Il me faut ajouter que seul les personnes qui dépensent plus du double du RDB payerons vraiment des impôts via la TVA. Car de par son essence cette impôt est dégressif.
Je n'ai aucune idée des chiffres exacts, s'est d'ailleurs une des raisons pour laquelle je demandais l'avis de tout le monde, espérant avoir quelques chiffres plus précis afin de vérifier si économiquement le RDB est vraiment possible.Peu importe les chiffre exacts. Regardez déjà les ordres de grandeur. Par exemple ceux que j'ai donnés plus haut.
Votre calcul n'est pas valable. Les enfants ne touchant que 500 euros.Aucune importance. Ils représentent 20% de la population. Diminuer le montant de la moitié de 20% c'est dire que André-Jacques s'est trompé de 10%. Je suis prêt à parier qu'il sera satisfait si vous financez 70% de votre vision du RdB.
A la TVA il faut ajouter toutes les sommes inférieures ou égales à 1000 euros versées pour le chômage (assedic, RMI) et la CAF (APL, allocations handicapés > ou = à 1000 euros, primes de noël, primes de rentré scolaire, divers soutient et aides versées aux plus démunis, EDF, téléphone, transports, CMU + les aides aux vacances versées aux jeunes dans les cartiers par exemple, etc.) + Les retraites > ou = à 1000 euros + certainement une bonne partie des bourses scolaireJ'ai déjà indiqué que la totalité du budget social (prestations santé, retraite et famille et frais de gestion) représente 10% du PIB.
+ l'économie sur des millions d'heures de travail payés par l'état devenus obsolète. Pour payer les policiers, juges, inspecteurs des impots, huissiers, travailleurs sociaux, centres d'accueils pour les SDF, pompiers, urgences des Hôpitaux saturés car moins de problèmes de santé gravissimes (des SDF par exemple) ou d'accident du travail en perspective, certainement une grosse diminution des dépressions, suicides ou des problèmes de dépendance aux psychotropes ou à l'alcool, donc des accidents ménagés ou accidents de la route qui en découles et qui coûte une fortune à la société (3000 euros pour un transport en hélicoptère dans un hosto par exemple) etc. etc. Et j'en oublie certainement beaucoup, car il y a tellement tellement de trucs que plus personne ne si retrouve. Je rappelle que tout cet argent est déjà dans les caisses de l'état il suffit de le répartir autrement.J'ai déjà indiqué que la totalité du budget de l'État représente 13% du PIB.
Je rajouterai les milliards économisés (impossible à chiffrer par définition) par toutes les fraudes fiscales et sociales (plus tous les détournements de fonds de certains agents de l'état) rendues obsolètes par la disparition et le transfert de toutes ces aides sociales et la disparition des impôts via le RDB. Car se dernier étant totalement transparent et d'un budget mensuel fixe il est facilement contrôlable. Combien de centaine de milliards disparaissant dans les paradis fiscaux reviendrai dans les caisses de l'état ?Aussi considérables et inadmissibles qu'elles soient ces sommes ne représentent qu'une fraction des budgets correspondants.
Mais surtout, combien rapporterai une TVA à 50% sur la totalité des produits et prestations vendus en France ? Un sacré paquet de milliards.Facile : 33% du PIB. Somme de laquelle il faut retirer les cotisations sociales supprimées, les impôts supprimés et la TVA à 19,6 actuellement perçue. Disons en gros les montants mentionnés ci-dessus.
Prenons l'exemple d'une maison ou d'un Yath ou d'un tableau qui vendu plusieurs dizaine de millions d'euros rapporterai la moitié à l'état.Non, une TVA à 50% c'est 50% du prix hors taxe, donc 33,33% du prix TTC. Mais c'est pas grave, supposons une TVA à 100% pour que l'État engrange la moitié du prix de vente.
combien cela aurait-il rapporté ?Voir ci dessus. La somme de tout ce qui se vend c'est le PIB. Et en gros c'est aussi la somme de tous les revenus.
Bref il serait étonnant que l'on ne trouve pas dans toutes ces sommes faramineuses de quoi financer largement le RDB.Étonnant mais ...
Il me faut ajouter que seul les personnes qui dépensent plus du double du RDB payerons vraiment des impôts via la TVA. Car de par son essence cette impôt est dégressif.Si vous arrivez à démontrer ça vous aurez le prix Nobel ;)
Vous avez effectivement raison la TVA serait de 100% (Et pas de 50%)
Sinon va pour le prix Nobel
En partant du principe qu’un adulte touche 1000 euros de RDB versé par l’état qui est un retour d’impôt sur la TVA perçu.
Imaginons :
RDB versé = 1000 + salaire perso = 0 > soit un revenu total de 1000 euros > impôt payé en consommant pour 1000 euros = la moitié soit 500 euros
(comme l’état a donné 1000 euros s’est comme si l’on recevrait 500 euros en fait. Donc - 50% d’impôt)
RDB versé = 1000 + salaire perso = 500 > soit un revenu total de 1500 euros > impôt payé en consommant pour 1500 euros = la moitié soit 750 euros. Donc -17% d’impôt.
RDB versé = 1000 + salaire perso = 1000 > soit un revenu total de 2000 euros > impôt payé en consommant pour 2000 euros = la moitié soit 1000 euros. Donc 0 d’impôt
RDB versé = 1000 + salaire perso = 2000 > soit un revenu total de 3000 euros > impôt payé en consommant pour 3000 euros = la moitié soit 1500 euros. Donc + 17% d’impôt.
etc etc.
(Pour plus de clarté voir la vidéo à partir de 1h13’)
@ Patrick Flécheux Expliquez moi comment vous financez un revenu de base de 1000 x12x 65000000 = 780 milliards d'euros ...EUREKA !
J’ai trouvé se qui cloche dans votre démonstration et dans celle de Lanredec.
S’est que vous pensez le financement du RDB qu’au travers des recettes fiscales actuelles et au travers du fonctionnement actuel du système des impôts (l’état étant le percepteur redistribuant surtout aux services publics, le système de répartition etc.).
Alors qu’il faut le penser le RDB financé par le PIB du pays ! Se n’est plus du tout le même système de répartition des richesses. (L’état devenant juste un relais, percevant ET redistribuant une partie des recettes de la TVA à toute la population.)
Le PIB de la France étant de 2000 milliards cela suffit amplement pour financer les 780 milliards d’AJH.
De plus la moitié des 780 milliards distribués pour le RDB retournerons direct dans les caisses de l’état. Car tout le monde dépensera au moins ces 1000 euros tous les mois. (Comment faire autrement …)
Bon j’ai le Nobel là ?
L’arithmétique des biftons est peut être absurde. Le RDB et/ou le DU peuvent/doivent ptetr ben être distribués en nature.
Si les femmes sont jolies, ça me va Désolé …
Toi tu est fiché ! Tu n’auras que des patates en robe de chambre !
Plutôt que de passer directement aux calculs de faisabilité (vérification des considérations sur le budget de l’Etat indiquées dans la partie en bleu), je propose de s’attarder sur les principes.
Partir des besoins, chose qui est fondamentalement démocratique car ressenti par tous, au lieu de partir de l’offre (processus aristocratique de celui qui détient cette offre) me semble la caractéristique la plus fondamentale du projet de l’inoppression active.
(L’article est tiré de:
http://www.critiqueduliberalisme.com/article.php3?id_article=78)
Il existe différentes écoles ayant leur site Internet qui sont toutes prosélytes d’un versement à chaque citoyen d’un revenu mensuel d’existence. Ce « revenu mensuel d’existence » est présenté sous d’autres noms qui sont « le Dividende du progrès », « le revenu de vie » « l’allocation universelle » … Pour financer ce revenu mensuel, il existe différentes études de faisabilité qui s’inscrivent dans 2 systèmes de financements qui n’ont rien à voir l’un avec l’autre.
LE PREMIER SYSTEME est celui de Christine Boutin, de Yoland Bresson et de Marc de Basquiat. Ce système se fonde sur des assiettes fiscales et sociales FINANCIERES. Ce qui caractérise l’économie financière, c’est que la quantité d’argent est limitée. L’Etat est considéré comme une entreprise qui a des recettes et des dépenses fondées sur un équilibre commercial où l’argent n’est pas extensible. On prend « ici » pour mettre « là ». En conservant ces calculs comptables, les transferts de recettes prévus par MM Boutin, Yoland Bresson et Marc de Basquiat ne seraient, en mai 2010, plus capables de financer les prestations annoncées. L’Etat est de surcroît exsangue, abandonnant service Public et Service Social…, et maintenant les retraités. Seul, le site Vivant, avec le report sur la TVA, aurait pu permettre d’engendrer des recettes touchant toute la population. Il était près de la solution si les taux avaient été déterminés pour doter les citoyens. Bien que le principe, partiellement éprouvé ailleurs, montre que la réflexion était la bonne, il eut seulement fallu pousser le raisonnement un peu plus avant. Pour ce premier système, le principe se fonde sur la capacité de l’Etat à donner de l’argent aux citoyens, au lieu de le fonder sur la capacité des citoyens à faire tourner l’argent à la bonne vitesse pour ne pas en manquer. Le problème vient de ce que les assiettes fiscales et sociales traditionnelles ne lui permettent plus d’engranger assez d’argent pour mettre en œuvre les moyens financiers CONCRETS garantissant la liberté et la Dignité du citoyen.
LE SECOND SYSTEME est celui de l’Inoppression Active. Ce qui le caractérise, ce sont ses assiettes fiscales et sociales ECONOMIQUES qui concernent TOUTE la population. Pour ce second système, le principe se fonde sur la capacité dotée de TOUS les citoyens d’accéder à l’Offre existante, qu’elle émane du travail des hommes ou des machines du progrès qui leur ont enlevé leurs salaires. La « capacité dotée », est un revenu d’existence qui correspond à ce que l’Etat peut « mécaniquement verser mensuellement à CHAQUE citoyen en fonction des réalités de l’Offre. Cela se fait en faisant tourner mécaniquement autant d’argent qu’il faut pour satisfaire la demande de consommation des citoyens, en partant des besoins puisque l’Offre est pléthorique, au lieu de partir des maigres recettes issues de la raréfaction mécanique de l’argent circulant du système actuel.
Face au machinisme qui enlève le travail aux travailleurs, il fallait inventer les nouvelles conditions concrètes d’un « tant mieux » remplaçant nos lamentations. L’objectif était de doter les citoyens pour leur permettre de vivre Librement et Dignement, pour qu’ils soient capables de refuser un travail s’il est mal payé grâce aux moyens de vivre sans accepter l’esclavage. C’était aussi de récompenser les plus travailleurs et les plus ingénieux pour profiter du progrès et du génie des humains. C’est précisément ce qu’apporte la fiscalité du second système ci-avant, en donnant à l’Etat la possibilité d’avoir des recettes extensibles. Ce second système permet, en fonction de dotations mensuelles faites aux citoyens, de recycler l’argent nécessaire sans nécessité d’en créer, en prédotant l’Etat de façon permanente et suffisante, en fonction de la réalité physique de l’Offre existante. Ce système fait aussi que la dotation et les prélèvements touchent TOUS les citoyens pour que le recyclage colle à la réalité numérique et physique des consommateurs, pour que personne ne soit oublié. Il fallait enfin que la dotation soit limitable et limitée, ce que permet le principe fiscal bien connu de la cascade qui épuise mensuellement les dotations. Le SEUL Impôt touchant toute la population et percevable en cascade est la TVA, considérée dorénavant comme une Taxe sur la consommation, permettant de doter chaque citoyen pour que le plus pauvre et sans aucun moyen soit désormais doté et retrouve Liberté et Dignité.
Différentes projections ont montré qu’un dividende de 1 000 à 1 500 Euros chaque mois répondait à cet objectif. Pour financer ces 1000 à 1500 Euros mensuels financés par la Taxe sut la Consommation, il suffisait de multiplier l’actuelle TVA x 4 dans un premier temps, et rectifier en plus ou en moins ultérieurement selon les besoins observés. L’Etat se retrouve avec des recettes immédiates de 1, 8 budget au lieu du 0,8 budget actuel qui l’oblige à s’endetter. Le nouveau système permettrait aussi de supprimer tous les autres impôts et taxes. Concrètement, avec l’argent libéré du fait de la suppression des autres impôts et taxes et avec le roulement des achats en cascade générant la Taxe sur la consommation (l’actuelle TVA), et SANS COMPTER sur les recettes issues de la croissance, les recettes de l’Etat passeront de 1,8 budget (actuel) à une hauteur de 3,2 à 4 budgets (et plus avec la croissance). Si l’on ajoute les augmentations de salaires issues de la suppression des taxes sur les salaires permettant aux salariés de percevoir des revenus nets égaux aux revenus bruts, les recettes équivalentes à 3,2 à 4 budgets devraient dépasser 4 budgets actuels. En comptant les bénéfices de la croissance, on peut penser que les recettes recyclées s’établiront entre 4 et 6 budgets d’Etat actuels, probablement 5,5 budgets, selon les réactions citoyennes qui sont par nature humaines, uniques et sociologiquement indéfinissables si ce n’est par l’expérimentation.
On doit bien constater que le recyclage fiscal/social des économistes Christine Boutin, Yoland Bresson et Marc de Basquiat, qui font toujours tourner l’argent sur le travail et l’activité qui s’étiolent, inscrits qu’ils sont dans la spirale dépressive du travail qui diminue et construit la course aux bas salaires, reste insuffisant malgré la faiblesse des prestations sociales servies.
Le fonctionnement incongru actuel fonctionne de la façon suivante : Le progrès remplace les travailleurs qui se retrouvent sans argent et ne peuvent plus consommer, ce qui fait s’expatrier ou licencier les entreprises, ce qui crée davantage de chômeurs désargentés, ce qui organise la course au travail pour avoir des sous, à n’importe quel prix, c’est à dire pour de très bas salaires, ce qui oblige l’Etat à verser des prestations sociales y compris aux travailleurs, prestations pour lesquelles il n’a pas assez de recettes… Alors l’Etat a un raisonnement de comptable qui est de déshabiller Paul pour habiller Jean. Par quelque bout que l’on analyse le raisonnement actuel de l’Etat, il est Ubuesque ! Ex : il va baisser la TVA en pensant qu’il y aura plus de consommateurs et que les salaires vont augmenter, alors que les commerçants (ex les restaurateurs) en profitent pour prendre un peu d’oxygène, ce qui fait que la tva à 5,5 au lieu de 20% appauvrit encore plus l’Etat qui est obligé d’abandonner son Service Public, ses Fonctionnaires, et les prestations populaires. Les commerçants ferment boutique et l’ensemble rend impossible l’établissement d’une loi de finances en équilibre, et, drame croissant, augmente le déficit public.
Allons-nous à la faillite universelle ? Oui si nous continuons avec le principe fiscal/social du serpent qui se mange la queue. Pour sortir de l’impasse, il n’existe pas d’autre moyen que de faire de l’Economie et non plus des transferts simplistes et destructeurs. Pour cela il faut prendre conscience de la nécessité de revoir nos modes de recettes fiscales et sociales pour en adopter qui permettent d’engranger AUTANT D’ARGENT QUE DE BESOIN, pour que les prélèvements fiscaux et sociaux procurent assez de recettes, pour pouvoir véritablement BIEN doter les citoyens, C’EST TOUT !
Pour résumer, l’erreur est dans le concept de ce qu’est l’Economie. En matière économique, on ne prélève pas « ici » pour mettre « là ». En Economie, c’est « on prélève COMME CECI » en faisant tourner un peu d’argent plus vite pour doter TOUS LES BESOINS. Voilà la différence que permet la fiscalité d’Inoppression Active, explicitée en haut de cette deuxième page et facilement vérifiable à la lecture des explications budgétaires que chacun reçoit avec sa feuille de déclaration d’impôts. S’il est bien prouvé que l’Economie ne peut s’organiser qu’autour d’un dividende mensuel du progrès, la chose principale à ne pas oublier, c’est que la mise en place de cette fiscalité d’Inoppression Active ne dépend que des députés, et que face aux ânes et aux mercenaires de l’argent, il va falloir songer très rapidement à faire élire NOS députés, candidats s’engageant FORMELLEMENT à mettre en place ce système, ou un autre tout aussi CONCRET !
Le second système semble être en tous points celui expliqué sur la vidéo de Daniel Häni et Enno Schmidt que je vous ai proposé.
780 Milliards d’euros ?
Mais le RB théorique est de 450 € /mois x 12 x 60 = 324 Milliards pour commencer.
Ensuite les fonctionnaires le voient directement inclus dans leur salaire, et pour le privé c’est prélevé pour être reversé à coût nul.
Ca ne change donc in fine la vie que des moins de 20 millions de personnes vivant dans la jungle des guichets sociaux. C’est surtout la FIN DEFINITIVE DU GRAND FOSSE : http://www.creationmonetaire.info/2011/01/le-revenu-de-base-en-france.html
Ca coûte donc in final rien du tout, et ça permet surtout de faire d’énormes bénéfices en personnels et monstruosités administratives avantageusement remplacés par un gichet unique pour ce qui concerne les minimas sociaux devenus Dividende Citoyen et inclus dans les revenus au même titre que les dividendes de Bettencourt ou Lagardère conformément aux Droits de l’Homme, seul fondement legitime de la Constitution et donc de la Loi.
Il ne s’agit donc que d’appliquer la Loi fondamentale, ni plus ni moins, avec un bénéfice organisationnel net et l’arrêt de discussions vaines sur de faux paradigmes.
Article publié sur www.le-revenu-de-base.org
Le revenu de base inconditionnel
Le revenu de base inconditionnel est une vieille idée. Elle est apparue pour la première fois dans les utopies de la Renaissance, chez Thomas More par exemple.
On la retrouve en marge des Lumières, en marge de la fondation des Etats-Unis et de la révolution française.
Dans les années 60, le revenu de base a été sérieusement discuté aux Etats-Unis avec les idées de Juliet Rhys-Williams et le modèle d’impôt négatif de Milton Friedman. Des essais in situ montrèrent qu’avec le revenu de base, seul un groupe de population avait tendance à rester plus volontiers à la maison: les mères qui élèvaient seules leur enfant. Un autre phénomène fut constaté : le nombre de divorce augmenta parce que la dépendance financière n’était plus un motif de vie commune.
Le revenu de base inconditionnel est une idée neuve. Il remplace des idées transmises de génération en génération et des notions devenues fausses. Il dissout la sclérose qui fait que l’on s’accroche désespérément à ce que l’on a : à ses idéologies, à ses opinons bien arrêtées, à son poste conquis de haute lutte. Il dissout les blocages du travail, les blocages empêchant une redéfinition de la valeur des prestations, les blocages contre la société future dans laquelle la responsabilité de la personne aura plus de valeur. Et sa vitalité aussi.
Le revenu de base, sans conditions, est une avancée culturelle devenue réalisable grâce à la rationalisation, à la productivité des machines, à la globalisation. Devenue nécessaire à cause de l’individualisation, de l’évolution des parcours de vie et des bouleversements dans le monde du travail. Devenue indispensable pour que le progrès libère l’être humain plutôt que de le marginaliser. Le revenu de base renforce l’être humain face aux systèmes.
Il est changement de paradigme. Il éclaire d’un jour nouveau tous les domaines de la vie, il fait évoluer sa propre manière de voir les choses, il ouvre des perspectives à toutes les fonctions personnelles ou sociales.
Il n’est pas solution à tous les problèmes, mais il rend possible beaucoup plus de solutions.
Il est droit civil économique, comme il n’y en a encore jamais existé dans l’histoire. Il est prolongement de la démocratie dans laquelle le droit à la vie est aussi un droit au revenu. Dans laquelle le droit à développer ses propres capacités suppose un droit au revenu.
Un revenu pour chacun, pour chaque personne sans condition, sans exigence ou mise sous tutelle, suffisamment élevé pour pouvoir vivre modestement.
La fin de prestations sociales qui excluent, la fin du chômage incontournable, la fin des prestations complémentaires, des subventions et de la burocratie qui va avec. À hauteur de son montant, le revenu de base remplace tous les revenus de transfert payés par l’État. Il a des répercussions sur les rémunérations, les salaires et les honoraires dans l’économie privée. Le travail devient moins cher mais est mieux estimé. Le travail volontaire augmente, les initiatives et l’engagement personnel aussi.
Et qu’en est-il des travaux qui doivent être effectués, mais que plus personne ne veut faire car chacun a un revenu de base ?
Il doivent alors être payés suffisamment pour trouver preneur. Car ce travail a forcément de la valeur, vu qu’il est tellement indispensable et que vous ne voulez pas le faire vous-même.
Et qui doit payer ce revenu de base ? D’où vient l’argent ?
Qui est motivé pour être performant ? Et la discipline ?
Et les étrangers, viennent-ils tous ici pour en profiter ?
Et ceux qui ne font que trainer aujourd’hui, ne sont-ils pas totalement exclus de la société ?
Et ceux qui ont déjà beaucoup d’argent, doivent-ils aussi recevoir un revenu de base ?
Est-ce que le revenu de base est un thème libéral ? Ou bien de gauche ? Ou bien des chrétiens?
Est-ce que les hommes sont mûrs pour plus de liberté ? Pour plus d’égalité ? Pour plus de fraternité ?
Quel travail feriez-vous, si votre revenu était assuré ?
« Le revenu de base, une impulsion culturelle », le film, 100 mn. Il suscite beaucoup de questions, il répond à beaucoup de questions, il jette un regard étonnant sur des choses que l’on n’a pas envie de voir.
780 Milliards d'euros ?Mais le RB théorique est de 450 € /mois x 12 x 60 = 324 Milliards pour commencer.
Sauf si je me trompe mais il me semble que dans la vidéo il parle de 1000€?
780 Milliards d'euros ?Mais le RB théorique est de 450 € /mois x 12 x 60 = 324 Milliards pour commencer.
Sauf si je me trompe mais il me semble que dans la vidéo il parle de 1000€?
C’est un chiffre parfaitement péremptoire, affiché comme un slogan.
Mais selon la TRM le montant n’est absolument pas arbitraire et ne saurait être en dehors d’une fenêtre RELATIVE parfaitement définie.
Un chiffre en € n’a plus de valeur qu’un SMIC de 1953 en anciens francs.
Yoland Bresson l’estime autour de 15% du PIB, la Théorie Relative de la Monnaie elle le calibre sur la Masse Monétaire et arrive à un résultat parfaitement identique.
Quand des approches convergent ainsi vers la même conclusion on est en droit d’essayer de comprendre pourquoi et comment.
http://www.creationmonetaire.info/2011/02/quel-montant-pour-le-revenu-de-base.html
Je vois pas comment tu peux vivre avec 450€… donc tu es obligé de travailler ? Donc la pression est toujours sur les travailleurs.
Si vous ne travaillez pas, c’est que quelqu’un travaille pour vous.
(sauf bien sûr si vous êtes un chasseur-cueilleur qui déambule à poil dans une brousse accueillante)
Merci Laderec.
J’adore votre résumé de l’exception, pour rester bien rigoureux. C’est à mourir de rire :lol:
Globalement, très savoureux commentaire : 0% MG.
Merci.
Si vous ne travaillez pas, c'est que quelqu'un travaille pour vous. (sauf bien sûr si vous êtes un chasseur-cueilleur qui déambule à poil dans une brousse accueillante)[size=25][color=red][b]Effectivement, quelqu'un travaille pour nous : les machines ![/b][/color][/size] Ce sont elles qui produisent 90% de ce que l'on consomme. Sans elles, tout coûterait une fortune et nous serait inaccessible.
[bgcolor=#FFFF99]Le RDB permet d’imposer les machines.[/bgcolor]
[bgcolor=#FFFF99]Il semble que tout le monde ait oublié que : si l’homme a inventé les machines, c’est justement pour se décharger le plus possible du travail.[/bgcolor]
Mais le système oligarchique à bien fait « son travail » en misant sur l’envie, la jalousie et la cupidité humaine. Racine présente chez tout un chacun en plus ou moins grosse quantité.
Il faut arrêter de penser le monde comme on veut nous le faire penser. Si travailler veut dire en chier tous les jours, 10h/jours. Alors, en France, hormis quelques ouvriers, tout le monde se fatigue mais plus personne ne travaille.
Même dans la Bible le travail est une punition infligée à l’homme. Même eux étaient moins cons que nous.
L’important n’est pas de travailler, un marchand d’arme travaille, un dictateur travaille, un des bourreaux de Guantanamo travaille, un spéculateur travaille, Ariel Sharon ou Baroso travaillent, Hitler a aussi beaucoup bossé …
Ces gens sont-ils pour autant utiles à la société ? Ces gens sont-ils pour autant des gens bien parce qu’ils travaillent ? Il faut croire que tout le monde pense que oui, vu qu’ils travaillent … Peut-être à cause du costume ou de la Rolex ?
[bgcolor=#FFFF99]L’important l’important n’est pas de travailler mais d’être utile[/bgcolor], l’important est de faire quelque chose de sa vie et de ne pas rester inactif.
Et un chômeur dans une assoc. qui crée du lien social, une personne qui offre de la beauté aux passants en plantant des fleurs dans son jardin, un artiste, ou un pseudo fainéant qui a le temps de réfléchir et donc est en capacité d’évoluer et de devenir un homme meilleur, est mille fois plus utile à l’humanité qu’un publicitaire ou un actionnaire qui eux « travaillent ».
Dans quel monde voulons nous vivre ? Un monde de travailleur asservis ? Il est grand temps de penser le monde autrement et d’être autre chose que des chaînons manquants en devenant des hommes.
A Men
Je ne sais pas si les machines sont la bonne ou la seule justification à notre droit à la paresse. [bgcolor=#FFFF99]Je crois que l’on pourrait trouver des sociétés très peu mécaniste où l’on bulle plus que nous.[/bgcolor] Il paraît, mais les connaisseurs apprécieront, qu’il y avait beaucoup plus de jours fériés au moyen âge. J’ai aussi vécu dans quelques endroits de par le monde qui bien que dépourvu de machines était bien loin des cadences infernales. Et puis il faudrait prendre en compte le coût écologique des machines et aussi la qualité des objets produits.
Dans quel monde voulons nous vivre ? Un monde de travailleur asservis ?Le débat s'oriente enfin sur l'important. Quand vous sortez votre porte monnaie ou votre carte bleue je suppose que c'est la question que vous vous posez. Question qu'on peut tourner différemment : est ce que ce que j'achète a asservi des travailleurs et est ce que j'en mourrai si je je m'en passe ? Si vous le faites, 450 euros sont largement suffisants pour vivre. Et pour être heureux. Je connais quelques personnes dans cette situation. Mais il faut faire des choses par soi même. Si vous ne travaillez pas, quelqu'un le fait pour vous. Si vous ne cultivez pas vos patates, quelqu'un les cultive, quelqu'un les transporte à votre supermarché, quelqu'un a subi la pollution de l'extraction du pétrole qui propulse le camion, quelqu'un les met dans les rayons, quelqu'un vous fait payer la valeur du temps de ces personnes, ...
Comment ça « enfin » ?!?
@frigollet
Autre chose :
Profit oblige, il faut vendre, quitte à, via la pub, créer du désir pour des objets peu utiles, voire inutiles, pire encore néfastes.
S’ensuit la création ex nihilo d’une nécessité de travail, un travail qui n’a pour fonction que la production de tout cet inutile.
Autre chose encore :
Avouons quand même que parfois, si si ça leur arrive, les politiciens en place ont envie de résorber le chômage.
Au minimum pour motif électoral, mais laissons leur le bénéfice du doute
S’ensuit donc la nécessité de croissance (une autre cause étant la bataille engagée pour payer le loyer de l’argent en circulation)
La nécessite de croissance ou au minimum de non-décroissance (cf prime à la casse)
Et pour croître, il faut consommer, donc avoir du désir.
Le chômage « réclame » donc, tout comme le profit, l’invention de désir pour de l’inutile.
Dans les deux cas ci-dessus, on crée artificiellement du travail « nécessaire », et cela n’est dû qu’au fait que la psychologie planétaire ambiante est imbibée par la défiance comptable (cf http://etienne.chouard.free.fr/forum/viewtopic.php?pid=16235#p16235) et le refus d’un partage organisé autrement que selon l’archétypale ornière du donnant-donnant.