Il est inadmissible de faire voter sur des engagements flous.Tout à fait d'accord. Mais il n'y a ici aucun engagement. La question peut se comprendre : "nous mandatez vous pour demander humblement au gouvernement d'étudier la possibilité de soumettre un éventuel projet de loi au parlement ?" Impossible dans ces conditions de dire que la possible loi qui sera peut être éventuellement votée contiendra ceci ou cela. Dire qu'elle contiendrait ceci ou cela est déjà bien présomptueux.
[align=center]Les Alsaciens ont répondus :[/align]
Attention, article écrit par un journal de droite qui adore mettre leurs commentaires et dirigé la façon de penser de leurs lecteurs… (Bon sang, que je n’aime pas ce journal) ^^
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Comme vous pouvez le constater, Lebranchu Marlyse de son prénom, à déjà pondu avec ses potes un moyen de contourner un référendum.
Comme quoi quand le front de gauche s’allie avec le front de droite …
Ben personnellement, je trouve qu’ils utilisent le même ton tous les deux. On pourraient les apparenter à des frères ennemis…
[align=center]Une victoire : La tutelle des communes par les régions a été repoussée par les électeurs alsaciens.[/align]
I] Citation extraite de la présentation du projet :
Les contrats des territoires de vie rassemblent le Conseil Général, les communes, les communautés de communes, les communautés d’agglomération et les associations partenaires autour d’une ambition commune: le bien vivre de tous et la prospérité de chacun des territoires de vie.
Cette politique de territorialisation s’appuie enfin sur la concertation étroite des élus locaux, gage d’un partage vertueux des responsabilités, d’une efficacité renforcée de l’action publique et d’une gestion optimisée des moyens financiers.
Fin de citation
La Région aurait été le garde-chiourme financier des communes dans le cadre de cette fameuse gestion optimisée des moyens financiers. Ceci pour appliquer les règles d’austérité induites par les traités européens.
II] Ce qui a été repoussé par les électeurs alsaciens :
C’était d’en finir avec les deux échelons de proximité par excellence que sont le département et la commune, tous deux hérités de la révolution française. Les principaux porteurs du projet considéraient que les communautés de communes devaient prendre plus de poids, avec un nouveau statut d’« élus professionnels, comme en Allemagne », parce que « quand on perd un mandat, on est parfois à la rue » (Philippe Richert, président du conseil régional d’Alsace). Et que devaient rester comme compétences pour les communes ? Les compétences « de l’animation et de la vie sociale… » !
Pour information la réaction de Laurent Pinsolle de Debout La République :
http://www.gaullistelibre.com/2013/04/non-alsacien-quand-les-medias-malmenent.html
III] Comment les « décideurs » veulent contourner le vote populaire qui s’est exprimé :
Comme tu l’as remarqué Ghislain, dans l’article du quotidien local que tu as inséré dans ton message 24241, Marylise LEBRANCHU évoque une réforme de soit-disant « décentralisation » qui est examinée aujourd’hui 10 avril en Conseil des Ministres.
IV] Le combat continue :
— Désormais, c’est à l’acte III de la décentralisation qu’il faut s’opposer. Frontalement. Sans chercher à améliorer, à amender les trois textes prévus par le gouvernement Hollande, car sur le fond il vise le même objectif : détruire la nation, livrer les Français aux appétits insatiables des néolibéraux, briser les résistances populaires.
Le texte de combat du Mouvement Pour Une Émancipation Populaire :
http://www.m-pep.org/spip.php?article3270
—L’analyse du Parti Ouvrier Indépendant :
Extrait :
C’est une défaite de l’Union européenne qui veut imposer la dislocation des nations au profit de l’Europe des régions. C’est une victoire de la démocratie et de tous ceux qui sont attachés à l’héritage de la Révolution française, à savoir l’existence des communes et des départements garantissant l’égalité des droits. C’est un encouragement à combattre pour le retrait de l’acte III de la décentralisation dont les partisans expliquaient que le Conseil Territorial d’Alsace anticipait sur le « projet de loi de décentralisation et de rénovation de l’action publique » visant à dépouiller les départements et les communes de leurs prérogatives à travers la mise en place de métropoles à géométrie variable.
C’est un encouragement pour tout le mouvement ouvrier dont les grandes organisations ont fait campagne pour le NON. C’est un encouragement à combattre pour l’unité des droits et pour la défense des conquêtes sociales de la classe ouvrière (Sécurité sociale, Code du travail, statut de la Fonction Publique…)
Toute cette affaire me laisse l’amère impression d’une hyène et d’un vautour se disputant la charogne de la liberté vaincue. Les communes n’appartiennent à personne d’autre qu’à leurs habitants,la negation de ce principe par les État français et Européen est à l’origine de toutes les guerres qui sont universellement le fait des princes, quelque soit les titres sous lesquels ils se dissimulent, et contre les intérêts du peuple qui ne demande que la liberté et la paix.
Les défenseurs du oui en Alsace invoquent les économies que le centralisme induit, par suppression des doublons.
La belle affaire …
Toujours l’argent comme critère, et le cœur et la sagesse au rencard.
Mais l’intuition profonde des gens, et les désinstitutions européennes le démontrent, c’est que plus le rayon d’action d’un pouvoir est vaste, plus ce pouvoir est sourd aux individus, aux quartiers, aux villages, aux terroirs, aux usages ancestraux les plus heureux, sourd jusqu’à l’autisme.
On voit même des crétins réclamer un gouvernement mondial.
Et ce faux démocrate qui se nomme Bayrou qui proposait un régime présidentiel pour l’europe.
Les débats >>publics<< auxquels nous assistons ces jours derniers ne prennent pas en compte l’aspect inhumain de toute centralisation, et comme en 2005, l’étonnement des ouiïstes témoigne d’une perte du regard humain au profit du regard comptable.
Et comme en 2005, les voici qui réfléchissent au moyen de contourner le suffrage universel.
Car le suffrage universel, dans leur esprit, ne sert qu’à légitimer leurs dictats , avec le reste de la loi antidémocrate comme roue de secours en cas d’intelligence du peuple.
Ana, comme je sais que tu regardes parfois « C dans l’air » tu devrais jeté un œil sur l’émission d’hier.
Il est dit plusieurs fois que les politiques ne devraient pas soumettre à référendum les réformes de cette ampleur, [bgcolor=#FFFF99]car le « citoyen » ne comprend rien!!![/bgcolor]
Nous ne sommes que des peignes-cul incapable de raisonnement.
Mais il y a un coté positif, tous ces politicards et journaleux, apprennent un nouveaux sentiments qu’ils ignoraient jusqu’ici, la peur de perdre leurs place et leurs pouvoirs, en gros ils sont terrorisé par la démocratie qu’ils appellent faussement « populisme » afin de brouiller les pistes et qu’ils puissent continuer à mentir et détourner la significations des mots.
Le premier ministre avait bien dit : le problème nucléaire est bien trop complexe pour songer à un referendum.
Des nouvelles du front.
http://www.article11.info/?Torderes-commune-autogeree-mode-d#pagination_page
Un processus politique à l’échelle communale : Tordères dans les Pyrénées Orientales
http://www.article11.info/?Torderes-commune-autogeree-mode-d
Salut Stéphane, cela ne fait pas mal au front, au contraire cela fait envie ! L’article et la suite de l’article, les commentaires de la responsable Maya Lesné montrent les immenses avantages et les limites du processus.
[bgcolor=#FFFF99]En fait quand tout le monde se connaît bien, on n’a pas besoin d’institutions. C’est quand on commence à avoir affaire à des individus ou des groupes que l’on connaît moins que le besoin d’institutions naît. Avec une commune, c’est cool, on connaît tout le monde, les institutions sont très douces et les processus de prise en charge des problèmes par les gens eux-mêmes peuvent aller très loin. C’est très gratifiant, malheureusement, nous ne pouvons pas généraliser ces processus avec une telle qualité sur des échelles plus larges, juste chercher à ce que cela s’applique à plus d’endroits.[/bgcolor]
Donc que la nation rentre dans son habitat naturel, la commune. Pour faire un parallèle avec la discussion sur la propriété, je dirais que l’État se comporte comme le propriétaire du droit, et que nous , les usagers, en sommes dépossédés.
Nous devrions consacrer nos efforts à la création d'un grand nombre de petites principautés à travers le monde, où les gens peuvent vivre dans le bonheur et la liberté. Les grands États ... doivent être convaincus du besoin de se décentraliser politiquement pour apporter la démocratie et l'auto-détermination au niveau des plus petites unités politiques, qu'elles soient des villages ou des villes.[url=http://www.youtube.com/watch?v=8AXBX3e1T64]The State in the Third Millennium[/url]
Le Liechtenstein, 35 000 habitants, est constitué de 11 communes autonomes (400 à 6000 habitants) dotées du droit de sécession. La constitution prévoit l’initiative populaire et le référendum populaire au niveau national et au niveau communal. La procédure d’abolition de la monarchie est explicitement prévue dans la constitution sous la forme d’une initiative populaire totalement ordinaire. C’est aussi le pays le plus riche du monde et, depuis 1868, un pays sans armée.
Je potasse la constitution du liechtenstein, vraiment étonnant. Bien sur l’arbitraire princier est un élément choquant, mais il est bien compensé par les procédures de démocratie directe, et par le droit de sécession ( séparation verticale des pouvoirs). Des leçons de démocratie données par un prince !
Dans la vidéo ci-dessus Hans-Adam affirme qu’il s’est lancé dans la rédaction de son livre (en confiant la régence à son fils) parce qu’il n’avait pas pu trouver de livre qui explique à la fois ces idées de taille humaine, de développement endogène, de démocratie directe, de méfiance envers les représentants élus, d’État minimal, etc. qu’il a intégrées dans la constitution quand il a décidé de venir vivre dans son pays. Incroyable quand on sait que Leopold Kohr a écrit ça et ça après des conversations avec le premier ministre au château de Vaduz. Incidemment dans le premier texte Kohr explique que l’arbitraire dictatorial ne présente aucun danger si le pays est assez petit, et dans le second il défend même l’arbitraire ducal comme élément de progrès économique, culturel et artistique.
Le Liechtenstein [...] C'est aussi le pays le plus riche du monde et, depuis 1868, [b]un pays sans armée[/b].Ceci explique peut-être aussi cela ...
Il n'y a rien sous la notion de viabilité des États ou des Nations, il n'y a qu'un problème de viabilité des gens : les individus, les vraies personnes comme vous et moi, sont viables s'ils peuvent se tenir debout et gagner leur subsistance. Vous ne rendrez pas viables des gens non-viables en les mettant en grands nombres dans une unique énorme communauté, et vous ne rendrez pas non-viables des gens viables en découpant une grande communauté en un grand nombre de groupes plus petits, plus intimes, plus cohérents et plus gérables. [...] Que veulent dire démocratie, liberté, dignité humaine, niveau de vie, réalisation de soi, épanouissement ? Est ce une question de marchandises ou de gens ? Évidemment que c'est une question de gens. Mais les gens ne peuvent être eux mêmes que dans de petits groupes compréhensibles.
Après quelques recherches, je découvre que la Schumacher society s’occupe de développer les monnaies locales, et notamment les monnaies temps. Dans un article il est spécifié qu’avec quelques dizaines de milliers de dollars temps il est généré des millions de dollars d’activités, ça me conforte un peu dans mon projet tout ça.
Glané sur le web: Petit manuel de démocratie directe à destination de conseillers municipaux avant-gardistes
Par Custin d’Astrée, le 13 mai 2013
Extrait:
La principale objection que font généralement les gens à la démocratie directe, c’est qu’elle est inapplicable dans un pays grand comme la France. Cet argument aurait pu être recevable, si notre pays regorgeait d’expériences de démocratie directe au niveau local. Or, il n’en est rien. Alors voici une petite marche à suivre pour futur conseil municipal se voulant précurseur en matière de démocratie.
Encore un site. J’ai tapé populaction, voire populaction.com et je n’ai rien trouvé ici. C’est surprenant.
Il s’agit d’une base d’information sur la démocratie directe et les assemblées locales d’habitants.