Et bien moi je considère que investir du capital pour une activité de production est tout a fait moral. L'entrepreneur qui engage son capital et bien souvent sa peine en vue de proposer un bien ou un service qui soit assez utile et assez bon marché pour satisfaire les consommateur n'est pas a blâmé, au contraire . Il en va tout autrement de l'investisseur qui achète de la dette d'État, car nos ruineux États assure l'affaire au besoin par la baïonnette, ce qui est plus facile. Je pense même que le marché de la dette d'État concurrence l'économie productive et detourne l'investissement vers une rente cette fois ci immorale.D'abord, s'il n'y a plus de possibilité de faire du bénéfice sur la dette d'état comme je le propose il n'y a plus de rente immorale possible
Ensuite, toutes les dettes, y compris la dette privée sont gagées sur l’état c’est à dire nous.
En fait d’économie productive dont l’état assure l’affaire, c’est d’abord celle des multinationales, qui est défendue par des ruineux avions de combat ou missiles de croisière.
Le glissement de votre vocabulaire entre " l’entrepreneur" (je n’ai d’ailleurs pas du tout parlé contre les entrepreneurs, qui sont avant tout des travailleurs ni n’ai contesté que ces entrepreneurs avaient besoin d’avance remboursable") et cette race curieuse d’ « 'investisseur » dont la rente serait « morale » si tirée de l’ économie productive alors qu’elle perdrait cette « moralité » venant de la dette publique, probablement économie improductive par essence ontologique !
Morale de l’efficacité, donc du productivisme, belle morale !!!
D’autant qu’il faut, pour tenir compte du réel, introduire le spéculateur et le distinguer de l’investisseur (on n’a pas par contre pas de problème pour le distinguer du travailleur)… Quand vous m’aurez montré comment distinguer de façon sûre l’entrepreneur, l’investisseur et le spéculateur, et démontré la moralité du comportement de chacun, on pourra reprendre la discussion.
Alors que les emprunts d’état à taux 0, la règle avant la loi Pompidou-Rothschild de 1971, (et que je propose de généraliser et d’appliquer aux emprunts privés) interdisaient la rente sur la dette publique et donc le racket financier.
Le débat est ancien, il existe déjà dans la bible, ancien testament.
La bible juive (Deutéronome XXIII, 19 et 20) explicite:
(19) Tu ne prêteras pas à intérêt à ton frère: ni intérêt d’argent, ni intérêt de nourriture, ni intérêt de quoi que ce soit qui rapporte de l’intérêt.
(20) A l’étranger, tu prêteras à intérêt, mais à ton frère tu ne prêteras pas à intérêt, afin que te bénisse Iahvé ton dieu, en toute entreprise de ta main, sur la terre où tu vas entrer pour la posséder.
On a d’ailleurs là la démonstration que le sionisme qui est l’application littérale de ces préceptes est à la fois incompatible avec l’humanisme (et donc la démocratie), puisqu’il établit une différence entre le frère et l’étranger, et qu’il est fondamentalement conquérant et destructeur.
Le christianisme, au moyen-âge maintenait cet humanisme à effet interne qui interdisait l’intérêt au chrétiens, et tenait hors de la loi chrétienne le sectarisme juif envers les étrangers, mais sous l’influence de ses souverains qui avaient besoin d’avance financière, il admettait l’intérêt de la part des prêteurs juifs au prétexte qu’il n’était pas en charge du salut des âmes juives, et l’a finalement autorisé via Thomas d’Aquin. Erreur grave qui interdit de condamner les idéologies de sectes non humanistes qui ont pris le contrôle du monde et met la société occidentale chrétienne sous leur domination.
C’est le fondement du problème actuel