@ frigouret : Dans toutes les collectivités, il y a des Assemblés Générales des personnes concernées sous la responsabilité d’une personne qui assume la présidence qui est le plus souvent statutaire. Dans une scoop, c’est le gérant de la coopérative qui est chargé de cette fonction en appliquant les statuts. Certes, pour toutes les propositions soumises au vote par le gérant, c’est un homme une voix, mais pas pour la répartition des bénéfices qui sont attribués en fonction de la décision du gérant qui propose une somme pour une part, et non pas la même somme pour toutes les personnes qui composent la coopérative.
Par exemple, si le gérant propose 50 euros par part, celui qui aura 10 parts touchera 500 euros sur les bénéfices et celui qui en aura une, 50 euros. C’est la même chose que pour l’entreprise capitaliste. L’actionnaire qui détient 10.000 actions recevra beaucoup plus que celui qui en détient 50. puisque statutairement, le dividende proposé par le PDG concerne toujours une action. Lorsque l’AG des actionnaires estime que le dividende n’est pas assez élevé, elle peut lui refuser le quitus, mais ça n’arrive pas souvent.
@bernarddo : Même si le réalisme de frigouret est évident en évoquant les milliards de bénéfices accumulés depuis des dizaines d’années par les gros actionnaires pour en faire une force de domination sous le nom de capital. Cette arme qui fait peur à tous ceux qui sont obnubilé par l’argent, ne pourra jamais rivaliser avec la force du travail qui réalise tous les jours ce dont nous avons tous besoin pour vivre. Vous avez raison de préciser que ce n’est pas une affaire de morale, mais de raison et de justice élémentaire pour obtenir une société équilibrée qui pourra alors se développer pacifiquement en créant continuellement des emplois.
Il est raisonnable de dire que la monnaie n’existe pas sans échange, puisqu’elle a été inventée par l’homme pour donner une valeur à toute chose et faciliter les échanges des produits du travail. Avec la transformation des rapports socioéconomiques dans l’entreprise, ce que vous dites se réalisera en remboursant progressivement les actionnaires de leur capital. Ce remboursement du capital se réalisera, année après année, avec une partie des bénéfices réservée à cette transformation, mais pas plus, et en attribuant ce capital aux salariés avec des parts égales, pour qu’ils deviennent les propriétaires provisoires de leur entreprise, en établissant la rotation du capital. Ainsi, ce seront toujours les personnes en activité dans l’entreprise qui en seront les propriétaires.