La crise que nous subissons n’est que la suite des précédentes qui ont toutes la même cause qui est propre au système capitaliste. Si l’on veut réellement dépasser cette crise qui apporte beaucoup de souffrances, et qui peut déboucher sur des affrontements imprévisible, il est donc primordial de rechercher et de trouver cette cause.
Je pense que la cause exacte de la crise économique réside dans les droits inégaux institués dans les entreprises, sur les bénéfices qui sont les résultats du travail collectif. Tant que ces droits inégaux seront pratiqués par des privilégiés, la crise se poursuivra en s’aggravant, car ils entraînent systématiquement la progression des déséquilibres socioéconomiques. À cause de cette injustice, les privilégiés accumulent l’argent dans la finance et il se raréfie dans les circuits économiques, en diminuant le pouvoir d’achat.
L’action salutaire et urgente qui correspond à l’impératif et aux nécessités de notre époque est d’agir, pour passer de l’inégalité à l’égalité des droits économiques sur les résultats du travail collectif, par une réforme de l’entreprise.
Chaque salarié peut comprendre qu’en abandonnant continuellement ses droits légitimes sur les résultats de son travail, dans son entreprise, il contribue inconsciemment à l’aggravation de la crise par cette progression permanente des déséquilibres socioéconomiques.
C’est par le rassemblement collectif qu’il sera possible de transformer ces rapports socioéconomiques dans les entreprises, pour passer de l’inégalité à l’égalité des droits.
Avec la diffusion de cette proposition, il y aura désormais deux camps clairement identifiés.
Le premier sera constitué par les partisans des droits inégaux, qui voudront préserver les privilèges des dominants profiteurs, par l’immobilisme et le refus de la réforme de l’entreprise.
Le second rassemblera ceux et celles qui comprendront qu’il est temps de mettre fin à la crise en agissant pour obtenir l’égalité des droits économiques sur les résultats de son travail.
Faudrait il que les salariés se montrassent aussi solidaires des pertes de l’entreprise en cas de résultat négatif , et sur leurs biens propres évidemment?
En règle générale les entreprises ne font pas de pertes, sinon elles disparaissent. Les salariés savent très bien qu’ils travaillent pour réaliser des bénéfices, mais ils n’ont pas encore pris conscience qu’ils sont privés de leurs droits légitimes sur les résultats de leur travail, à cause des droits inégaux institués dans les entreprises. Ces droits inégaux institués dans toutes les entreprises sont la cause fondamentale de la crise économique, et tant qu’il en sera ainsi, il ne sera pas possible d’en sortir.
À supposer qu’une entreprise obtienne des résultats négatifs, actuellement, les actionnaires sont-ils solidaires de cette entreprise sur leurs biens propres, évidemment non ! La seule conséquence, dans ce cas là, c’est qu’il n’y a pas de profits à accaparer par l’usage des droits inégaux.
Chacun est libre de choisir le camp des privilégiés qui exercent des droits inégaux institués, sur les résultats du travail des salariés. Mais ce n’est pas pour cela qu’on est obligé de travestir les réalités, en parlant uniquement de l’entreprise qui obtiendrait des résultats négatifs, et en oubliant volontairement toutes celles qui réalisent de fabuleux profits.
Quand une entreprise fait faillite, les actionnaires peuvent perdre la totalité de leur investissement : actionnaire, ça ne veut pas dire seulement recevoir des dividendes ou bénéficier de l’augmentation de valeur de l’entreprise.
Les bénéfices sont le résultat à la fois du travail collectif (employés et employeurs) et de l’investissement effectué par les actionnaires.
En bonne logique et en bonne justice, les sommes investies par les actionnaires devraient correspondre à un travail précédemment effectué par eux.
Les inégalités entre employés et employeurs ne seront corrigées que lorsqu’on aura pu établir des équivalences entre temps et argent. On peut évaluer le travail en temps de manière assez objective, mais pour l’apport financier, la correspondance avec le temps de travail sera forcément très arbitraire.
Les employés auraient au conseil d’administration le droit de vote correspondant à l’équivalent temps-argent.
Dans le fond, il pourrait s’agir de développer l’idée de participation qui avait cours il y a une cinquantaine d’années. Le grand problème, c’est que la participation ne peut vraiment fonctionner qu’à grande échelle (au moins au niveau de l’UE) si l’on ne veut pas être écrasé par la concurrence. JR
Tout actionnaire sait très bien à quoi il s’expose lorsqu’il acquiert des actions. Son but est de recevoir des dividendes, et le cas échéant voir la valeur de ses actions progresser pour les revendre à un prix supérieur à celui qu’elles avaient lorsqu’il les a achetées. Mais, elles peuvent également baisser en raison de la spéculation permanente. C’est le capitalisme classique enchaîné dans ses dogmes, sans évolution possible, qui nous a conduit dans une très grave grise, dont nous ne sortirons qu’en agissant sur la mauvaise répartition continuelle de la monnaie, à cause des droits inégaux institués dans les entreprises sur les résultats du travail des salariés.
Dans le capitalisme, il n’y a ni bonne logique, ni bonne justice. Le seul but, c’est du chacun pour soi, en cherchant à s’approprier un maximum de monnaie par n’importe quel moyen. Il suffit d’écouter les défenseurs de ce système fondé sur des droits inégaux institués qu’ils tentent toujours de justifier par des mensonges ou des outrances, pour en avoir les preuves.
Établir des équivalences entre le temps et l’argent, si cela est possible, ce qui reste à démontrer… ? ne résoudra pas le problème des droits inégaux institués. Dans ce cas, la seule solution admissible, c’est d’instituer des droits égaux entre ceux qui participent à un travail collectif dans leur entreprise. D’où l’indispensable réforme de l’entreprise, avec la participation des personnes qui, dans leur entreprise, penseront qu’il est grand temps de sortir de la crise en passant à l’action pour obtenir les moyens d’instituer des droits égaux sur les résultats de son travail.
Je pense que vous faite fausse route. Quand vous êtes salarié vous ne vendez pas une production a votre employeur, vous vendez vos compétences. C’est pour cela qu’il y a un lien de subordination car vous ne portez pas la responsabilité de la production ni de son succès. Il est possible de devenir travailleur indépendant pour assumer le service ou la production, ou bien d’intégrer une scop, ou de devenir soi même entrepreneur.
Quand je vais tailler les oliviers de Titi et qu’elle me paye pour ça, je n’ai pas a lui demander une part sur la récolte par dessus le marché, bien sur mon intervention aide a une bonne production mais je n’ai pas supporté la responsabilité de son verger les trente dernières années ni les investissements , ni les risques.
Merci Frigouret de rappeler que les salariés sont des subordonnés aux décisions de leur patron qui exerce des droits inégaux institués, en détenant la responsabilité de la production. De ce fait, il se devrait de créer continuellement des emplois, mais son incompétence ne lui permet pas de le faire, puisqu’il garde pour lui la monnaie de la vente de la production, résultat du travail collectif des salariés, alors que cette monnaie devrait se réparti sous forme de pouvoir d’achat, pour consommer cette production, et ainsi permettre à l’entreprise de la renouveler continuellement en sauvegardant les emplois.
Comme dans le système économique actuel, en majorité, les patrons gardent pour eux et leurs actionnaires, la monnaie qui résulte du travail des salariés, en exerçant des privilèges, à cause des droits inégaux institués dans les entreprises, ils sont incapables de comprendre que ce système fondé sur des droits inégaux institués, entraîne la progression continuelle des déséquilibres socioéconomiques. Pas besoin d’être génial pour comprendre que cette progression des déséquilibres, finira par devenir intolérable ! Que pourrait-il arriver alors ? En fonction de ses connaissances en Histoire de l’humanité, chacun est libre d’apporter la réponse qui lui conviendra.
Il y a des déséquilibres, personne n’en doute. Mais vous continuez de négliger le fait que l’apport de capital correspond à un travail antérieur. Ce travail antérieur entre dans l’'entreprise et doit être compté au même titre que le travail des salariés. Ilfaut don c trouver une mesure objective du travail : le temps, sans doute, compte tenu de tous les facteurs. JR
Il y a des déséquilibres, personne n'en doute. Mais vous continuez de négliger le fait que l'apport de capital correspond à un travail antérieur. Ce travail antérieur entre dans l''entreprise et doit être compté au même titre que le travail des salariés. JR
Bonjour Jacques, l'apport de capital est rarement dans l'économie capitaliste moderne une épargne mais un souvent un crédit bancaire, une création de monnaie qui sera détruite par le remboursement créé par le travail postérieur des salariés. Et je n'aborde pas l'apport de capital par la création de titres boursiers d'investissement qui n'auront de valeur supérieure à leur valeur de vente qui si entre autres conditions ( innovation, productivité, marché ) un travail postérieur a lieu.
Cela me semble impliquer que le communisme des producteurs associés, impose qu’il n’y ait pas d’entrepreneur isolé qui demande un crédit bancaire pour développer un projet, mais une communauté de producteurs qui réalise une épargne pour développer un projet, ce qui demande nettement plus de temps que la création monétaire. Le communisme sera toujours plus juste que le capitalisme, mais toujours plus lent, moins innovant.
@ Jacques Roman : Le capital se concrétise par de la monnaie, et comme la majorité de la monnaie provient du travail, par un processus automatique de création qui n’a pas encore été démontré par des explications incontestables, certains cherchent toujours à associer le travail et le capital, alors que cette association est impossible, en raison de l’identité différente des deux éléments économiques principaux qu’il convient de ranger en tenant compte de leurs réalités naturelles spécifiques mais totalement complémentaires dans l’ordre de leur importance.
En premier il y a le travail qui a pour résultat de produire et de réaliser ce dont les hommes ont besoin pour vivre et faire évoluer leur existence.
En second arrive la monnaie qui a été inventé par l’homme pour attribuer une valeur conventionnelle inégale, mais précise à chaque produit, résultat du travail pour faciliter les échanges en développant le commerce. La monnaie n’arrivera jamais à égalité avec le travail, et encore moins à le dépasser, car vous pouvez placer autant de monnaie-capital que vous voudrez devant une machine ou un moyen de production, il ne sortira jamais rien.
Ensuite, c’est en exerçant des droits inégaux institués sur les résultats du travail, que les privilégiés fixent les prix de vente des produits du travail pour réaliser des bénéfices et constituer du capital qui devient pour eux un moyen de domination. Tant que les salariés ne se seront pas libérés de cette domination, il ne sera pas possible de sortir de la crise.
@ gilles : En attirant l’attention sur le terme de « producteurs associés » vous êtes totalement sur une nécessité de notre époque, mais je pense que pour l’organiser, il faudra abandonner les références aux idéologies politiques qui ont fait faillite. Sur ce sujet, tout reste à inventer, et il faudra beaucoup de monde pour participer et élaborer de nouvelles conceptions, puis les organiser. Cet immense travail doit commencer rapidement, car il va y avoir urgence pour surmonter, puis dépasser le chaos du capitalisme qui est déjà là et va s’amplifier à grand pas.
J’ai bien dit qu’il fallait tenir compte de tous les facteurs.
Je n’ai rien en principe contre le mode communiste de production. Vu la raréfaction accélérée des ressources planétaires et les impératifs écologiques il me semble probable qu’on devra en venir là si l’on veut éviter l’état de guerre et de misère permanent.
À mon avis, les banques ne créent pas la monnaie : seuls les pouvoirs publics peuvent le faire. Les banques créent seulement des créances qui sont traitées comme argent comptant dans la mesure où elles sont transmissibles et où l’on sait que les pouvoirs publics seront toujours là pour fournir la véritable monnaie de contrepartie en cas de besoin, comme on l’a bien vu depuis 2008, en Europe et aux ÉUA notamment.
Mais en supposant que ce soit bien le cas, j’avoue que je n’arrrive pas à en tirer les conséquences quant à la nature du capital. JR
@ Jacques Roman : Bonne analyse que je partage et qu’il faudra développer pour sortir de la crise, mais il y a tellement de problèmes à résoudre, qui malheureusement, ne trouveront leur solution spécifique que les uns après les autres, ce qui impose une sélection pour les mettre dans un ordre d’urgence. Sinon, la situation actuelle continuera en confirmant la confusion et les incohérences.
On s’occupe de tout, et surtout des événements inopinés qui surviennent dans l’actualité en passionnant les esprits manipulés, mais on ne règle rien, et on laisse les déséquilibres socioéconomiques progresser vers des situations qui deviendront insupportables.
Il me semble que l’urgence est de sortir de la crise économique, pour créer des emplois, et ainsi répondre aux attentes des populations qui veulent du travail pour gagner logiquement de quoi vivre dignement. Pour cela, il faudra commencer par dire aux privilégiés actionnaires propriétaires, qu’ils doivent cesser de voler la monnaie qui provient de la vente des produits du travail collectif des salariés, à cause des droits inégaux qui sont institués dans les entreprises.
Les dirigeants des entreprises doivent savoir que les unes après les autres, elles se dirigent inéluctablement vers la faillite, en commençant par les plus fragiles et en raison de la diminution constante du pouvoir d’achat du monde du travail, par rapport à la somme des produits qui sont proposés à la vente par les entreprises, mais qu’elles ne parviennent pas à vendre, d’où la crise !
Il y a manifestement une crise économique permanente à cause d’une mauvaise répartition de la monnaie, et non pas du coût du travail comme le disent les incompétents formatés aux dogmes capitalistes. Depuis le temps qu’elle dure, il serait temps de savoir d’où elle provient ? Comme les privilégiés sont incapables de reconnaître les abus sans limite de leur cupidité et de ce fait, de réformer l’entreprise pour répondre aux nécessités de notre époque, il appartient désormais aux salariés de revendiquer la reconnaissance de droits égaux sur les résultats de leur travail collectif dans leur entreprise, par une réforme de l’entreprise.
Montez des coopératives si vous voulez récupérer la plue value , pourquoi demander a l’État ce que vous pouvez accomplir par vous même sans voler personne
Effectivement, pour dépasser le capitalisme, il faudra obligatoirement créer de nouvelles entreprises, mais ce ne seront pas des coopératives. Elles ne se sont toujours pas libérées des droits inégaux institués, dans la répartition de la monnaie qui provient de la vente de leurs produits, résultats du travail des salariés. Ce sont pourtant des coopérateurs, mais avec des parts inégales qui procurent des droits inégaux à ceux qui les détiennent.
Les entreprises à créer seront des « entreprises de salut public » avec des parts à droits égaux sur les bénéfices, résultats du travail collectif des salariés.
Pour l’instant, nous n’en sommes pas là. Il faut commencer par essayer de sortir de la crise en expliquant qu’elle provient de la mauvaise répartition continuelle de la monnaie, à cause des droits inégaux institués dans les entreprises sur les bénéfices, résultats du travail des salariés. Le message est simple, clair et précis, mais il faut être patient pour savoir s’il répond à l’attente des populations, ou si elles préfèrent se disperser en restant dans la confusion et dans l’espoir d’un miracle ou d’une solution providentielle. Il n’y aura ni miracle, ni solution providentielle, mais par contre, il est possible de comprendre le fonctionnement réel de l’économie, en prenant connaissance des explications qui sont dans l’essai « Bâtir un autre monde » publié par les éditions « Édilivre ».
Je pense que les droits inégaux institués dans les entreprises est un concept que vous devriez expliquer.
Pour les coopératives c’est un homme une voix dans les AG, quoi de mieux ?
Effectivement, pour dépasser le capitalisme, il faudra obligatoirement créer de nouvelles entreprises, mais ce ne seront pas des coopératives. Elles ne se sont toujours pas libérées des droits inégaux institués, dans la répartition de la monnaie qui provient de la vente de leurs produits, résultats du travail des salariés. Ce sont pourtant des coopérateurs, mais avec des parts inégales qui procurent des droits inégaux à ceux qui les détiennent.
Les entreprises à créer seront des « entreprises de salut public » avec des parts à droits égaux sur les bénéfices, résultats du travail collectif des salariés.
Pour l’instant, nous n’en sommes pas là. Il faut commencer par essayer de sortir de la crise en expliquant qu’elle provient de la mauvaise répartition continuelle de la monnaie, à cause des droits inégaux institués dans les entreprises sur les bénéfices, résultats du travail des salariés. Le message est simple, clair et précis, mais il faut être patient pour savoir s’il répond à l’attente des populations, ou si elles préfèrent se disperser en restant dans la confusion et dans l’espoir d’un miracle ou d’une solution providentielle. Il n’y aura ni miracle, ni solution providentielle, mais par contre, il est possible de comprendre le fonctionnement réel de l’économie, en prenant connaissance des explications qui sont dans l’essai « Bâtir un autre monde » publié par les éditions « Édilivre ».
C’est beaucoup plus simple:
Supprimez les bénéfices, vous supprimez les inégalités, vous supprimez le capitalisme qui n’existe pas sans bénéfice.
An niveau du vocabulaire, vous appelez les travailleurs de leur vrai nom: investisseurs, puisque ce sont eux qui investissent leur temps, leurs qualité et leur peine; les investisseurs capitalistes (actionnaires) auront disparu avec les bénéfices.
Les actionnaires fournissent le capital d’une entreprise, c’est immoral ? Dans les grandes structures bien souvent les seuls économies ou capacités d’emprunt des salariés seraient insuffisant pour mobiliser le capital, comment faire alors ?
Les actionnaires fournissent le capital d'une entreprise, c'est immoral ? Dans les grandes structures bien souvent les seuls économies ou capacités d'emprunt des salariés seraient insuffisant pour mobiliser le capital, comment faire alors ?
Ce n'est pas une affaire de morale mais de raison et de justice.
Et sur la définition de la monnaie: la monnaie n’existe pas sans échange, c’est un flux.
Qui fait que ce qu’apporte l’actionnaire n’est pas un capital, mais une avance. Qui a vocation à lui être remboursée, mais pas plus.
Or l’actionnaire demande actuellement, outre la liberté de disposer souverainement de son entreprise, non seulement le remboursement, mais deux rémunérations: la participation aux bénéfices et un intérêt sur son prêt.
[b][color=red]Tout cela au prétexte que c’est ce (pseudo) investisseur qui prendrait tous les risques !
C’est bien sûr complètement faux[/color][/b], c’est le travailleur qui prend les plus grands risques, et les plus immédiats, puisqu’il court celui de perdre toutes ses ressources via son emploi à la fois dans la faillite de l’entreprise mais aussi, et de plus en plus de par la volonté de l’actionnaire, (les protections du droit du travail ayant été battues en brèche ces dernières années). Et on peut toujours arguer que l’actionnaire sera toujours en meilleure position que le travailleur puisqu’il a toujours le choix de jouir de son argent tant qu’il en a, puis, au pire, de s’investir en travaillant comme celui-ci.
Le discours sur le fait que ces risques pris par l’actionnaire prétendûment pour faire vivre le travailleur lui donneraient toute légitimité pour exiger cette double rémunération et décider quasi souverainement de la conduite de l’entreprise est omniprésent.
On n’entend jamais rien sur l’absolue asymétrie de ce discours, pour lequel la justice la plus élémentaire exigerait que les travailleurs soient associés à égalité à la conduite de l’entreprise et aux rémunérations exigées par les actionnaires.
Or, seul l’état peut fournir cette avance sans exiger de rémunération ni d’intérêt financier. C’est bien toute la perversité de la loi Rothschild-Pompidou de 1971 qui lui a interdit cette possibilité.
Le retour sur cette loi est le préalable à la résolution du problème, le problème de la politique de l’entreprise pouvant alors trouver des solutions, les actionnaires perdant leur toute puissance actuelle.
Les actionnaires fournissent le capital d'une entreprise, c'est immoral ? Dans les grandes structures bien souvent les seuls économies ou capacités d'emprunt des salariés seraient insuffisant pour mobiliser le capital, comment faire alors ?
Ce n'est pas une affaire de morale mais de raison et de justice.
Et sur la définition de la monnaie: la monnaie n’existe pas sans échange, c’est un flux.
Qui fait que ce qu’apporte l’actionnaire n’est pas un capital, mais une avance. Qui a vocation à lui être remboursée, mais pas plus.
Or l’actionnaire demande actuellement, outre la liberté de disposer souverainement de son entreprise, non seulement le remboursement, mais deux rémunérations: la participation aux bénéfices et un intérêt sur son prêt.
[b][color=red]Tout cela au prétexte que c’est ce (pseudo) investisseur qui prendrait tous les risques !
C’est bien sûr complètement faux[/color][/b], c’est le travailleur qui prend les plus grands risques, et les plus immédiats, puisqu’il court celui de perdre toutes ses ressources via son emploi à la fois dans la faillite de l’entreprise mais aussi, et de plus en plus de par la volonté de l’actionnaire, (les protections du droit du travail ayant été battues en brèche ces dernières années). Et on peut toujours arguer que l’actionnaire sera toujours en meilleure position que le travailleur puisqu’il a toujours le choix de jouir de son argent tant qu’il en a, puis, au pire, de s’investir en travaillant comme celui-ci.
Le discours sur le fait que ces risques pris par l’actionnaire prétendûment pour faire vivre le travailleur lui donneraient toute légitimité pour exiger cette double rémunération et décider quasi souverainement de la conduite de l’entreprise est omniprésent.
On n’entend jamais rien sur l’absolue asymétrie de ce discours, pour lequel la justice la plus élémentaire exigerait que les travailleurs soient associés à égalité à la conduite de l’entreprise et aux rémunérations exigées par les actionnaires.
Or, seul l’état peut fournir cette avance sans exiger de rémunération ni d’intérêt financier. C’est bien toute la perversité de la loi Rothschild-Pompidou de 1971 qui lui a interdit cette possibilité.
Le retour sur cette loi est le préalable à la résolution du problème, le problème de la politique de l’entreprise pouvant alors trouver des solutions, les actionnaires perdant leur toute puissance actuelle.