Le capitalisme est une forme d'organisation de la société, et l'organisation qu'il met en place c'est la domination totalitaire d'une classe sociale sur le reste de la population.
Donc objectivement la seule chose qu'il nous a apporté c'est de la souffrance.
Objectivement, vraiment ?! Il va vraiment falloir refaire le tour de l’histoire de nos deux derniers siècles…
Et pourquoi toi un groupscule obscure ?
La seule chose qui me semble obscur ici, c’est votre raisonnement, mais nous en reparlerons plus loin.
Tandis que nier une évidence ne pouvait qu'empêcher la discussion ou n'amener qu'à une discussion malhonnête.
Vaut mieux lire ça que d’être aveugle, n’est-ce pas ?
Ce qui est invariant par exemple c'est que nous sommes capables de toutes sortes de comportements, allant d'un extrême à l'autre, c'est le fameux ying et yang, bien ou mal etc ...
J’ai trouvé dans cette phrase, affirmée avec autant d’aplomb que le reste de votre texte, une sorte de melting pot composé d’un peu de science, un peu de philosophie, un peu de spiritualité et beaucoup de raccourcis. Votre positionnement dans la discussion, bien ancré sur vos acquis, ouvre des portes gigantesques…
Psychologiquement, la xénophobie a toujours été liée au fait que ce qui nous est étranger nous est inconnu, entre quelqu'un que l'on connait bien et un étranger, on ne connait pas les intentions d'un étranger, on ne sait pas ce qu'il veut, il est donc logique qu'on se méfie plus d'un étranger que de quelqu'un que l'on connait
Toujours ? Ou de votre point de vue ? Vos certitudes me font redécouvrir le monde… Bref, j’en mets une dernière pour rire et je réponds :
Tu vois pas que toute cette déformation de l'histoire vise à faire croire à un complot des bourgeois, ou plus précisément encore des franc-maçon ???
...
Bien ! Avant de commencer, il serait bien, comme le souligne à juste titre Déhel, que vous envisagiez le fait que tous les acquis dont vous vous servez pour votre argumentation soient faux ou incomplet. C’est ce que je fais pour moi, c’est pourquoi je ne vous juge pas, car je ne pourrais pas me le permettre au travers d’un simple texte, et que quand je donne un avis, je précise que ce n’est pas une vérité universelle, mais que cela n’engage que moi.
L’apprentissage de l’histoire, comme tout apprentissage, ne peut pas se contenter d’idées reçues ou d’approximations. Il ne peut pas se contenter non plus de la fiabilité de notre mémoire et de notre faculté à créer des raccourcis. Naturellement, personne ne peut tout apprendre, c’est pourquoi des spécialistes font le travail et écrivent des livres, réalisent des documentaires ou des téléfilms comme celui de votre lien, pour les curieux ou dans un but pédagogique. Vous comprenez donc que quand vous me répondez, je cite : « n’importe quoi », cela veut dire, vu que je ne me fie pas à ma mémoire, mais que je vérifie avant d’écrire, que vous n’êtes pas d’accord avec un spécialiste du XIXeme siècle, qui y a consacré sa vie, soit plus que la vôtre et la mienne réunie (j’extrapole, c’est rhétorique). Alors peut-être est-ce vrai, je ne suis personne pour en juger, mais laissez tout de même une infime place pour une ouverture à de nouveaux acquis… Parce que même en vous mettant devant votre erreur, je ne me permettrais pas un « n’importe quoi », car quand on utilise ce genre de terme, il se retourne souvent contre soi.
Pour répondre donc à la dernière question, je vais vous expliquer ce qui, selon moi, organise sans pour autant comploter, notre obscurantisme, obscurantisme qui semble si suffisant à certain, qu’ils vivent l’entièreté de leur vie en la basant sur des valeurs erronées.
Sans juger de la valeur d’un groupe, d’une confrérie ou d’un mouvement, ce qui me gêne le plus avec la franc-maçonnerie, c’est ce fonctionnement par cooptation tout en faisant du savoir une richesse plus grande et donc plus rare que l’argent. C’est le comble de l’élitisme. Si les Franc-maçon ne complotent pas (ce que je crois), leur fonctionnement vise à freiner le développement de l’humanité dans le but de garder un coup d’avance sur elle. Cette désolidarisation entre le savoir d’un grand nombre, et celui d’un petit groupe créé la méfiance à leur égard, tout en leur octroyant une certaine fascination vu les postes qu’ils occupent souvent. Cette confrérie considère que l’homme, par la connaissance, est capable d’aller vers son accomplissement, et c’est le but qu’ils se sont donnés, en tant que guides de l’humanité. Ils prônent l’extrême tolérance et donc rejettent la xénophobie (Mélenchon ?)
D’ailleurs, je ne sais pas si vous avez écouté ce qu’avait à dire monsieur Franck Lepage, mais le fonctionnement de notre éducation suit également ce raisonnement élitiste.
Parce que si vous voulez que l’on parle de xénophobie, nous pouvons aller au fond du sujet, mais ce que l’on va y découvrir n’est absolument pas politiquement correct. Ce que cela va prouver en revanche, c’est ô combien il est étrange de lancer ce mot à la figure des gens, tout comme le mot « antisémite ! ».
La franc-Maçonnerie est née au temps de la construction des pyramides d’Egypte, et à traverser le temps en gardant jalousement son savoir pour elle. C’est une confrérie humaniste, qui croit en l’être humain donc, et qui tente de guider l’humanité « pour son bien » et qui recherche toujours plus de connaissance et de savoir, qu’il soit scientifique, alchimique ou occulte.
Archéologiquement, c’est aussi en Egypte qu’est né ce qui allait devenir la plus grande source de pouvoir et d’asservissement qui soit, la croyance au Dieu unique, Yhwh(Francisé en Yahvé ou Jéhovah) pour les juifs, l’Eternel pour les catholiques et Allah pour les musulmans. Parce que bon, il faut rappeler, ce que je vais tenter de faire, qu’à la base, tous les conflits religieux sont un problème d’interprétation et les autres guerres sont des conflits d’intérêt. On ne se bat pas pour le bien et le mal, il ne faut pas avoir la naïveté de le croire, on se bat soit parce qu’on veut que l’autre pense comme nous, soit parce qu’il possède quelque chose que l’on veut. Mais nous y reviendrons plus tard. Pour le moment, j’aimerais juste revenir sur notre histoire mythologique car elle me semble plus à même de nous aider à comprendre nos schémas mentaux que l’histoire elle-même, vu que nous avons basés notre morale sur de nombreux mythes. Il me parait donc important de redéfinir les bases qui nous amènent à notre comportement d’aujourd’hui, dont vous semblez maitriser les rouages psychologiques sur le bout des doigts. Je me permets toutefois de vous en rappeler la complexité, afin que les notions reprennent leur sens (je vous avoue ne pas du tout nous comprendre, et au plus j’approfondis, au plus je m’affole du peu de temps dont nous disposons sur terre pour ne serait-ce que nous comprendre, nous et notre histoire.)
Archéologiquement disais-je, le premier roi juif dont on retrouve la trace est le roi David, et Yhwh est le nom d’une peuplade primitive qui vivait en Egypte. Nulle trace de tout ce que la bible explique sur la création, le déluge, la tour de Babel et toutes ces joyeusetés avant ce Roi.
Bibliquement, ce David est le roi d’Israel, vainqueur de Goliath, successeur de Saul et père du « sage roi Salomon ». Il est surtout dans la lignée qui devait conduire prophétiquement à la naissance de Jésus, prophète pour les musulmans, fils de Dieu pour les chrétiens, et fils d’autre chose pour les juifs.
Bibliquement et archéologiquement, tout vient de là (sauf que dans la bible, tout vient d’Abraham, a qui Dieu a promis qu’il aurait un fils malgré le grand âge de sa femme, fils qui s’appellerait Isaac qui engendrerait Josué, renommé ensuite Israel, père de douze enfant qui allaient donné les douze tribus d’Israel, la nation juive esclave des Egyptiens, libérée par Moïse puis guidé par Aaron vers la terre promise ou ils eurent le droit divin de tuer hommes, femmes, enfants et vieillards (cananéens et palestiniens) dans le but de bâtir Jérusalem et son temple). C’était donc la naissance de la religion juive qui allait ensuite engendrer la religion chrétienne, puis musulmane. C’est donc le début de l’histoire du bassin judéo chrétien, à savoir nous, car cela allait modifier tellement notre manière de concevoir la vie que jusqu’à aujourd’hui, nous y sommes cramponnés par les lois. Pourtant, le message spirituel n’a absolument rien de conquérant, de haineux, d’égoïste et de destructeurs, mais on avait besoin de se l’approprier et de l’interpréter, et donc de le déformer pour qu’il puisse servir certains intérêts.
Selon la bible et la Torah, Yhwh a donné à Israel, via Moïse les tables de la lois, les 10 commandement, suivi d’une pléthore de loi régissant tous les aspects de la vie, ainsi que des prophéties transcrites par Isaie, Jérémie, Ezechiel, etc…
Oui mais voilà, les chefs religieux juifs (les pharisiens) se sont un peu trop approprié la loi et l’ont fait appliquer à la lettre. Ils en ont également rajouté (tout ceci est dans la bible) et c’est ceci qui allait amener le christianisme.
Ce qui est donc intéressant de noter, c’est qu’à la toute base, il y avait une religion monothéiste juive, des religions polythéistes et surement d’autres monothéistes qui ont disparu. Et cette religion monothéiste juive allait bouleverser le monde et supplanter toutes les autres. Et surtout parce que ceux qui la prônaient avaient reçu de sacré prophéties en leur faveur, dont celle d’Isaie qui affirme que YHWH soumettrait toutes les nations de la terre à Israel, et qu’il ferait de ses opposants des esclaves. Que les habitants de la nation d’Israel se conteraient « comme les grains de sable de la mer », etc…
Cette prophétie ne s’est pas encore accomplie pour les juifs, alors qu’elle a été annulée par Jésus, et donc accepté comme telle par Mahomet.
Peut-être ne voyez-vous pas ou je veux en venir, mais j’y viens.
Donc, vers l’an 0 de notre ère, 500 ans après Siddhârta Gautama (Bouddha) Jésus naquit et correspondait au messie que certain attendaient par leur manière de comprendre la Thorah, mais pas du tout pour les chefs religieux. Il était même plutôt dérangeant. On peut résumer sa vie et son œuvre par le fait qu’il ait cloué la loi Mosaïque au poteau où il a été crucifié, l’intégralité de toutes les lois précédentes en la remplaçant par celle-ci : « Je vous donne un commandement nouveau : que vous vous aimiez les uns les autres, et que vous aimiez votre Dieu comme vous-même ».
Voilà, c’est tout. Plus aucun dogme, plus aucune règle, il faut s’aimer, se pardonner et ne pas se juger. C’est en gros ce qu’avait dit Bouddha de l’autre côté du monde, sauf que ce dernier ne parlait pas de Dieu unique.
Et donc tout le christianisme, tout ce qui s’y rapporte, toutes les ramifications du catholicisme, toutes les sectes qui se disent chrétienne, tout ça, sont des gens qui sont dans l’erreur à partir du moment où un seul dogme est ajouté. Lorsque l’on lit la bible, il y a d’ailleurs une sorte de continuité à tout cela : De nombreuses règles pour apprendre à vivre en communauté, avec hygiène et respect, et quand la nation commence à l’appliquer sans plus comprendre pourquoi elle le fait, Jésus arrive et dit : tout ça peut se résumer à l’Amour. C’est tout. Juste de l’amour, agir avec bienveillance.
À la mort de Jésus, les premiers chrétiens commencèrent à se demander ce qu’il fallait faire, si on continuait à se circoncire, à faire le Sabbat, tout ça tout ça. Un collège d’apôtres s’est donc réuni et a déclaré : « l’esprit sain et nous-mêmes avons décidé » s’ensuivent les trois premières lois post Jésus qui constituaient les premiers dogmes catholiques : s’abstenir du sang, de la fornication et de ce qui est sacrifié aux idoles. Une fois encore, c’était tout !
À savoir que la bible se compose de trois parties : l’ancien testament, c’est-à-dire tout ce qui annonce la venue de Jésus Christ, les évangiles, qui racontent la vie et l’œuvre de Jésus, et les lettres, actes et révélations des apôtres. Or le point culminant est Jésus. Pourquoi donc en rajouter ? La différence entre religion et spiritualité, entre liberté de penser et obscurantisme commençait bien à poindre à la manière de notre époque.
Tout cela mène à de nombreux conflits contemporains, dont nos dirigeants se servent à des fins purement égoïstes.
Encore 500 ans plus tard, Mahomet rencontra dans une grotte l’archange Gabriel qui lui donna le Coran, comme étant une continuité du message de Jésus. Le Coran stipule entre autre, tout en étant la religion la plus pratiquée actuellement, qu’il est interdit de s’endetter. Et au-delà de cela, ce qui fait qu’Alain Soral a du mal à se faire entendre de tous les musulmans, c’est qu’a la mort de Mahomet, il fallait déterminer qui allait guider les fidèles. Ali et sa descendance ou les cheiks. Et comme on n’arriva pas à se mettre d’accord une fois de plus, cette religion fut divisée en deux groupes, Sunnites et Chiites, les uns principalement en Iran, et les autres aux Maghreb. Les uns font passer les autres pour des collabos. Et tous veulent faire dire à Alain Soral qui a raison
Voilà voilà. Nous en sommes là. Le catholicisme servit aux rois de France pour leur donner le droit divin, bien pratique pour gouverner. Il s’est au préalable servi de l’empire romain pour s’étendre, quand la religion musulmane s’est servi des conquêtes des cheiks d’Arabie pour faire de même. Enfin, la religion juive a erré pendant 2000 ans (prophétiques) pour être finalement réimplantée dans son pays biblique d’origine.
Hum… voyez-vous où nous en arrivons ? Sans parler de l’Asie, qui pour le coup est vraiment le continent le plus dépaysant vu qu’il ne s’est pas développé selon le modèle judéo chrétien, toute notre histoire s’écrit selon notre manière erronée de concevoir ce qu’est justement le bien et le mal, et de l’oubli que ces deux notions n’existent que par leur essence spirituelle. Il y en a un qui s’est demandé, si Dieu n’existait pas, ce qu’étaient alors humainement le bien et le mal, et c’est celui qui me semble le plus raisonnable, à savoir Bouddha qui dit que nous avons en nous Dieu et le diable, que nous sommes capables à l’unisson de manifester les puissances créatrices et destructrices divines.
Donc en gros, notre histoire spirituelle tient à trois hommes : Moïse qui a donné la loi, Jésus qui l’a résumée à l’amour, et Mahomet qui a apporté des précisions. Le problème c’est que chacun croit qui il veut, et fait ce qu’il veut en pervertissant les paroles. Donc le bien et le mal originaux ne veulent plus rien dire car il n’est plus possible de discerner le vrai (relatif à la spiritualité) du faux. Trois courants qui ont influencé tous nos ancêtres et qui partent de la même origine, dont le message se résume par l’amour, l’hospitalité, le partage, le pardon, la foi. Tout cela pour en arriver à des guerres sans fins et à un conflit totalement injuste entre juifs et musulmans.
L’autre problème c’est la situation géopolitique que cela suppose :
En Amérique et en occident, nous avons la religion chrétienne qui a perdu beaucoup de sa superbe d’autrefois. La religion permettant de contrôler la conscience des gens, elle est, à mon humble avis, bien plus puissante que l’usure qui permet de contrôler leur portefeuille. Mais bon, l’humanité a évolué, alors il faut changer la manière de la tenir. L’usure est considérée par les juifs comme un procédé commercial banal, quand elle est prise pour un péché par les musulmans. L’usure est aussi le moyen qu’utilisent les grands financiers pour asservir les États. Et il y a tout de même ces prophéties sur la nation juive qui sont bien pratiques pour l’asservissement religieux et financier du monde (Le grand Israel).
De plus, imbriquer une acceptation de l’usure à un raisonnement musulman permettrait de contrôler et la conscience, et le portefeuille des peuples. Il suffit pour cela d’acheter les guides spirituels.
À la fin du XIXeme siècle, des affaires, comme l’affaire Dreyfus, et l’implantation de familles juives dans l’empire Ottoman de l’époque commencèrent à faire parler de sionisme. On mit ce projet à exécution après la seconde guerre mondiale. Rendez-vous compte : il consistait à implanter un état juif, et donc considérant Jésus Christ et Mahomet comme des imposteurs, et ayant vécu parmi les pays démocratisés et financièrement forts, et enfin, pratiquant naturellement l’usure au milieu d’un peuple palestinien musulman, qui venait de perdre son identité ottomane et qui souhaitait avoir sa propre nationalité reconnue. Peuple, qui plus est, qui considérait que ce que disaient les juifs était dépassé et que l’usure était interdite.
Et tout l’occident s’est mis à soutenir l’État d’Israël, en acceptant sa bombe atomique, son maussad, son armée à la pointe de la technologie, contre le méchant arabe. Et vous, vous me parlez de racisme en précisant que le sionisme est un épiphénomène. Et vous, vous me parlez de xénophobie, comme s’il s’agissait de l’étendard de l’injustice…
Je continue. Israël a, depuis, considérablement étendu son territoire, via la guerre de « 6 jours » et les autres « préventives ». Yasser Arafat a obtenu le prix Nobel de la paix parce qu’il a accepté de tolérer Israël. Je n’appelle pas ça œuvrer pour la paix, mais contre la liberté, personnellement, mais bon.
Ainsi, la géopolitique actuelle se compose-t-elle de trois grands axes, dont un est mis sur le banc de touche, par privation culturelle (l’Afrique subsaharienne). Les caucasiens et une partie du peuple sémite, qui ont envahi l’Amérique et qui cherchent à s’implanter au moyen orient après avoir réussi à faire flancher l’islam au Maghreb par la révolution de Jasmin, et la péninsule arabique par le pétrole et l’enrichissement des cheiks, d’un côté, et de l’autre la Russie, la Chine et les fidèles à l’islam. La monarchie, le clergé, et le tiers état. Seulement, le jour où le tiers état international voudra réclamer ses droits, il n’aura visiblement plus rien… Car les partisans du pouvoir par l’argent asservissent par la consommation quand ceux du pouvoir par le dogme et les chimères de la religion le font au travers de texte librement interprétable, et le tiers état fait ce qu’il veut vu qu’il ne nous concerne plus. Il y a d’ailleurs un roman d’Amélie Nothomb intéressant à ce sujet, « Péplum », qui décrit un monde ou le nord a tout simplement décidé de se débarrasser du sud, vu que tous les conflits viennent de là.
De fait, depuis que le monde est monde, toutes nos règles, et toute la manière de penser conventionnelle proviennent d’un pouvoir visant à privilégier un seul, ou un petit nombre, et a asservir le reste. Que ce soit par la démocratie (même Athénienne), le droit divin, la maitrise des chiffres et de la finance, le droit du sang ou la loi du plus fort, tout ce qui a créé nos raisonnements dans le cadre de ce que nous définissons comme la normalité, provient d’une immense injustice, causée par nous qui nous permettons de rejeter la faute sur ceux qui en pâtissent. Non pas que le monde soit injuste, non, il est tel qu’il doit être, mais que l’humain a un mal incroyable à reconnaitre ses erreurs et à les corriger.
D’un point de vue où le divin était tout et absolu, sans alternative possible à un autre ou finalement il n’est rien, et la science est tout, car la nature privilégie le plus apte, nous n’arrivons jamais à l’équilibre. Nous trouvons des excuses à toutes nos erreurs et nous n’avançons qu’au rythme de nos vexations (nous en sommes à trois : notre terre est sphérique et n’est pas au centre de l’univers, nous ne sommes peut-être pas créé tel quel par Dieu, et nous obéissons à notre inconscient, sur lequel la conscience ne peut rien).
Mais alors, maintenant que nous étudions plus en détail la nature justement, qui sommes-nous réellement ? Égoïstes ou généreux ? Individuels ou communautaires ?
Vous parlez de peur, et justement, j’aimerais vous citer la définition que j’apprécie le plus la concernant, celle de Franck Herbert : « La peur tue l’esprit. La peur est la petite mort qui conduit à l’oblitération totale. »
Autrement dit, la peur détruit notre faculté de raisonner pour privilégier l’instinctif vu qu’elle se manifeste en situation d’urgence.
Et c’est ce sentiment qui prédomine les autres actuellement, qui pousse à l’urgence, qui nous oblige à croitre, tout le temps, à ne jamais prendre le temps de réfléchir à nos erreurs.
Et à travers cette peur, on nous balance des petites graines culturelles pour nous laisser croire à un bagage culturel suffisant pour nous épanouir. On invente des mots qui font peur : Xénophobie, antisémitisme, racisme, crise, insécurité, faillite, guerre… Vite ! Ne réfléchissez plus ! Travaillez, battez-vous contre ces mots, c’est tout ce qui importe ! Oubliez l’essentiel, ce qui vous a mené à ce que vous êtes, à votre état d’esclave, abhorrez vos bulletin de votes, battez-vous pour des idées simples, moquez-vous de ceux qui vous parlent de votre spiritualité et de votre essence…
Car, quand on approfondit, on plonge dans l’histoire du plus immoral des pièges : la perversion de l’intelligence humaine. Le rejet des idéologies et le campement sur des acquis. Pire, notre cerveau étant fait pour procéder par raccourcis, (j’ai compris cette idée, je la résume, me l’approprie, et tente de lui trouver une place parmi toutes les informations en ma possession. C’est ainsi que nous construisons notre schéma mental), nous donner de l’information erronée quant à notre histoire, ou encourager l’inculture ou l’obscurantisme, c’est empêcher l’humanité toute entière de progresser en se servant de l’expérience de ses erreurs. Cela va même plus loin, on mélange spiritualité et pouvoir, seconde guerre mondiale et sionisme, révolution Française et démocratie…
Car oui, la révolution Française n’a pas été le fait d’un peuple illettré qui d’un coup d’un seul, s’est dit, sans savoir écrire, qu’il serait temps de prendre les organes stratégiques de l’État, de créer une constituante, une constitution, un parlement, et une législative. Même pas besoin des preuves de feu monsieur Guillemin, le simple bon-sens vous fera vous poser des questions sur la raison qui a poussé à condamner Danton (un peu un imposteur sur les bords), Robespierre, qui était du tiers état mais non bourgeois et qui rejetait systématiquement tout ce qui n’allait pas dans le sens du peuple. Et ensuite, on nous fait croire que Napoléon était nécessaire car une révolution, ça implique un affaiblissement du pays dans lequel elle a lieu et donc l’intérêt des pays voisins. Pourtant, les pays voisins lorgnaient plutôt du côté de la Pologne à ce moment-là. Marie Antoinette a même écrit à son frère, l’empereur d’Autriche pour lui dire : « le mieux que vous puissiez faire, ce serait de nous tomber sur le corps immédiatement ». Mais il n’en fit rien. Ce sont les Girondins qui prirent l’initiative d’attaquer, car les caisses de l’État (indexée sur la fortune patrimoniale du clergé qui avait été confisquée en 1789) commençaient à fondre comme neige au soleil. Et toutes les demi-vérités que l’on nous rappelle sur la révolution, c’est la terreur, et la montée d’un dictateur. On ne nous incite pas à enquêter sur les raisons réelles de tout ça. Et on nous dit que bon, c’est bon, on a reconquis le pouvoir, désormais on est libre, nous avons LA DÉMOCRATIE. Je vais simplement répondre en citant Normanfaitdesvideos : FAUX !
Je vous rappelle aussi qu’outre la miche, la révolution trouve ses sources à la victoire de la bataille de Fontenoy environ 50 ans auparavant, que le prédécesseur de Louis croivébaton, à savoir Louis croivétoutcourt a gagné pendant la succession d’Autriche. Il décida, au lieu de rendre service aux bourgeois du tiers état, de léguer ses terres conquises au futur roi de Prusse. L’incompréhension entre le tiers état instruit et donc fortuné, et la monarchie grandissait. D’autant qu’après cela, le mariage entre Louis XVI et Marie-Antoinette n’était pas du goût de tout le monde, l’Autriche n’étant pas vraiment un allié, et les manigances stratégiques de la cour échappaient au peuple instruit. Enfin, la révolution aurait pu être empêchée, ou ralentie sans les colportages contre la découverte de monsieur Parmentier, qui proclamaient que la pomme de terre donnait la peste. Toutes ces manipulations n’étaient pas le fait de la cour ou du clergé, qui ne savait même plus que le peuple existait, mais de la bourgeoisie qui s’enrichissait car le XVIIIème siècle avait permis l’enrichissement de certains banquiers du tiers état. Il ne restait plus qu’à mettre le feu aux poudres en se servant du peuple comme bélier pour démonter les états généraux, le pouvoir royal et la puissance du clergé. Car ceux à qui la révolution a servi étaient instruits car lettrés. Il ne s’agissait pas de mettre le premier paysan venu dans un organe représentatif de l’État. Croire qu’un peuple illettré était conscient de lui-même de son asservissement et savait ce qu’il fallait faire pour renverser la tendance me parait donc illogique, au regard des nombreux rouages réels et non fantasmagoriques de la situation de l’époque.
Ainsi donc, vous et moi, sommes-nous de bons moutons qui consommons le plaisir immédiat et la peur : L’un nous faisant oublier ce dont nous avons réellement besoin, et l’autre nous forçant à garder la tête baissée pour nous concentrer sur des épiphénomènes. Et quand l’un d’entre nous tente de relever la tête, il n’y a même plus besoin des bergers pour nous rappeler quels sont les problèmes qui nous concernent. Certains mourons sont tellement concentrés sur certaines peurs qu’ils ne manquent pas de nous rappeler qu’il ne nous appartient pas de nous intéresser à la globalité.
Mensonge, mensonge, mensonge…
Ce qu’il nous faut, déjà, ce n’est pas une 6eme république, mais une première démocratie directe. Là nous aurions des bases solides et l’obligation de nous tenir au courant de l’histoire et de l’actualité et pas de mots dont le sens nous échappe.
En commençant à étudier réellement l’histoire, vous pourriez même commencer à considérer ceux que les médias prennent pour des terroristes comme de pauvres gens désespérés et prêts à mourir pour défendre leur liberté. (Presque, il faut faire attention à ce que l’on dit, la liberté d’expression est aussi une expression qui prête à polémique, vous le dites vous-même, les propos racistes sont un crime !)
Et quand vous vous apercevez de tout cela, vous vous dites qu’il y a un sérieux problème d’éducation dans notre bel occident. Comment voulez-vous que nous soyons unis si tout est sujet à polémique inutile, alors que les faits sont là.
Parce qu’au fait… nous et nos belles idées, nos belles associations, nos luttes, nos partis politiques, nous les coqs, est-on réellement inhumain ? Car c’est ce que la représentativité implique vous savez… Si vous nommez quelqu’un comme étant votre représentant, chacune de ses actions pourra vous être imputée. C’est ce que font beaucoup d’obscures racistes qui confondent le peuple Israélite et ses représentants. Ou qui ont confondus les Allemands de 33-45 avec les National-socialiste.
Acceptons-nous vraiment, en connaissant les tenants et les aboutissants de tout ce dans quoi nous sommes engagés, de participer à des conflits en Afrique, de voter un budget obligeant la croissance, croissance qui se fait désormais par la décroissance des pays auxquels nous prenons les ressources, croissance qui nous enlève petit a petit toute productivité, qui nous affaiblit en fait, car tout cet argent ne vaut rien ! Est-ce réellement nous qui considérons un Palestinien comme un terroriste potentiel et non comme citoyen de l’État de Palestine ? Est-ce nous encore qui voulons affaiblir notre État, nos institutions en les vendant, qui préférons vendre des voitures électrique hors de prix avec location d’une batterie à 80 euros par mois, pour faire plus d’argent au lieu de faire plus d’air pur ?
Est-ce réellement nous ? Si l’on en croit la terminologie du mot représentant : oui. Et croire encore à la représentativité, c’est persister. Je vous rappelle, au passage, que les premières entreprises publiques à être privatisées ou les premiers secteurs à être libéralisés l’ont été sous un gouvernement de gauche. Cherchez l’erreur. Et si vous me dites qu’il s’agit d’une question de conjoncture, que croyez-vous que Mélenchon aurait fait, à part faire avec la conjoncture et ce que la faiblesse virtuelle de la France lui permet comme marge de manœuvre.
Aussi : le fait de vous arrêter sur des mots vous empêche d’apprécier les idées qui se dégagent dans les messages. Vous dites : Alain Soral est un xénophobe, je ne veux pas m’associer avec lui. Le bon sens ne conseille-t-il pas de fonder nos jugements sur l’intégralité de ce qui nous est exposé et non pas sur un seul fait qui nous dérange ? Car Alain Soral ne répète pas à longueur de conférence qu’il faut virer les étrangers. Il expose des faits et propose des solutions. Voilà quelqu’un qu’il faut écouter, au même titre que tous ceux qui cherchent la sagesse. Car nous manquons non seulement de potentiels intellectuels via le manque d’accès à la culture et à l’histoire des pays pauvres, soit environ 6 milliards d’humains et donc de cerveau pour partager le savoir, mais aussi via notre méfiance et nos peurs irrationnelles que l’histoire que l’on a bien voulu nous montrer entretien.
Le danger vient surtout du fait de ne suivre qu’un raisonnement, celui de la pensée unique, dans lequel visiblement vous baignez.
Alors, et désolé, mais je vais être vulgaire, mais le mot me semble juste ; je n’en ai rien à branler de la xénophobie, de sa définition, de savoir si Alain Soral l’est, de définir le racisme, l’antisémitisme, tout ça. Tout ça, c’est de la masturbation intellectuelle que je laisse volontiers à des messieurs comme Bernard Henry Levy.
Parce qu’il est d’une vulgarité infinie de notre part d’oser nous poser en censeur et en penseurs sur les horreurs que nous avons commises et que nous commettons encore. C’est comme si Adolf Hitler venait au milieu d’une conversation de ses généraux pour dire : « vous savez, je commence à me demander si Heinrich ne serait pas un peu antisémite… »
Parce que Xénophobe, nous l’avons été, et nous le sommes. Nous pillons et exterminons quand les autres ne sont pas d’accord, et nous imposons notre paradigme partout où nous le pouvons. Et il ne me semble pas avoir vu un désir d’arrêter ces horreurs dans le programme du FDG.
Alors oui, au lieu de questions existentielles, je voudrais que mon pays arrête de soutenir Israël, je voudrais ne plus entendre de politique dire qu’il faut féliciter cet État qui a tenu face à l’adversité, ce qui est le comble de l’horreur humaine. Je voudrais que l’on arrête de prendre l’Afrique noire comme notre garde-manger ou garde-ressource, en oubliant que des gens y crèvent justement par manque de ressources, parce que les dictateurs de ces pays aident nos représentant à financer leur campagne. Je ne veux plus qu’aucun chef de l’État me fasse prendre la responsabilité en tant que Français, d’essais nucléaires, de détention d’arme de destruction massive, de collaboration avec l’empire anglo-américain pour réduire les plus faibles en esclavage.
Parce que, si on ne peut pas oublier la Shoah, il est très facile de ne plus penser à tout ce que nous avons fait aux Africains, l’horreur que représente le fait de ne plus considérer un être humain comme tel.
Alors continuez donc votre onanisme intellectuel, si cela vous chante, sur des acquis que vous ne voulez visiblement pas changer, et tournez donc en rond jusqu’à LA révélation, parce qu’elle est certainement dans le cercle de vos acquis.
Je m’en vais continuer à chercher, parce que je n’ai pas tout compris, mais s’il y a bien une chose que je prends pour un acquis, c’est que le respect et l’amour conduisent à l’union, et que par l’union, on est capable d’accomplir ce qui nous apparaissait comme impossible.
En revanche, si après avoir vérifié la véracité de mes dires vous constatez qu’effectivement, certains sujets sont plus graves que la xénophobie, je serais ravi que vous aidiez à chercher des solutions, au lieu de sans arrêt soulever des problèmes. Car encore une fois, toute cette énergie utilisée dans un but raisonnable et unificateur ferait le plus grand bien au peuple.