Salut Stéphane, je faisais moi aussi l’erreur et je me suis fait reprendre et c’est vrai : il y a deux termes ou deux branches à une alternative.
http://www.cnrtl.fr/definition/alternative ( En bas de la page § Étymologie et HISTOIRE : 2. 1718 log. (Ac. : proposition alternative : proposition qui contient deux parties opposées, dont il faut nécessairement en admettre une). Dérivé du radical de alternatum, supin de alternare (alterner*); suff. -if*. )
Mais je crois que l’erreur que nous faisions viens de l’anglais et des traductions bâclées dont nous sommes intoxiqués : an alternative : une autre solution, ce qui équivaut ( dans la plupart des cas ) à une branche de l’alternative. Je le vois sur les forums : « Est-ce qu’il existe une alternative à Flash Player ? » alors que c’est stupide, en français, il n’y a pas « d’alternative à », mais « une autre solution que ».
A bon ! Mais as tu remarqué dans les liens que j’ai posté l’utilisation du tirage au sort au cours de ces assemblées populaires ? Notamment pour parer au noyeautage des assemblées par les gauchistes.
Le système démocratique marche tout naturellement avec l’état de Droit (= le rejet de tout arbitraire, d’où qu’il vienne), parce ce système est fondé sur le principe majoritaire et que les majorités sont sujettes à changements fréquents, ce qui incite les majoritaires du moment à envisager le moment où ils ne le seront plus.
Je ne dis pas que l’Ancien Régime méconnaissait le principe de l’état de Droit, mais l’absolutisme monarchique ou, à plus forte raison, dictatorial, est difficilement conciliable avec le principe de l’état de Droit : c’est comme ça que certains ont pu voir dans la révocation du testament de Louis XIV (exemple d’application du principe de l’état de Droit) une crime de lèse-majesté.
Pour ce qui est de la souveraineté, il ne peut pas à mon avis y avoir de souveraineté communale. La souveraineté est nationale et – dans le régime démocratique du moins – elle réside dans le peuple. Les subdivisions de l’État n’ont que les compétences particulières que leur reconnaissent la constitution ou la loi.
C’est par un abus de langage rousseauiste que l’individu est dit parfois « souverain »: il ne serait souverain que s’il ne vivait pas en société. L’idée de souveraineté se rapporte exclusivement à une collectivité, pas à un individu. JR
Ou bien l’État n’a que les compétences particulières que lui reconnaissent les collectivités, principe fédératif. Rousseau ne prétend pas que l’individu est souverain, il prétend que le peuple est souverain ! Et non pas la nation, idée abstraite.
Je ne dis pas que l'Ancien Régime méconnaissait le principe de l'état de Droit, mais l'absolutisme monarchique ou, à plus forte raison, dictatorial, est difficilement conciliable avec le principe de l'état de Droit : c'est comme ça que certains ont pu voir dans la révocation du testament de Louis XIV (exemple d'application du principe de l'état de Droit) une crime de lèse-majesté.
Le testament de Louis XIV est trés contreversé, il à été juger irrecevable après la mort du roi, grâce à Phillipe d'Orléans. Une histoire de christianisme, ainsi qu'un problème de savoir qui à la plus grosse pour gouverner.
Le pouvoir, cela doit être une sensation intense, pour que tant de gens se trahissent pour un titre.
@ Jacques, non le système démocratique n’est pas une dictature de la majorité
le système démocratique fonctionne sur de nombreux principes, et en ce qui concerne le scrutin les seuls prérequis c’est que ce scrutin soit honnête et équitable
ensuite la légitimité est accordée à un groupe dont la volonté n’est pas forcément majoritaire, il faut juste qu’ils gagnent le scrutin, donc tout dépend du scrutin
et l’important aussi, c’est que ceux qui perdent le scrutin leur accordent leur assentiment pour mettre en oeuvre leur volonté
mais contrairement à ce que vous pensez, les gagnants du scrutin n’obtiennent pas les pleins pouvoirs
la démocratie est basée sur le principe de la séparation des pouvoirs
ainsi les perdants du scrutin obtiennent des contres pouvoir pour contrôler ce que font les gagnants
dans une démocratie il peut très bien arriver que les gagnants du scrutin doivent renoncer à une de leur volonté, les contre pouvoirs sont là pour ça
cela se manifeste par exemple quand un gouvernement renonce à un projet de loi parce que le parlement s’y oppose ou quand les citoyens manifestent et font grève
notre système actuel manque justement de contre pouvoirs efficaces ( exemples : le RIC, l’ostracisme, la révocation, le suivit de l’application des lois etc … ) et il a le défaut notamment de permettre à un même groupe de concentrer tous les pouvoirs ( ce qui réduit à néant la séparation des pouvoirs )
Je ne dis pas que l'Ancien Régime méconnaissait le principe de l'état de Droit, mais l'absolutisme monarchique ou, à plus forte raison, dictatorial, est difficilement conciliable avec le principe de l'état de Droit : c'est comme ça que certains ont pu voir dans la révocation du testament de Louis XIV (exemple d'application du principe de l'état de Droit) une crime de lèse-majesté.
Le testament de Louis XIV est trés controversé, il a été jugé irrecevable après la mort du roi, grâce à Phillipe d'Orléans. Une histoire de christianisme, ainsi qu'un problème de savoir qui a la plus grosse pour gouverner.
Le pouvoir, cela doit être une sensation intense, pour que tant de gens se trahissent pour un titre.
Je crois me rappeler que le testament de Louis XIV a été cassé parce qu'il confiait la réalité des pouvoirs dynastiques – en particulier l'éducation du futur Louis XV – au principal enfant illégitime du roi. Le christianisme n'avait pas grand-chose à voir là-dedans.
Le moins qu’on puisse dire, en effet, est que le testament de Louis XVI était très controversé.
En tout cas, vu les circonstances, je ne vois pas la supériorité morale ou institutionnelle du système Louis XIV sur, disons, la république de Félix Faure, contrairement à ce que Gottfried laissait entendre. JR
@Gilles, je suis d’accord avec votre remarque; je me suis rendu compte rapidement de mon innocence ici ou de mon insolence ailleurs… (en partie grâce à Jacques Roman); cela dit le topic devient intéressant! Les acteurs du site me sont très honorables et je ne tiens pas à les dérouter davantage. En plus je n’ai pratiquement pas de « talent » en droit ou en législation! Je voulais pouvoir dire: « j’y étais »: on dit que la plus grande révolution se passe en soi-même… je suis passé de l’anarchiste plein d’amis au vilain communiste esseulé et je n’y trouve plus de joie! Alors continuez, jusqu’à ne plus vous supporter les uns les autres (c’est votre destin selon les grands classiques littéraires) et puis un jour quand vous serez solitairement droit comme un phare devant une jetée à lécher une glace, j’espère que vous pèserez à l’intérieur d’un grand frisson toute la poésie de l’infortune… AH
Un débat (en 3 parties) entre Jacques Julliard et Jean-Luc Mélenchon, lors de l’émission « Les controverses du progrès » (France Culture) le 31 décembre 2010.
Compétence du peuple, populisme, élites…
Je vois que Mélenchon y reprend la distinction élucidante faite par Régis Debray, il y a bien longtemps (dans Le Nouvel Observateur), entre « démocratie » et « république ».
La "république, c’est la démocratie plus l’État de Droit. JR
Je crois me rappeler que le testament de Louis XIV a été cassé parce qu'il confiait la réalité des pouvoirs dynastiques – en particulier l'éducation du futur Louis XV – au principal enfant illégitime du roi. Le christianisme n'avait pas grand-chose à voir là-dedans.
Le moins qu’on puisse dire, en effet, est que le testament de Louis XVI était très controversé.
Le 4 septembre 1715, le testament est partiellement cassé suite à une alliance nouée, avant la mort du roi, entre les parlementaires de Paris et Philippe d’Orléans, celui-ci promettant tout simplement de réintroduire les parlementaires dans les sphères du pouvoir royal s’ils le soutiennent face au duc du Maine.
C’est donc Philippe d’Orléans qui est proclamé régent du royaume et détenteur effectif du pouvoir durant la minorité du jeune Louis XV, au détriment du duc du Maine qui ne peut rien faire face à cette alliance.
La seconde étape de l’alliance prend forme le 15 septembre 1715 : Philippe d’Orléans restitue au Parlement de Paris son droit de remontrance. De plus, le 1er octobre 1715, un système de polysynodie est accepté, les ministres du roi étant remplacés par plusieurs Conseils auxquels haute noblesse, parlementaires et haut notables ont accès.
Jean-Luc Mélenchon est intervenu mardi matin à l’occasion des journées parlementaires du Front de gauche. Détaillant le rôle du front de gauche vis-à-vis de la majorité, il a déploré « le manque de débat et le mépris des socialistes » à l’égard du Front de Gauche. Son principal cheval de bataille : le traité budgétaire européen. Jean-Luc Mélenchon, qui demande un référendum sur ce texte, a alerté le gouvernement : « la falsification du système démocratique finit toujours par se payer » a-t-il clamé en faisant référence au traité de Lisbonne. Il a rappelé la date de la manifestation organisée le 30 septembre et s’attend à une forte mobilisation. Il espère que les opposants socialistes et écologistes à ce traité voteront contre : « Il existe à l’intérieur du PS et de EELV des gens qui pensent comme nous ».
Tout l’été, le POI (je n’en suis pas) a bataillé pour un referendum.
Il exhortait à une manifestation le 29
Je vois ces gens sur les marchés depuis le mois de juin …
JLM rentre de vacances, prend l’affaire en main, se présente lui ou son mouvement comme l’impulseur, et fixe la date au 30.
Je ne polémique pas hein, j’observe …
Ceci dit, ce traité est une vraie saloperie et peu importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse. Mais quand même : unida isquierza mon oeil.
Je crois me rappeler que le testament de Louis XIV a été cassé parce qu'il confiait la réalité des pouvoirs dynastiques – en particulier l'éducation du futur Louis XV – au principal enfant illégitime du roi. Le christianisme n'avait pas grand-chose à voir là-dedans.
Le moins qu’on puisse dire, en effet, est que le testament de Louis XVI était très controversé.
Le 4 septembre 1715, le testament est partiellement cassé suite à une alliance nouée, avant la mort du roi, entre les parlementaires de Paris et Philippe d’Orléans, celui-ci promettant tout simplement de réintroduire les parlementaires dans les sphères du pouvoir royal s’ils le soutiennent face au duc du Maine.
C’est donc Philippe d’Orléans qui est proclamé régent du royaume et détenteur effectif du pouvoir durant la minorité du jeune Louis XV, au détriment du duc du Maine qui ne peut rien faire face à cette alliance.
La seconde étape de l’alliance prend forme le 15 septembre 1715 : Philippe d’Orléans restitue au Parlement de Paris son droit de remontrance. De plus, le 1er octobre 1715, un système de polysynodie est accepté, les ministres du roi étant remplacés par plusieurs Conseils auxquels haute noblesse, parlementaires et haut notables ont accès.
Cette explication est tout à fait compatible avec celle que j’ai donnée plus haut. Voyez à ce sujet les Mémoires de Saint-Simon, même s’il faut s’en méfier. JR
Au niveau géopolitique, même si je ne suis pas forcément d’accord avec toutes les positions de JLM, admettons tout de même que peu de candidats tiennent ce genre de discours, et peu de candidats y arriveraient sans avoir un papier sous le nez (qu’il récite sans même avoir pris le temps de l’écrire eux-mêmes) :
=> http://www.dailymotion.com/video/xpz5z9_jean-luc-melenchon-discours-sur-la-defense_news
Pourquoi René Balme n’a pas été soutenu ?
Je pense tout simplement que c’était trop délicat pour le Parti de Gauche. Dans une campagne présidentielle où il était déjà difficile de se faire entendre, et encore plus difficile de se faire comprendre, ce soutien ne les aurait pas vraiment avantagé dans la bataille médiatique. Je ne veux pas dire que c’était la meilleure chose à faire, je n’ai rien à reprocher à René Balme ou à Oulala.net, mais je peux comprendre ce choix du PG. Je ne cherche pas non plus d’excuse à ce choix, il n’y en a pas je crois… si ce n’est la « protection médiatique », je pense.
(je veux dire par là qu’une grande partie de la population s’arrêtent à ce qu’ils lisent/voient dans les médias dominants, et le PG le sait bien… c’était donc surement moins risqué pour eux de fermer les yeux en restant « politiquement correct »… puis je crois surtout que l’étude de Oulala.net a été trop rapide, pas sérieuse… bref)
Je regrette que René Balme ne soit plus soutenu par le PG, mais bon, est-ce une raison suffisante pour balayer un espoir de réunir une constituante un jour ? Je n’en suis pas sur !
Et le Parti de Gauche n’est pas le Front de Gauche, il ne faut pas tout mélanger. C’est un des parti les plus important du FdG, mais ce n’est pas le seul, et le FdG ne soutient pas aveuglément tous les propos du PG.