56 - Pour que l’argent nous serve au lieu de nous asservir

Limitée par la solvabilité de leur crédit et non pas politiquement comme se serait le cas par une étatisation du crédit.
Qui evalue la solvabilite d une commune?

Il peut y avoir aussi des monnaies fonctionnelles, non pas attachées à un territoire mais à une fonction. Par exemple le WIR en Suisse qui permet à l’industrie de s’autofinancer et de lisser les crises. Je crois qu’il n’est pas convertible (à vérifier).

La notion de monnaie fonctionnelle ciblée sur un secteur de l’économie plus que sur un territoire est sous exploitée : notons bien qu’une monnaie continentale telle que l’euro permet d’acheter des mitrailleuses ET des biberons, et donc de « troquer » des instruments de mort contre des instruments de vie, ce qui est assez étrange.

N’oublions pas que les banques privées encaissent en continu une taxe astronomique (l’intérêt) sur la masse monétaire et à l’occasion du lancement de tout projet constructif. Cela ne peut durer. Réformer le système monétaire nécessitant un consensus entre la classe politique et le secteur privé de la finance, il ne faut pas trop y compter hors crise cataclysmique. L’esprit du WIR peut être une solution « en attendant » qui permettrait à des secteurs entiers de l’économie de se solidariser en vue d’un autofinancement gratuit.

Limitée par la solvabilité de leur crédit et non pas politiquement comme se serait le cas par une étatisation du crédit.
Qui evalue la solvabilite d une commune?
Je pense qu'il y a toute une série de ratios pour estimer de la sûreté d'un crédit.

En fait je pense qu’avec de nombreux garants le crédit est plus sur ( on mutualise le risque). L’exemple des AMAP est typique, si trente familles se portent garantes de l’investissement d’un maraîcher, le crédit est très sûr. En effet un défaut de paiement de l’une des familles sera aisément supporté, les débouchés de l’activité sont trouvés.

Et je souhaite aussi que l’on abandonne l’euro pour adopter l’heuro, qui serait l’expression comptable d’une heure de travail humain, pour tous.

Je sais pas…l exemple des amap n a a mon sens pas grand chose a voir et je sais que je vais pas me faire que des potes mais j ai vu ma mere adherer a un de ces trucs et elle se retrouvait des fois avec que des concombres , des fois avec que des meulons, je peux pas dire qur j ai ete ebloui par le fonctionnement, peut etre un cas isole mais qui resemblait fort a une escroquerie a baba cool, elle a d ailleur arrete de faire appel a.ce service depuis…bref, je crois beaucoup plus a une interdiction pure et simple des engrais et pesticides chimiques et une obligation de recourir aux circuits courts pour la distribution qu aux initiatives isolees…

Quoi qu il en soit pour une monnaie nationale pour laquelle les municipalitees pourraient obtenir du credit gratuit on serait bien obliges d avoir des gens charges devaluer la taille du gateau qui convienne et de le.repartir entre les convives a la table…ce qui me renvoie a mes conclusions et a la proposition de gouvernance.centralisee democratique que j ai propose: mandat soumis au suffrage universel,mis en pratique par un college de tires au sort eux meme sous controle d autres tires au.sort et revocables a tout moment.

Voilà et quand le collège se plante tout le monde se plante, et bien sur le collège centralisé et bien plus à même de définir les besoins de marseille que les marseillais. Maintenant imagine que le gouvernement doive négocier avec les crédits municipaux pour se doter, ça devrait le rendre moins agressif.

Dans ma proposition le college applique un mandat, c est le peuple qui le vote, si quelqu un se plante c est le peuple, de plus il est tout a fait envisageable qu une procedure permette de revoquer par referendum un mandat inadapte.

J ajoute que rien n empeche d avoir en parallele une assemblee de representants territoriaux, pourquoi pas a l echelle des circonscriptions, reste a savoir comment les tirer au sort, qui seraient charges de defendre les interets de leur territoire respectifs, ainsi le groupes d economistes elaborant des mandats a soumettre au suffrage universel devraient prendre en compte les requetes emises par ces.delegues. Cette assemblee serait aussi chargee d une surveillance supplementaire sur le college charge d appliquer le mandat du peuple et pourrait declencher leur recall ou celui d un mandat juge inadapte( en plus de l initiative citoyenne bien sur)

Je tente de changer les prérequis pour voir si le debat évolue.
Nous avons définis la monnaie comme une dette de banque qui circule, et en fin de compte nous discutons sans cesse pour trouver une gestion sûre de ce concept, tout s’embrouille la cretion monétaire, le crédit, le politique.

Bon alors je me fais banquier.
J’utilise l’heuro, une heure de travail humain, comme monnaie.
Je remet un chéquier à tout mes clients, et je m’engage à tenir leurs comptes à jour. MAIS JE NE TRANSFORME EN MONNAIE QUE DANS LES COMPTES CREDITEURS LES CHEQUES AYANT ÉTÉ HONORÉ. Des chèques de banques comme monnaie !.
Ainsi le crédit n’est plus l’affaire du banquier, il n’émet que de la dette honorée , 100% fiable.
Alors que devient le crédit ? De mon point de vue de banquier, une affaire privée entre mes clients qui acceptent d’encaisser des chèques non provisionnés.
Ça roule cette affaire ?

La monnaie temps, c’est juste passionnant car ça correspond à un vrai changement de paradigme, premier pas vers une politique conscientisée.


La monnaie temps ne pourrait être thésaurisée car les abus ou dérives seraient trop criards si par exemple la fortune d’une cosméticienne était chiffrée à 300000 ans


J’enfonce peut être une porte ouverte en signalant que ce n’est pas un mythe : http://www.jeanpierrepoulin.com/ithaca_hours.html


Monnaie-temps et argent-don :

La monnaie-temps permet au citoyen généreux crédible et renommé de « battre monnaie » via l’émission de chèques-cadeaux libellés en heures de sa spécialité, ce qui correspond en effet à une création monétaire, par le citoyen, de ce qui sera équivalent à un billet de banque fiduciaire tant que personne n’exige la conversion du temps symbolisé en temps réel.


En local, la monnaie temps est viable et sa convertibilité n’est qu’une question d’accord entre les membres de l’association (le smic par exemple peut être pris comme référence, assorti d’un facteur à discuter, compris entre 1 et 2)

La monnaie temps ne pourrait être thésaurisée car les abus ou dérives seraient trop criards si par exemple la fortune d'une cosméticienne était chiffrée à 300000 ans
Justement, ça ne pose aucun problème de thésauriser de la monnaie temps, parce qu'on n'est pas près de voir même une cosméticienne bosser pendant 300000 ans au cours de sa vie sans jamais rien consommer.

J’peux pas trop répondre a l’histoire de l’argent temps, ça a l’air intéressant mais je n’ai pas la compétence de dire si ça pourrait comletement remplacer ce que l’on utilise.

Et sur l’histoire du crédit dont tu parles Frigouret je suis pas sur de suivre…Moi ce que j’ai compris c’est qu’on a besoin de monnaie, quelque part on s’en fout de la 100% fiabilité, ou alors on revient aux pièces d’or, la c’est fiable mais pour financer le remplacement de nos énergies polluantes par du renouvelable d’une simple écriture comptable on est coincés.

Ce qu’on veut d’après ce que j’ai compris c’est avoir assez de monnaie pour que notre économie tourne, pas plus pour éviter l"hyperinflation, pas moins pour éviter le chômage et la récession, en fait ça n’a rien de très révolutionnaire, apparemment on s’en sortait plutôt pas mal dans les années 50/60 .

La monnaie temps c’est la mise en œuvre de l’article 1 de toutes les DDH : si les humains sont égaux en droit, toutes les vies humaines se valent et alors chaque heure de chaque vie humaine a la même valeur. Et si on tient à mesurer la valeur par de la monnaie, chaque heure de travail rémunéré doit l’être au même taux.

Notez qu’une conséquence de la monnaie temps serait l’égalité devant l’impôt. Comme tout le monde dispose du même nombre d’heures par an, tout le monde peut et doit payer la même somme pour financer les charges publiques ou communes. Bon, on fera une exception pour les plus jeunes et les plus vieux.

Remarquez aussi que la fonction de base de la monnaie c’est de permettre à l’État de payer pour les travaux publics ou communs avant d’avoir levé les impôts justifiés par les biens et services créés par ces travaux. La monnaie c’est, à la base, une reconnaissance de dette de l’État, avec laquelle ses fournisseurs peuvent aller se servir chez les autres citoyens. Payer ses impôts dans cette monnaie c’est simplement une preuve qu’on a remboursé soi même (en temps passé ou en marchandises, mais les marchandises ne sont que du temps passé par d’autres) un créditeur de l’État. Si on supprime la monnaie on revient simplement au système des corvées. Avec la monnaie, on peut (!) effectuer ses corvées pour tout détenteur de reconnaissances de dettes de l’État.

Quant aux monnaies locales, celles qui ont une autre fonction que d’amuser les bobos en leur faisant jouer à la marchande, c’est exactement la même chose : des entreprises payent des biens ou des services qu’ils reçoivent en émettant des bons pour une certaine quantité des biens ou des services qu’elles proposeront plus tard. Et les fournisseurs ou employés s’en servent auprès des clients ou des clients de clients de ces entreprises.

Apres est ce que toutes les heures de travail se valent? personnellement je ne suis pas sur, par exemple si je regarde ce que je fais j’estime que ça a une certaine utilité pour la société mais rien d’extraordinaire, je suis dans le textile, il me semble raisonnable qu’un médecin gagne plus que moi, il est très utile et a du beaucoup plus étudier que moi. De la même façon j’estime qu’un éboueur devrait gagner beaucoup plus que moi, il est très utile et ce qu’il fait est très pénible. Evidemment je ne comprends pas trop que certaines personnes qui jouent au casino financier tout la journée gagnent des sommes astronomiques alors que leur activité ne produit rien et a même tendance a détruire…Il n’empêche, je ne suis pas du tout sur de vouloir un monde ou tout le monde gagne exactement la même chose, non ce que je veux c’est un monde sans misérables, c’est surtout ça, que certains soient plus riches que d’autres ça peut se justifier, moi ça ne me choque pas.

Apres est ce que toutes les heures de travail se valent?
Juridiquement oui ... si mon raisonnement ci-dessus est correct.
En fait je suis pas d'accord avec ton raisonnement, "égaux en droits" signifie pour moi qu'on doit tous avoir accès aux même chances a la base (ça a beaucoup plus a voir avec la constance de la qualité de l'enseignement, sa gratuité, le fait que seul la compétence compte pour accéder a des postes, le fait que nous soyons egaux face a la justice). Si je bosse une heure a tester des clubs de golf ça n'a absolument pas la même valeur que si je sauve une personne d'un incendie, c'est un exemple comme un autre.
personnellement je ne suis pas sur, par exemple si je regarde ce que je fais j'estime que ça a une certaine utilité pour la société mais rien d'extraordinaire, je suis dans le textile, il me semble raisonnable qu'un médecin gagne plus que moi, il est très utile et a du beaucoup plus étudier que moi. De la même façon j'estime qu'un éboueur devrait gagner beaucoup plus que moi, il est très utile et ce qu'il fait est très pénible. Evidemment je ne comprends pas trop que certaines personnes qui jouent au casino financier tout la journée gagnent des sommes astronomiques alors que leur activité ne produit rien et a même tendance a détruire...
Ce sont des jugements de valeur personnels. D'autres pourraient en avoir de très différents. Je n'entrerai donc pas dans ce débat.
Je ne crois pas que ce soient des jugements de valeur personnels, au contraire, ils sont basés sur des faits: l'utilité et la pénibilité, ce sont des choses vérifiables, quantifiables, concrètes, on est loin d'un débat juridique fumeux.
Il n’empêche, je ne suis pas du tout sur de vouloir un monde ou tout le monde gagne exactement la même chose, non ce que je veux c'est un monde sans misérables, c'est surtout ça, que certains soient plus riches que d'autres ça peut se justifier, moi ça ne me choque pas.
Bien sûr, si quelqu'un veut travailler 12 h par jour 7/7 c'est son problème, et si je veux travailler 4h par jour c'est mon problème. Encore faut il pouvoir choisir, mais c'est une autre question.
Je suis désole mais c'est loin d’être le seuls paramètre a prendre en compte, la durée du travail est a prendre en compte, c'est évident, mais que ça devienne le seul paramètre d'une rémunération me semble injuste et illogique, c'est juste refuser de prendre en compte une partie des faits a mettre en balance.
La misère n'est pas qu'une question d'argent. La misère c'est manquer du nécessaire. D'une part l'argent ne suffit pas toujours pour s'offrir le nécessaire,
ça man c'est de la branlette intellectuelle, la misère dont je te parle c'est de crever la dalle, de vivre dans la merde et d’être sapé comme un clodo.
d'autre part comme disait Gandhi le nécessaire serait à la portée des plus pauvres si seulement on les laissait tranquilles ("get off their backs"). Ce qui, comme dit Majid Rahnema, ne veut pas dire laisser les riches tranquilles.
Y'a une part de vérité la dedans mais une part seulement, quand tu as une calamité te tombe sur la gueule si on te laisse tranquille tu crèves.
Je ne crois pas que ce soient des jugements de valeur personnels, au contraire, ils sont basés sur des faits: l'utilité et la pénibilité, ce sont des choses vérifiables, quantifiables, concrètes,
Vous ne croyez pas. C'est bien ce que je dis. C'est votre opinion. Et je suis prêt à parier qu'un trader, même s'il accepte vos critères (ce qu'il n'est pas obligé de faire), considérera qu'un métier où chaque individu produit une telle part du PIB (plus vérifiable, quantifiable, concret que ça tu meurs) est un des plus utiles sinon le plus utile, et qu'un métier où il faut se bourrer de coke pour tenir le coup quelques années (idem) est un des plus pénibles. Je ne défends pas ce point de vue. Mais c'est un point de vue. Comme le vôtre. Et donc je trouve sans intérêt pour ce fil d'exposer le mien.
Je me fous de ce que le trader ou l'éboueur considérera, il y a des RH qui bossent la dessus et il existe des barèmes extrêmement précis pour quantifier la pénibilité au travail. Le PIB n'est pas aussi concret qu'on pourrait le croire: pollues les nappes phréatiques>les gens tombent malades>Il vont chez le médecin et achètent des médicaments> super pour le PIB...Mais au delà de ça qu'une personne soit mieux rémunérée si elle obtient de bonnes performances (commerciales ou autres) je trouve ça logique, seulement ça ne peut pas être le seul paramètre et il doit y avoir des limites, l'enrichissement personnel doit s’arrêter ou commence la spoliation de l'autre.
comme disait Gandhi le nécessaire serait à la portée des plus pauvres si seulement on les laissait tranquilles ("get off their backs"). Ce qui, comme dit Majid Rahnema, ne veut pas dire laisser les riches tranquilles.
Y'a une part de vérité la dedans mais une part seulement, quand tu as une calamité te tombe sur la gueule si on te laisse tranquille tu crèves.
Connaissez vous la situation en Haïti ? http://www.slateafrique.com/80879/ong-haiti-reconstruction-aide-humanitaire

Pour la plupart des 4 milliards de pauvres sur terre la calamité c’est qu’on leur interdise l’économie de subsistance et qu’on leur impose le devoir d’achat. Et ça, cher ami, ce n’est pas de la branlette intellectuelle. C’est ce que vit en ce moment la majorité des êtres humains.

Ce qu’ils ont besoin ce n’est pas qu’on leur impose le développement, c’est qu’on l’interdise aux riches. Depuis le fameux discours du 10/1/49 de Truman qui a inventé le concept, le développement a produit plus de miséreux qu’il n’y avait de terriens à cette époque.


Oui, je te conseille l’excellent « Assistance Mortelle » film qui est passé sur Arte récemment a ce propos.

Le business de l’humanitaire fait peur mais les haïtiens n’ont pas eu d’autre choix que d’accepter « l’aide » des ONG, quand tu est en position de faiblesse tout le monde s’essuie les pompes sur toi, c’est malheureux mais c’est comme ça. La question n’est pas de savoir si les haïtiens avaient besoin d’aide après le tremblement de terre, évidement qu’ils en avaient besoin, la question est sur la nature de cette aide.

A propos de ce que tu dis sur le developpement je suis assez d accord mais je ne pense pas que le progres technique soit responsable de ca, une fois de plus c est la facon capitaliste et brutale de l amener qui pose probleme

Je me fous de ce que le trader ou l'éboueur considérera, il y a des RH qui bossent la dessus
Je me fous de ce que les RH considéreront (et vous même, les suivriez vous s'ils considéraient, ce qui n'est pas improbable, les traders comme faisant un travail utile et pénible ?). L'égalité en droit ne concerne pas des ressources, fussent elles humaines, mais est une question de dignité. Chacun a le droit que chaque heure de vie qui lui est volée par un système économique qu'il n'a pas choisi lui soit dédommagée de la même façon, quelle que soit la soi disant utilité de celle ci selon une éthique conjoncturelle qu'il n'a pas choisie.
J'suis désole man mais tu est dans le bavardage la, j'ai cité les services RH mais les syndicats bossent aussi la dessus, le travail de tous ces gens est sérieux et réaliste, on est pas la dans la fantaisie ou dans des hypothèses de mangeur de space cake. C'est bien beau ton histoire d'heure de la vie je ne sais quoi, parles en aux gens réceptifs, ce n'est pas mon cas. Je suis ici pour discuter de démocratie réelle, de création monétaire publique et éventuellement de justice sociale, tu considère probablement que tu est en plein dedans et que ce que tu dis est génial mais moi je ne trouve pas, je trouve que ça n'a rein de concret et que plus on avance plus le débat devient gazeux.

Je ne pense pas que votre histoire d’heure de boulot vas dépasser le stade du site d’amateurs de macramé qui feront leurs trocs de bricolage parce que ça leur plait et je trouve ça parfait. Oui ça existe déjà, en France oui, un site fait ça.

Toutes les heures de travail ne se valent pas. Tergiverser est inutile, c’est une réalité. La dessus je ne vais pas me fatiguer a argumenter et ne vous fatiguez pas a me convaincre, nous avons tous mieux a faire.

Je suis pour une réévaluation des barèmes de rémunérations pour qu’ils prennent en compte en plus de la durée et des résultats pécuniers, la pénibilité et l’utilité sociale. Je suis également pour le droit a ce que l’on appelle le revenu de base, pour le droit au logement, a l’éducation, aux soins, a la sustentation, au travail et a la dignité, a la possibilité d’accéder a la propriété d’usage.

Tout cela me sembler beaucoup plus important et surtout réaliste que cette histoire de monnaie temps.

Votre (très bavarde) participation à ce fil ("Pour que l’argent nous serve au lieu de nous asservir" soit, selon AJH, "quand il y a des besoins et les moyens matériels et humains de les satisfaire il est anormal qu'une pénurie de monnaie empêche de les satisfaire") vous aura au moins amené là (la monnaie n'est pas un de vos sujets de préoccupation). ;)
Toi et moi on ne parle pas la meme langue c est pourquoi on ne se comprend pas toujour.

Bavardage signifie dans ma langue ( je parle le francilien pauvre) parler pour ne pas dire grand chose. La monnaie est un sujet qui m interesse enormement, le projet de monnaie temps de Frigouret est tout a fait respectable mais ca ne m interesse pas beaucoup comme concept parceque ca me semble etre tres ideologique et pas forcement pratique et surtout tellement eloigne de notre realite tout en apportant pas forcement grand chose…Apres que Frigouret sente la l idee geniale est qu il cherche ala developper avec votre soutien ben c est super, j aplaudis des deux mains…par contre j aurais tendance a conseiller a toute personne souhaitant se lancer dans ce type de projet de bien potasser son economie et en particulier les mecanisme monetaires…Chouard donne des bons conseils de lecture dans sa video ou il discute avec la fille de arret sur image…sinon y a les atteres qui vulgarisent pas mal de trucs en video.

Toi et moi on ne parle pas la meme langue c est pourquoi on ne se comprend pas toujour.
Ma 'peus c'hoant komz brezhoneg, posubl eo. Mais je crains que ça n'améliore pas les choses. Og enten snakke norsk.
Bavardage signifie dans ma langue ( je parle le francilien pauvre) parler pour ne pas dire grand chose.
Effectivement, pour moi c'est plutôt parler [i]beaucoup [/i]pour n'arriver nulle part.
La monnaie est un sujet qui m interesse enormement,
Néanmoins beaucoup moins important et surtout réaliste que une réévaluation des barèmes de rémunérations pour qu'ils prennent en compte en plus de la durée et des résultats pécuniers, la pénibilité et l'utilité sociale, le droit a ce que l'on appelle le revenu de base, pour le droit au logement, a l’éducation, aux soins, a la sustentation, au travail et a la dignité, a la possibilité d’accéder a la propriété d'usage.

Mais ce n’est pas un reproche, moi aussi ces sujets m’intéressent énormément.

le projet de monnaie temps de Frigouret est tout a fait respectable mais ca ne m interesse pas beaucoup comme concept parceque ca me semble etre tres ideologique et pas forcement pratique et surtout tellement eloigne de notre realite tout en apportant pas forcement grand chose
Peut être parce que la réalité en Francilie est tellement éloignée de celles de la Haute-Provence ou du Bas-Leon. Sujet que j'ai eu de nombreuses fois l'occasion d'évoquer et qui a sous tendu une ou deux de mes interventions sur ce fil.
...Apres que Frigouret sente la l idee geniale est qu il cherche ala developper avec votre soutien ben c est super, j aplaudis des deux mains...par contre j aurais tendance a conseiller a toute personne souhaitant se lancer dans ce type de projet de bien potasser son economie et en particulier les mecanisme monetaires...Chouard donne des bons conseils de lecture dans sa video ou il discute avec la fille de arret sur image...sinon y a les atteres qui vulgarisent pas mal de trucs en video.
Oui. Et, comme je l'ai déjà exprimé, surtout les expériences concrètes existantes (la théorie c'est bien beau mais, en économie au moins, ça ne concerne que de très loin le monde réel, et [url=http://neweconomicsinstitute.org/publications/lectures/budd/christopher/the-role-of-the-individual-in-localizing-money-issue-and-credit-creation]les économistes mainstream ne s'intéressent pas trop aux monnaies complémentaires[/url]).

Le rôle de l’individu dans les monnaies locales et le crédit. C’est ça le titre ? Un substantifique résumé peut être ?

Mouais. Je n’ai mis le lien que pour sourcer la phrase. Sur ce point l’article dit exactement :

Bien que je sois familier avec et éprouve beaucoup de sympathie pour le mouvement des monnaies complémentaires, j'ai aussi une casquette financière mainstream. Et ce que je remarque parmi les financiers mainstream c'est un manque total d'intérêt pour les monnaies locales. Ils sourient d'un air suffisant à l'idée des monnaies locales parce qu'ils pensent que les avocats de cette idée ne comprennent pas le premier mot des sujets monétaires. En fait, ils disent que plus vite ces gens se rassembleront et prendront le monde en main, plus vite ils se rendront compte qu'ils ne connaissent rien de la politique monétaire et plus tôt les erreurs dans leurs idées deviendront évidentes.
Bon, en gros, l'individu dans le titre de l'article vient du fait que les théories économiques modernes ne parlent que d'individualisme, et aussi du fait que les initiatives locales font partie du système global et ont donc le pouvoir de le faire évoluer, comme le gouvernail d'un navire, qui ne représente qu'une part minuscule de sa masse totale. Pour Budd, le domaine monétaire concerne deux aspects, l'émission monétaire et la création de crédit. Pour lui ce sont deux choses très différentes et totalement séparées et si on les confond les problèmes arrivent. Leur seul lien est que quand les gens n'ont pas assez de ressources ils se tournent vers le crédit, ce qui fait partie des dits problèmes. Pour lui la monnaie est créée par l'achat. Et le crédit est créé par l'emprunt, plus que par le prêt (ce n'est pas la banque qui est le moteur mais l'emprunteur). Ou présenté autrement, la monnaie concerne la satisfaction des besoins et le crédit concerne le financement de la créativité. Ou en termes de comptabilité (et la comptabilité n'est pas de droite ou de gauche) la monnaie relève du compte d'exploitation et le crédit relève du bilan. Malheureusement le système bancaire ne s'intéresse pas à la créativité mais à l'autoréplication et donc à la sécurité : il est beaucoup plus facile d'obtenir un crédit gagé sur un bien existant que la banque récupèrera si vous ne remboursez pas que pour financer un projet qui n'aura de valeur que quand vous l'aurez réalisé. Donc un programme de crédit local est quelque chose de plus important qu'un programme de monnaie locale. Il évoque aussi la question de l'accumulation de capital, du blocage économique qu'elle provoque et du jubilé hébreu (tous les 49 ans toutes les dettes étaient effacées, et donc les esclaves libérés, et les terres redistribuées - Lévitique 25:8–13). Il est important qu'une entreprise soit suffisamment capitalisée mais il est aussi important que son capital en excès soit utilisable par celles qui en manquent. Il pose finalement la question de savoir si la monnaie est fausse (ne se réfère qu'à elle même) ou est un substitut (ce qu'une vraie monnaie est censée être). J'imagine que ça se voit que ce n'est pas un article qui m'a bouleversé.