@ bernardd
Il semble bien que nous soyons d’accord sur l’essentiel (je connais les 4 accords Toltèques ).
@ Sandy
Ce n'est pas une interprétation, c'est fondé sur nos connaissances anthropologiques, neurologiques, sociologiques, génétiques etc ... etc ... etc ... bref sur les sciences et les sciences humaines.Pardonnez-moi si je fais le poil à gratter, mais, pour fondée qu'elle soit sur ces observations scientifiques, il s'agit bien d'une [i]interprétation[/i]. Qui plus est, l'interprétation que j'évoquais est une réduction caricaturale qui tirent [i]certains éléments[/i] de ces recherches, afin d'appuyer la thèse. Il faudrait peut-être que je fasse des recherches afin de vous communiquer des sources à ce sujet (je ne les ait pas en mémoire). Je me souviens avoir vu une approche qui traite en partie ce sujet dans la première partie du film Zeitgeist : Moving Forward, que l'on trouve en téléchargement libre sur le net. J'ai lu pas mal d'autres choses sur le sujet, mais je vais rechercher ces sources. Ces sources montrent, notamment par de nouvelles recherches dans divers domaines (que vous mentionnez) une évolution dans l'interprétation des faits observés. Et cette évolution tend clairement à montrer que l'interprétation "nature humaine violente" est infondée.
C'est vous qui faites une erreur en croyant qu'énoncer cette réalité entraine je ne sais quelle fatalité. C'est vous qui interprétez mal mes propos en associant un mauvais sens au mot naturel, finalement c'est vous qui vous faites influencé par les idéologies que vous dénoncez.Je suis désolé que vous ayez pris mes propos pour vous (sincèrement) :( Ce n'étais pas mon intention. Je n'interprétais pas mal vos propos en donnant un mauvais sens au mot "naturel", je répondais à la formulation que vous avez utilisée, qui est celle, précisément, qui est utilisée, notamment, par les défenseurs de l'idéologie ultra-libérale afin de justifier leur doxa. [b]A mon avis, nous sommes tous deux, dans cet échange, victimes de la pratique de la novlangue[/b] (utilisation de termes à contre-sens, ou à sens perverti, afin de vider les termes de leur sens).
Je parle ici de notre fonctionnement, de nos capacités, de ce qui est lié à notre humanité, commun à tous les humains et invariant à tous les humains dans le temps. C'est ça notre nature. Notre besoin de boire de l'eau ou de nous nourrir avec de la viande ou des plantes. C'est naturel. De la même manière, notre capacité d'éprouver des sentiments comme l'amitié ou l'amour, c'est naturel. Votre capacité à communiquer par des mots ou des gestes, c'est naturel. Et enfin notre tendance à nous créer des rivalités entre nous pour tout et n'importe quoi, là encore c'est naturel et commun à tous les humains. Mais d'un autre côté, nous avons des aptitudes et capacités sociales, qui nous permettent par exemple de pouvoir lutter contre ces rivalités naturelles, par exemple les éviter ou faire en sorte qu'elles ne dégénèrent pas en les réglant pacifiquement. Donc vous voyez il n'y a aucune fatalité.Cela confirme ce que je viens de dire sur notre apparent désaccord, puisque sur ceci, nous nous rejoignons. Notre "désaccord" n'en est pas un véritablement, mais une querelle à propos de termes - hélas ! - galvaudés. Si nous sommes en accord sur le fond, alors nous pouvons avancer.
Et justement depuis toujours les sociétés humaines effrayées par les dégâts que pouvaient provoquer ces rivalités quand elles dégénéraient et ces rivalités menaçant la propre survie du groupe ( ex du temps des tribus humaines, 2 chasseurs qui s'entretuaient pour les beaux yeux d'une fille et c'était la tribu entière qui pouvait mourir de faim ), les sociétés humaines ont donc toujours cherché à réguler ces rivalités. [color=red]C'est pour cela qu'ont été inventées les lois, [b]et une autorité pour les faire respecter[/b][/color].Je fais encore le poil à gratter (amicalement) : on peut s'interroger sur cette affirmation, en nous demandant si l'intention était réellement de régler les problèmes, où s'il ne s'agissait pas d'une justification afin d'imposer une autorité "pour les faire respecter" ? Où si, en dépit d'intentions louables, à cause du processus corrupteur du pouvoir, l'autorité n'en est pas venue, au fil du temps, à détourner cet objectif louable afin d'en faire la justification que j'évoque dans la question précédente ? Ici, bien sûr, c'est la notion même d'autorité que je met en question. ;)
Cordialement,
Morpheus