3J Les citoyens devraient pouvoir déclencher eux-mêmes des référendums décisionnels

[b]Seuil de participation aux référendums, etc.[/b]

Yvan (4596), évitons les épithètes d’oiseau genre « ridicule » ou grotesque", la discussion en sera facilitée.

Est-ce que vous avez lu mon message sur le système suisse, et est-ce que vous avez bien compris que le système sur lequel nous travaillons va beaucoup plus loin que celui de nos voisins ?

En gros, je répète, 1) l’initiative populaire suisse porte uniquement sur la constitution, et 2) le référendum facultatif uniquement sur les lois fédérales - et encore pas les lois déclarées urgentes et dont la durée de validité ne dépasse pas un an -, sur les arrêtés fédéraux dans la mesure où la Constitution ou la loi le prévoient, et sur certaines catégories de traités (d’une durée indéterminée et non dénonçables, ou prévoyant l’adhésion à une organisation internationale, ou qui contiennent des dispositions fixant des règles de droit dont la mise en oeuvre exige l’adoption de lois fédérales). De plus, l’Assemblée fédérale conserve des pouvoirs d’adaptation quant à la forme et quant au fond, sans parler de sa faculté de proposer des contreprojets.

Nos propositions allant beaucoup plus loin que la constitution suisse, leur mise en oeuvre exige de grandes précautions si l’on veut préserver le bon fonctionnement de la démocratie.

Majorité : vous trouvez « grotesque » qu’on puisse fixer un taux de participation de 51 %. J’ai déjà répondu à Sandy que rien n’empêche de fixer tel ou tel pourcentage dans la constitution, et j’ai donné mes raisons de fixer la participation minimale à un référendum à 51 % plutôt qu’à 50, 000 001 %. Est-ce que vous trouvez « grotesque » le pourcentage renforcé des 2/3 prévu par la constitution actuelle pour la révision de la constitution "? En quoi le pourcentage renforcé de 51 % serait-il plus grotesque qu’un pourcentage renforcé de des deux tiers ?

Quand on va au référendum, c’est pour répondre par oui ou bien par non, selon l’opinion qu’on s’est faite de la question. Il y a autant de raisons d’aller voter non que d’aller voter oui, et nul ne sait d’avance quel sera le pourcentage d’abstentions. Je ne suis pas votre raisonnement.

Si vous ne voyez pas l’intérêt de voter non ou de voter oui par rapport à celui de s’abstenir, je ne crois pas que mes explications y changeront grand-chose.


Comme j’ai déjà dit en répondant à YVAN, l’existence ou non d’un seuil de participation CHANGE COMPLÈTEMENT le sens du vote NON et de l’ABSTENTION… alors on ne peut saisir de sens concret qu’en se référant a une des modalités concrètes, et il est totalement inutile de vouloir faire des affirmations absolues valides pour les deux. Imposer un seuil de participation minimum pour valider un référendum, ce qui n’est pas d’application aujourd’hui, corrigerait bien des défauts des référendums actuels qui en font des outils plébiscitaires au service des gouvernements.

Votre [b]critère du pourcentage de oui obtenu par le pouvoir en place lors des élections pour calculer le pourcentage de réponses favorables à obtenir lors d'un référendum[/b] est purement arbitraire. Les élections de députés et de sénateurs n'ont rien à voir avec une réponse à une question référendaire ; on peut très bien être contre le gouvernement et répondre oui à la question. C'est pourquoi ce critère ne peut pas être retenu à mon avis. Ce n'est pourtant pas difficile de comprendre qu'il ne faut pas mélanger les chèvres et les choux ! JR
Totalement d'accord avec Jacques. Les résultats doivent être validés en utilisant des paramètres concernant la population, les citoyens électeurs, JAMAIS en se référant à quelconque corrélation avec d'autres pouvoirs... le peuple et ces citoyens sont SOUVERAINS, il ne peut être conditionné dans ces décisions que par les règles qu'il se donne lui-même, et pas par comparaison avec n'importe quel autre pouvoir qui ne teint celui-ci que par délégation VOULUE de celui-la, le seul qui vaille.
[b]Seuil de participation aux référendums, etc.[/b]

Yvan (4596), évitons les épithètes d’oiseau genre « ridicule » ou grotesque", la discussion en sera facilitée.

Quand on va au référendum, c’est pour répondre par oui ou bien par non, selon l’opinion qu’on s’est faite de la question. Il y a autant de raisons d’aller voter non que d’aller voter oui, et nul ne sait d’avance quel sera le pourcentage d’abstentions. Je ne suis pas votre raisonnement.

Y.B: NON quand il y a un référendum celui qui est pour le NON à la proposition n’a pas besoin d’être bien malin pour comprendre que si le seuil est à 51% pour que le résultat soit pris en compte. IL DOIT S’ABSTENIR car 25,5% +1 de OUI ET 25,5% de NON = OUI
ET 50,9% de OUI et 0% de non = NON
En ITALIE avec le seuil à 50% de participation le 3/4 juin1990 Il y a eu 3 demandes d’abrogation qui on fait 92,1, 92,3 et 93,4% de oui
mais 43,7% de participation cela n’a pas été retenu avec 40,24% à 40,81% des inscrits bien plus que la majorité qui avait voté ces lois
Beau résultat démocratique… Il faut bien être maso pour aller voter non quand même,NON?

Si vous ne voyez pas l'intérêt de voter non ou de voter oui par rapport à celui de s'abstenir, je ne crois pas que mes explications y changeront grand-chose.
[color=purple]Y.B. Si avec des exemples RÉALISÉS Page 104 " le référendum" chez QUE SAIS-JE?" vous ne [b]comprenez pas[/b] que s'il y a un seuil de participation pour valider le résultat: 1° Personne de sensé ne doit aller voter NON car c'est aller contre ce qu'il souhaite voir triompher . 2°Ce n'est pas démocratique puisque par référendum plus de 40% des inscrits ne peuvent pas ABROGER une loi votée par les représentants de 30% Je vais cesser la discussion.[/color]
Votre [b]critère du pourcentage de oui obtenu par le pouvoir en place lors des élections pour calculer le pourcentage de réponses favorables à obtenir lors d'un référendum[/b] est purement arbitraire. Les élections de députés et de sénateurs n'ont rien à voir avec une réponse à une question référendaire ; [color=purple]Y.B.Les députés UMP élus avec 28,67% des inscrits peuvent - en gros - faire toutes les lois qu'ils veulent pendant 5 ans Et vous contestez que les citoyens directement gagnant un RIC et avec plus de 28,67% des inscrits puissent l'abroger ou en adopter une nouvelle! Bravo. Il s'agit pas de chèvres et de choux il ss'agit de donner force de loi à une proposition. L'égalité semble le minimum.. En Suisse c'est 50% +1 quelle que soit la participation et cela est défendable. Les absents ont toujours tort..[/color]
! JR

Jacques, concernant le vote électronique, si un citoyen découvre que son vote enregistré est différent du vote qu’il a effectué que se passe t il ? Comment vérifier qu’il dit vrai ?

Vote électronique (suite)

Sandy 4611),

J’imagine que ça se passera comme ça :

Chaque votant recevra instantanément un récépissé électronique (imprimable) de son vote comportant le numéro d’ordre et l’indication du vote.

S’il y a contestation, on vérifiera en comparant (électroniquement) ce récépissé et le vote électronique originel qui seront tous deux conservés en machine jusqu’à l’annonce officielle des résultats.

Si le récépissé électronique et la liste générale enregistrent des votes différents, le votant revote (il peut modifier son vote jusqu’au dernier moment du délai de réponse). Il informe (électroniquement) le service de surveillance du problème.

La liste générale par numéro d’ordre est en ligne 24 heures sur 24 et tout votant peut faire ses vérifications à tout moment et suivre l’évolution du vote.

Pour plus de sécurité, on peut combiner cette procédure avec le système du « vote en deux temps » sur deux serveurs différents (Étienne, 4595).

Si le nombre des vote contestés (dans un délai de quelques jours après la clôture du vote) n’est pas de nature à changer le résultat, on procède à l’annonce officielle des résultats (en signalant les votes contestés sur la liste générale). Dans le cas contraire, l’annonce officielle est retardée jusqu’à clarification, ou bien le vote peut être recommencé.

Le numéro d’ordre de la liste générale n’est accessible qu’en fournissant le numéro d’inscription sur les listes électorales plus un code-passe personnel.

La mise en oeuvre est une question technique à laisser aux experts : le principal est que le votant puisse à tout moment vérifier l’exactitude de son vote dans le respect de son anonymat.

Le système sera testé avant adoption : ceux qui soutiennent qu’on peut le détourner pourront faire leurs preuves à loisir.
JR

L’abstention comme moyen de voter non ; seuil de participation

Yvan (4608)

J’admets votre raisonnement : les partisans du non feront le calcul que vous dites, à savoir qu’il est plus facile et plus efficace de s’abstenir que d’aller voter non si l’on veut que le non passe (d’autant que les abstentionnistes par indifférence seront automatiquement comptés avec les abstentionnistes nonistes).

Voilà donc que plus de 49 % d’électeurs s’abstiennent de participer au référendum avec le résultat que le seuil, supposons-le de 51 %, n’est pas atteint. Conséquence : le vote est inopérant.

Et alors ?

Si la majorité des électeurs ne sont pas en faveur du projet ou ne s’y intéressent pas, pourquoi devrait-il être déposé au Parlement?

Si on fixe un seuil, l’abstention sera en effet un moyen économique et bon marché d’empêcher qu’un projet passe par inadvertance. Un seuil de participation élevé est une « sécurité intégrée » contre la démagogie et l’incompétence, et ce que Yvan a l’air de présenter comme un inconvénient est en fait un avantage considérable.

Le but de la proposition citoyenne ne doit pas être de faire passer un projet de loi à tout prix. Puisqu’il s’agit de démocratie directe, c’est la moindre des choses d’exiger que la majorité des électeurs reconnaissent la pertinence du projet et acceptent de se déranger pour le faire savoir.

À ce sujet, je reviens au seuil de participation que j’avais proposé (51 %).

Pour éviter l’apparence de l’arbitraire, j’accepterais que le seuil soit fixé à la majorité des électeurs inscrits. Il pourra théoriquement, comme je l’ai dit, se poser des problèmes de recomptage délicats lorsque la différence tiendra à un très petit nombre de voix, mais je pense que dans la réalité ces cas seront très rares. JR

[b]Vote électronique (suite)[/b]

Sandy 4611),

J’imagine que ça se passera comme ça :

Chaque votant recevra instantanément un récépissé électronique (imprimable) de son vote comportant le numéro d’ordre et l’indication du vote.

S’il y a contestation, on vérifiera en comparant (électroniquement) ce récépissé et le vote électronique originel qui seront tous deux conservés en machine jusqu’à l’annonce officielle des résultats.

Si le récépissé électronique et la liste générale enregistrent des votes différents, le votant revote (il peut modifier son vote jusqu’au dernier moment du délai de réponse). Il informe (électroniquement) le service de surveillance du problème.

La liste générale par numéro d’ordre est en ligne 24 heures sur 24 et tout votant peut faire ses vérifications à tout moment et suivre l’évolution du vote.

Pour plus de sécurité, on peut combiner cette procédure avec le système du « vote en deux temps » sur deux serveurs différents (Étienne, 4595).

Si le nombre des vote contestés (dans un délai de quelques jours après la clôture du vote) n’est pas de nature à changer le résultat, on procède à l’annonce officielle des résultats (en signalant les votes contestés sur la liste générale). Dans le cas contraire, l’annonce officielle est retardée jusqu’à clarification, ou bien le vote peut être recommencé.

Le numéro d’ordre de la liste générale n’est accessible qu’en fournissant le numéro d’inscription sur les listes électorales plus un code-passe personnel.

La mise en oeuvre est une question technique à laisser aux experts : le principal est que le votant puisse à tout moment vérifier l’exactitude de son vote dans le respect de son anonymat.

Le système sera testé avant adoption : ceux qui soutiennent qu’on peut le détourner pourront faire leurs preuves à loisir.
JR


Mais qu’est ce qui empêcherait un tel système de mémoriser notre véritable vote, et de l’afficher sur la liste tout en comptant pour l’élection un vote totalement différent ?

Modalités de vote électronique

Sandy (4614),

Je ne suis pas en mesure de vous répondre, n’étant pas informaticien, mais si on peut garantir la sécurité des transactions bancaires, ne croyez-vous pas qu’on peut de la même manière sécuriser l’accès à la liste, au programme récépissés, etc.? Il y a des quantités de systèmes de ce genre qui fonctionnent déjà, non ?

De toute façon, le système sera testé : inutile donc, de se faire des cheveux blancs sur des problèmes qui ne sont pas de notre ressort. Si ça ne fonctionne pas, il y aura possibilité d’autres méthodes. .Je crois que ça fonctionnera, mais bien sûr ce n’est pas une certitude. JR

Aujourd’hui il existe déjà des programmes pour récupérer vos coordonnées bancaires et vos codes lors de telles transactions.

Les personnes qui en sont victimes ne peuvent s’en prendre qu’à elles mêmes vu qu’elles n’avaient surement pas leurs ordinateurs suffisamment protégés.

Mais pour le vote cela risque de poser de sacrés soucis je vous rappelle que la volonté générale n’a de sens que si la majorité qui l’emporte possède l’assentiment de tous les autres, et cet assentiment dépend très clairement des caractères honnête et équitable du mode de scrutin.

Sandy, à nouveau, je ne suis pas un spécialiste de l’informatique.

Pour ce qui est du caractère honnête et équitable du scrutin, qui ne serait pas d’accord avec vous !

Mais vraiment, je ne vois pas ce qui vous inquiète : s’il y avait une fraude comme celle que vous envisagiez, tout le monde s’en apercevrait tout de suite puisque les totaux de la liste générale ne correspondraient pas aux totaux officiellement annoncés et que tout électeur pourrait contrôler à tout moment l’exactitude de l’entrée concernant son vote sur la liste générale. Comment frauder dans ces conditions ? Au pire, on répèterait le vote électronique.

La seule fraude sérieusement envisageable tient au vote sous pression imposé à des gens immobilisés chez eux et ne sachant pas manier un ordinateur (pressions de la famille, de la personne qui aide à enregistrer votre réponse) : mais ces pressions peuvent s’exercer aussi, quoique plus difficilement, dans les systèmes de vote classiques, et je ne crois pas que les cas seraient nombreux au point d’affecter sensiblement les résultats.

Vous vous rendez compte je pense que le système de démocratie directe et permanente dont nous parlons ici ne pourra fonctionner qu’au moyen du système électronique. S’il faut aller signer une liste ou un registre au bureau de vote, je vous garantis qu’au bout de peu de temps la majorité des gens ne se dérangeront pas : le seuil de participation minimal de la moitié plus un des électeurs serait alors évidemment très difficile à atteindre (mais ce ne serait bien sûr pas une raison d’y renoncer).

Espérons donc qu’on pourra démontrer que le système électronique est fiable. JR

Jacques…

Le problème, c’est que ce n’est pas du tout assez que de pouvoir vérifier chacun que son vote est bien la et qu’il garde le sens qu’on lui à donné. Vérifier UN SEUL VOTE, LE SIEN, ne garantit RIEN. Tout comme dans la dépouille papier et le processus contrôlable qui garantit l’origine de chaque vote, chacun DOIT avoir la possibilité de contrôler la pertinence de TOUS les votes. Comment faire pour que ceux qui n’ont PAS voté veuillent TOUS contrôler que effectivement leur vote N’EST PAS LA? Sinon, chacun contrôlera (et la encore, quel % prendra l’initiative et à combien de ceux-la, en cas d’une anomalie, on ne dira pas que c’est une erreur fortuite du système et on invitera simplement à revoter, une simple excuse qui couvrira parfaitement le cas de tous les autres « erreurs » induits qui ne se dérangeront pas de le découvrir?) le sien, mais il n’y aura aucun contrôle sur ceux qui ne seront à personne, qui pourront être injectées tant que le % de votes de surplus ne se rendra pas trop suspect en comparaison à l’activité déployée par les gens dans les bureau de vote. zut, j’oublie qu’il n’y aura plus de bureau de vote!.

Reproduire les garanties, pas parfaites mais quand-même existantes des votations sur papier par un algorithme informatique ou la procédure de traitement des données n’est pas facile du tout. Moins encore avec des machines qui ont la sale coutume d’offrir une traçabilité toujours parfaite pour ceux qui savent les utiliser, ce qui les rend absolument INCOMPATIBLES avec le besoin de garder l’anonymat du vote tant que cette nécessite perdurera. Même le vote en deux temps, sur deux serveurs différents, ne change pas le fait de la traçabilité, car toutes les données informatiques restent à disposition de ceux qui contrôlent les machines et peuvent être traités vite fait bien fait par des logiciels spécialisés pour en extraire plus de données que vous ne penseriez être disponibles… surtout croisés avec le contenu d’autres bases de données.

La défense de l’anonymat dans le système bulletin papier n’est pas parfaite non plus… elle repose surtout sur la quantité d’effort nécessaire pour analyser toutes les données fournies sur des supports papier par des « automates » humains et son cout associé.

Vous ne vous êtes jamais demandé à quoi cela pourrait servir quelqu’un peut-être pas de savoir quel à été le sens de votre vote, mais seulement déjà si vous avez voté ou pas? Cela est cependant enregistré sur un papier durable… soi-disant, et c’est naturellement vrai, pour éviter que vous ne votiez plusieurs fois, quand vous vous identifiez avant de voter, mais… combien d’autres utilités peut avoir cette liste du cens une fois remplie à la fin de la journée? Individuellement, cette liste en dit assez sur qui c’est dérangé pour aller voter et qui non. Si vous n’êtes pas allé voter… un politicien, au lieu de ne pas savoir si vous aurez voté pour son parti ou pour un autre, saura à coup sur que vous n’avez pas voté pour lui, puis que vous n’avez voté pour personne. Il pourrait vous traiter différemment… par ces données-la, ou même avec plus de précision si il connait encore plus de vous en croisant des données d’autres bases (comme par exemple celle des affiliées à son parti… -ah, bon, vous êtes affiliée et vous ne vous êtes même pas dérangé pour aller voter… qu’est-ce que vous voulez que je fasse pour vous… petite ordure qui peut toujours rêver?-). Individuelle et collectivement, et en traitant statistiquement l’évolution dans ces listes sur des périodes de temps comprenant plusieurs élections… les politiciens obtiennent des données avec lesquelles ils peuvent décider leurs actions les plus rentables politiquement par zone géographique et par couche de population…

C’est déjà comme cela que ça se passe… alors, vous imaginez, avec le niveau de détail et la vitesse avec laquelle tout cela peut être fait quand toutes les données sont des mères 1 et 0 à traiter par un ordinateur… et bien, c’est peut-être pour cela qu’ils insistent tant à introduire le vote électronique et tant d’autres choses électroniques dont les données enregistrées peuvent finir dans des bases de données utilisables.

Nous contrôler… ils veulent bien, et ce n’est que question de couts que cela leur soit rentable ou pas… alors, le vote électronique et autres moyens contrôlables, ne seront admissibles que… lors que on sera ABSOLUMENT SURS que aucune personne ou groupe ne pourra tirer AUCUN avantage de la connaissance de ces données, c’est à dire, lors que on sera socialement si avancées que connaitre ou ne pas connaitre ces données ne fera aucune différence. C’est pour cela que j’ai déjà dit que cela ne pourra se faire que alors que l’anonymat ne sera plus nécessaire.

C’est à dire, quand nous aurons une vraie démocratie soutenue par tous.

Fiabilité des systèmes électroniques ; la « vraie démocratie »

NingúnOtro (4626),

Ne connaissant pas l’informatique, je redis qu’il m’est impossible de juger si vos arguments concernant la fiabilité et l’anonymat sont fondés ou non.

La procédure de proposition de loi citoyenne comprendrait trois étapes : le débat, l’acceptation de la proposition pour dépôt au Parlement, le vote sur le projet de loi s’il y a référendum.

Il me semble que vos objections (vos craintes) concernent assez peu la première étape, un peu plus la deuxième, mais surtout la troisième (vote référendaire à proprement parler).

Si vos objections sont fondées, nous devrons évidemment en rester à la procédure classique des bulletins-papier au moins en ce qui concerne le vote. (Je ne vois pas l’intérêt que pourraient avoir les politiques et les publicitaires à décortiquer à grands frais et à grands risques les acceptations pour dépôt - qui dans bien des cas ne correspondraient pas aux votes finals sur le projet de loi.)

La fiabilité et l’anonymat du vote sont de toute façon pour moi des conditions essentielles. C’est uniquement au niveau du débat et de l’acceptation du projet pour dépôt que j’ai proposé d’utiliser les systèmes électroniques. La question du vote électronique en général est venue se greffer là-dessus, mais ce n’est pas mon propos.

Je suis donc partisan de maintenir le système de vote par bulletins-papiers tant qu’on n’aura pas la certitude que les systèmes électroniques sont fiables et garantissent l’anonymat.

Pour ce qui est d’une « vraie démocratie soutenue par tous », il me semble qu’il s’agit là d’un débat philosophique en dehors de nos objectifs concrets. Ma définition personnelle de la démocratie est la suivante : possibilité offerte à chaque citoyen de voter librement et anonymement avec l’assurance qu’il sera donné suite au vote de la majorité. Par ailleurs, je reconnais à chacun le droit d’avoir son avis positif ou négatif sur cette définition et de soutenir ou non la démocratie.

Certaines objections faites ici au vote électronique ressemblent à celles qu’on faisait avant l’entrée en service des chemins de fer : on s’étoufferait dans les tunnels, le coeur humain ne pourrait pas supporter la vitesse, etc. etc. etc. Seule l’expérience (= des tests) me convaincra de la validité des arguments pour ou contre. JR

Les craintes plus exactement Jacques c’est qu’il soit possible pour le pouvoir en place de manipuler l’élection ou à des menteurs de jeter directement le discrédit sur l’élection ou a des personnes mal intentionnées via des virus ou qqchose du genre à entamer la confiance des gens en l’honnêteté de l’élection.

C’est bien cela, Sandy.

Le vote et le scrutin « papier » est perçu comme contrôlable et vérifiable par les citoyens, et l’utilisation de moyens « préhistoriques » (les bouts de papier) rendent techniquement intraçable le vote et garantit en grande mesure l’anonymat. Je dis en grande mesure, et pas absolument parce-que comme j’ai dit ailleurs avant, il reste bien des traces d’activité qui constituent des données utilisables… peut-être pas jusqu’au point de déterminer le vote, mais quand-même statistiquement utiles. Par exemple la liste du cens ou on marque la présence de l’électeur et le fait de voter. Cela peut être utilisé au niveau individuel de forme isolée ou combinée avec des informations d’autres bases de données, et au niveau collectif pour établir des tendances et des préférences par table électorale même, orientant l’action future des élus.

Recueillir et processer toutes ces données quand elles se trouvent disséminées sur plusieurs bouts de papier physique est couteux en argent et en heures de travail humain (très couteux, lui)… ce qui desincentive ceux qui voudraient avoir cette information.

Passer tout le processus au niveau électronique… revient au fait à rendre cette activité triviale et accessible à presque tout le monde, parce-que l’informatique à besoin de et ne fait en fait pas autre chose que manipuler constantement des bases de données. L’ubiquité des données devient universale… En effet, on établisserait immédiatement le top-manta (vente de copies pirates) des bases de données… toutes les données brutes en accès direct pour tout le monde à un prix de solde, tout comme les CD et DVD que les africains vendent dans les coins des rues. C’est un simil brutal parce-que pas tout le monde est autant intéressé par ces données comme par la musique et les vidéos, mais cela vous suffit pour comprendre que tout celui qui serait vraiment intéressé n’aurait aucun problème pour les trouver. En plus, s’ouvre un tout nouvel marché d’œuvres interprétatives de ces données, par elles-mêmes ou combinés avec d’autres.

Vous voyez donc pourquoi cela ne peut se permettre tant que dans notre société il existera la possibilité de recevoir un traitement différent de quelqu’un ou quelque instance en fonction de la disponibilité qu’ils auraient de vos données.

En plus, en ce qui concerne le vote, je n’ai même pas encore parlé non pas de la confiance qu’on peut faire à celui qui collecte vos données… mais à la confiance qu’on peut faire à celui qui recevrait en dépôt nos votes et serait chargé de tout le traitement de dépouillage des mêmes et aussi de la distribution des votes selon les règles établies… Dans le vote classique… tout cela reste en mains des citoyens et les bureaux de vote ne reçoivent que l’acte final de dépouillage de chaque table, tout le matériel restant disponible pour des recomptages… dans le vote électronique, tout cela passe directement aux mains d’informaticiens et statisticiens, des gens pas libres parce-que salariées d’une institution… contrôlée par des pouvoirs publics… QUI SONT JUGES ET PARTIES!

Alors, tant que l’anonymat sera requis pour garder en partie la privacité du vote, et la transparence pour empêcher les fraudes, nous ne pourrons accepter des méthodes ou l’anonymat et la transparence ne peuvent aller de la main.

Ce n’est donc pas un affront à la technologie… c’est une méfiance envers le genre d’humains qui devraient contrôler cette technologie (et quand nous voyons ce que ces voyous tentent de faire avec le pouvoir qu’on leur à déjà donné… on à plutôt envie de le reprendre, ce pouvoir, plutôt que de leur en donner plus).

[bgcolor=#FFFF99]Privatisation de La Poste : exigez un référendum ![/bgcolor]

Signez en ligne la pétition initiée par Marianne pour réclamer l’organisation d’un référendum d’initiative populaire sur l’ouverture au privé du capital de la Poste. Laurent Neumann, directeur de la rédaction de Marianne, explique cette initiative.

http://www.marianne2.fr/Privatisation-de-La-Poste-exigez-un-referendum-!_a91324.html

Un séisme financier fait vaciller l'ensemble du système bancaire international et, au-delà, l'économie mondiale. Et, malgré cela, le gouvernement français persiste à vouloir privatiser La Poste.

L’administration américaine «nationalise» des pans entiers de la finance pour éviter la débâcle, mais l’État français, lui, est prêt à céder au privé une partie au moins d’un service public auquel les Français sont attachés. Et, avec lui, la banque des classes moyennes et des tout petits épargnants.

Comme dans le cas du fichier Edvige, Nicolas Sarkozy, sentant la montée des oppositions, a repris les choses en main et créé une commission de réflexion. En réalité, c’est tout réfléchi : une fois transformée en société anonyme, La Poste ouvrira son capital aux investisseurs privés pour lever en bourse les fonds nécessaires à sa croissance - dans un marché totalement ouvert à la concurrence d’ici 2011.

Pour nous faire avaler la pilule, les promoteurs de cette idée de génie nous promettent que l’État restera majoritaire – même si on nous a déjà fait le coup avec France Telecom dont l’État ne possède plus aujourd’hui que 27 % du capital ! Ils nous jurent que La Poste conservera toutes ses missions de service public. Sans jamais dire lesquelles et pour combien de temps ! Ils nous assurent que les tarifs n’augmenteront pas – contrairement aux prix des péages depuis la privatisation des autoroutes. On nous certifie que l’usager y trouvera son compte - contrairement au fiasco des renseignements téléphoniques privatisés. Le tout, bien évidemment, sans supprimer le moindre emploi. Tout juste fermera-t-on quelques centaines de bureaux de poste dans les zones rurales ou les quartiers populaires (après avoir fermé casernes, tribunaux et hôpitaux…). Au nom de la rentabilité !

Pour toutes ces raisons, Marianne a décidé de relayer l’idée d’un référendum d’initiative populaire, comme le permet la réforme de la Constitution. La Poste est un service public. A ce titre, elle appartient à l’ensemble des citoyens-usagers-contribuables. C’est donc à eux - à nous, à vous - de choisir si cette entreprise doit ou non demeurer à 100 % dans le giron de l’État. Dès aujourd’hui, vous pouvez signer cette pétition en faveur de ce référendum ici.

Quant à la question « faut-il privatiser La Poste ? », pour notre part, la réponse est non.


Je soussigné, réclame l’organisation d’un référendum d’initiative populaire sur l’ouverture au privé du capital de la Poste et signe la pétition ici.

Vous pouvez également participer au sondage ci-dessous :
http://www.marianne2.fr/Privatisation-de-La-Poste-exigez-un-referendum-!_a91324.html

Salut Etienne,
Tu écris:

Pour toutes ces raisons, Marianne a décidé de relayer l'idée d'un référendum d'initiative populaire, comme le permet la réforme de la Constitution. La Poste est un service public. A ce titre, elle appartient à l'ensemble des citoyens-usagers-contribuables. C'est donc à eux - à nous, à vous - de choisir si cette entreprise doit ou non demeurer à 100 % dans le giron de l'État. Dès aujourd'hui, vous pouvez signer cette pétition en faveur de ce référendum ici. .
Un de mes fils m'a abonné pour Noel!! A Marianne qui sont des alliés objectifs des voleurs du Pouvoir..:-) Je n'ai pas eu le temps de le lire je verrai demain..

MAIS je ne comprends pas pourquoi tu écris que la Constitution permet le RIC alors que tu sais bien que ce n’est pas le cas ?

J’ai demandé au syndicat FO COM de faire ce que je suis en train de faire à LYON une pétition test sur un" bureau de référence" ayant voté SARKOZY à 53,06% à 0,5% près.
AUCUNE REPONSE depuis 15 jours… Un membre du RIC les relance…C’est un bon moyen de CHIFFRER le soutien populaire.

ET POUR LES EUROPEENNES DES LISTES AVEC POUR SEUL ET UNIQUE PROGRAMME UNE CONSTITUTION EUROPENNE DEMOCRATIQUE ? Sans imprimer de bulletin ou d’affiches? Tu as pris une décision ?

A+
Yvan

Cher Yvan,

Ce n’est évidemment pas moi qui ai écrit que « la Constitution permet le RIC » : c’est le texte d’introduction de Laurent Neumann (lire la page signalée).

Je te l’ai dit maintes fois : à force de qualifier brutalement de « voleurs de pouvoirs » tous ceux qui ont une virgule d’écart avec ta pensée propre, même ceux qui, objectivement ne sont pas loin d’être d’accord avec toi (ils y viendraient au prix d’un peu de patience et de quelques arguments échangés pacifiquement), tu risques fort de… te retrouver absolument seul. Je trouve ça profondément contre-productif et vraiment dommage.

Dire que les journalistes de « Marianne sont des alliés objectifs des voleurs du Pouvoir », c’est une exagération qui te fait perdre du crédit, je le crains.

Toujours en lutte pour le RIC, mais pas contre la terre entière :confused:

Étienne.

Très cher Étienne,

Pressé de partir, je me suis en effet mal exprimé et je m’en excuse, j’ai écrit :

MAIS je ne comprends pas pourquoi tu écris que la Constitution permet le RIC alors que tu sais bien que ce n'est pas le cas ?
J'aurais dû écrire : [color=blue]"Pourquoi cites-tu de Marianne dont le rédacteur en chef ! Laurent NEUMANN écrit que le référendum d'initiative populaire est dans la Constitution alors que tu sais très bien que c'est faux [b]sans indiquer qu'il n'en est absolument rien.[/b]..."[/color]

Je vais téléphoner à ce L.N. et te tiendrai au courant de ses explications en privé.

À+
Yvan

L’anniversaire de la Constitution arrive…

Sur ton WIKI, j’ai mis pour le Rassemblement pour l’initiative Citoyenne les 13 articles que nous souhaiterions modifier.

Nous allons faire un Communiqué le moment venu.

Nous sommes prêts a mettre les options que tu auras mis sur le WIKI puisque nous sommes pour un vote du peuple avec des OPTIONS pour une véritable participation et non seulement OUI /NON a un projet ficelé…

Cela est tout a fait possible même avec un dépouillement totalement annuel. Comme dans les petites communes où il y a des listes panachées, où il faut une colonne par candidats et un gars qui LIT les noms de chaque bulletin avec vérification tous les 10 bulletins par exemple

À+
Yvan

« Je vais téléphoner à ce L.N et te tiendrai au courant de ses explications en privé »

Yvan (4865).

Pourquoi « en privé »? S’il ne s’agit pas de communications confidentielles, ne serait-il pas mieux de les publier ici pour le bénéfice de tous? JR

Ce n’est pas la première fois qu’Yvan mentionne qu’il travaille derrière les coulisses…

Je n’aime pas du tout non plus.

Concernant le vote électronique, on peut se permettre de risquer la triche sur ce système :
Le vote électronique sert à demander un vote papier.
On peut organiser un vote anonyme.
Le seul risque est de faire déclencher un vote papier par un plaisantin. Ce qui est du ressort de la police et de la justice.

N’importe quel citoyen peut alors soumettre une demande de référendum et faire le buzz pour être soutenu dans son projet.

Je propose également des demandes de référendum permanents sous le principe suivant :

  1. On peut voter électroniquement pour exiger un référendum papier (noté RP par la suite) sur le sujet donné.
  2. Le vote d’exigence d’un RP à une durée limitée de 6 mois par exemple.
  3. On peut prolonger une demande de RP en revotant à n’importe quel moment
  4. un nombre suffisant de votes active le RP.

On aurait un RP pour chaque loi, le sujet du RP étant l’abrogation de la loi.
On aurait un RP pour chaque personnage politique, le RP étant sa démission.