Sandy, ce n’est pas parce qu’on « n’a pas entendu parler » de quelque chose que ce quelque chose, ici la notion de représentation objective, ne peut pas exister.
La parole et la volonté de ceux qu’ils représentent, [c’est à dire la vision idéale que vous avez de la représentation, (et que je ne conteste aucunement)] n’est pas, et ne peut pas être la parole et la volonté d’un candidat ou d’un groupe politique.
Plutôt que critiquer à priori le système actuel, essayons de voir si on ne peut pas imaginer des progrès à faire pour l’améliorer objectivement:
Un premier pas, (n°1), serait réalisé si, dans les congrès des partis existant, ceux de la tribune se taisaient, écoutaient les gens de la salle, réalisaient une synthèse des positions pour chaque problème particulier, et, pour chacune de ces questions, adoptaient la position majoritaire, et le mandat particulier correspondant.
Mais dans ce cas, il existerait encore des citoyens participants qui ne se sentiraient pas représentés puisque leurs positions ne se trouveraient portés dans aucun parti. Pour cela, il faudrait qu’ils se créent leur propre système de représentants. (pas n°2)
Un autre pas,et important, serait franchi (pas n°3), si la participation des citoyens était OBLIGATOIRE à ces congrès pour faire valoir toutes les opinions existant dans le peuple,au moins celles de ceux qui auraient une position personnelle.
Et enfin, (pas n°4), il faudrait idéalement réactualiser régulièrement les mandats des représentants. En effet, leur contenu réel est éminemment variable dans le temps, car il dépend à la fois de l’opinion (ou morale) personnelle de ces mandants, mais aussi de leur appréciation de la situation historique entre la date de l’élection et la date où cette volonté doit se matérialiser dans l’action des représentants.
Et bien, toutes ces corrections, le tirage au sort les apporte, en mieux, par CONSTRUCTION MATHEMATIQUE.
La synthèse de ces mandats se fait naturellement puisque l’ensemble des tirés au sort qui acceptent la charge (et qui représentent donc ceux qui auraient assez de conviction pour participer au débat des partis), représentent donc, et avec un POIDS MATHEMATIQUEMENT REPRESENTATIF les diverses positions citoyennes sur chacun des problèmes évoqués.
Le mieux vient du fait que la synthèse n’ayant pas à être faite, on échappe à tous les biais et imperfections résultant de la collecte et de l’ananlyse forcément imparfaites qui affecteraient la synthèse issue des 3 steps précédents, (sans parler des économies afférentes).
De plus, lors du décalage entre tirage au sort et action, ces divers tirés au sort auraient mathématiquement adapté leur position à l’évolution historique de la situation.
Sandy, le tirage au sort s’impose donc selon votre conception de la représentation.