3A1 Désignation des représentants politiques : élections (et avec quel mode de scrutin) ou tirage au sort ?

« Clérocratie »/« stochocratie »

Les deux termes sont synonymes, mais personnellement je préfère le second : il est plus laid et par conséquent plus exactement représentatif de la réalité qu’il recouvre. JR

mais viens dans mon parti si tu veux m'aider à militer pour le tirage au sort ;) la porte est grande ouverte ^^
Merci pour l'invitation, mais les partis actuellement existants ont un problème acquis... pas idéologique -gauche, droite, centre, d'en haut, d'en bas-, mais structurel... la militance n'est appellé à rien apporter, ni idées, ni effort, seulement le vote, et pour le cautiver c'est le marketing électoral qui fonctionne à plein régime... celui-ci, ayant besoin de budgets toujours grandissants, pousse les partis à avoir le programme le plus interessant possible pour ceux qui peuvent lui préter de l'argent, tout en essayant qu'il soit le plus insipide et peu comprommetteur envers ceux qu'on doit convaincre de le voter.

Elle est à combien, la contribution de la militance dans le budget de votre parti?

Il perd combien d’efficacité, menant un combat inutile dans la guerre de tranchées des gauches diverses et divines toutes?

Ce qu’il faut, comme dit bernarddo et comme j’ai dit à l’occasion des dernières européennes… est un parti téchnique, transversal, qui milite pour la démocratisation POUR TOUS des règles démocratiques de participation et d’élection. Un parti RAS LE BOL des FORMES, sans présupposer un appui quelconque à une idéologie concrète ou une autre. Pour obtenir de forme CONSCIENTE ce qu’on arriva à obtenir lors du référendum de 2005… un NON unanime partagé par des gens qui n’ont pas à vouloir se parler des que l’idéologie est mentionné. On change les règles pour qu’elles soient plus démocratiques, et ensuite s’il le faut… on se bat tous contre tous dans la nouvelle arene politique et chacun obtient son dû. Parce-que dans l’arene actuelle… on sait très bien que ce n’est aucun de nous qui obtient ce qu’il veut… et qu’avec les règles qu’elle à developpés ce ne sera jamais le cas.

Le tirage au sort est un instrument qui peut servir pour équilibrer le partage de l’opportunité pour les idées, à un moment ou, suite à la structure perverse vers laquelle tendencieusement à évolué le système de représentation politique… seulement ceux qui ont de l’argent à investir peuvent réellement se faire entendre et acheter leur part de représentation. Il pourrait très simplement disparaitre à nouveau du moment que les idées, suite à une meilleure éducation et un plus grand compromis du plus grand nombre de citoyens, puissent être présentées pour ce qu’elles valent intrinsequement -pour elles mêmes- au lieu de valoir ce que les budgets qu’on met derrière elles pèsent.

L’anarchie parle : écoutez-la bien !

À propos de la profession de foi de Zolko (9559) :

[i]« Je n’ai pas l’air de [défendre l’anarchie], je revendique haut et fort de la défendre. Et je suis contre la « démocratie », qui n’est qu’un attrape-nigaud […] »

"La difficulté n’est pas d’empêcher la corruption, c’est impossible ! La difficulté, c’est de la limiter, la circonscrire, la rendre le plus inoffensive possible, c’est d’organiser les pouvoirs et contre-pouvoirs qui révéleront la corruption] QUAND elle survient, et y mettront fin. La difficulté, c’est d’intégrer la corruption inévitable dans un système politique qui y résistera. "[/i]

'Organiser des pouvoirs et des contrepouvoirs"… Eh bien, dites-donc, pour de l’anarchie, ça promet ! JR

mais viens dans mon parti si tu veux m'aider à militer pour le tirage au sort ;) la porte est grande ouverte ^^
Merci pour l'invitation, mais les partis actuellement existants ont un problème acquis... pas idéologique -gauche, droite, centre, d'en haut, d'en bas-, mais structurel... la militance n'est appellé à rien apporter, ni idées, ni effort, seulement le vote, et pour le cautiver c'est le marketing électoral qui fonctionne à plein régime... celui-ci, ayant besoin de budgets toujours grandissants, pousse les partis à avoir le programme le plus interessant possible pour ceux qui peuvent lui préter de l'argent, tout en essayant qu'il soit le plus insipide et peu comprommetteur envers ceux qu'on doit convaincre de le voter.

Elle est à combien, la contribution de la militance dans le budget de votre parti?

Il perd combien d’efficacité, menant un combat inutile dans la guerre de tranchées des gauches diverses et divines toutes?

Ce qu’il faut, comme dit bernarddo et comme j’ai dit à l’occasion des dernières européennes… est un parti téchnique, transversal, qui milite pour la démocratisation POUR TOUS des règles démocratiques de participation et d’élection. Un parti RAS LE BOL des FORMES, sans présupposer un appui quelconque à une idéologie concrète ou une autre. Pour obtenir de forme CONSCIENTE ce qu’on arriva à obtenir lors du référendum de 2005… un NON unanime partagé par des gens qui n’ont pas à vouloir se parler des que l’idéologie est mentionné. On change les règles pour qu’elles soient plus démocratiques, et ensuite s’il le faut… on se bat tous contre tous dans la nouvelle arene politique et chacun obtient son dû. Parce-que dans l’arene actuelle… on sait très bien que ce n’est aucun de nous qui obtient ce qu’il veut… et qu’avec les règles qu’elle à developpés ce ne sera jamais le cas.

Le tirage au sort est un instrument qui peut servir pour équilibrer le partage de l’opportunité pour les idées, à un moment ou, suite à la structure perverse vers laquelle tendencieusement à évolué le système de représentation politique… seulement ceux qui ont de l’argent à investir peuvent réellement se faire entendre et acheter leur part de représentation. Il pourrait très simplement disparaitre à nouveau du moment que les idées, suite à une meilleure éducation et un plus grand compromis du plus grand nombre de citoyens, puissent être présentées pour ce qu’elles valent intrinsequement -pour elles mêmes- au lieu de valoir ce que les budgets qu’on met derrière elles pèsent.


Comme je vous l’ai expliqué, la vie suit son cours, et pour peu qu’un jour un gouvernement ayant l’intention de rétablir la démocratie arrive au pouvoir, le changement des institutions ne se fera pas en claquant des doigts et il y aura des tas d’autres choses à faire EN PARALLELE, et non à la suite.

C’est quand même du simple bon sens.

[b]L'anarchie parle : écoutez-la bien ![/b]

À propos de la profession de foi de Zolko (9559) :

[i]« Je n’ai pas l’air de [défendre l’anarchie], je revendique haut et fort de la défendre. Et je suis contre la « démocratie », qui n’est qu’un attrape-nigaud […] »

"La difficulté n’est pas d’empêcher la corruption, c’est impossible ! La difficulté, c’est de la limiter, la circonscrire, la rendre le plus inoffensive possible, c’est d’organiser les pouvoirs et contre-pouvoirs qui révéleront la corruption] QUAND elle survient, et y mettront fin. La difficulté, c’est d’intégrer la corruption inévitable dans un système politique qui y résistera. "[/i]

'Organiser des pouvoirs et des contrepouvoirs"… Eh bien, dites-donc, pour de l’anarchie, ça promet ! JR


Moi j’attends toujours qu’on m’explique ce que c’est qu’un régime anarchique, comment ça fonctionne ^^

Anarchie

Il faut aller voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Anarchie.

Mais Zolko ne sera certainement pas d’accord… Enfin, je suppose. JR

[b]Anarchie[/b]

Il faut aller voir Anarchie — Wikipédia.

Mais Zolko ne sera certainement pas d’accord… Enfin, je suppose. JR


Je ne vois rien à première vue… même la page de discussion est intéressante.

Pour en savoir beaucoup plus… Portail:Anarchisme — Wikipédia

Pour en savoir beaucoup plus... [url=http://fr.wikipedia.org/wiki/Pr%C3%A9curseurs_de_l%27anarchisme]http://fr.wikipedia.org/wiki/Portail:Anarchisme[/url]
Pour de nombreux théoriciens de l'anarchisme, l'esprit libertaire remonte aux origines de l'humanité. À l'image des Inuits, des Pygmées, des Santals, des Tivs, des Piaroa ou des Merina, de nombreuses sociétés fonctionnent, parfois depuis des millénaires, sans autorité politique (État ou police) ou suivant des pratiques revendiquées par l'anarchisme comme l'autonomie, l'association volontaire, l'auto-organisation, l'aide mutuelle ou la [b]démocratie directe[/b]. (...) Une forme d’individualisme libertaire est aussi identifiable dans certains courants philosophiques de la Grèce antique, en particulier dans les écrits épicuriens, cyniques et stoïciens. (...) Certains éléments libertaires du christianisme ont influencé le développement de l'anarchisme, en particulier de l'anarchisme chrétien.
Eh ben ma foi, on est en bonne compagnie.
mais viens dans mon parti si tu veux m'aider à militer pour le tirage au sort ;) la porte est grande ouverte ^^
Je suis allé au NPA, et la porte était grande ouverte pour que je paye ma cotisation, pas pour que je raconte mes idées. Le Mélanchon, ex-sénateur, vieux aparatchik de la politique française, me parait mal placé pour incarner le renouveau, et encore moins les changements profonds que je souhaite. Et vu vos idées de se [i]soumettre à une autorité unique[/i], vous m'avez plus l'air de quelqu'un qui veut être calife à la place du calife que d'un révolutionnaire potentiel. Je vais donc décliner l'invitation.
Moi j'attends toujours qu'on m'explique ce que c'est qu'un régime anarchique, comment ça fonctionne
Il n'y a pas d'[b]un régime anarchique[/b], en soi. Mais je peux vous proposer un [b]exemple[/b] d'[i]organisation anarchique[/i]. Je vais manquer de temps pour détailler ici, alors en vrac (le détail sera pour le manifeste):
Dans toute société humaine, il y a 3 types de décisions: - les récurrentes (ex: budget) où il faut absolument prendre une décision, et donc la moins mauvaise - les urgentes (ex: catastrophe naturelle) où ce qui compte c'est la rapidité - les règles (ex: lois) qu'il faut prendre le temps de peaufiner, où l'adhésion très large de la société est primordiale.

Les questions urgentes doivent être laissés à des exécutants, ds gestionnaires, qui peuvent être élus, mais qui n’auront aucun autre pouvoir à part l’urgence, et toute décision qu’ils prennent est automatiquement limité dans le temps (ex: 3 mois). Leur mandat n’est pas renouvelable.

Les questions récurrentes sont laissés à une assemblée tirée au sort, qui vote par Condorcet. C’est la décision la moins mauvaise qu’on cherche à obtenir, celle qui mécontente le moins de gens. Tout le monde voudrait plus d’argent pour sa chapelle, il n’y a donc aucun moyen de contenter tout le monde, inutile de cherche une majorité quelconque.

Les lois et règles sont décidées par referendum avec au moins 60% d’approbation (1 séance par an, où plusieurs projets de lois sont présentés, chacune ayant sa propre question). Ainsi, les lois mal écrites, inutiles, de circonstance, clientélistes… sont refusées, et celles qui sont approuvées sont incontestables. Les lois peuvent être proposées par l’assemblée tirée au sort, par l’exécutif, ou par les citoyens eux-mêmes, ou par le conseil des sages

Les religions, la justice, les médias, l’armée… sont reconnus comme des pouvoirs à part entière, et la participation à plus d’1 pouvoir est interdite.

Un conseil des sages, sans aucun pouvoir, purement consultatif, issu des fonctionnaires haut-placés (professeurs d’universités, magistrats, généraux…), nommés pour longtemps (>10 ans) est là pour conseiller, rédiger, aider…


Rappel: "[i]an-archos[/i]" veut dire absence de chef. À ne pas confondre avec "[i]chaos[/i]"

Tiens, il m’est venu une idée en parcourant Wikipedia sur l’Anarchie: que penser du terme « [bgcolor=#FFFF99]polycratie[/bgcolor] », qui signifierait, donc, un système à pouvoirs multiples ? Cela éviterait les termes démocratie et anarchie qui véhiculent trop d’amalgames.

Le syndrome du larbin (suite)
(encore une fois, que personne ne se sente visé en particulier)
L’anarchie est un mot rendu effrayant par ceux-là mêmes qui s’en effraient aujourd’hui. L’anarchie c’est la bande à Bonnot, la bande à Baader, Mesrine et toutes les horreurs violentes qui n’ont pas été revendiquées par d’autres groupuscules révolutionnaires reconnaissables au couteau qu’ils serrent entre leurs dents.
Le syndrome du larbin est en cela bien illustré, puisque tout érudit qu’il soit, le larbin fait volontairement fi dans ses références de la guerre d’Espagne, de Proudhon, de la Commune, de l’origine du 1er mai ou bien de l’éviction sanglante des soviets russes du pouvoir bolchevique. Le larbin sait que le seul usage du mot anarchie suffit à clore tout débat, étouffé alors par les ricanements entendus de la meute au sein de laquelle il se sent en sécurité.
Quand le larbin veut citer Chomsky ou Ferré, il préfère le qualificatif de libertaire, plus convenable. Le larbin répète que « l’anarchie c’est le chaos » avec une dénigrante conviction, même si le larbin défend régulièrement la pensée complexe de Morin ou les performances incontestables des théories mathématiques chaotiques appliquées à la finance.
À l’effort nécessaire à la compréhension du monde qui l’entoure, le larbin préfère l’alignement derrière d’autres idées, d’autres humains, se laissant ainsi la possibilité de les abandonner et de les vilipender avec plus d’énergie encore que celle qu’il avait employée à les soutenir.
Le larbin aime donner des ordres, souvent même il aime en recevoir, deux plaisirs qui le distinguent des anarchistes.
Le larbin se méfie des autres larbins et se prononce en faveur de tout légiférer, même la liberté. Surtout la liberté.
Le larbin est un utopiste de la résignation, individuelle et collective. Le larbin ne rêve pas, il compte.
L’anarchiste est un utopiste du raisonnement, prêtant à chacun autant de qualités et de défauts qu’il en a.
Le larbin demande qu’une société lui montre le chemin à suivre.
L’anarchiste aimerait, au moins pire, harmoniser tous les chemins qui ainsi définiront la société et probablement la liberté.
Et je n’ai rien inventé:

Les lumières, c’est pour l’homme sortir d’une minorité qui n’est imputable qu’à lui. La minorité, c’est l’incapacité de se servir de son entendement sans la tutelle d’un autre. C’est à lui seul qu’est imputable cette minorité dès lors qu’elle ne procède pas du manque d’entendement, mais du manque de résolution et de courage nécessaires pour se servir de son entendement sans la tutelle d’autrui. Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement : telle est donc la devise des Lumières. La paresse et la lâcheté sont causes qu’une si grande partie des hommes affranchis depuis longtemps par la nature de toute tutelle étrangère, se plaisent cependant à rester leur vie durant des mineurs ; et c’est pour cette raison qu’il est si aisé à d’autre de s’instituer leurs tuteurs. Il est si commode d’être mineur. Si j’ai un livre qui a de l’entendement pour moi , un directeur spirituel qui a de la conscience pour moi, un médecin qui pour moi décide de mon régime etc., je n’ai pas besoin de faire des efforts moi-même. Je ne suis point obligé de réfléchir, si payer suffit ; et d’autres se chargeront pour moi l’ennuyeuse besogne. […] Il est donc difficile pour tout homme pris individuellement de se dégager de cette minorité devenue comme une seconde nature. Il s’y est même attaché et il est alors réellement incapable de se servir de son entendement parce qu’on ne le laissa jamais en fait l’essai. Préceptes et formules, ces instruments mécaniques destinés à l’usage raisonnable ou plutôt au mauvais usage de ses dons naturels, sont les entraves de cet état de minorité qui se perpétue. Mais qui les rejetterait ne ferait cependant qu’un saut mal assuré au-dessus du fossé même plus étroit, car il n’a pas l’habitude d’une telle liberté de mouvement. Aussi sont-ils peu nombreux ceux qui ont réussi, en exerçant eux-mêmes leur esprit, à se dégager de cette minorité tout en ayant cependant une démarche assurée. Qu’un public en revanche s’éclaire lui-même est davantage possible ; c’est même, si seulement on lui en laisse la liberté, pratiquement inévitable. Car, alors, il se trouvera toujours quelques hommes pensant par eux-mêmes, y compris parmi les tuteurs officiels du plus grand nombre, qui, après voir rejeté eux-mêmes le joug de la minorité, rependront l’esprit d’une estimation raisonnable de sa propre valeur et de la vocation de chaque homme a penser par lui-même. […] Mais ces Lumières n’exigent rien d’autre que la liberté ; et même la plus inoffensive de toutes les libertés, c’est-à-dire celle de faire un usage public de sa raison dans tous les domaines.

"1) Polycratie", 2) « liberté de faire un usage public de sa raison dans tous les domaines »

Avec « polycratie », Zolko (9575), vous seriez en meilleure compagnie encore qu’avec « anarchie ». Je cite Wikipedia :

"En science politique, la polycratie désigne un système politique où plusieurs clans mènent des politiques différentes à l’intérieur du même État.

"Franz Leopold Neumann, dans son ouvrage Béhémoth. Structure et pratique du national-socialisme qualifie ainsi l’État nazi, dans lequel s’opposaient ceux qui voulaient utiliser la main-d’œuvre, même juive, et ceux qui voulaient l’exterminer immédiatement. De même, le système judiciaire a longtemps gardé en prison les Juifs condamnés de droit commun, qui échappèrent ainsi longtemps à la déportation.

« Sur le même exemple de polycratie, voir Martin Broszat, L’État hitlérien (Fayard, 1986). »

Charmant. Croyez-moi : restez-en à « anarchie », même si le fonctionnement de ce régime politique qui d’après vous n’est pas un régime est profondément obscur.

« Liberté de faire un usage public de sa raison dans tous les domaines » (Kant cité par Déhel 9576) : bonne définition des Lumières. Kant aurait donc dit quelque chose de clair ? JR

Dommage, j’aimais bien polycratie

Et [bgcolor=#FFFF99]médiocratie[/bgcolor] ?

Aucun pouvoir dominant : tous les pouvoirs (même celui du peuple) y seraient médiocres, moyens, modérés, pondérés, limités, corsetés, surveillés, tenaillés, étranglés, fichés, filmés, écoutés, suspectés. Le monde à l’envers, quoi :slight_smile:

Par application d’un principe radical.

???

Anarchie et situations d’urgence

À en croire Zolko, en anarchie :

« les questions urgentes doivent être laissées à des exécutants, des gestionnaires, qui peuvent être élus, mais qui n’auront aucun autre pouvoir à part l’urgence, et toute décision qu’ils prennent est automatiquement limitée dans le temps (ex: 3 mois). Leur mandat n’est pas renouvelable ».

Il y a un autre nom pour ça : « dictature ». À la Cincinnatus, je veux bien, mais dictature quand même.

Et en vertu de quelle logique pourrait-on décider que les décisions des anarcho-urgentistes seront « limitées dans le temps » ? Il faudrait ne pas savoir ce qu’est une urgence. JR

Sur deux messages différents.

« mais viens dans mon parti si tu veux m’aider à militer pour le tirage au sort, la porte est grande ouverte »

« J’ai plaidé pour le tirage au sort de notre candidat pour les présidentielles par exemple. On m’a juste ri au nez. Normal j’étais tout seul ) » .


Un peu de réflexion, Sandy.

Quand on dit qu’il faut militer pour le tirage au sort, il s’agit du tirage au sort des représentants du peuple, pas des cadres du parti !

Il me semble qu’il te faudrait redescendre un peu sur terre, le monde des « Idées » (qui d’ailleurs n’existe pas), qui a l’air de vous tracasser beaucoup, toi et JR, n’a rien à voir avec la politique.

Le corollaire étant que le monde politique (qui lui existe bien) n’a apparemment pas grand-chose à voir avec les idées !

Plaisanterie à part, il est amusant que les supporteurs d’un système (le tirage au sort des gouvernants*) abandonné depuis 2 500 ans pour des raisons théoriques et pratiques évidentes comme les oreilles sur la tête d’un âne se présentent implicitement en réalistes de la politique. JR


*À supposer qu’il ait été réellement mis en oeuvre.

[b]Anarchie et situations d'urgence[/b]

À en croire Zolko, en anarchie :

« les questions urgentes doivent être laissées à des exécutants, des gestionnaires, qui peuvent être élus, mais qui n’auront aucun autre pouvoir à part l’urgence, et toute décision qu’ils prennent est automatiquement limitée dans le temps (ex: 3 mois). Leur mandat n’est pas renouvelable ».

Il y a un autre nom pour ça : « dictature ». À la Cincinnatus, je veux bien, mais dictature quand même.

Et en vertu de quelle logique pourrait-on décider que les décisions des anarcho-urgentistes seront « limitées dans le temps » ? Il faudrait ne pas savoir ce qu’est une urgence. JR


Effectivement c’est une dictature, mais ca porte un nom plus précis, l’aristocratie :wink: Après si les critères pour désigner ce qui est urgent ou pas sont les mêmes qui étaient utilisés par le gouvernement quand il voulait faire passer des lois sans discussion au parlement par l’intermédiaire du 49-3, on se rend vite compte que c’est laisser un très grand arbitraire et un très grand pouvoir à ceux qui vont décider ce qui est urgent ou qui ne l’est pas !

Le tirage au sort ne peut être une revendication partisane: présenté ainsi, il ne tient la route ni moralement ni politiquement ni juridiquement ni philosophiquement, et jacques Roman a raison de parler d’oreilles d’âne !

Mais…Il est urgent de dépasser les pièges de la soi-disant « démocratie moderne ». Le tirage au sort , tout comme une clef à molette, peut servir à démonter un piège, mais aussi à assommer une démocratie.

Faut-il mettre un bonnet d’âne à celui qui envisage l’utilité de la clef à molette?:stuck_out_tongue:

Vous devriez lire les arguments de http://www.clerocratie.com/

Je vais faire une dernière tentative:

"[i]les questions urgentes doivent être laissées à des exécutants, des gestionnaires, qui peuvent être élus, mais qui n'auront aucun autre pouvoir à part l'urgence, et toute décision qu'ils prennent est automatiquement limitée dans le temps (ex: 3 mois). Leur mandat n'est pas renouvelable[/i]".

Il y a un autre nom pour ça : « dictature ».


Quel rapport ?

Et en vertu de quelle logique pourrait-on décider que les décisions des anarcho-urgentistes seront "limitées dans le temps" ? Il faudrait ne pas savoir ce qu'est une urgence.
Vu votre mauvaise foi ([i]anarcho-urgentistes[/i] ! on dirait Lefèbvre) j'ai du toucher un point. Vu votre mauvaise foi, je n'ai aucune envie d'y répondre. (si vous n'êtes pas capable de comprendre que [i]urgence <=> limité dans le temps[/i] est la logique même, je ne peux pas vous aider) (le signe "<=>" veut dire "équivalence" en mathématique.). D'ailleurs, le bon sens voudrait que toute loi promulguée soit automatiquement limitée dans le temps, et qu'un deuxième vote de confirmation après X années soit nécessaire pour la rendre définitive, sinon elle est automatiquement abrogée. Si vous n'êtes pas capable de comprendre que le 49.3 s'adresse à des lois éternelles (jusqu'à ce qu'elles soient changées) et que ma proposition est pour des décisions limités dans le temps par avance, je ne peux pas non-plus vous aider. Si vous n'avez toujours pas compris que le tirage au sort est un outil statistique et qu'il est donc hors de question de tirer au sort une personne unique, je ne peux pas vous aider.

Par ailleurs, je suis déçu car vous auriez pu trouver plein de failles à ma proposition, surtout Jacques en tant qu’expatrié. J’avais réfléchi sur les réponses que j’amènerai à vos critiques fondées (réflexe de joueur d’échecs).

Zolko, tenez bien à jour la liste de vos « dernières tentatives » : parce que vous en ferez d’autres, c’est sûr.

Quant aux failles que vous avez vous-même trouvées dans vos propositions, merci de les partager avec nous : comme ça on pourra compléter la liste. JR