[bgcolor=#FFFF99]Pourquoi le monde a besoin de WikiLeaks ?
Un entretien très intéressant, de TED (sous-titré en français) avec Julian Assange[/bgcolor]
J’ai relevé ceci (traduit à la hache, mais clair et important) :
[color=red]Il y a la question de savoir
[b]quelle est l'information importante pour le monde[/b],
quel type d'information peut permettre le changement.
Et il y a une grande quantité d’information.[/color]
[bgcolor=#FFFF99]Alors, l’information que les organisations font un effort économique pour cacher,
c’est vraiment un bon signal que, quand l’information sort, il y a un espoir que ça fasse du bien.[/bgcolor]
Parce que les organisations qui la connaissent le mieux, qui la connaissent de l’intérieur, travaillent à la dissimuler.
Il est évidemment embarrassant pour un tel pays de se révéler publiquement incapable de garder des secrets, légitimes ou non, et l'on pourrait comprendre qu'il veuille punir ses citoyens activement responsables de la divulgation, mais Assange et WikiLeaks, quant à eux, ne méritent qu'une chose : le prix Nobel, pour éminent service rendu à la Paix. JR
Pour les révélations sur la guerre en Irak et en Afghanistan tout à fait.
Pour les révélations sur ce que pensent les diplomates d’un tel ou d’un tel franchement non là ç’est pas comme si cela avait le moindre intérêt
En tout cas ils mériteraient plus le prix Nobel qu’Obama ^^
Joyeuse journée de Noël, Sandy (et les autres participants).
En fait, ces jugements des diplomates sur les responsables locaujx ne manquent pas d’importance : ils influencent efficacement les jugements et les approches des gouvernement dans leurs rapports avec le pays concerné : exactement comme dans les relations privées. JR
[bgcolor=#FFFF99]Côte d’Ivoire : MANIPULATION MÉDIATIQUE[/bgcolor] - de la part des journalistes professionnels (c’est prévisible puisque, en droit, salarié = subordonné)
[b]- en faveur du chef d’État mondialiste soutenu par l’establishment anglo-américain (BM, FMI, UE…)
et contre le chef d’État protégé de l’ancienne puissance coloniale à remplacer (par celui de l’Empire)
avec même un appel répété à l’intervention militaire étrangère…
… Apparemment, un nouveau cas d’école de journalisme, pour Serge Halimi et son analyse des chiens de garde du système :[/b]
• Pour relativiser (voire désactiver, si nécessaire) la propagande quotidienne à sens unique qui sévit dans nos médias de désinformation, je vous recommande d’abord cette très courte vidéo au vitriol :
[bgcolor=#FFFF99]Roland Dumas & Jacques Vergès, de retour de Côte d’Ivoire, s’expliquent sur France-Info[/bgcolor], le 5 janvier 2011 :
C’est passionnant.
Je suis en train de lire plusieurs livres de Jacques Vergès, et je le trouve remarquable.
Pas parfait, évidemment, mais remarquable.
• Sur la propagande des journalistes français en faveur du candidat du FMI, j’aime bien aussi [bgcolor=#FFFF99]la position de Jean-Luc Mélenchon, qui souligne avec juste raison que la presse occidentale [/bgcolor](désormais largement sous contrôle des marchands et des banquiers) [bgcolor=#FFFF99]fait un scandale quotidien de ce qu’elle présente comme un coup d’État (ce qui reste pourtant assez incertain), alors que la même presse soi disant libre n’a pas dit un mot à propos du vrai coup d’État, bien sanglant, qui vient d’avoir lieu au Honduras [/bgcolor](où la différence, c’est vrai, c’est que c’est l’Empire qui a organisé et financé le coup d’État contre un progressiste régulièrement élu sans contestation possible) et où on tue (aujourd’hui encore) des civils et des journalistes… Là, pas un mot — pas un mot ! — de nos vierges effarouchées soi-disant éprises de démocratie…
Mélenchon a raison de souligner cette détestable partialité de nos prétendus journalistes qui, à mon avis, en perdant leur indépendance financière ont perdu toute légitimité et toute utilité pour la cité. Les journalistes aux ordres sont nuisibles et illégitimes. Ils sont l’incarnation d’une perversion aboutie de l’institution des sentinelles du peuple dont la cité a besoin.
Mélenchon qui était sur France-Inter ce matin : formidable encore !
• Première partie :
• Deuxième partie :
Il tient la grande forme, JLM : c’est un bon bol d’air politique. Merci
• Dernier point sur la Côte-d’Ivoire, [bgcolor=#FFFF99]le CV de Ouattara [/bgcolor](pour le vérifier, je n’ai trouvé que [bgcolor=#FFFF99]son site personnel : http://www.ado.ci/rubrique.php?np=7&ns=22[/bgcolor]) semble parler de lui-même : cela devrait suffire à mettre la puce à l’oreille à tout citoyen un peu actif :
[b]"Alassane Dramane Ouattara l’enfant sacré du FMI, pourquoi faire de longs discours ?
Il suffit de regarder son CV :[/b]
Avril 1968 - août 1972 Economiste au FMI à Washington
Août 1973 - février 1975 Chargé de mission au siège de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) à Paris
Février 1975 - décembre 1982 Conseiller du gouverneur et directeur des études de la BCEAO à Paris puis à Dakar
Janvier 1983 - octobre 1984 Vice-gouverneur de la BCEAO à Dakar
Novembre 1984 - octobre 1988 Directeur du département Afrique au FMI à Washington
Octobre 1988 - décembre 1990 Gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest à Dakar
Avril à novembre 1990 Président du comité interministériel de la Coordination du programme de stabilisation et de relance économique de la Côte d’Ivoire
Novembre 1990 - décembre 1993 Premier ministre de la Côté d’Ivoire
Mai 1994 - juillet 1999 Directeur adjoint du Fonds monétaire international
Sa femme Dominique Nouvian juive sépharade née en 1953 se marie à Neuilly, en 1990 et, devient Dominique Ouattara, et l’homme qui unis cette union n’est autre que (roulement de tambour) ……… Nicolas Sarkozy (sic) le maire de l’époque."
Si des lecteurs ont des infos qui permettent de contester les faits ci-dessus, ils sont priés de le signaler.
Sur la position de la France à propos des événements en Côte d’Ivoire, Jacques Vergès a donné son point de vue de façon un peu plus détaillée :
Dans une interview accordée au quotidien Burkinabé “Le Pays”, le célèbre avocat français Jacques Vergès prend position dans la crise post-électorale en Côte d’Ivoire et sur la justice internationale. Extrait !
Quelle lecture faites-vous de la situation en Côte d’Ivoire ?
Jacques Vergès : mon avis, les Occidentaux ont poussé à faire des élections en Côte d’Ivoire. On fait des élections pour confirmer un consensus. Il n’y a pas de consensus en Côte d’Ivoire. Il vaut mieux attendre 12 ans que d’arriver à la situation actuelle. D’autre part, l’Occident appui un candidat. Je pense que c’est une erreur. Ce candidat apparaît comme un candidat de l’étranger. l
Pour vous, le candidat auquel vous faites allusion n’a pas gagné les élections ?
J. V. : Je n’en sais rien. Même s’il a gagné… Je n’habite pas la Côte d’Ivoire, je ne connais pas exactement la Côte d’Ivoire. Je ne peux pas, comme les Occidentaux, rester à l’étranger et dire que c’est comme ci ou comme cela. l
Quelle appréciation faites-vous de la justice internationale ?
J.V. : Je préfère parler plutôt d’injustice internationale. Vous savez, les colonialistes ont toujours un masque. Ils ne disent jamais du bien de vous. Ils pillent vos ressources naturelles. Ils ont commis des génocides à l’égard des Indiens d’Amérique, détruit des civilisations comme celle des Aztèques. Au nom de la liberté du commerce, ils ont imposé à la Chine trois guerres d’opium. Au nom de l’esclavage, ils sont venus imposer le travail forcé en Afrique.
Aujourd’hui, c’est au nom de la justice qu’ils interviennent. Quelle est cette justice ?
J’ai travaillé pour le tribunal de la Yougoslavie et pour celui du Cambodge. Les magistrats appliquent des règles, mais eux n’ont pas de règles. Ils font leurs règles eux-mêmes. Au Burkina ou en France, un juge dit que telle personne est gardée à vue 30 jours. La loi dit que c’est le délai maximum. Mais le juge dit que je veux le garder plus longtemps. La loi est faite par le Parlement et non pas par le juge. Dans le cas de Milosevic (ndlr, il était un de ses clients) au tribunal pour la Yougoslavie, on a changé la loi 22 fois. Ils violent le principe de Montesquieu. C’est la première chose.
Au Cambodge, le tribunal vient de décider de faire appel à des donateurs privés. [bgcolor=#FFFF99]Quand un homme riche vous donne de l’argent, ce n’est pas pour rien. Vous vous vendez. Quand vous acceptez l’argent de n’importe qui, vous faites n’importe quoi.[/bgcolor]
Je prends l’exemple du tribunal pour le Liban. Il y a 4 ans, les commanditaires de ce tribunal ont dit qu’il faut mettre en cause les Syriens. On a arrêté 4 Généraux réputés pro-Syriens. Il n’y avait rien contre eux. Les commanditaires ont dit ensuite que les Syriens ne les intéressaient plus, mais cette fois c’est le Hezbollah. On a libéré les captifs et on a essayé de mettre en cause le Hezbollah. Un tribunal est responsable devant l’opinion. On a fait le procès de Milosevic sans un Serbe dans le tribunal. On fait un procès au Cambodge où le chef du gouvernement dit qu’il ne veut pas qu’on accuse d’autres personnes, autrement il y aura la guerre civile. Le procureur qui est Canadien dit qu’il a le droit d’avoir une opinion.
Les magistrats de la Cour internationale sont atteints de ce qu’on appelle un daltonisme au noir. Le dalton ne voit pas certaines couleurs. Ils ne voient que le noir. Si vous allez à la Cour internationale, tous les inculpés sont noirs, pas parce qu’il ne s’est rien passé à Gaza, pas parce qu’il ne s’est rien passé à la prison d’Abugraïb.
La question que je me pose maintenant est : Pourquoi l’Afrique accepte-t-elle cela ? Je ne dis pas que tout le monde est innocent, mais si ces gens sont coupables, c’est aux Africains de les juger.
Pourquoi l’Afrique accepte-t-elle que ses dirigeants soient jugés par une bande de cosmopolites qui la méprisent. Il y a le cas de Béchir au Soudan. Je pense que les pays africains ont raison de ne pas appliquer le mandat international. L’Afrique n’est plus sous tutelle. Les Américains accepteront-ils qu’un pays africain juge Georges Bush pour sa guerre d’agression contre l’Irak ?
Je vous signale aussi un intéressant message d’AMG (auditeur modeste et génial) sur Là-bas si j’y suis cet après-midi, qui nous rappelait l’histoire de quelques intrigues médiatiques de Bolloré & fils, avant et après la campagne de Sarkozy : Havas, sondages CSA, télés Direct 8 et Direct Star, gratuits Direct Soir et Direct Plus…
Dans une société correctement instituée, les médias ne devraient pas pouvoir être appropriés par les plus riches, et surtout pas par des entreprises.
[b]Une bonne Constitution devrait
garantir aux citoyens que cette règle existe toujours,
leur permettre de vérifier à tout moment sa stricte application
et 3) leur permettre d’engager eux-mêmes les procédures en cas de doute.[/b]
J’espère pour vous que vous n’avez pas allumé votre télévision pour visionner le journal de 20h hier sur France 2 car c’était écoeurant de propagande. France 2 a donné au moins 5 min à Ouattara pour dire à quel point Gbagbo était un dictateur, qu’il était le président légitime, sans pour autant donner le moindre argument qui le prouve, avec France 2 qui expliquait bien à quel point la communauté internationale condamnait le coup d’état de Gbagbo etc … etc … Bref tout pour désinformer les français, pas une seule seconde accordé à des contradicteurs rien que de la pure propagande …
http://www.youtube.com/watch?v=43hjwclitak&feature=player_embedded
Dans cette interview assez remarquable réalisée pour Euronews ( là on a vraiment l’exemple d’un journaliste qui fait son travail en restant neutre mais tout en posant les questions que les gens se posent ) on peut entendre Gbagbo se défendre.
Alors personnellement j’suis mal placé pour me faire une idée, mais quand j’entend gbagbo et ouattara, j’entends d’un côté quelqu’un qui argumente, de l’autre qqun qui enchaine les accusations sans argument, ce qui ressemble à des médisances et à de la diffamation, et quand j’écoute Dumas et Vergès, et à l’inverse les membres du gouvernement, j’ai encore tendance à trouver Dumas et Vergès beaucoup plus sincères et convaincants par leurs arguments.
Et le fait que Ouattara reçoive le soutien de Sarkozy et des puissants, son camp idéologique étant celui du FMI, j’ai encore tendance à penser qu’on est bien en présence d’un bon gros coup d’état, mais dans le sens inverse de celui présenté par les médias.
Fait essentiel :
[bgcolor=#FFFF99]Gbagbo demande expressément à RECOMPTER LES VOIX, ce que refusent ses adversaires et la « communauté internationale ».[/bgcolor]
C’est quand même très étrange, non ?
Quels journaux, quelles télés, quels « journalistes professionnels » (oxymore) insistent sur ce point décisif et apaisant ?
Certes, des manipulations et mensonges peuvent exister de part et d’autre, bien sûr,
mais l’unanimité des médias mainstream autour du candidat de la BM et du FMI est tout simplement suspecte.
Et le scandaleux silence des mêmes médias autour du coup d’État crapuleux au Honduras confirme leur malhonnêteté crasse.
Dans un message plus haut (n°10007), je signale deux enregistrements d’un Mélenchon très en forme sur France Inter, le 5 janvier 2011.
[bgcolor=#FFFF99]Les fichiers audio de Radio France sont au format RealAudio, et il faut donc avoir installé [b]RealPlayer /b pour réécouter n’importe quelle émission : http://france.real.com/realplayer[/bgcolor]
Faites attention à bien choisir la version gratuite : RealAudio vous incite plusieurs fois pendant l’installation, si vous n’y prenez garde, à installer la version payante…
Sinon, on peut voir carrément la binette de Mélenchon en vidéo pendant ces mêmes entretien, là :
Je me garderai de ne prononcer : j’aurais trop peur de me tromper !
Deux questions, cependant, en ce qui concerne le recomptage:
Où les bulletins et les procès-verbaux des bureaux de vote se trouvent-=ils actuellement ? Au Conseil constitutionnel ?
Comment expliquer l’extraordinaire efficacité du Conseil constitutionnel ivoirien, qui a réussi à faire en quelques heures les vérifications et le recomptage infirmant les résultats proclamés par la Commission électorale indépendante ? JR
Je me garderai de ne prononcer : j’aurais trop peur de me tromper !
Deux questions, cependant, en ce qui concerne le recomptage:
Où les bulletins et les procès-verbaux des bureaux de vote se trouvent-=ils actuellement ? Au Conseil constitutionnel ?
Comment expliquer l’extraordinaire efficacité du Conseil constitutionnel ivoirien, qui a réussi à faire en quelques heures les vérifications et le recomptage infirmant les résultats proclamés par la Commission électorale indépendante ? JR
Ils n’ont rien recompté vu que leur constitution spécifie que s’il y a fraude dans une région les résultats sont annulés tout simplement.
Il semble que le contentieux ne concerne qu’une seule région. En englobant les résultats de cette région c’est Ouattara qui gagne, en les annulant c’est Gbagbo.
Et le conseil constitutionel s’appuie sur des preuves de ces fraudes j’ai cru comprendre, ce que Dumas et Vergès viennent confirmer avec des résultats comme 100% pour Oauttara dans certains bureaux de vote et avec plus de voix que de votants
Le problème dans ces histoires c’est que nous ne sommes que spectateurs, nous n’avons pas accès aux preuves et nous ne pouvons pas faire confiance à nos propres autorités vu qu’elles sont mises en cause.
Moi les questions que je me pose c’est à propos de cette commission électorale indépendante, quelqu’un a des infos sur sa composition et sa légitimité ?
Le Conseil constitutionnel ivoirien n’a pas annulé les élections : il a déclaré Ggbabo élu, ce qui signifie donc (à en juger par votre citation de la constitution ivoirienne) qu’il n’y a pas eu fraude. Alors,sur quelles bases, à votre avis, le Conseil constitutionnel a-t-il pu inverser en 24 heures la décision de la Commission?
Autant que je me rappelle, lors de son annonce publique le président du Conseil constitutionnel a seulement invoqué le fait que la Commission électorale indépendante était chargée d’annoncer les résultats provisoires dans un certain délai et que puisqu’elle ne l’avait pas fait la décision était automatiquement renvoyée au Conseil constitutionnel. Sur quoi, la décision a été prise, vous savez laquelle.
Quant à la Commission électorale indépendante, je vais aller sur Google et je vous dirai ce que je trouve. JR
PS. 1. Je reviens de Google et j’y trouve ce document que devrait vous intéresser : http://www.ceici.org/elections/ci/organisation-cei.php , à partir duquel vous pouvez trouver d’autres renseignements concernant le fonctionnement de la CEI. Je ne vois rien pour ma part qui permette de douter de la sincérité du résultat proclamé par la Commission. Quelles sont vos raisons ?
PS2. Quelle source avez-vous utilisée pour votre rappel des dispositions de la constitution ivoirienne ?
PS. 3. Vous êtes-vous interrogé sur l’indépendance du Conseil constitutionnel ivoirien ? J’ai lu qu’il était à la solde de Gbagbo - mais peut-être que ce n’est pas vrai ?
PS. 4. Le Conseil de sécurité a conclu (c’est-à-dire que les cinq membres permanents étaient d’accord) que les résultats proclamés par la Commission électorale indépendante étaient les bons. L’évènement est assez rare pour qu’on le remarque (je crois même qu’il est unique) : pour en arriver là, il faut que les vérificateurs de l’ONU sur le terrain soient assez sûr de leurs observations. Ce qui ne veut pas dire que l’ONU ne se soit pas mise dans une mauvaise situation (intervenir contre une forte minorité de la population).
C’est la parole des uns contre la parole des autres.
Selon ce que j’ai compris à propos de la constitution ivoirienne, selon Gbagbo et Vergès et Dumas, une fraude constatée n’annule pas les élections, ce n’est pas ce que j’ai dit relisez moi, j’ai dis que la fraude constatée annulait les résultats obtenus dans la région où il y a eu fraude. Seules les résultats dans les régions où il n’y a pas eu fraude étaient comptabilisés.
C’est comme si il y avait fraude en Alsace, on comptabilisait toutes les voix des autres régions sauf l’Alsace. Je ne trouve pas cela très démocratique, mais si c’est comme cela dans la constitution, après tout, c’est leur problème.
Votre lien ne fonctionne pas j’ai une erreur 404. Vous avez mis une virgule en trop dans le lien.
Sinon à la vue de la composition de cette commission indépendante, à première vue, rien n’empêche qu’elle soit corrompue, comme le conseil constitutionnel, qui peut très bien être à la botte de Gbagbo je suppose.
Quand aux organisations du style ONU, c’est comme le FMI, l’OMC etc … je les considère comme non fiables et corrompues.
Je vous ai dit on ne peut pas faire confiance aux autorités dans cette histoire vu qu’elles sont accusées et ont des intérêts.
Je reste donc dans ma position, seul le camp Gbagbo apporte des vrais arguments tangibles. Il est le seul à vouloir recompter les voix et donc à montrer bonne volonté. Toute la version de Ouattara repose sur des arguments d’autorité, autant dire sur du vent ( déclaration de la commission indépendante dont on ne peut savoir si elle est vraiment indépendante, soutien de l’ONU, soutien de la France etc … ).
Vous ne trouvez pas qu’il y a contradiction entre, d’une part vos affirmations que « c’est la parole des uns contre les autres » et que « vous n’avez aucune source fiable », et d’autre part votre position que seul le camp Gbagbo apporte des preuves tangibles ?
Quelles sont ces preuves tangibles apportées selon vous par le camp Gbagbo ?
(Au fait, le lien donné dans mon dernier message au sujet de la Commission électorale indépendante marche bien, je viens de m’en servir : faites contrôle + clic.)
En ce qui concerne l’annulation des élections, je vous avais en effet mal compris : votre texte autorisait les deux interprétations, mais la première – la plus plausible pourtant – m’avait complètement échappé " : autant pour moi. Cependant vous ne nous dites pas quel texte de la constitution ivoirienne vous avez consulté.
On peut savoir si la Commission électorale était indépendante en allant consulter le document signalé dans mon dernier message. : vous y verrez en particulier sa commposition.
On peut aussi se douter que le Conseil constitutionnel ivoirien n’est peut-être pas aussi indépendant que la Commission électorale quand on considère que, d’après ce que disent les médias, son président est un proche de M. Gbagbo nommé par lui quatre mois avant le scrutin.
À part ça, naturellement, « tout le monde il est pourri » et « tout le monde il a qu’à s’en aller », je sais : l’ONU, les cinq membres permanents du Conseil de sécurité, l’Union africaine, l’UE et les observateurs sur le terrain ont conclu à la sincérité globale de l’élection, le camp Bgabgo est le seul qui la conteste : mais pour vous c’est le camp Gbagbo qui détient la vérité : dites-moi, Sandy, n’auriez-vous pas un préjugé favorable à M. Gbagbo ?
Quant au recomptage, ce serait en effet une bonne solution : M. Gbagbo en avait parlé, mais il me semble qu’il n’insiste plus trop là-dessus ces temps-ci ? Les mauvais esprits pourront penser que demander un recomptage est un bon moyen de laisser le plâtre de la situation actuelle se durcir… dans l’intérêt de M. Gbagbo ; mais d’un autre côté, si le recomptage ne donnait pas les résultats escomptés par le président sortant, l’avenir serait peut-être moins rose pour lui que s’il se retire maintenant : terrible dilemme !
Au passage, à propos des déclarations des Vergès-Dumas – celles que j’ai entendues du moins jusqu’à présent :
Ces déclarations ne concernaient pas la validité de l’élection ivoirienne, mais la politique néocolonialiste de la France, ce qui est une question entièrement différente.
J’admire M. Vergès, défenseur systématique des causes antipathiques à l’opinion publique, et ne serait-ce que par là grand avocat.
J’ai moins d’admiration pour M. Dumas. À mon avis un ancien membre – surtout un ancien président ! – du Conseil constitutionnel devrait se sentir tenu toute sa vie à une réserve stricte.même si la constitution ne le dit pas nettement, ce à quoi il conviendrai de remédier. JR
Jacques, l’indépendance ou non je m’en moque, la question qui importe c’est : est-ce que ceux qui composent cette commission peuvent être corrompus par ouattara ou des intérêts privés ou des puissances étrangères.
Si par exemple la commission avait été composée de citoyens tirés au sort, là j’aurais pu écarter les risques de corruption.
Mais vu qu’il s’agit de gens élus ou désignés, de notables, ils sont tous corruptibles.
Hors le camp de gbagbo accuse ces gens d’êtres corrompus, je ne peux donc pas m’y fier.
De la même manière, il n’est pas possible de se fier au conseil constitutionnel vu qu’il peut très bien être à la solde de Gbagbo et vu que Ouattara accuse le conseil constitutionnel d’être corrompu.
Par preuves tangibles, je veux parler de deux choses.
Les règles inscrites dans la constitution ivoirienne qui annulent les résultats d’une région en cas de fraude. Je n’ai pas vérifié la constitution ivoirienne, mais vu que le camp de ouattara ne semble pas contester ce point, je n’en ressens pas le besoin, mais si vous arrivez à trouver les textes de lois correspondant pourquoi pas.
De plus, Gbabo parle de fraudes, et donc il possède normalement les documents qui montrent les résultats obtenus dans les bureaux de vote où il y aurait eu fraude.
Vergès et Dumas ont dit avoir récupéré des copies de ces documents pour les présenter aux médias français.
Il est donc à la portée des médias de vérifier si ces documents sont vrais ou si c’est pure invention.
Il me semble donc que pour démonter la version de gbagbo il suffirait de vérifier la constitution et ces documents, ce qui est à la portée des médias vous en conviendrez, ptet pas à notre portée.
Par contre Ouattara lui de son côté n’apporte rien de tel, il faut le croire sur parole parce que des autorités comme l’ONU, la France ou cette commission ont dit qu’il a gagné.
D’ailleurs le camp de Gbagbo ne conteste absolument pas il me semble que les résultats totaux donnent Ouattara gagnants. Le contentieux il me semble est justement sur cette question de fraudes.
Bref il n’essaie pas d’apporter de preuve de quoi que ce soit, il n’a que des arguments d’autorité.
Vous comprennez la différence ?
Moi j’ai tendance à plus croire celui qui essaie d’apporter des trucs vérifiables pour prouver qu’il dit la vérité, plutôt que celui qui demande à ce qu’on le croit uniquement sur parole ou par autorité, surtout quand nous savons que ces « autorités » n’ont rien de vertueuses. Nous savons que Sarkozy est un pourrit. Et pourquoi cette propagande en faveur de Ouattara dans les médias français ?
Mais il est vrai que Gbagbo peut très bien bluffer et penser que personne n’ira vérifier. Et quand on connait les médias français par exemple, si c’est pareil dans leur pays, c’est aussi très plausible. Nos médias sont des fainéants, ils n’ont aucune rigueur intellectuelle, ils ne font plus que commenter des sondages et répéter comme des péroquets la propagande gouvernementale et les dépèches AFP qui bien souvent se confondent.
Pour le recomptage c’est peut être aussi du bluff en effet, mais dans ce cas pourquoi Ouattara n’accepte pas ? Ce serait le meilleur moyen pour lui de confondre Gbagbo si c’est réellement du bluff.
En tout cas, pour l’instant, tout me laisse penser qu’on a affaire à un coup d’état soutenu par la France qui veut mettre Ouattara au pouvoir.
1) Outtara/Gbagbo (suite) – 2) tirage au sort et corruption
Sandy, il n’y a pas à discuter sur votre 10034 : j’attendais des éléments tangibles, vous répondez par vos croyances.
Vous comprenez la différence ?
Je ne le pense pas, mais je laisse à d’autres le soin de vous l’expliquer et de vous montrer les erreurs de vos raisonnements. Vos croyances, je n’ai aucun pouvoir de les changer.
Une chose que je ne laisserai pas passer sans commentaire, c’est [b]votre affirmation que :
« si par exemple la commission avait été composée de citoyens tirés au sort, là j’aurais pu écarter les risques de corruption. Mais vu qu’il s’agit de gens élus ou désignés, de notables, ils sont tous corruptibles[/b] »,
Cette affirmation est d’une incroyable naïveté.
Il est évident pour moi que des tirés au sort sont plus susceptibles de corruption que des élus, parce que 1) la nature humaine des tirés au sort est exactement celle des élus, et 2) les tirés au sort opérent seuls, en toute liberté, sans contrôle d’un mouvement, d’un parti ou d’un appareil électoral, et sans obligation de concerter leurs décisions avant le tirage au sort et de s’en justifier ensuite. Ils sont donc ouverts à toutes les influences corruptrices qui s’exercent sur les élus… plus quelques autres ; et bien sûr il est plus simple et moins coûteux de corrompre un isolé institutionnellement irrespondable qu’un élu qui doit se présenter devant les électeurs avec un programme et répondre à leurs questions.
C’est pourquoi le tirage au sort des décideurs est une hérésie par rapport au bon sens et à la démocratie.JR
La constitution de la côte d’ivoire.
Les résultats des élections et les preuves de fraudes avancés par le camp de Gbagbo sont des éléments tangibles.
Que moi je n’aille pas les vérifier et que je me contente de « croire » qu’ils sont fondés est une autre histoire, c’est surtout du au fait que je suis français, j’habite à des milliers de km, et n’ait donc pas accès à ces documents pour les vérifier par moi-même.
Mais, parce qu’ils sont tangibles, les opposants à Gbagbo peuvent eux faire ce travail de vérification et publier et rapporter des preuves qui infirment les arguments de Gbagbo.
Si je voulais démontrer que Gbagbo est un menteur c’est la première chose que je ferais ! Vous êtes bien d’accord ? Vu que toute sa position repose là-dessus.
Hors je constate que ce n’est pas fait, pourquoi ?
Non, à la place de ça, le camp de Ouattara fonde ses arguments uniquement sur le soutien de sa version des faits par des « autorités ». Ce que j’appelle des arguments d’autorité. Il faut le croire parce que le gouvernement de sarkozy, la « communauté internationale », et la commission soit disant indépendante etc … le soutiennent. Et moi je suis allergique aux arguments d’autorité et à ce genre de demande de moutonage, j’espère que vous comprennez ? De plus vous connaissez ma méfiance vis à vis de Sarkozy, surtout qu’il est accusé d’agir au nom d’intérêts impérialistes, et nous savons que cette accusation est fondée.
Voilà pourquoi, et pour l’instant cela me suffit, je crois beaucoup plus le camp de Gbagbo, ne vous en déplaise.
Vous faites encore la même erreur à propos du mot corruptible / corruption, vous avez décidément du mal à comprendre que pour être corrompu il faut avoir un pouvoir et qu’il y ait un corrupteur.
En effet tout humain risque d’être corruptible, qu’il soit tiré au sort ou élu.
Mais ce que vous ne comprennez pas c’est que le tirage au sort dissuade la corruption. Voyons pourquoi.
Il y a certes des gens malhonnêtes qui pourraient agir de leur propre chef par idéologie ou partisianisme, mais ce n’est pas de la corruption vu que personne ne les corrompt, ils ne recoivent rien en échange. Et ça vous avez du mal à le comprendre.
Mais il est probable que l’on tire au sort des gens honnêtes vous en conviendrez ?
Alors si quelqu’un essayait de corrompre les tirés au sort malgré tout, comment pourrait-il savoir s’ils sont corruptibles ou non sans essayer de les corrompre ? il suffirait qu’il tombe sur quelqu’un d’honnête qui le dénonce pour se retrouver en prison, c’est trop risqué pour que qui que ce soit tente de les corrompre.
Donc les tirés au sort sont forcément non corruptibles.
Ben extrême droite = racistes xenophobes et intégristes religieux.
J’ai remarqué que leurs propos extrémistes, ou leur vision extrémiste des choses, venaient assez souvent du fait qu’ils sont animés par un certain tropisme, une obsession, qui influence leur vision d’ensemble des choses.
Pour les racistes, leur tropisme est évident.
Pour les xénophobes, c’est une peur.
Pour les intégristes religieux, c’est leur volonté de propager leur religion.
Bien sur tout le monde est différent, et ce n’est pas aussi simpliste, il y a une infinité de nuances.
J’ai rencontré beaucoup de personnes à la fois intégristes et xénophobes, ayant à la fois la volonté d’une france uniquement catholique, mais à la fois ayant peur que leur culture disparaisse à cause d’une invasion des musulmans. Vous voyez le mélange.
Si ménard invite cet historien c’est qu’il est d’extrême droite, vu qu’il n’invite que des personnes d’extrême droite, ménard est un propagandiste, et vous me direz au moins lui il ne s’en cache pas et vous aurez raison, il a tout à fait le droit de s’exprimer et ses invités aussi ^^, et nous si on n’adhère pas à ces idées on a juste à zapper.
Mais bon, si cet historien est d’extrême droite, alors il a un tropisme. S’il est sincère et s’il dit la vérité, étant un historien expert de l’afrique, connaître son tropisme peut permettre de tempérer ses propos.
Ici son propos extrême est que ce n’est qu’une question ethnique. Il est catégorique à ce sujet.
Il y a fort à parier que son tropisme est contenu dans cette affirmation. Vous conviendrez que même si l’aspect ethnique est surement très important et très influent, c’est très réducteur pour les gens qu’il prive ainsi de toute raison et tout recul par rapport à leurs origines ou groupes sociaux, les imaginant incapables de faire un choix autrement que sur ce critère, incapables de penser l’intérêt général pour tous.
Il y a surement plus que des histoires ethniques. Il y a forcément des raisons politiques aussi. Sinon il y aurait des scores de 100% pour tels ou tels candidats partout.
Mais pour vous répondre, oui, ce que dit l’historien est intéressant malgré tout.