Il n'y a aucune contradiction, la souveraineté du peuple ça veut dire la supériorité de la volonté du peuple sur toute volonté particulière, donc sur la volonté de landerec qui veut parler une autre langue.
[bgcolor=#FFFF99]La liberté, et en particulier la liberté d'expression prime sur tout puisqu'[color=red][b]elle n'enfreint la liberté de personne[/b][/color].[/bgcolor]
Aucune décision collective ne peut restreindre la liberté d’expression.
[bgcolor=#FFFF99]La souveraineté du peuple, elle est sur toute organisation qui se prétendrait représenter le peuple en substituant ses décisions à celles du peuple[/bgcolor] et en lui imposant par la force ou la ruse.
Vouloir imposer une langue à chacun, c’est exactement ce comportement tyrannique auquel je ne pourrais jamais souscrire.
[bgcolor=#FFFF99]Quand on définit une nouvelle organisation, il faut bien évidemment prévoir le contrat par lequel je souscrirais à cette organisation, et les conditions qui me permettent de mettre fin au contrat. Car la constitution est d’abord un contrat. Et la liberté d’y souscrire ou non est un préalable.[/bgcolor]
[bgcolor=#FFFF99]Il ne s’agit pas de liberté d’expression ici, personne ne t’interdit de parler la langue que tu veux, il s’agit ici d’éducation des jeunes enfants, et à ce titre la collectivité décide que l’intérêt général c’est que tous les jeunes enfants apprennent d’abord à parler français avant d’apprendre à parler une autre langue, parce ce que c’est le premier lien social.[/bgcolor]
Le dictateur, le tyran, c’est celui qui veut imposer sa langue régionale à des jeunes sans penser aux jeunes en question il pense juste à sa lubie. La volonté générale du peuple ( la démocratie ) est l’exacte contraire de la dictature, c’est au contraire la seule source de légitimité. Il n’y a aucun coup de force contrairement à ce que tu prétends. C’est non seulement un choix collectif et légitime, mais en plus il va dans l’intérêt général.
Quant à la liberté d’expression, comme toutes les libertés, elle est heureusement limitée par la loi pour éviter les injustices et protéger les libertés des citoyens. Par exemple tenir des propos racistes en public est interdit, c’est inciter à la haine et c’est pousser les gens à la violence et à commettre des crimes raciaux.
Il est par exemple interdit de lyncher médiatiquement une personne en la considérant comme coupable alors qu’elle n’a pas été jugée, car toute personne doit être présumée innocente pour éviter les injustices, on a vu notamment beaucoup de personnes avoir leurs vies brisées et se suicider à cause de l’expression d’autres personnes sans scrupule et sans intelligence.
Il est interdit d’accuser une personne sans preuve ! C’est de la diffamation et c’est pour éviter que des personnes nuisent aux autres personnes en profitant de leur influence et en répandant la calomnie.
Ce sont 3 exemples incontestables qui justifient que la liberté d’expression comme n’importe quel autre droit ne peut pas être totale car il est toujours possible d’abuser d’un pouvoir, même par la seule parole.
Quand à la constitution, vu comme un contrat c’est une absurdité libérale. Pour eux, la liberté serait naturelle et les liens sociaux une entrave à cette liberté naturelle.
Dans la réalité, on voit bien que l’existence de notre civilisation, de notre société, de nos liens sociaux, qui se perpétuent de générations en générations, précède toujours l’adoption d’une constitution. L’appartenance à cette civilisation, à cette société, n’est donc que très rarement un choix individuel ou un choix collectif. En réalité pour la plupart d’entre nous on nait dans cette société qui est déjà établie et on ne la choisit donc pas, c’est un héritage qui nous est transmis.
L’appartenance à une même communauté politique n’est jamais un choix qui est fait au travers d’une constitution mais bien le résultat d’une histoire et de liens culturels et sociaux.