2A3 Le Parlement doit pouvoir légiférer souverainement et contrôler les institutions, notamment le gouvernement

même si je suis seul contre vous tous.
Tu n'es pas seul contre tous :-)

Le plus grave c’est l’incohérence, quand par exemple quelqu’un dit « je défend la souveraineté du peuple » et qui déclare en parallèle « il faut un état centralisé imposé à tous et une seule langue imposée de force à tous les habitants ».

Rappelons les queues d’ânes attachées aux enfants parlant breton, avec obligation de dénoncer leurs camarades parlant breton.

Bernardd. Ne prend pas au premier degré la plaisanterie de lanredec.

Bernardd. Ne prend pas au premier degré la plaisanterie de lanredec.
frigouret, ne prend pas au premier degré la plaisanterie de bernardd, surtout marquée avec :-) :-)

;):wink:

Puisque on en est aux explications de textes, j’ai remarqué à plusieurs reprises le mot « ie » dans tes interventions. Au début je pensai à une faute de frappe , mais comme il revient souvent il doit avoir une signification que j’ignore.

“i.e.” = “[bgcolor=#FFFF99]id est[/bgcolor]” en latin qui signifie “[bgcolor=#FFFF99]c’est-à-dire[/bgcolor]”

“e.g.” = “exempli gratia” en latin qui signifie “par exemple””

Il n’y a aucune contradiction, [bgcolor=#FFFF99]la souveraineté du peuple ça veut dire la supériorité de la volonté du peuple sur toute volonté particulière, donc sur la volonté de landerec qui veut parler une autre langue.[/bgcolor]

Il n'y a aucune contradiction, la souveraineté du peuple ça veut dire la supériorité de la volonté du peuple sur toute volonté particulière, donc sur la volonté de landerec qui veut parler une autre langue.
[bgcolor=#FFFF99]La liberté, et en particulier la liberté d'expression prime sur tout puisqu'[color=red][b]elle n'enfreint la liberté de personne[/b][/color].[/bgcolor]

Aucune décision collective ne peut restreindre la liberté d’expression.

[bgcolor=#FFFF99]La souveraineté du peuple, elle est sur toute organisation qui se prétendrait représenter le peuple en substituant ses décisions à celles du peuple[/bgcolor] et en lui imposant par la force ou la ruse.

Vouloir imposer une langue à chacun, c’est exactement ce comportement tyrannique auquel je ne pourrais jamais souscrire.

[bgcolor=#FFFF99]Quand on définit une nouvelle organisation, il faut bien évidemment prévoir le contrat par lequel je souscrirais à cette organisation, et les conditions qui me permettent de mettre fin au contrat. Car la constitution est d’abord un contrat. Et la liberté d’y souscrire ou non est un préalable.[/bgcolor]

Mon cher bernardd, vous me posez bien des problèmes parce que je vous trouve passionnant, même quand vous êtes énervant… :confused:

J’espère que vous ne voyez pas d’inconvénient à ce que je passe derrière vous (parfois très en retard car je suis débordé), armé de mon surligneur pour signaler ce qui me plaît le plus, chez les uns et chez les autres…

J’ai l’impression d’avoir déjà rencontré quelqu’un qui vous ressemble beaucoup :wink:


En fait, je vous trouve tous très en forme, en ce moment :slight_smile: même quand ça saigne un peu (ça va cicatriser).

Étienne.

Mon cher bernardd, vous me posez bien des problèmes parce que je vous trouve passionnant, même quand vous êtes énervant... :/
En fait je n'arrive pas à comprendre ce qui me rend énervant :-(
J'espère que vous ne voyez pas d'inconvénient à ce que je passe derrière vous (parfois très en retard car je suis débordé), armé de mon surligneur pour signaler ce qui me plaît le plus, chez les uns et chez les autres...
C'est un vrai plaisir de voir un texte s'animer de lui-même : magique ! Merci encore !
Il n'y a aucune contradiction, la souveraineté du peuple ça veut dire la supériorité de la volonté du peuple sur toute volonté particulière, donc sur la volonté de landerec qui veut parler une autre langue.
[bgcolor=#FFFF99]La liberté, et en particulier la liberté d'expression prime sur tout puisqu'[color=red][b]elle n'enfreint la liberté de personne[/b][/color].[/bgcolor]

Aucune décision collective ne peut restreindre la liberté d’expression.

[bgcolor=#FFFF99]La souveraineté du peuple, elle est sur toute organisation qui se prétendrait représenter le peuple en substituant ses décisions à celles du peuple[/bgcolor] et en lui imposant par la force ou la ruse.

Vouloir imposer une langue à chacun, c’est exactement ce comportement tyrannique auquel je ne pourrais jamais souscrire.

[bgcolor=#FFFF99]Quand on définit une nouvelle organisation, il faut bien évidemment prévoir le contrat par lequel je souscrirais à cette organisation, et les conditions qui me permettent de mettre fin au contrat. Car la constitution est d’abord un contrat. Et la liberté d’y souscrire ou non est un préalable.[/bgcolor]


[bgcolor=#FFFF99]Il ne s’agit pas de liberté d’expression ici, personne ne t’interdit de parler la langue que tu veux, il s’agit ici d’éducation des jeunes enfants, et à ce titre la collectivité décide que l’intérêt général c’est que tous les jeunes enfants apprennent d’abord à parler français avant d’apprendre à parler une autre langue, parce ce que c’est le premier lien social.[/bgcolor]

Le dictateur, le tyran, c’est celui qui veut imposer sa langue régionale à des jeunes sans penser aux jeunes en question il pense juste à sa lubie. La volonté générale du peuple ( la démocratie ) est l’exacte contraire de la dictature, c’est au contraire la seule source de légitimité. Il n’y a aucun coup de force contrairement à ce que tu prétends. C’est non seulement un choix collectif et légitime, mais en plus il va dans l’intérêt général.

Quant à la liberté d’expression, comme toutes les libertés, elle est heureusement limitée par la loi pour éviter les injustices et protéger les libertés des citoyens. Par exemple tenir des propos racistes en public est interdit, c’est inciter à la haine et c’est pousser les gens à la violence et à commettre des crimes raciaux.
Il est par exemple interdit de lyncher médiatiquement une personne en la considérant comme coupable alors qu’elle n’a pas été jugée, car toute personne doit être présumée innocente pour éviter les injustices, on a vu notamment beaucoup de personnes avoir leurs vies brisées et se suicider à cause de l’expression d’autres personnes sans scrupule et sans intelligence.
Il est interdit d’accuser une personne sans preuve ! C’est de la diffamation et c’est pour éviter que des personnes nuisent aux autres personnes en profitant de leur influence et en répandant la calomnie.

Ce sont 3 exemples incontestables qui justifient que la liberté d’expression comme n’importe quel autre droit ne peut pas être totale car il est toujours possible d’abuser d’un pouvoir, même par la seule parole.

Quand à la constitution, vu comme un contrat c’est une absurdité libérale. Pour eux, la liberté serait naturelle et les liens sociaux une entrave à cette liberté naturelle.

Dans la réalité, on voit bien que l’existence de notre civilisation, de notre société, de nos liens sociaux, qui se perpétuent de générations en générations, précède toujours l’adoption d’une constitution. L’appartenance à cette civilisation, à cette société, n’est donc que très rarement un choix individuel ou un choix collectif. En réalité pour la plupart d’entre nous on nait dans cette société qui est déjà établie et on ne la choisit donc pas, c’est un héritage qui nous est transmis.
L’appartenance à une même communauté politique n’est jamais un choix qui est fait au travers d’une constitution mais bien le résultat d’une histoire et de liens culturels et sociaux.

Parlement, contrôle des pouvoirs

À propos du messasge 41 d’Antoine Mirland :

La prétendue « souveraineté » du Parlement n’a pas cours en France, où depuis très longtemps la souveraineté est censée être exercée par le peuple. Le Parlement est souverain au Royaume-Uni (le monarque est son chef), mais pas en France, où il doit s’en tenir à son rôle constitutionnel d’expression de la volonté générale, sans essayer de faire prévaloir ses opinions corporatives.

En ce qui concerne le contrôle des pouvoirs, il faut à mon avis distinguer le contrôle exercé par les organes constitutionnels (les institutions officielles) les uns sur les autres et le contrôle citoyen exercé par les citoyens directement.

À cet égard, je rejoins la ligne de pensée d’Étienne : le contrôle institutionnel (des institutions officielles par d’autres institutions officielles) a ses limites.

[bgcolor=#FFFF99]C’est pourquoi je propose qu’une association loi de 1901 ayant vocation à réunir tous les citoyens confie à des comités citoyens composés par tirage au sort à tous les niveaux territoriaux (communal, départemental, régional, national) et thématiques le soin de contrôler (sans pouvoir décisionnel) l’exercice de tous les pouvoirs sans exception, y compris des pouvoirs privés dont l’action concerne l’intérêt général (médias, syndicats, etc.). Voyez le fil 55 : http://etienne.chouard.free.fr/forum/viewtopic.php?id=233 [/bgcolor] (merci, Étienne, de corriger le titre de ce fil dans l’index général du site).

Ce contrôle populaire s’exercerait aussi sur l’exercice du pouvoir judiciaire. Autant je suis défavorable au jury de jugement, en quoi je vois une intrusion regrettable (en principe sinon en pratique) de l’opinion publique dans le processus d’application individuelle de la loi, autant je suis favorable à ce que les citoyens puissent observer le fonctionnement de la justice, et cela à tous les niveaux – pas seulement à celui des cours d’assises (également au niveau des tribunaux de police, tribunaux correctionnels, tribunaux de commerce, prud’hommes, tribunaux administratifs, etc.) avec toute liberté de faire rapport publiquement sans porter atteinte à la vie privée des citoyens, de formuler des recommandations et d’aider à mettre en œuvre les procédures de la démocratie participative. JR

“i.e.” = “[bgcolor=#FFFF99]id est[/bgcolor]” en latin qui signifie “[bgcolor=#FFFF99]c’est-à-dire[/bgcolor]”

“e.g.” = “exempli gratia” en latin qui signifie “par exemple””


Personnellement, j’ai une préférence pour « c.a.d » (= c’est-à-dire) et « p.e » (= par exemple). Question de goût, avec une certaine méfiance de principe à l’égard des néoabréviations empruntées à l’anglais, même quand elles viennent du latin, si elles ne sont pas vraiment utiles.

D’un autre côté, il n’est pas mauvais de favoriser la convergence des langues, et « i.e » ou « e.g » n’ont rien d’attentatoire au français, sauf qu’il faudrait sans doute les mettre en italiques. JR

Il ne s'agit pas de liberté d'expression ici, personne ne t'interdit de parler la langue que tu veux, il s'agit ici d'éducation des jeunes enfants, et à ce titre la collectivité décide que l'intérêt général c'est que tous les jeunes enfants apprennent d'abord à parler français avant d'apprendre à parler une autre langue, parce ce que c'est le premier lien social.
Et les jacobins ajoutent que si cette autre langue est une langue régionale, elle doit être confinée à la sphère privée. A mon avis la première langue qu'apprennent les jeunes enfants c'est celle de leur maman. Et c'est plutôt pragmatique et efficace de s'en servir pour leur apprendre le reste, y compris la ou les langues officielles ou plus généralement nationales. Remarquez que les Etats-unis n'ont pas de langue officielle, le Canada en a deux, la Suisse quatre, l'Inde dix-huit, la Papouasie-Nouvelle-Guinée n'en a qu'une mais ce n'est aucune des 800 et quelques langues du pays.
Le dictateur, le tyran, c'est celui qui veut imposer sa langue régionale à des jeunes sans penser aux jeunes en question il pense juste à sa lubie.
Je suis assez d'accord, mais en notant que le français est une langue régionale comme une autre, en dehors du fait qu'elle est imposée à des jeunes et des moins jeunes par une phrase de la constitution ajoutée arbitrairement par le parlement en 1992 sans consultation du peuple. Avant ça n'était guère mieux, ça relevait de lois anachroniques.

Je me demande bien jusqu’où tu es prêt à aller pour pouvoir me contredire. Si je répandais publiquement des accusations fausses sans preuves qui détruisaient ta vie, en effet, il serait légitime que tu portes plaintes contre moi.

Il faudrait remettre les compteurs à zéro

Le français est une langue régionale comme une autre, en dehors du fait qu'elle est imposée à des jeunes et des moins jeunes par une phrase de la constitution ajoutée arbitrairement par le parlement en 1992 sans consultation du peuple. Avant ça n'était guère mieux, ça relevait de lois anachroniques.
Non, [b]le français n'est pas une langue régionale comme une autre [/b]: c'est la langue de la République en vertu de l'article 2 de la constitution, adopté par le Congrès (Assemblée nationale + Parlement), en pleine conformité avec l'article 89 de la constitution, laquelle a été elle-même adoptée référendairement par le peuple.

Qu’on n’aime ou qu’on n’aime pas, la procédure de la révision de la constitution en congrès du Parlement est constitutionnelle, et la constitution est à cet égard conforme l’article VI de la Déclaration des droits de l’homme de 1789, à laquelle le préambule de la constitution se réfère expressément :

[…] La loi est l’expression de la volonté générale. Tous les Citoyens ont le droit de concourir personnellement, ou par leurs représentants".

Tant que cette disposition de la constitution n’aura pas été amendée, c’est ce texte qui s’impose à tous conformément aux règles de la démocratie, qu’on le veuille ou non.

D’autre part, la question de savoir comment concilier le fait d’être représentant élu et le droit de contribuer personnellement à la formation de la loi a été posée. La réponse est évidente :

En l’absence de mandat impératif (situation constitutionnelle actuelle), le représentant est libre de son vote, et celui-ci exprime donc à la fois sa volonté personnelle et celle de ses mandants en vertu même de son élection.

Il n’y aurait incompatibilité entre le statut de citoyen et celui de représentant élu des citoyens que si l’élu recevait un mandat impératif, ce qui justement n’est pas le cas en France.

Cela montre bien que l’élection n’a pas seulement pour but de sélectionner un programme mais aussi, à égale importance, un mandataire (représentant) digne de confiance. JR

Jacques je crois que le congrès c’est assemblé nationale plus sénat.
Pour la représentativité du parlement: pas de jeunes, peu de femmes, pas d’ouvrier et pour tout dire une composition sociologique inverse de la societe. Et en plus 100% des parlementaires, je crois, appartienne à des partis politiques ce qui est bien loin d’être le cas des français.

Ta vision de la représentation est confuse, tu mélanges tout. On parle de représentation politique, on ne parle pas de représentation sociale ethnique ou physiologique. Tu as des ouvriers qui votent FN ou Sarkozy par exemple et d’autres qui votent communistes. Tu as des femmes qui votent UMP d’autres qui votent NPA. Tu as des blancs qui votent FN et tu as aussi des noirs qui votent FN.
Tous ces critères sociologiques ou physiologiques n’ont aucune pertinence au niveau politique. D’où le concept républicain de citoyen qui fait fit de toutes les différentes sociales et physiologiques des gens pour les placer tous sur un même pied d’égalité. Un citoyen est considéré pour ce qu’il fait, ce qu’il dit et ce qu’il pense, non pour son sexe, sa couleur de peau, son orientation sexuelle, ses croyances religieuses, son métier, ses origines ethniques …
Il est normal que la représentation politique des français ne corresponde pas à une représentation qui se ferait sur des critères autres que politiques, c’est quand même assez évident.
Par contre, le fait qu’il n’y ait pratiquement que des gens liés à des intérêts industriels et financiers dans l’assemblée, me parait beaucoup plus révélateur de la non représentation politique de l’assemblée que tous les autres critères que tu as évoqué.
Cela démontre la main mise de ces groupes d’intérêts sur l’état, la privatisation de l’état.

Ta vision est confuse , tu mélanges tout, ça n’a aucune importance que les députés soient des bourgeois blancs et vieux et mâles et liés à des groupes d’intérêt puisqu’ils sont là uniquement pour des critères politiques .