2A2f Les votes blancs doivent être décomptés et suivis d'effet

A=5 , B = 10 , C = 20 , D = 35, blanc = 20
A et B éliminés pui second tour entre C et D
puis
C = 25, D=30 et blanc = 35
D élu puisque C eliminé

[color=purple]Non, car la règle de Jacques stipule qu’un candidat est éliminé si son score est nul ou négatif : " Si le résultat est égal à zéro ou moins, le candidat est tenu pour rejeté."

Pour que cet exemple fonctionne, il faut C=21 et D=34 (par exemple), ce qui laisse à C un score de 1.

Pour formuler un peu différemment la conclusion de Mehdi, [/color][color=red]un « parti de renouveau » présentant des idées intéressantes mais ne disposant pas encore d’une grande popularité dans l’opinion risquerait d’être laminé par un vote blanc de rejet des grands partis en présence.[/color]

Corollaire : si l’on en reste à cette formule, ledit parti de renouveau devra savoir prévoir le score du vote blanc avant de se présenter (ou non), ou s’organiser pour l’après-élection en cas de rejet prévisible de tous les candidats, afin de proposer des solutions alternatives (hommes et programme) selon des modalités qui restent à déterminer (tirage au sort, volontariat…)

À Jacques Roman,

la réformulation (indépendamment de ma position) me convient presque parfaitement :wink:

    1. RAS
  1. La formule par la négative : « le candidat est tenu pour rejeté » me parait bonne.

  2. ce qui ne va pas :

    [color=blue]S’il s’agit d’un 1er tour, il faut tout de même sélectionner les 2 premiers candidats faisant un score positif après soustraction, et passer au 2e tour, avec à nouveau prise en compte du vote blanc.

    Sinon il n’y a jamais qu’un seul tour, et la majorité relative s’applique systématiquement, d’entrée.[/color]

Jusque là, ça devrait aller. Mais une question fâcheuse :

Si au 1er tour, le score de « blanc » s’intercale entre les scores des 2 premiers « candidats humains », que se passe-t-il ?

On tombe sur une autre manière d’expliquer notre différent…
S’agissant de ma position : il n’y a pas à ne retenir que le premier et « blanc ». S’il y a 2e tour, c’est avec les 2 premiers candidats (+ vote blanc de nouveau pris en compte).
Deux, ni plus ni moins. Parce qu’à l’heure actuelle (sans prise en compte du vote blanc), c’est bien ce qui permet de dégager une majorité ABSOLUE au 2e tour (cf. mon message n°524).
Ce principe de la majorité ABSOLUE obtenue sur un même tour (souvent le 2e), il faudrait le garder selon moi, ou du moins le mettre sur la table, et voir ce qui peut / doit changer en incluant le vote blanc.

Mais alors, le 2e candidat a bien un score négatif après réduction. Problème… que je vous laisse étudier.

Au bilan : ce que votre approche pourrait impliquer (scrutin uninominal), c’est que :

  • soit on supprime purement et simplement le système à deux tours
  • soit, dans le cas où le score de blanc arrive 2e, on ne retient pour le 2e tour que le 1er candidat face à blanc.
    Cette règle paraît séduisante, notamment parce que cela permet de trancher en pratique la question majorité absolue / majorité relative.
    J’y suis cependant défavorable, à cette date, pour des raisons que je ne détaillerai pas aujourd’hui - je le ferai si cela suscite une réponse, et que le principe évoqué interresse quelqu’un.

À tous :

Sur le vote à points :

  • j’ai dit que pour l’instant, je n’interviens pas, pour me concentrer sur d’autres tâches
  • je suis a priori tout à fait favorable à une règle (la plus générale, pour divers types de votes - scrutins / lois) basée sur le vote à point, et qui permette d’intégrer le vote blanc dans le vote à points.

Ravi de voir que ce volet a déjà permis de bon échanges, et à TOUS de faire évoluer leur position.

[color=purple]Au premier tour, on vote avec sa sensibilité, son « coeur », ses espoirs…

Au deuxième tour, on vote avec sa « raison », pour choisir le mieux adapté (ou le moins inadapté) des candidats encore en lice.

Correct ?

Supprimer le 2e tour reviendrait à élire systématiquement à la majorité relative, non ? Sauf bien sûr si l’on définit des seuils de validité, tenant compte du score même des candidats et donc de leur représentativité/légitimité, et/ou du score du vote blanc…[/color]

« VOTE DE PROTESTATION » / « VOTE PROTESTATAIRE »

Tout simplement, pour le terme qui pourrait remplacer « vote blanc ».

Pardon, je n’ai pas eu le courage de rechercher le passage où nombre de termes ont été proposés. Qu’il l’ait déjà été ou non, voilà celui que je soutiens.
Puisque « vote alternatif », qui est pas mal, prête effectivement à confusion (l’alternative n’étant pas DÉJÀ proposée, incarnée dans un « programe / candidat blanc »).

On objectera sans doute que « votre protestataire » prête aussi à confusion. Justement. Aujourd’hui, le label est employé indûment pour désigner le vote aux extrêmes. Or, les gens votant aux extrêmes, le font :

  • soit par adhésion pour des partis autorisés, et alors ils n’ont pas à être catalogués de « protestataires », c’est insultant.
  • soit sans adhésion, parce qu’ils ne peuvent pas voter « contre tous les candidats ».

Candide : merci pour la correction
SAM : Le sujet de la majorité absolue est effectivement très important.
Une majorité absolue est un résultat difficile à obtenir dans le cas où les votes blancs sont considérés comme des suffrages exprimées.

C’est pourquoi sommer, tel que le fait alainguillou (message n°538), ne me paraît pas être le reflet de la réalité.

Je citerai pour exemple le résultat du dernier référendum où évidemment la somme des partis ayant appelé à voter non ne correspondait pas au résultat final.

Il y a donc de ce fait deux approches :

Absolue ( où l’on considère le vote blanc comme suffrage exprimé) :
Le candidat gagnant doit avoir plus de voix que le blanc et le(s) candidat(s) perdant(s) réunis.
Inconvénient : Il pourra sembler difficile d’obtenir cette majorité, cela fait appel à un choix d’engagement de l’électeur.
Avantage : La légitimité est renforcée.

Relative ( ou l’on considère le vote blanc comme suffrage de rejet/non-choix )
Le candidat gagnant doit avoir plus de voix que le(s) candidat(s) perdant(s), sauf si le VB dépasse un certains seuil.
Inconvénient : Le candidat élu semble moins légitime.
Avantage: le score du VB est un indicateur de sa légitimité.
De plus, il n’est peut-être pas nécessaire de changer la Constitution. Cette question devra être soumise à un juriste d’ailleurs.

Franchement, ma préférence penche vers le seuil relatif, d’autant plus si le ou les seuils sont bas (25 % et 33% de la somme des votes partisans et blancs hors nuls).
Dans l’article Article L126, on pourrait rajouter un 3° pour l’élection législative

Nul n’est élu au premier tour de scrutin s’il n’a réuni : […]
3º un nombre de bulletins blancs égal au tiers du nombre des suffrages exprimés.

Dans ce cas l’élection est invalidée.

Pour ce qui est du premier et du deuxième tour, on doit à mon sens garder les même règles.
Ces réflexions ont valeur de propositions, elle sont donc discutables.

À M. Guiraud

"Le sujet de la majorité absolue est effectivement très important.
Une majorité absolue est un résultat difficile à obtenir dans le cas ou les votes blancs sont considérés comme des suffrages exprimés."

En effet. C’est pourquoi j’ai écrit (message n°539) :

"[...] à l'heure actuelle (sans prise en compte du vote blanc), c'est bien [la sélection, au tour d'avant, de 2 candidats, ni plus ni moins] qui permet de dégager une majorité ABSOLUE au 2e tour (cf. mon message n°524).

Ce principe de la majorité ABSOLUE obtenue sur un même tour (souvent le 2e), il faudrait le garder selon moi, ou du moins le mettre sur la table, et voir ce qui peut / doit changer en incluant le vote blanc."


Je tiens à faire cette parenthèse : l’exemple de la campagne du TCE est un bien mauvais exemple… :wink:

  • il y avait typiquement abus de pouvoir, puisque des élus en place, à divers niveaux de pouvoirs formant pouvoir politique (politique, économique, médiatique) étaient supposés « vendre » une constitution. Donc il était évident que la distorsion finale sur les score entre citoyens et « élus » allait être conséquente… et tout aussi évident que les principaux médias n’allaient pas le reconnaître (ni le prévoir ?) - ce type d’évidence qui n’est justement pas mis en évidence par ceux qui causent publiquement, et au final, pas évident pour le grand nombre, je l’ai évoqué notamment pour le "cas Jospin (anaylses du fâumeux chapitre ‹ De la nouvelle aristocratie ›)

  • pour écrire les choses autrement, il était évident qu’une classe de « scientistes de l’économie » faisant autorité en politique (phénomène du discours politique qu’on devrait tout de même apprendre à appeler par son nom : l’idéologie - dominante, mais c’est un pléonasme dans la conception marxienne du terme) ne pouvait pas nous proposer de refonder la démocratie déjà perdue (je songe aux pouvoirs économiques transnationaux, qui constituent de fait le premier pouvoir politique, au présent et dans l’Etat monde naissant et anarchique à défaut). Et il était évident que de « son » point de vue, la démocratie, c’est ce qui est déjà.

  • La règle (CSA) de partage de temps de parole entre gauche et droite n’était pas appropriée pour une pareille campagne. Que l’« on » (pas moi, ni nous → « là-haut ») ne se soit pas rendu compte avant de ce problème, et du besoin de débattre sur une distribution différente, à divers niveaux, c’est affligeant.

Passons sur cette parenthèse, mais changeons d’exemple pour les cas observés ici, voulez-vous…

Vote blanc : effets dans le cas du scrutin uninominal à deux tours

J’étais tellement braqué sur ce qui me semblait une évidence qu’il m’aura fallu tout ce temps (jusqu’au message 539) pour comprendre où Sam voulait en venir avec sa majorité absolue et sa majorité relative !

Si, dans le cadre d’un scrutin uninominal à deux tours prévoyant la présence au 2me tour des deux candidats les mieux placés au 1er tour, le vote blanc arrive en second au premier tour (d’où rejet de tous les candidats sauf le premier), cela ne signifie pas qu’il n’y aura qu’un seul candidat au 2me tour, mais qu’on devra procéder à une élection complémentaire (ouverte à tous les candidats anciens ou nouveaux) pour désigner le deuxième candidat, et à une troisième élection s’il le faut, etc.

Dans le cas du scrutin proportionnel à un tour, tous les candidats qui viennent après le blanc seront rejetés et l’on procèdera à des élections complémentaires jusqu’à ce que tous les sièges soient pourvus.

En d’autres termes, les règles relatives à l’effet du vote blanc n’ont pas pour effet de supprimer les autres règles.

Serions-nous maintenant d’accord à 100 %, Sam? JR

Pas mal, Jacques ! :slight_smile:

Sauf qu’il ne faudrait pas laisser se représenter les récusés par « blanc » à la nouvelle élection.

Sinon, on ne se débarrassera jamais des arapèdes cratocrates.

À Jacques Roman :

On avait dit que cette dernière mise au point se limitait à reformuler éventuellement votre formule.
Je suis désolé, j’ai quand-même conservé mon approche…

… dans laquelle, vous savez bien, on ne compare pas directement le score du vote blanc au score de chaque candidat pris un à un. Donc concrètement, le fait qu’un candidat fasse 3e après blanc ne signifie pas nécessairement son élimination ou autre mesure, il peut passer au deuxième tour. (Et dans tout les cas, on compte le vote blanc au 2e tour).

Mais on avance. Juré :wink:

À M. Guiraud, sur votre convention « absolue » / « relative » :

Ce n’est pas très clair pour moi. Chacun pose les conventions comme il veut. mais je précise que tel que je le comprends, cela ne correspond pas aux miennes. Je crois qu’il est important de les fixer en commun dans la mesure du possible, surtout pour ceux qui débarquent. D’une manière générale, tous ici avons pu constater qu’on trouve les choses assez claires de son côté, et que c’est dur à saisir pour les autres.

Pourriez-vous déjà reformuler un peu plus explicitement vos passages en bleu dans le message n°548 ? Merci.

SAM :
je complète donc et je reconnais une certaine impatience dans mes argumentations.
Absolue (où l’on considère le vote blanc comme suffrage exprimé) :
la majorité absolue correspond à mes yeux à 50% + 1 des suffrages exprimées ( A + B + C + VB )
cela signifie Candidat A > ( B + C + VB ) pour que A soit élu
Le candidat gagnant doit avoir plus de voix que le blanc et le(s) candidat(s) perdant(s) réunis.
Inconvénient : Il pourra sembler difficile d’obtenir cette majorité, cela fait appel à un choix d’engagement de l’électeur.
Avantage : La légitimité est renforcée.

Relative (où l’on considère le vote blanc comme suffrage de rejet/non-choix )
La majorité relative correspond à mes yeux au score le plus haut en comparaison aux autres.
A > B ET VB < 1/3x ( A + B )
Le candidat gagnant doit avoir plus de voix que le(s) candidat(s) perdant(s) (pas la somme des candidats), sauf si le VB dépasse un certains seuil.
Inconvénient : Le candidat élu semble moins légitime.
Avantage: le score du VB est un indicateur de sa légitimité.

À M. Guiraud,

merci pour les précisions.

Je n’aime pas l’emploi des termes « relative / absolue » dans cette convention : ça prête à confusion, je trouve.

  • L’ (votre) approche « Absolue » n’a jamais été évoquée ici, je crois
    Et elle me semble en effet non justifiée.

… du moins, si c’est un candidat « humain » :wink: Je ne veux pas faire hurler (à la discrimination, juste alimenter le débat).
Et d’ailleurs, par pitié, ne répondez pas systématiquement, disons que c’est un pense-bête…

[color=gray]Considérez : [i] - A "je considère que l'élection est légitime, je soutiens A, et non B ni C" - B "je considère que l'élection est légitime, je soutiens B, et non A ni C" - C "... - VB : "je considère que l'élection est illégitime".[/i]

On peut dire que A + B + C + VB est l’ « événement certain » (100% - hors nuls, et ne compte pas les abstensions).

Mais :

  • si VB > (A+B+C), on peut comparer avec certitude, sur un critère explicite (« élection jugée illégitime » > "élection jugée légitime ")

  • si A > ( B + C + VB ) … je ne sais pas comparer, formuler…[/color]

  • Sur l’approche « relative » :

C n’est plus là :

  • c’est un oubli (et du coup, un exemple avec seulement 2 « candidats humains »)
  • ou bien le 1/3 c’est 1/3 des deux premiers candidats ?

(Re)désolé, je ne comprends pas, du coup.

Règle pour le vote blanc : une idée formulée

Du fait de multiples erreurs dans ce message, je l’ai repris, dans un nouveau message. Pour repère, et pour ne pas fausser la discussion, je barre ici tous les endroits qui contiennent des erreurs.
Mille excuses.

[color=black]* [b][u]1er tour[/u] :[/b]
  1. L’élection est annulée si elle est reconnue illégitime par une majorité absolue d’électeurs

  2. Un candidat est élu dès le premier tour si :

  • d’une part, l’élection est reconnue légitime par une majorité qualifiée d’électeurs

  • d’autre part, ce candidat obtient la majorité absolue des suffrages exprimés et non nuls

  1. Dans les autres cas (et si l’application de la règle 1) n’induit pas l’annulation de l’élection) on organise un 2e tour, en sélectionnant les deux candidats ayant obtenus le plus grand nombre de voix.
  • 2ème tour :

Le vote blanc est (évidemment) pris en compte à nouveau.

  1. L’élection est annulée si elle n’est pas reconnue légitime par une majorité qualifiée d’électeurs (sur ce tour).

  2. Sinon, remporte l’élection le candidat qui obtient la majorité absolue des suffrages exprimés et non nuls[/color]


Exemple (candidats : A, B, C - VB : Vote blanc) :

  • 1er tour :
  1. L’élection est annulée si VB > 1/2 des suffrages exprimés (hors nuls)
    Soit si VB > (A + B + C)"

  2. Le candidat (A) est élu dès le premier tour si

a) d’une part, VB ≤ 1/3 des suffrages exprimés (non nuls)
soit encore, si VB ≤ 1/2 * (A + B + C)

b) d’autre part, si A > (B + C)

b) / c) Donc le candidat (A) gagne l’élection si A > (B + C) > VB

(Faux :
- je voulais écrire A > (B + C) ≥ VB
- mais même, ce n’est pas systématique, on peut avoir aussi A > VB > (B + C)
Mais cela n’est qu’un commentaire, et ce n’est pas un problème)
.

  1. Dans les autres cas (et si l’application de la règle 1) n’induit pas l’annulation de l’élection) on organise un 2e tour, en ne sélectionnant que les deux candidats ayant obtenus le plus grand nombre de voix.
  • 2ème tour : (A, B supposés être les candidats retenus).
  1. L’élection est annulée si VB > 1/3 des suffrages exprimés (hors nuls)
    Soit "élection annulée si VB > 1/2 * (A + B)

  2. Sinon, le candidat A gagne l’élection si A > B

4) / 5) Donc, le candidat (A) gagne l’élection si A > B > VB

(Faux :
- je voulais écrire A > B ≥ VB
- mais même, ce n’est pas systématique, on peut avoir aussi A > VB > B
Mais cela n’est qu’un commentaire, et ce n’est pas un problème)
.

C’est moi qui suis désolé de ne pas être assez clair.

Absolu :
Pour ce qui est de A > ( B + C + VB ),
si le candidat A fait un score plus important que la somme des autres candidats et du vote réunis, il gagne l’élection. Parce que mathématiquement cela signifie qu’il a 50% + 1 des suffrages exprimées.

Relatif :
Relative (où l’on considère le vote blanc comme suffrage de rejet/non-choix)
La majorité relative correspond à mes yeux au score le plus haut d’un des candidats (ici, mr A) en comparaison aux autres.
A > B ET A > C ET VB fait un score plus faible que 1/3 x ( A + B +C ) pour que soit élu.
Exemple ( avec élection ) =
Mr Alain J. a un score de 35 %
Mr Bernard D. a un score de 24 %
Mme Claude C. a quant à elle un score malheureux de 1 %… :smiley: (je joue, mais vous m’aurez compris, ça n’a pas d’importance ici)
Le vote blanc avec un score de 15 % est inférieur au seuil du vote blanc qui est de (35 + 24 + 1)/ 3 = 20 %
Donc mr Alain J. et Mr Bernard D. sont qualifiés pour le second tour où Mr Alain J. gagne logiquement avec le report de voix de Claude C. :D:D quand au vote blanc il baisse à 10% convaincu qu’il faut sauver le soldat Bernard D. qui échoue à 19%…
Mr Alain Ju… devient donc président de l’Acadie…

Exemple (sans élection) =
Mr Arnaud M. fait un score de 25 %
Mme Bernadette C. fait un score de de 19%
Mr Charles P. fait son score habituel de 16 %
Le vote blanc est de 25 % et est donc supérieur au tiers de la somme des trois candidats ( 60 3 )
On invalide l’élection.

L’humour est dû à une longue journée… N’y voyez rien de désobligeant.

je suis d’accord avec votre synthèse, mais à quel moment les candidats sont-ils renvoyés ?

De plus, l’absence du premier seuil rend le Vote Blanc quasi impossible et donc peu dissuasif .

Vote blanc : formule de Sam 17. principe du rejet définitif (formule d’Étienne)

  1. Je constate notre désaccord avec Sam17 concernant l’opposition 1 à 1 du score blanc au score de chaque candidat en présence (formule que j’ai proposée et qui aurait pour effet d’éliminer tous les candidats n’ayant pas fait plus que le blanc et de recommencer l’élection pour les sièges non pourvus seulement).

  2. Sam17 en reste donc à l’idée qu’il faudrait fixer un seuil de votes blancs à partir duquel l’élection serait annulée. D’après sa dernière formule, l’élection serait annulée (aux premier et au deuxième tours) si elle est reconnue illégitime par une majorité d’électeurs - c’est-à-dire « si une majorité d’électeurs votent blanc ».

a) Je suppose que Sam a voulu dire « une majorité de votants », et pas une majorité d’électeurs. Sinon on considèrerait que les abstentionnistes (ceux qui n’ont pas déposé de bulletin dans l’urne) jugent l’élection illégitime, ce qui serait faux dans la plupart des cas.

b) Je suis d’accord avec Mehdi Guiraud que même en ne parlant que des votants (moins les votes nuls, comme de bien entendu), la règle de la majorité absolue proposée par Sam reviendrait à priver le vote blanc d’effet pratique dans la plupart des cas.

  1. Si la solution du seuil proposée par Sam17 doit être retenue, je pense qu’on pourra la justifier sur la base qu’elle n’est pas contraire au principe de l’égalité des suffrages puisque, justement, les suffrages n’auront pas encore produit leur effet (personne n’a été élu, l’élection est à recommencer).

  2. Si la solution de Sam17 doit être retenue, je suggère de retenir un seuil de 34 % de votes blancs. De cette manière, on introduirait une sorte de règle de la majorité renforcée des deux tiers en vertu de laquelle, pour qu’une élection soit valable, il ne faut pas que plus d’un tiers (soit 33,3333%) des votants aient exprimé leur rejet de principe par un vote blanc valant vote protestataire. La règle de la majorité renforcée des deux tiers est une chose assez courante en droit national et international.

  3. En ce qui concerne l’exclusion définitive (proposition d’Étienne), elle continue de me paraître impraticable. Elle aurait pour effet d’écarter d’une élection des personnalités majeures représentant au niveau le plus performant des positions politiques partagées par grand nombre de citoyen, positions que personne d’autre ne pourrait aussi bien représenter à leur place : au contraire, le vote blanc peut exprimer des réactions conjoncturelles face à des circonstances extrêmement variables.

L’objection devient encore plus forte si l’on retient la formule du seuil (plutôt que ma formule de l’opposition du score blanc à chaque candidat).

Exemple (élection de deuxcième tour à 2 candidats) : M. Sarkozy 40 % des voix, M. Hollande 26 % vote blanc 34 % : que diront les sarkoziens si on doit recommencer sans M. Sarkozy? Et plus généralement, croit-on que les Français trouveraient cette situation raisonnable? Quelle situation politique en résulterait-il ? J’ai mis des noms pour qu’on sente bien à quoi on s’expose : vous pouvez les remplacer par ceux que vous voudrez avec, je crois, le même résultat.

N’oublions pas l’essentiel : c’est que la démocratie repose en définitive sur la pluralité des suffrages(absolue ou relative), et qu’elle implique le droit de changer d’avis à tout sombrent dans l’arbitraire.

Pour toutes ces raisons, il me semble qu’un vote blanc à un tour d’élection ne doit pas empêcher de se représenter au tour d’élection suivant. JR

"Règle de sam17 : un coup pour rien…

Je tiens à adresser mes plates excuses aux valeureux débatteurs qui se sont farcis hier la lecture de mon message n°584 : celui-ci était truffé d’erreurs.

Cela est dû au fait que j’ai été interrompu, et ai dû quitter le forum rapidement (la politesse aurait voulu que je le supprime plutôt que je le laisse en l’état). Pardon, donc :stuck_out_tongue:

Il y avait tout à la fois :

  • des erreurs de formulation (involontaires), notamment :

-« majorité … des votes exprimés et non nuls » → devait être « majorité … des votes exprimés hors votes blancs »
Ce qui change tout, et a valu l’observation de M. Guiraud quand à la sévérité de la règle

  • « une majorité d’électeur » devait être « une majorité de votants », bien sûr.
    Ce qui a valu la remarque de JR « je suppose que Sam a voulu dire « une majorité de votants ». Sinon on considèrerait que les abstentionnistes […] jugent l’élection illégitime »
  • une erreur de logique, dans la fin (le deuxième « donc » est abusif).

Au final, ce que je voulais être une avancée a du embrouiller du monde. Bref.

Je reprends l’intégralité du message n°584, et le corrige dans le message suivant (pour respecter l’historique de la discussion).

Réponse à Jacques :

1 et 2B. Je reste également d’accord sur ces points.

  1. Comme je l’ai indiqué, j’ai envisagé d’accepter cette solution mettant en oeuvre une « minorité de blocage », mais il me semble finalement qu’elle risque de créer de fortes tensions et des insatisfactions du même ordre que celles observables aujourd’hui, surtout en cas de résultat très contrasté, du type 65/35.

Même en cas de non-exclusion définitive, l’exemple S=40, H=26 et VB=34 risque de faire grincer beaucoup de dents et de générer des rancœurs dommageables.

Je pense donc qu’il faut en rester à la règle de la majorité (absolue ou relative) et considérer le score de blanc tel quel, c’est-à-dire pour ce qu’il est dans son acception la plus simple : un vote de rejet, dirigé contre tous les candidats et chacun des candidats.

Pour ce qui est de l’exclusion, on pourrait la tempérer en la ramenant à une durée inférieure.

Mais une meilleure solution me paraît être d’œuvrer pour la rendre inutile. Si l’on redonne au vote blanc sa vraie force, si l’on assortit les mandats des élus d’obligations de résultats (ou, au minimum, de moyens), et de toute autre mesure propre à responsabiliser les fonctions politiques, on devrait avoir de moins en moins de programmes creux présentés par des parasites, ce qui rendra ipso facto l’exclusion inutile.

D’ailleurs, si dans un avenir idéal seuls des partis valables, c’est-à-dire qui proposent des programmes qui diffèrent par leurs approches des problèmes mais restent conformes à notre nouvelle idée de la démocratie et des relations entre l’Homme et l’économie, sont en lice lors des élections, l’exclusion me paraît inenvisageable car injustifiée.

La règle de l’exclusion proposée répond à notre besoin/désir de nous débarrasser de ceux qu’Étienne appelle les « arapèdes cratocrates », qui nous parasitent et nous étouffent actuellement. Mais c’est là un objectif à court terme. Une fois que le paysage politique aura été nettoyé et assaini, et que la politique aura retrouvé sa vraie dimension constructive, il ne devrait plus être nécessaire d’exclure qui que ce soit…

Le défi est donc de construire un système de vote valable sur le court terme autant que le long terme, en nous permettant de nous débarrasser des indésirables/indéboulonnables actuels et en laissant la porte ouverte à tous une fois ce résultat obtenu… Sous peine d’apparaître injustes.

Candide :
La rêgle de l’exclusion : je ne crois pas que les arapèdes cratocrates soit une génération spontanée, et qu’ils disparaitront avec l’exclusion. il reviendront avec l’été j’en suis certains… c’est une rêgle « arme atomique » qu’il faudrait garder ad vitam…
de plus : je suis d’accrod avec le paragraphe sur l’acception la plus simple : un vote de rejet, dirigé contre tous les candidats et chacun des candidats.

en ce qui concerne : S=40, H=26 et VB=34
Le Vote Blanc est un indicateur, une deuxième élection permettras de remobiliser et de comprendre le rejet des 34. S et H étant rexclu qu’en cas de de VB = 50

Règle pour le vote blanc et pour scrutin uninominal à 2 tours : une idée formulée.

Reprise de mon message n°584 avec correction des nombreuses erreurs, de type divers.

Par ailleurs, j’ai intégré immédiatement la remarque de M. Guiraud et de J. Roman. Remarque commune que je résumerais bien par le point 4) du message n°591 (JR). Remarque dont je suppose qu’elle est soutenue dans la tendance sinon dans le niveau / la manière, par Etienne et par la plupart des contributeurs (je pense notamment à Candide). Et enfin, remarque à laquelle j’adhère moi-même. J’espère avoir traduite correctement dans la formule - pour en reparler.

Enfin, j’ai intégré directement le terme « vote protestataire / vote de protestation » en lieu et place de « vote blanc ».
Vu la remarque 4) de JR, et attendu que ça répond (en partie) à une proposition que je faisais.

[color=black]1) [b]Invalidation de l'élection[/b] : a) Pour chacun des deux tours de scrutin, l'élection est annulée si elle n'est pas reconnue légitime par la majorité renforcée des deux tiers des votants, soit dans le cas où les votes de protestation comptabilisent un tiers au moins des votes exprimés. b) On procède dans ce cas à une nouvelle élection, à laquelle ne peut prendre part aucun des candidats récusés.
  • 1er tour :
  1. Un candidat est élu dès le premier tour s’il obtient la majorité absolue des suffrages exprimés en soutient des différents candidats, soit la moitié des voix plus une parmi les suffrages exprimés à l’exclusion des votes de protestation.

  2. Si l’application des règles 1) et 2) n’induit ni l’invalidation de l’élection ni l’élection directe d’un candidat on organise un deuxième tour, en sélectionnant les deux candidats ayant obtenus le plus grand nombre de voix.

  • 2ème tour :
  1. Si l’application de la règle 1) n’induit pas l’invalidation de l’élection, est déclaré élu le candidat qui obtient la majorité des suffrages exprimés en soutient des différents candidats, soit la moitié des voix plus une parmi les suffrages exprimés à l’exclusion des votes de protestation.[/color]


Exemple (candidats : A, B, C - VP : Vote protestataire) :

  • L’élection est annulée si VP ≥ 1/3 des suffrages exprimés (hors nuls)
    Soit si VP ≥ 1/2 * (A + B + C)

    • 1er tour :
    1. Le candidat A est élu dès le premier tour si : A > (B + C)

    [i]Donc [b]le candidat A gagne l’élection dès le 1er tour si :

    • soit : [/i] A > (B + C) ≥ 1/3 ≥ VP
      - ou bien : A > 1/3 ≥VP ≥ (B + C) [/b]
    1. On organise un 2e tour sinon : A, B sont supposés être les candidats retenus.
    • 2ième tour :
    1. L’élection est annulée si VP ≥ 1/3 des suffrages exprimés (sur ce tour - hors nuls).
      Soit si VP ≥ 1/2 * (A + B)

      Sinon : le candidat A gagne l’élection si A > B.

    [i]Donc [b]le candidat A gagne l’élection au 2e tour si :

    • soit : [/i] A > B ≥ 1/3 ≥ VP
      - ou bien : A > 1/3 ≥VP ≥ B [/b]

    [i]Notes :[/i]

    [b]A chaque tour, 1/3 voix plus une peuvent suffire parfois (non pas « suffisent ») à un candidat pour remporter l’élection.
    Ne pas faire de cette « barre à 1/3 » - qui n’est que le minimum d’une barre variable - une interprétation trop rapide, qui laisserait penser à tort que cette règle est « laxiste ».

    Ce passage de majorité absolue à une majorité d’ « un tiers sur le papier » est ainsi le « juste revers de la médaille de la prise en compte du vote blanc »[/b] ?

    Il serait bien d’en débattre. Et on pourrait passer de l’exemple (schématique) à des exemples plus concrets (applications numériques).

    Sur le papier, il y a quelque chose d’un peu paradoxal : ce cas extrême (élu avec 1/3 des suffrages exprimés) est justement atteint, pour 2e tour (au 1er, ça dépend) lorsqu’on a 33.332% (soit « beaucoup et presque trop ») de vote protestataire (ET deux candidats au coude à coude).
    Je me méfie des raisonnements trop intuitifs, comme on sait…
    Pour prendre la chose de manière plus rigoureuse :

    [color=red]Je souligne qu’[b]un candidat ne gagne jamais sans qu’on vérifie sur un même tour ces deux conditions :

    • une majorité qualifiée (2/3) des votants estiment l’élection légitime (soit 1/3 ou moins de votes blancs)
    • parmi les votes exprimés en soutient des différents candidats, le candidat gagnant recueille la majorité ABSOLUE des voix[/b][/color]

    Cette révision de ma proposition me semble intéressante, parce que :

    • comme les « donc » de l’exemple l’illustrent, on peut complètement expliciter ce qu’on compare
    • les passages colorés de la note montrent qu’on considère bien un double critère : « légitimité de l’élection reconnue à la majorité qualifiée des votants », et « majorité absolue parmi les votes de soutien »
    • la mise à jour correspond, il me semble, à une remarque de M. Guiraud, soulignant qu’avec la prise en compte du vote blanc, il devient très difficile à un candidat d’obtenir la majorité absolue sur le total des suffrages exprimés (« approche absolue » dans sa convention, qu’il ne soutient pas – moi non plus.)

    A Mehdi :

    La rêgle de l’exclusion : je ne crois pas que les arapèdes cratocrates soit une génération spontanée, et qu’ils disparaitront avec l’exclusion. il reviendront avec l’été j’en suis certains… c’est une rêgle « arme atomique » qu’il faudrait garder ad vitam…

    Oui, c’est bien ce que je voulais dire dans ma dernière phrase. Autrement dit, sauf à changer encore les règles de scrutin une fois le paysage assaini, il faudra que les nouvelles règles qui permettront cet assainissement restent valables ensuite et laissent aux nouveaux partis émergents suffisamment d’opportunités de s’exprimer et d’exister dans la représentation nationale… Ça fait un peu « grand écart », mais nous sommes nombreux et on devrait pouvoir trouver la bonne formule…

    en ce qui concerne : S=40, H=26 et VB=34
    Le Vote Blanc est un indicateur, une deuxième élection permettras de remobiliser et de comprendre le rejet des 34. S et H étant rexclu qu’en cas de de VB = 50

    Ce n’est pas comme cela que j’avais compris la règle de Jacques : pour moi, puisque VB atteint la minorité de blocage, l’élection est invalidée, et les candidats en lice, éliminés et exclus tout de suite… Mais peut-être y-a-t-il là un simple malentendu que Jacques pourra sûrement éclaircir…