À Sam (1091),
[color=purple]La formule serait plaisante, à défaut d'être nouvelle, si elle ne masquait pas un travestissement aussi répugnant de la vérité... Il est clair que pour l'auteur le 29 mai 2005 ne peut avoir d'après, et qu'il ne peut même pas imaginer que "le débat continue", que l'on puisse avoir voté Non par envie de construire autre chose...
Monsieur de Montvalon décoche ses traits d’esprit pour amuser et endormir les badauds, et pendant ce temps-là les ultra-libéraux leurs coupent tranquillement la bourse. On se croirait revenu au Moyen-âge…
Malhonnêteté intellectuelle, donc, et complicité de vol manifeste… Moi je n’appelle pas ce genre d’individu un « journaliste », et je ne pense pas que cette presse-là mérite d’être sauvée. Son déclin est d’ailleurs significatif, et elle est très largement à l’origine de sa propre perte. Et dire que nous voudrions rendre leur indépendance à ce genre de plumitifs ! Pour quoi faire ? Quel usage en auraient-ils, eux qui sont incapables de remettre en question l’ordre établi, de penser hors du cadre étroit de l’existant ? Mon pouce est tourné vers le bas…[/color]
Je n’épiloguerai pas. Quand on ne parvient pas à casser les bases d’un mécanisme morbide, que pourtant on connaît très bien (1), par impatience on en vient à s’acharner sur un symptôme. Bien sûr, nos paroles ici n’auront d’impact éventuel sur les actions que si la proposition de constitution voit le jour. A quoi sert de perdre patience ?
« Nous » avons un problème, car votre tirade fait mentir mon démenti… Cela, en ce qui me concerne. En ce qui concerne le dénommé de Montvalon, j’irai jusqu’à dire que vous lui donnez raison sur ce que j’appelle son seul vrai mensonge…
Pour finir, car on a déjà trop causé d’un type qui n’en vaut pas la peine (2)… je ne pense pas trop m’imposer sur la majorité en disant que ce mot d’humeur ne mérite pas d’être inscrit ici à l’encre indélébile.
[color=purple]Je ne souhaite pas polémiquer non plus, mais au risque d’énoncer une évidence, mon « acharnement » est tout relatif, et mon dernier paragraphe cité ne vise évidemment pas toute la presse. Et j’ai naturellement parlé sans la moindre haine…
Non, je ne pense pas que ma tirade fasse mentir votre important démenti. Montvalon parle de « réglementation », pas moi. Je me contenterai de laisser disparaître ce genre de presse et de pseudo-journalisme-là. Je pense d’ailleurs qu’il suffit d’attendre et que les arbres malades s’effondreront d’eux-mêmes (c’est déjà en cours), laissant place à des pousses plus saines…
Cela dit, il y a plus grave, mais vous n’en parlez pas, il me semble : pour faire court, quel est le rôle de la presse, informer ou désinformer ? Vous déploriez il y a quelques mois l’ignorance d’un grand nombre de nos concitoyens en matière politique et autre. Au moment où notre souhait à tous est qu’ils s’emparent davantage de leur destin, pensez-vous vraiment que ce genre d’article puisse contribuer à les éclairer ?
Vous parlez de « faute professionnelle »… Je suis d’accord. Mais je vous ferai remarquer qu’il existe de nombreuses professions où les fautes professionnelles de niveau comparables sont très lourdement sanctionnées…
Je suis évidemment pour la liberté de la presse. Mais liberté de faire quoi ? N’importe quoi ? Certainement pas. Ladite presse a trop souvent tendance, à mon avis, à faire valoir ses droits en oubliant allègrement certains de ses devoirs, et non des moindres…
Vous le dites vous-même, on est loin avec ce « torchon » du « contre-pouvoir ». Pensez-vous qu’on arrêtera ce genre de rouleau-compresseur en n’agitant qu’un sabre de bois ?.. Bah, après tout peut-être… Car je l’ai dit plus haut je reste optimiste, comme vous, quant à la disparition de ce genre de presse, qui ravale Le Monde au rang de tabloïd…
Nous sommes donc, une fois de plus, d’accord sur le fond, mais pas tout à fait sur la forme…
Pour ce qui est de la présence de ces messages dans ce volet, je pense qu’ils n’auraient jamais dû y figurer. Je propose donc à toutes les personnes concernées de retirer prochainement leurs messages ou parties de messages relatifs à ce sujet, bien secondaire, il est vrai…
Cordialement.
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