Et les abstentionnistes ? Ne faut-il alors pas rendre le vote obligatoire, au moins dans le sens que si on s'inscrit et qu'on ne va pas voter, on est rayé de la liste, et on doit s'y inscrire à nouveau pour être volontaire/électeur pour la fois d'après ?Je ne pense pas que rendre le vote obligatoire soit une bonne solution: par contre le décompte des bulletins blanc le serait, elle.
donc vote blanc = autant de tirage au sort ?
Oui, Jacques Roman semble d’accord sur cela dans son message http://etienne.chouard.free.fr/forum/viewtopic.php?pid=132#p132
C’est sûr que c’est mieux que la situation actuelle.
Idée du 15 mars 2010
Mes amis, je viens d’avoir une idée. En fait cette idée n’est pas nouvelle, elle n’est même pas de moi d’ailleurs, mais il est de mon rôle de vous la présenter.
Dans un peu moins de deux semaines, il y aura de deuxième tour des régionales; qu’est-ce que ça peut nous foutre me direz vous, eh bien je vais vous répondre.
C’est là l’occasion de compter nos voix. En effet, à moins que vous ayez confiance dans un des candidats de votre circonscription pour arranger les choses de votre quotidien, vous n’avez pas envie de voter dimanche prochain.
Le problème, si vous faites cela, on vous reprochera votre manque de citoyenneté. Votre manque de respect pour la démocratie, si imparfaite soit-elle.
Or, étant donné que les votes blancs ont été extrêmement peu nombreux au premier tour, tout score significatif des votes dit nuls au second tour pourra être interprété comme une réponse à un appel. Cet appel, nous pourrions le diffuser lundi prochain.
Cet appel à voter blanc pourrait par exemple exprimer le souhait que lors de la prochaine révision de la constitution prévue pour la réforme des collectivités locales notre bon congrès en profite pour faire certains changements sérieux, comme le véritable référendum d’initiative populaire, le tirage au sort des députés parmi les volontaires à raison du taux du vote blanc aux législatives.
Avec les faibles moyens dont nous disposons, nous ne pouvons pas espérer plus de deux ou quatre pourcents de vote blanc, et les médias n’en parleront pas, ou pire, ils les compareront au taux d’abstention ou aux grandioses résultats de l’UMPS.
Mais ils se garderont bien de critiquer cet appel avant le scrutin, car ils savient bien que toute critique lui fera de la publicité, et attention à l’effet boule de neige.
Et nous, par le journal officiel, nous connaitrons les résultats du vote blanc par région, cela nous permettra de préparer à notre manière le prochain changement constitutionnel. Car d’ici là, il n’y aura sans doute pas d’élection, mais il y aura sans doute de l’action !
Voilà. Il me plairait donc que nous débations de trois quatre cinq arguments ainsi que de la revendication principale que nous pourrions mettre dans cet appel à voter blanc jusqu’à jeudi, vendredi nous choisissons la plume qui écrira l’appel samedi - idéalement Etienne mais si il ne veut pas on pourra tirer au sort parmi les volontaires, ça risque d’être rapide.
Ensuite lundi on envoie l’appel à tout notre carnet d’adresses.
Et l’esprit français fera le reste.
Tirage au sort/vote blanc, déclarations des droits de l’homme
Plus exactement, Zolko (8539), je suis opposé au tirage au sort décisionnel comme contraire à la Déclaration universelle des droits de l’homme (article 21: « Toute personne a le droit de prendre part à la direction des affaires publiques de son pays, soit directement, soit par l’intermédiaire de représentants librement choisis) ») et à l’article VI de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 (« La loi est l’expression de la volonté générale. Tous les citoyens ont droit de concourir personnellement, ou par leurs représentants, à sa formation »).
Les tirés au sort ne sont pas de véritables représentants, et en tout cas pas librement choisis.
Les deux déclarations des droits de l’homme font partie de l’ordre juridique (constitutionnel) français.
Concernant les remarques et propositions de beo (8540, 8544, 8546) :
-
J’ai en effet envisagé le tirage au sort comme moyen de « représenter » ceux qui se sont abstenus de prendre part au vote ou qui ont voté blanc, cela sur la base de « qui veut le plus veut le moins » : si vous acceptez de ne pas vous faire représenter du tout, vous acceptez que les autres, tirés au sort ou non, parlent en votre nom ; on peut donc soutenir que les déclarations des droits fondamentaux seraient respectées par un tirage au sort dans ce cas. Mais reste à savoir si justement ceux qui ont voté blanc accepteraient qu’on utilise leur vote pour les faire quand même parler (comme on fait parler les morts), serait-ce au hasard.
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Quant à la proposition de donner maintenant un sens politique aux futurs votes blancs du second tour des régionales, je suis sûr qu’après y avoir encore réfléchi beo se rendra compte qu’elle n’est pas praticable.
D’abord, le deuxième tour aura lieu le 21 mars - pas le 28.
Ensuite, les votes blancs ne sont pas dénombrables séparément des votes nuls ; or il est impossible d’attribuer un sens précis aux votes nuls.
Enfin et surtout, on tomberait dans le subterfuge et la manipulation consistant à assigner au vote un sens que l’électeur ne lui donne pas forcément ni même probablement : tout au plus, il pourrait s’agir d’interprétations antérieures au vote, qui auraient encore moins de valeur que les interprétations postérieures. JR
[b]Tirage au sort/vote blanc, déclarations des droits de l'homme[/b]Je ne suis pas vraiment d'accord dans la mesure où le système actuel ne me permet pas de choisir mes représentants. Il suffit que je vote pour quequ'un qui n'est pas élu, et pan, pas de représentant.
Concernant les [b]remarques et propositions de beo [/b](8540, 8544, 8546) :D’abord, le deuxième tour aura lieu le 21 mars - pas le 28.
Et mince, c’est vrai ! Oublions l’idée du 15 mars. Désolé. Ca sera peut-être utile pour une autre fois.
Ensuite, les votes blancs ne sont pas dénombrables séparément des votes nuls ; or il est impossible d'attribuer un sens précis aux votes nuls.Enfin et surtout, on tomberait dans le subterfuge et la manipulation consistant à assigner au vote un sens que l’électeur ne lui donne pas forcément ni même probablement : tout au plus, il pourrait s’agir d’interprétations antérieures au vote, qui auraient encore moins de valeur que les interprétations postérieures. JR
Là je ne suis pas d’accord. Par exemple les blancs ou nul ont fait 1,18% en Ile de France au premier tour. S’ils en faisaient ne fût-ce que trois quatre pourcents au second tour, on pourrait clairement s’arroger la différence.
L’apathie citoyenne peut au moins avoir cet avantage que toute initiative qui sort du lot ait un peu de visibilité.
« Toute personne a le droit de prendre part à la direction des affaires publiques de son pays, soit directement, »
« Directement » : C’est le cas d’un tiré au sort s’il s’est déclaré préalablement « candidat ».
Ensuite, les votes blancs ne sont pas dénombrables séparément des votes nuls ; or il est impossible d'attribuer un sens précis aux votes nuls.Si, les votes blancs sont [i]dénombrables[/i], mais ils ne sont pas [i]dénombrés[/i]. D'ailleurs, au Brésil, le vote est obligatoire et il existe un vote "autre", dénombré (mais je ne sais pas avec quelles conséquences).
Or, il existe des mouvements pour le vote blanc, et ne pourrions-nous pas tenter de nous rapprocher d’eux et joindre nos efforts ? Vu qu’on parle de l’abstention partout, proposer concrètement que le vote blanc entraîne le tirage au sort à la proportionnelle, représenterait une proposition claire et défendable. OK, ça entraîne presque automatiquement une VI-ième république, mais ça aussi c’est dans l’air du temps.
De toutes façons, je ne vois pas sur quelle autre base reporter nos idées. (car même si je suis hyper en faveur d’une assemblée constituante de citoyens tirés au sort, j’y crois à peine plus qu’au Père Noël)
Chers amis, le débat ici, et le fait même que nous soyons convoqués par notre propre concept de « volonté du peuple », à « militer comme des partisans » pour ou contre l’idée du tirage au sort, voila bien qui indique la contradiction interne à ce qui semble simple à priori et qui ne peut l’être, du fait qu’il s’agit de « volonté humaine », laquelle ne peut trouver son expression dans un résultat statistique ni une moyenne, ni aucune « représentation photographique »: tout est dynamique entre personnes humaines singulières et collectif plus ou moins « humain ».
Le « parti sans chef » est condamné a emprunter les chemins du « combat d’idées », car une « pensée » n’est pas une « chose », c’est un combat avec son contraire, ou alors ce n’est plus rien.
Actuellement nous vivons un système hérité du passé qui approche de ses limites absurdes, et qui se comporte comme « totalitaire » contre « ceux qui ont de bonnes raisons positives » de s’abstenir, face au « secteur aveugle du système »: aveugle ou « sourd », qui ne veut ni ne peut connaître une volonté , un refus motivé bel et bien entrain de croître, dans le peuple: seul le tirage au sort peut , selon comment il est organisé, « lever le voile » de cette abstention.
Je ne crois pas que le tirage au sort et le parti sans chef soient « la panacée », mais ils sont attendus dans ce jeu de quilles comme est attendue la boule qui va lever des « indéterminations », donc en complément d’un jeu incomplet: il faut d’une part des « pioniers », « porteurs de projets », « leaders charismatiques » et autres « figures faisant autorité », (et parfois « faisant illusion »), mais il faut d’autrepart, en face, que les raisons de « l’inertie populaire » soient sondées, exprimées, comprises, et à leur tour « portées » par des « figures »…Oui, c’est contradictoire, mais pas idiot pour autant!
C’est ce qui me fait dire que « le moment de l’anarchie » est utile et nécessaire, car des trésors de volonté populaire méprisée y dorment sous le boisseau du conformisme, ce qui condamne les « dirigeants-nés » à croire que le peuple est forcément « médiocre » et destiné à suivre des « surhommes » (idéologie de Nietch orientée vers les bruits de botte)…
Donc, j’assume l’ambiguité comme une « dynamique provisoire », militant pour « mon parti » et hors de lui voire « contre sa logique dépassée », simultanément car « nécessairement »…et ceci n’a rien à voir avec de la schizophrénie, mais avec le réalisme face à la dualité des choses: y a-t-il acte sans pulsion? il faut pour le savoir chercher ce qui dans « la volonté » est le contraire de « la pulsion »: alors on découvre que la volonté de refuser la pulsion des chef est une vraie chance pour « le genre humain »!
Cette « morale de l’ambiguité » n’est-elle pas, au fond, celle de « la laïcité », qui ne nous commande ni de renier nos sentiments et coyances personnelles ni d’en adopter d’artificielles étatiques ou autres, ce qui nous permet de renvoyer l’argument de ceux qui prétendent qu’enlever un voile serait renoncer à une foi…
…Il est des « voiles » invisibles mais qui masquent des monstruosités (ou des merveilles) dont on ferait mieux d’être « avertis ».
Amicalement
NingúnOtro, on t’a reconnu, tombe le masque !
[b]Tirage au sort/vote blanc, déclarations des droits de l'homme[/b]Plus exactement, Zolko (8539), je suis opposé au tirage au sort décisionnel comme contraire à la Déclaration universelle des droits de l’homme (article 21: « Toute personne a le droit de prendre part à la direction des affaires publiques de son pays, soit directement, soit par l’intermédiaire de représentants librement choisis) ») et à l’article VI de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 (« La loi est l’expression de la volonté générale. Tous les citoyens ont droit de concourir personnellement, ou par leurs représentants, à sa formation »).
Les tirés au sort ne sont pas de véritables représentants, et en tout cas pas librement choisis.
Les deux déclarations des droits de l’homme font partie de l’ordre juridique (constitutionnel) français.
[i]"Toute personne a le droit de prendre part à la direction des affaires publiques de son pays, soit [b]directement[/b],"[/i]« Directement » : C’est le cas d’un tiré au sort s’il s’est déclaré préalablement « candidat ».
Je ne comprends pas l’insistance de Jacques Roman, même si je la respecte. C’est une foi du même genre que Paul Jorion pour le ex-nihilo.
Non seulement AJH a raison quand il dit comment un tiré au sort entre dans la catégorie « directement » de l’article 21… moi je dis en plus qu’il entre de plein droit dans la catégorie du représentant librement choisi. Quelqu’un est librement choisi quand il est le résultat du procés sur lequel on s’est librement mis d’accord qu’il est valide à être utilisé pour le sélectionner. C’est au peuple souverain de décider quelle méthode il veut utiliser pour le faire, et le système électoral à l’usage aujourd’hui n’à pour autant pas plus de légitimité que quelconque autre inclus le tirage au sort. Des lors que le tirage au sort serait adoptable comme méthode de sélection (avec ou sans triage préalable par critères tout aussi convenus à l’avance et objectifs), ceux qui resulteraient sélectionnés par son usage seraient tout autant « représentant librement CHOISI », c’est à dire résultat légitime de la méthodologie adopté librement pour élire, que celui sélectionné par un système de vote traditionnel.
Que cela incommode à ceux qui perdraient le contrôle du système tel qu’il est exercé aujourd’hui n’y change strictement rien.
[b]NingúnOtro[/b], on t'a reconnu, tombe le masque !Mais non! Mon masque à moi me suffit, je ne me dédouble pas! Quand j'ai quelque-chose à dire je suis fidèle à mon unique pseudo.
alors, à qui s’adresse Zolko? (moi c’est « sans » (masque))
Chers amis, le débat ici, et le fait même que nous soyons convoqués par notre propre concept de "volonté du peuple", à "militer comme des partisans" pour ou contre l'idée du tirage au sort, voila bien qui indique la contradiction interne à ce qui semble simple à priori et qui ne peut l'être, du fait qu'il s'agit de "volonté humaine", laquelle ne peut trouver son expression dans un résultat statistique ni une moyenne, ni aucune "représentation photographique": tout est dynamique entre personnes humaines singulières et collectif plus ou moins "humain".Alors, ce dont on à besoin c'est une hypothèse prédictive pour l'évolution dynamique qui donne assez de corrélation avec les faits observés pour avoir une certaine crédibilité dans ces projections futures à court, moyen et long terme. Pour cela il faut se débarrasser de beaucoup de bagage accumulé dans le passé qui induit à l'erreur. Bagage présent dans toutes les tendances idéologiques de l'analyse contemporain, la gauche incluse.
Le "parti sans chef" est condamné a emprunter les chemins du "combat d'idées", car une "pensée" n'est pas une "chose", c'est un combat avec son contraire, ou alors ce n'est plus rien.Erreur... il suffit qu'il s'inscrive strictement dans le "combat des formes" et laisse toute liberté au "combat d'idées" sous ces nouvelles formes une fois établies. L'équité des formes peut ne pas plaire à ceux qui tirent un profit de l'exploitation de la situation actuelle, elle peut rallier tous ceux, toutes idéologies confondues, qui en ont ras-le-bol de l'abus actuel manifeste pratiqué par des professionnels politiques de tous bords. À combien l'abstention le 15 dernier? Dans ce combat des formes, les règles internes librement adoptées d'un "parti sans chef" sont capitales pour montrer le chemin et donner l'exemple. Le problème d'un combat contre un contraire... c'est qu'il faut qu'il soit bien défini, ce contraire, et qu'on se donne une forme structurelle capable de mener le combat choisi sans pour autant être vulnérable par détournement comme est le cas aujourd'hui dans les partis traditionnels qui servent plutôt à que quelques-uns se constituent en élites sur le dos des électeurs tout comme les cadres et actionnaires des grandes entreprises le font sur le dos des travailleurs. Le combat des idées, quand il y à trop d'erreurs dans les idées et que celles-ci sont détournés au service d'autres intérêts... est un combat stérile et confisqué tant que les formes et les mêmes idées ne sont pas passées par la lessiveuse de la logique. Tant qu'on ne se libère pas de la boue qui nous obture les yeux on ne verra jamais des vierges blanches qui ne soient pas des illusions.
Actuellement nous vivons un système hérité du passé qui approche de ses limites absurdes, et qui se comporte comme "totalitaire" contre "ceux qui ont de bonnes raisons positives" de s'abstenir, face au "secteur aveugle du système": aveugle ou "sourd", qui ne veut ni ne peut connaître une volonté , un refus motivé bel et bien entrain de croître, dans le peuple: seul le tirage au sort peut , selon comment il est organisé, "lever le voile" de cette abstention.Adopter une perspective en fonction du fait qu'elle signalerait votre "ennemi" comme seul coupable, et vous comme seule solution, dans une dynamique ou il est inévitable qu'il y ait une bataille avec des vainqueurs et des vaincus... est la meilleure façon de rendre toute autre solution que l'extermination physique de l'ennemi ou de soi-même inévitable. L'absurdité, malheureusement, est bien représenté dans toutes les idéologies.
Je ne crois pas que le tirage au sort et le parti sans chef soient "la panacée", mais ils sont attendus dans ce jeu de quilles comme est attendue la boule qui va lever des "indéterminations", donc en complément d'un jeu incomplet: il faut d'une part des "pioniers", "porteurs de projets", "leaders charismatiques" et autres "figures faisant autorité", (et parfois "faisant illusion"), mais il faut d'autrepart, en face, que les raisons de "l'inertie populaire" soient sondées, exprimées, comprises, et à leur tour "portées" par des "figures"...Oui, c'est contradictoire, mais pas idiot pour autant!Comme arbitre, et seulement parce-que vous espérez qu'il sifflera plus à votre avantage que celui qui exerce aujourd'hui. Vous cherchez l'équité, ou elle ne vous sert que circonstanciellement parce-que elle ne peut que vous procurer les hypothétiques avantages que le système actuel ne vous concède pas?
C'est ce qui me fait dire que "le moment de l'anarchie" est utile et nécessaire, car des trésors de volonté populaire méprisée y dorment sous le boisseau du conformisme, ce qui condamne les "dirigeants-nés" à croire que le peuple est forcément "médiocre" et destiné à suivre des "surhommes" (idéologie de Nietch orientée vers les bruits de botte)...Vous ne savez pas combien de lourd est le combat muet de quiconque s'élève par hasard héréditaire ou effort personnel au dessus de la médiocrité ambiante pour ne pas être pris pour un surhomme sur qui on peut déléguer tout l'effort. On peut penser d'une façon agile et cerner une grande dynamique sociale plus ou moins correctement, il suffit pour cela d'avoir un cerveau qui n'est pas trop atrophiée... mais on se refuse de télédiriger les autres cerveaux et les corps physiques qui vont avec et sont indispensables. Les modèles de société ne se fabriquent toujours pas en prêt-à-porter, et c'est une chance même si l'artisanat d'aujourd'hui est loin d'être virtuose.
Donc, j'assume l'ambiguité comme une "dynamique provisoire", militant pour "mon parti" et hors de lui voire "contre sa logique dépassée", simultanément car "nécessairement"...et ceci n'a rien à voir avec de la schizophrénie, mais avec le réalisme face à la dualité des choses: y a-t-il acte sans pulsion? il faut pour le savoir chercher ce qui dans "la volonté" est le contraire de "la pulsion": alors on découvre que la volonté de refuser la pulsion des chef est une vraie chance pour "le genre humain"!La dualité des choses... n'est telle que parce-que vous ne vous rendez pas compte que vous regardez à travers d'un caléidoscope... vous croyez opposés des images que vous n'identifiez pas comme reflets les unes des autres. Il faut apprendre à saisir la réalité telle qu'elle est... moins complexe que le trompe-l'oeil que nos mauvais filtres nous montrent.
Cette "morale de l'ambiguité" n'est-elle pas, au fond, celle de "la laïcité", qui ne nous commande ni de renier nos sentiments et coyances personnelles ni d'en adopter d'artificielles étatiques ou autres, ce qui nous permet de renvoyer l'argument de ceux qui prétendent qu'enlever un voile serait renoncer à une foi...Le voile et la foi, je les respecte comme des choix personnels, et la laïcité doit être un instrument neutre et pas le prétexte pour imposer des choix ciblés en fonction des caractéristiques plus ou moins ostentatoires de chacun des options confessionnelles ou philosophiques. Vous vous disqualifiez en l'instrumentalisant dans le contexte dont on parle ici.
...Il est des "voiles" invisibles mais qui masquent des monstruosités (ou des merveilles) dont on ferait mieux d'être "avertis". AmicalementCe qui est invisible à le droit d'être mentionné... mais l'image de "voile" que vous usez est tendancieux et mal choisi car la proportion de l'invisible qui se cache sous des "voiles" est bien dérisoire.
Voilà que Zolko va avoir de l’amplitude pour reconnaître qu’il s’est précipité .
Signification de l’article 21 de la Déclaration universelle des droits de l’homme
Cet article se lit, je le rappelle, comme suit :
"Toute personne a le droit de prendre part à la direction des affaires publiques de son pays, soit directement, soit par l’intermédiaire de représentants librement choisis".
Ici, le mot « directement » n’a et n’a jamais eu qu’une signification : la participation en personne à la conduite des affaires publiques. Cet article de la Déclaration universelle fait d’ailleurs écho à l’article VI de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 (« La loi est l’expression de la volonté générale. Tous les citoyens ont droit de concourir personnellement, ou par leurs représentants, à sa formation »).
Dans les deux articles, il s’agit, en d’autre termes, de la démocratie directe et de la démocratie représentative.
Qu’y a-t-il là de si difficile à comprendre ?
Pourtant AJH (8549) et Ningúnotro (8554) commettent sur ce point une erreur d’interprétation fondamentale : puis-je leur suggérer d’aller voir la question d’un peu plus près ?
Je ne me lasserai jamais de répéter que le tirage au sort en remplacement de l’élection n’est pas un moyen de participation des citoyens à la direction des affaires publiques. Au contraire, c’est l’abolition du débat politique public, le renoncement à la transparence, à la responsabilité et à la redditionalité, et la certitude que les décideurs (membres de l’Exécutif et du Législatif) ne représenteront qu’occasionnellement la volonté de la majorité des citoyens (ne serait-ce que parce qu’on remplacerait des clans connus par des clans aléatoires et inconnus). JR
Moi, je m’arrête ici. Je ne vais pas refaire le débat sauf à avoir d’autres contradicteurs que l’entêtement de Jacques Roman, et l’impression qu’on peut faire avancer la compréhension sur cette affaire comme quelque-chose de plus urgent que d’autres.
On vient d’avoir une discussion à midi entre collègues, et beaucoup sont contre le tirage au sort, y compris au vue de l’abstention qu’il y eut aux élections actuellement, y compris en tenant compte des votes blancs, mais ils envisageraient positivement un « jury citoyen » tiré au sort qui « superviserait » les élus, avec pouvoir de les virer et interdiction de se représenter tout de suite. Un peu ce que Ségolène Royal avait proposé aux élections présidentielles de 2007. Mais ce qui donnerait à cette assemblée tirée au sort quand-même le pouvoir de dissoudre l’assemblée des élus avec interdiction aux précédents de se représenter !
Est-ce suffisant ? Est-ce acceptable ?
"[i]Toute personne a le droit de prendre part à la direction des affaires publiques de son pays, soit directement, soit par l'intermédiaire de représentants librement choisis".[/i]Ben moi je vois que concrètement, j'ai voté au premier tour de ces élections régionales, et mon candidat ne passe pas au second tour. Je pense qu'il ne sera pas élu. Donc, de deux choses l'une: soit je n'ai pas de représentants au conseil régional, soit mes représentants au Conseil Régional me sont imposés, du fait de mes opinions politiques. Ceux qui ont de "bonnes" opinions politiques ont pu choisir librement leurs représentants.
Eux ont donc des droits de l’Homme, pas moi. Je dois être un chien, je ne m’en étais pas rendu compte.
Je ne me lasserai jamais de répéter que le tirage au sort en remplacement de l'élection n'est pas un moyen de participation des citoyens à la direction des affaires publiques. Au contraire, c'est l'abolition du débat politique public, le renoncement à la transparence, à la responsabilité et à la redditionalité, et la certitude que les décideurs (membres de l'Exécutif et du Législatif) ne représenteront qu'occasionnellement la volonté de la majorité des citoyens (ne serait-ce que parce qu'on remplacerait des clans connus par des clans aléatoires et inconnus). JRDes liens vers vos argumentations seraient appréciables.
NingùnOtro semble nier qu’il puisse y avoir un débat , or il y en a un, si l’on respecte ceux qui débattent ici…
Il fait fonctionner sa soi-disant « lessiveuse de la logique » en croyant ne toucher qu’aux « formes », or, le « fond » c’est-à-dire « l’idée » remet en cause cette « lessiveuse » soi-disant « au-dessus des idéologies », tout comme la physique remet en cause des « logiques mathématiques établies ». La réalité du débat ne consiste pas à soupçonner l’interlocuteur de ne « chercher l’équité, que là où elle lui sert que circonstanciellement parce-que elle à se procurer les hypothétiques avantages que le système actuel ne lui concède pas »!
NON, ne pas être aveugle aux réalités des idéologies des classes sociales (dominantes ou prétendant à la domination) ne doit pas nous rendre dogmatiques avec une « logique-religion » comme une théologie de la raison pure, qui prétend dicter « de l’extérieur » aux esprits « médiocres » , la vraie « logique de toute chose »: cette dernière, elle n’existe pas et surtout, vous entrez vous-même en contradiction avec votre prétention si vous osez séparer schizophréniquement (alors là, oui!) une « idée » et « la logique »:
si l’on vous suit, pas besoin de tirage au sort, vendez nous votre « logitiel », et c’est classé: il nous écrira la constitution et ce ne sera qu’une hypocrisie de plus que de convoquer un référendum pour la voter!
ce que vous refusez ce sont apparemment « les mathématiques supérieures », celles qui remettent en cause et qui osent « discuter » les mathématiques élementaires !
Au contraire, je veux discuter avec Jacques Roman sans mépris, du pourquoi de l’abstention et du comment interpréter « à priori et à postériori » les votes blancs ou nuls: le « parti sans chef » pourrait avoir soes candidats (évidemment volontaires tirés au sort"), simplement porteurs de la proposition « de pure forme » (sachant bien en ce qui me concerne, que cette « pureté » est déjà autrechose, forcément « non-exprimé » au stade initial, NingùnOtro!)…cet « autrechose » signifie: "nous, électeurs de « Blanc et Cie, issus du tirage au sort », votons pour l’idée hautement « politique » suivante: le peuple qui n’a pas son opinion proposée sur la liste des autres candidats n’est pas « sans opinion », n’est pas « apathique », etc… et cela ça a déjà, n’en déplaise à ceux qui s’en offusquent, un "parfum de scandale, celui que l’absence de « candidats tirés au sort » voilait…
Je n’ai répondu qu’à une petite partie des objections de NingùunOtro, mais sur le point qui me semble encore discutable "sans exterminer « l’Autre »…
Un faux jeu télévisé tourné par un documentariste français, qui sera diffusé mercredi soir sur France 2, montre que plus de 80% des joueurs sont prêts à torturer électriquement leurs partenaires. Lire la suite l’article
Les joueurs croyant participer à l’émission imaginaire « La Zone Xtrême » sont invités par l’animatrice à envoyer des décharges électriques de puissance croissante aux personnes attachées sur un siège devant eux et qui donnent de mauvaises réponses. La plupart s’exécutent.
L’auteur du documentaire « Jusqu’où va la télé? », Christophe Nick, s’est inspiré d’une expérience conduite par le chercheur Stanley Milgram à l’université américaine de Yale dans les années 1960.
Elle était destinée à mesurer, une quinzaine d’années après la défaite du nazisme, la capacité de soumission à l’autorité de l’être humain et l’ouverture à la violence.
Dans le contexte du développement de la « télé-réalité », Christophe Nick entendait démontrer par son faux jeu le pouvoir à ses yeux nuisible de la télévision.
« Chez Milgram, 62% des gens obéissent aux ordres abjects. dans le cadre de la télévision, c’est 81% », a-t-il dit dans un entretien avec Reuters télévision.
« Donc, il faut se poser une question qui est au-dessus de la soumission à une autorité et qui est celle de l’emprise d’un système, la télévision, un système global », a-t-il ajouté.
Il pense que quelqu’un qui est placé sur un plateau est pris par plusieurs éléments - la personnalité de l’animateur, le poids des caméras, le poids du public, le fait de participer à un jeu qui relativise les attitudes et estompe la frontière entre le réel et l’irréel.
« Même si votre partenaire hurle en vous suppliant d’arrêter, vous êtes encore dans le cadre d’un jeu », dit Christophe Nick.
TÉLÉ-RÉALITÉ
L’annonce de la diffusion de ce documentaire a suscité un vif débat, dans un pays venu assez tard aux émissions de télé-réalité.
La première, « Loft story » en 2001 sur M6, avait lancé la vogue de ces programmes qui sont désormais omniprésents en France et mettent en scène des compétitions avec des épreuves physiques et châtiments variés, souvent la sortie du jeu avec un vote des concurrents, mais aussi le fait de manger des insectes.
« Le problème est celui qui détient le pouvoir et décide à un moment d’abuser de son pouvoir. On voit bien dans les programmes de télévision, surtout de la télé-réalité, ces nouvelles normes qui s’imposent, de spectacle de cruauté, d’humiliation, de souffrance », dit Christophe Nick.
Les diffuseurs et les producteurs sont en cause, selon lui, puisqu’ils ont conscience que le ressort de leur spectacle est de pousser les protagonistes des jeux à des comportements déviants.
Christophe Nick pense donc que son travail ne met pas en cause la nature humaine. « Quand on est seul face à un pouvoir qui abuse de son autorité, on est l’être le plus manipulable »,
une fausse manip m’a fait copier-coller à la suite de mon post 8563 un article de « yahoo buzz » un peu "en trop, même si pas « à côté »: mille excuses, désolé je ne sais pas effacer!!!