26 Étienne Chouard, tête de liste aux prochaines européennes ? (AJH) Un nouveau parti, sans chef et sans programme ? (ÉC)

« Atelier de la souveraineté populaire »

Bonjour Alain.

Je ne crois pas qu’on ralliera des foules au nouveau parti si on lui donne ce nom : il faudra trouver autre chose ! JR

Bonsoir Jacques

En effet, il serait paradoxal de viser à rallier les foules pour une prétendue « souveraineté », et d’ailleurs « rallier les foules » demeura le seul but atteint par les partis avec des chefs qui surent "parler aux masses, juste le temps qu’il fallut pour les berner, entre deux « ruptures »…avec s’il le faut la promesse d’une « pause »…

Non, le but n’est pas de faire s’agréger des masses populaires, le but est de produire au sein des masses en question un évènement qualitatif qui change pour chaque citoyen la saveur et le fumet de « la politique »…:P(forcément en mieux: on risque peu l’échec relatif!:confused:

Je laisse donc mon tag sur la porte étroite d’un atelier, mais sans doute d’autres portes recevront le nom que ceux qui les ouvriront leur donneront.
En fait un « parti sans chef » ne peut pas ressembler aux partis traditionnels ni les concurrencer, il sera forcément libéré de la « forme parti attendue », et ce ne sera pas une énorme « usine à gaz »:

ce seront bien, si l’on imagine leur fonctionnement, « des ateliers », avec « des compagnons », et peut-être la révolution informationnelle permettra-t-elle de les mettre en réseau selon un nouveau paradigme, celui d’une « nouvelle forme de souveraineté populaire », plus insidieuse, plus subversive…:cool:… mais aussi plus véritable que ce que pronent les idéologies prétenduement « démocrates »…:mad:

Finalement le « parti sans chef » aura ses ateliers « avec pignon sur rue » :smiley: …et tag à la porte, et ses ateliers clandestins, au sein même de tous les partis qui savent seulement « rallier des foules », aveuglément :wink:

En ce sens la vocation de ce « parti sans chef » est « juxtastructurelle » :rolleyes: …par rapport au « paysage politique apparent »:

Sans chercher aucune « domination » ni « majorité de pouvoir », il exercera dans le coeur des problèmes l’essentiel de la fonction politique en ce qu’elle a d’utile pour les citoyens: le combat multiforme pour la souveraineté comme « qualité politique attendue », populaire partout.

Bon, on a le droit de rêver, sinon, rien! :wink:

Amicalement

« Juxtastructurel »

@Alain Guillou

Je retiens cet adjectif : il me rendra service pour désigner le système d’assemblée et de comités citoyens non intégrés à la structure constitutionnelle - c’est-à-dire fonctionnant en parallèle avec les organismes officiels - auquel je pense pour ma part depuis quelque temps.

PS : Le néologisme est-il de vous, ou l’avez-vous déjà vu quelque part ? En tout cas, Google ne donne pas d’occurrences (avec ou sans trait d’union). JR

[b]"Juxtastructurel"[/b]

@Alain Guillou

Je retiens en tout cas cet adjectif : il peut rendre bien des services pour désigner le système d’assemblée et comités citoyens non intégrés à la structure constitutionnelle - c’est-à-dire fonctionnant en parallèle avec les organismes officiels - auquel je pense pour ma part depuis quelque temps. JR


Bonjour

A quoi pourraient bien servir des assemblées et comités citoyens non intégrés à la structure constitutionnelle ? à blablater comme nous le faisons tous au café du commerce ?

AJH

Bonjour Jacques

Blablater se fait de moins en moins car les cafés du commerce sont surendettés…et leurs clients aussi: le jour où le blablatage reprendra la france revivra, et il y aura plus d’attrait à la rencontre du "blablateur, « cet Autre ».

Quant au fond du « blablatage », il peut changer grâce justement à ce « parti sans chef » non intégré dont finalement la vocation est d’organiser « la désobeissance aux constitutions cratocratiques »…

…Jusqu’à ce que « les partis traditionnels en crise perpetuelle » soient assez pénétrés par la production du « nouveau blablatage », qui viendra enfin prendre la place du discours dominant des « leaders »:

Alors, ces derniers, face à la résistance passive de leurs ouailles, tenteront, pour revigorer leurs partis, les expériences « refondatrices » suggérées par le blablatage montant: instiller de nouvelles gouttes d’une nouvelle « formule démocratique » afin qu’enfin le « blabla participatif » obtienne gain de cause sur sa revendication fondamentale:

« du TIRAGE AU SORT un peu partout » !

Amicalement
Al1

ce "parti sans chef" non intégré dont finalement la vocation est d'organiser "la désobeissance aux constitutions cratocratiques"
Si ce parti n'a pas de chef, qu'est-ce qui vous fait croire quelle sera sa vocation ? Ce n'est pas une question de pure réthorique: si il n'y a pas de chef, comment sera défini le programme ?

Selon moi, un parti sans chef ne pourra promouvoir qu’une seule chose : sa propre constitution. Et si ce parti doit être vraiment sans chef (donc anarchique dans le sens propre du terme, an-archos, absence de chef) il devra/pourra être organisé avec du tirage au sort, et donc ce parti sans chef promouvoira (promeuvra ?) le tirage au sort. Et seulement ça.

Si vous voulez qu’il prône la désobéissance civile, ce que je ne souhaite pas particulièrement et sûrement pas dans la lignée du M’PEP, ou tout autre programme, vous devrez l’imposer contre ma volonté, à travers éventuellement des élections internes, et vous retomberez dans tous les travers de la politique classique. Vous devriez peut-être plus regarder du côté des partis traditionnels alternatifs ?

En gros, un parti anarchique ne pourra avoir vocation que d’organiser l’anarchie.

Cher Zolko

Le chef d’orchestre est-il le chef, ou est-ce plutôt le compositeur ou plutôt son oeuvre elle-même, qui commande ? Ici il est question bien sûr d’une « prise de parti » de la part de citoyens dont l’intelligence moyenne est un présupposé, et qui donc « tout naturellement », imaginent, analysent, « connaissent » la société de façons diverses, mais justement convergentes, ce qui les conduit à s’entre-apercevoir comme les musiciens , entrain de jouer « une vie possible » qui « ressemble à quelquechose »:

les personnes ne sont ni des montures pour idéologies cavalières ni des avions pensés et fabriqués pour servir une technique de pilote.

Ce sont donc des individus bien plus complexes qu’un « véhicule », et porteurs chacun de potentiels bien supérieurs à ceux que cherchent à prouver les « chefs » qui prétendent « mener les hommes ».

Parmi ces potentiels, il y a sans doute le pire comme le meilleur, et je pense que la seule vertu des « chefs » est de savoir faire émerger ce qui pour moi est du domaine du « pire ».

Quand on promet aux peuples "du sang et des larmes, on a besoin de « chefs » pour tenir sa promesse.

Donc, le « chef d’orchestre » n’est pas vraiment « le chef » au sens de « chef d’un parti ».

Je ne suis ni contre les créateurs et inventeurs géniaux, ni contre « les chefs d’orchestre ».

Donc le parti "sans chef " ne sera ni sans « projet » ni sans « orchestration », ni sans « interprètes ».

La rencontre des « savants » et du peuple n’est pas celle du savoir face à l’ignorance, c’est celle de certains savoirs « scientifiques » et de « sachants riches d’ expériences multiples » .

Le parti sans chef peut rassembler bien plus loin et plus longtemps que le temps d’écrire sa propre Constitution, car il peut fédérer des citoyens qui ont abandonné bien des dogmes trompeurs, et qui du coup découvrent l’immensité du « champ des possibles »:

cela débouche sur l’envie « naturelle d’inventer la politique sans chef », simplement en mobilisant des compétences jusqu’ici jalousement réprimées par le système conservateur, lequel arrive au bout de son inconséquence à notre époque.

« l’imagination au pouvoir », voila bien ce qui rend l’expulseur de jeunes filles soudain plus « humain » …dur dur pour celui qui « déteste Mai 68 », le pauvre !

…Il arrive des situations où « l’autorité » découvre qu’elle n’est pas « le chef », et les charters font demi-tour en toute modestie, mais en même temps, « un parti » , par le peuple est pris , « sans chef », et qui promouvra des droits et des devoirs « humains », et non plus des parcours fléchés de programmmes pour automates.

Personnellement l’anarchisme ne me suffit pas, mais elle doit avoir son « moment nécessaire »: Ni dieu ni maître peut-être, mais conscience, sûrement ! or quel est le pire suborneur de conscience que « le chef de parti », et ne faut-il pas des objecteurs de conscience aujourd’hui ? c’est l’urgence selon moi!

tout-ça pour dire qu je me suis arrêté à la seule idée politique que je considère valable car nouvelle: le tirage au sort. Tout le reste ne changerait pas suffisamment la donne pour que cela vaille la peine d’y consacrer mon énergie.

Ça ne veut pas dire que je n’ai pas d’opinions politiques, mais elles sont secondaires.

Bonsoir AJH et Jacques Roman et encore mille excuses pour avoir inversé les identités.

« juxtastructure » est en effet un néologisme que j’affectionne comme si je l’avais toujours connu…C’est le philosophe lucien sève , je crois, qui l’a inventé, car il ne trouvait rien dans la langue française, pour dire ce qui « se trame en vérité » sous le puzzle à plusieurs étages qui constitue « la personne humaine »(« théorie de la personnalité »)…

Je commets probablement un abus ou une usurpation, mais ce mot devrait valoir pour imaginer « ce qui commande vraiment » les « superstructures » et les « infrastructures », et qui est « la réalité insaisissable et non moins déterminante » d’une interface où se prennent réellement et contre toute attente naïve, les vraies décisions pour du long terme: dans la personne humaine entrain de devenir « un citoyen », les vrais « choix » sont pris à cette intersection entre le culturel et le naturel, la biographie personnelle et la biologie… Et entre « la conscience » et le « subconscient », existe une plaque techtonique qui bouge, (comme un refuge au milieu d’un passage clouté turbulent), ni bête ni ange ni machine ni etc, mais dont le tracé résulte du travail de la personne si elle le veut, et la personne humaine ne peut le vouloir sans prendre toutes ses dimensions en compte, donc tout aussi essentiellement sa vie sociale comme sa vie intime.

Un « parti sans chef » aurait donc un « chef juxtastructurel », car la « volonté collective » de « devenir ensemble porteurs d’un projet politique » existe, mais elle ne sait pas à qui s’adresser pour « donner l’ordre initial », car il est évident que « ce n’est pas le chef d’orchestre qui crée la musique », ce sont ses interprètes qui la connaissent et qui commandent au chef d’ochestre d’être leur ombre repère.

Il y a confusion entre « diriger » et « orchestrer », et dire qu’un chef d’orchestre « dirige » n’a pas le même sens que reconnaître dans un chef de parti celui qui « dirige », d’ailleurs la pudeur mensongère l’appelle le « secrétaire »…

Finalement, quoi qu’on en pense et quoi qu’on dise, « ce sont les intérêts de classe qui commandent », donc pas besoin de choisir un chef pour incarner ces intérêts de classe: il suffit d’une éducation populaire pour apprendre à apprendre où et comment défendre ses intérêts de classe…çà, c’est mon opinion, "traditionnelle et historique s’il en est… mais je découvre qu’elle peut converger avec d’autres, « pour un intérêt supérieur », planétaire ou autre, « inattendues ».

« Juxtastructure » (suite)

Merci pour l’explication, Alain. En effet, sur le Google j’ai trouvé « juxtastructure » en rapport avec Lucien Sève, qui paraît bien avoir inventé le mot.

De toute manière, il est utile au sens de « structure parallèle ». JR

Merci Jacques, ce qui m’avait semblé intéressant dans ce « concept », est relatif à la dialectique probable entre les différents « plans » (parallèles ou pas selon la conception du monde que l’on a…), qui ne sont pas forcément plans dans la réalité: il s’agit d’interactions et de frictions. Celui qui adopte une vision « sociale » de la personne humaine place le soleil de ce système dans la politique, et les individus sont des planètes complexes « pas vraiment autonomes »…Et la soi-disant « nature profonde de l’homme » est une boule de feu en relation avec cette fournaise transcendante: la « liberté » est donc un phénomène « d’émergence possible d’une vraie vie » sur les planètes en question:

une probabilité non prouvée, mais forcément l’aventure à tenter, inséparable du travail et de sa culture.

Il y a des résonnances possibles dans un corps social entre « l’intime », individuel, et le « politique », collectif.

Ces résonnances peuvent produire une horrible « musique militaire », ou tout autre chose, et mieux vaudrait que s’en préoccupent des citoyens conscients de leurs droits et devoirs plutôt que des « apprentis-sorciers » dominants.

…C’est ma motivation pour , en plus de militer dans un parti existant hérité de l’histoire, adhérer, ici, au « projet de parti sans chef »: « la femme est l’avenir de l’homme »… et peut-être l’intelligence est-elle l’avenir d’une certaine bêtise relative que nous partageons tous plus ou moins avec lucidité…Amicalement.

« Juxtastructure »/parti sans chef

Alain (8531) :

Il me semble que si l’action de ce « parti sans chef » se situait dans le cadre d’une structure populaire de consultation et de recommandation permanente, et libre de ses règlements (car il ne s’agirait pas de prendre des décisions juridiquement obligatoires), il serait plus facile d’aller dans le sens que vous envisagez. JR

Oui, cher Jacques, peut-être ne faut-il pas s’illusionner plus que l’on en a déjà pris l’habitude…Cependant il y a comme un « consensus » pour dire à la fois que « la politique est nécessaire », et que « la politique est pourrie »…

Donc, pour ne pas sombrer dans du nihilisme ou que sais-je de « diabolique », il faudrait sans doute, outre l’utilisation du « devoir de mémoire », qui nous rappelle qu’une résistance efficace et « créative » rassembla des citoyens fort distants idéologiquement, il est temps d’oser « le devoir d’invention ».

Je vous renvoie sur le site italien d’un certain Dario Quintavalle, poète et haut fonctionnaire semble-t-il « piégé » dans la situation présente de son pays, comme bureaucrate qui « fonctionne » tout en rêvant à une italie qui dépasse son inertie de navire encalminé .

Amicalement

Il y a confusion entre "diriger" et "orchestrer", et dire qu'un chef d'orchestre "dirige" n'a pas le même sens que reconnaître dans un chef de parti celui qui "dirige", d'ailleurs la pudeur mensongère l'appelle le "secrétaire"...
Sur une idée consacré à un parti sans chef votre insistance qu'il en faut un quand-même - mais que vous cherchez à appeler autrement - me donne un sentiment étrange.
Finalement, quoi qu'on en pense et quoi qu'on dise, "ce sont les intérêts de classe qui commandent", donc pas besoin de choisir un chef pour incarner ces intérêts de classe
Et par exemple, comment savoir dans quelle "classe" on appartient ? Il y avait un article intéressant sur la politique des USA qui tentait de décrire pourquoi tant d'américains pauvres votaient pour les Républicains qui défendent les intérêts des riches sous prétexte de "patriotisme".

A la lutte des classes j’opposerai « diviser pour mieux régner », une technique archi-connue des gens au pouvoir pour le garder: inventer une « guerre » ou « lutte » bidon, voire la mener, pour faire se battre des gens qui n’en ont pas vraiment besoin et divertir ainsi leur rage potentielle et fondée contre les dirigeants vers d’autres personnes, n’importe lesquelles pourvu que ce ne soit pas le vrai pouvoir. Un exemple parfait et récent est l’idiot utile Besancenot et son NPA, que l’UMPS croyait pouvoir utiliser pour canaliser le ras-le-bol populaire vers des idées inoffensives. Mais le piège était trop gros. Je vous invite à (re-)lire 1984.

Structure citoyenne, parti, chef

La future structure citoyenne serait organisée en une assemblée centrale et des assemblées locales, avec des comités de travail thématiques (centraux et locaux) et un secrétaire élu (par l’assemblée ou le comité) pour coordonner les activités.

Le rôle principal des assemblées serait de désigner (d’élire) et surveiller les comités de travail, eux-mêmes chargés de contrôler le fonctionnement des institutions officielles au niveau approprié (central ou local) et de faire les recommandations correspondantes. Les résultats des opérations de contrôle et les recommandations seraient approuvés par les assemblées et diffusés sous l’autorité de l’assemblée compétente par voie de rapports publics.

Le budget fonctionnel serait alimenté par les contributions volontaires des citoyens, avec participation minimale de l’État ou de la région (surtout sous forme de prêts de locaux).

Dans un tel système, un « comité citoyen de la souveraineté populaire » pourrait (au niveau central) jouer le rôle de l’atelier envisagé par Alain Guillou.

Il n’y aurait aucun inconvénient (de mon point de vue) à tirer les membres des assemblées au sort puisque cette structure citoyenne n’aurait qu’un pouvoir de contrôle et de recommandation, mais pas de décision. Ce serait une application du tirage au sort que j’accepterais pour ma part sans restriction.

Ce système faciliterait une saine concurrence entre la structure citoyenne de contrôle et de recommandation et la structure institutionnelle classique (partis compris). Et aussi, avec de la chance, une complémentarité des tâches.

La forme de démocratie participative proposée ici se veut l’antidote de la domination de la vie politique par les politiciens professionnels et les experts - -sans qu’il soit question de se priver de leurs services. On pourrait du reste imaginer que cette structure citoyenne se mette en place spontanément, comme c’est le cas des partis politiques. JR

Jacques Roman,

je ne comprends toujours pas pourquoi vous refusez qu’une assemblée tirée au sort ait un pouvoir de décision. En effet, quelle compétence doit-on avoir pour exprimer la volonté populaire ? Aucune, sinon que d’être peuple, et d’être pourvu de volonté quant-à l’action publique, bref, être volontaire.

Donc le tirage au sort parmi les volontaires du peuple est le meilleur moyen d’obtenir un organe exprimant la volonté populaire.

Par contre effectivement , il faut-qu’il y ait un secrétaire, et ce dernier doit avoir des capacités de synthèse et rédactionnelles particulières. Il doit en outre être capable de donner une cohérence à l’ensemble. Donc lui ne doit pas être tiré au sort, ou alors parmi des compétents préselectionnés.

Mais en cas de désaccord les tirés au sort doivent toujours avoir le dernier mot.

Bonjour, beo.

J’ai donné à plusieurs reprises toutes mes raisons de ne pas admettre le tirage au sort pour les décisions politiques engageant le peuple. Je crains de revenir une nouvelle fois sur le sujet : on risquerait de me le reprocher.

Voyez mes messages antérieurs, si vous voulez bien, en particulier sur le fil consacré au tirage au sort. JR

je ne comprends toujours pas pourquoi vous refusez qu'une assemblée tirée au sort ait un pouvoir de décision
J'ai donné à plusieurs reprises toutes mes raisons de ne pas admettre le tirage au sort pour les décisions politiques engageant le peuple.
C'est parce-que c'est pas marqué dans le déclaration des Droits de l'Homme.

Si c’est pour les lois ça se tient, mais pas pour la constitution, qui de toute façon doit être approuvée par référendum.

Par contre Jacques Roman a bien fait de m’inviter à lire ses messages dans les fil sur le tirage au sort, puisque j’y ai découvert qu’il est d’accord pour coupler tirage au sort et reconaissance du vote blanc.

Par exemple si à une élection législative on a trois partis en présence et que le résultat est le suivant:
Parti socialiste anglais: 40%
Parti néobolchévique: 20 %
Parti du culte de la mort: 10 %
Vote blanc: 30%

eh bien 30% des députés seront tirés au sort parmi les volontaires.

Du point de vue psychologique ça me parait pas mal.

Et les abstentionnistes ? Ne faut-il alors pas rendre le vote obligatoire, au moins dans le sens que si on s’inscrit et qu’on ne va pas voter, on est rayé de la liste, et on doit s’y inscrire à nouveau pour être volontaire/électeur pour la fois d’après ?