26 Étienne Chouard, tête de liste aux prochaines européennes ? (AJH) Un nouveau parti, sans chef et sans programme ? (ÉC)

La « Confédération européenne »,

c’est ce que nous avons maintenant, Zolko (6036).

Quand reconnaîtrez-vous que l’Union actuelle est déjà une confédération, et quand cesserez-vous d’introduire un faux problème dans une situation déjà compliquée alors que la définition correcte est à la disposition de tout le monde dans le Petit Larousse, sans nécessité d’aller se plonger dans des ouvrages de droit international ou constitutionnel ?

Je rappelle à cet égard l’article 1 de l’avant-projet de « constitution de la Confédération européenne » EUROCONSTITUTION (ex-CIPUNCE) Rév. 14 (http://euroconstitution.org/public/projets/CIPUNCEProjetRev.14.pdf - en cours de mise à jour), qui décrit explicitement la situation juridique découlant des traités européens en vigueur (les traités actuels) :

Article [1] : Définition. La Confédération européenne (« la Confédération ») est une association volontaire d’États qui restent souverains au regard du droit international. Elle succède à l’Union européenne instituée par le traité sur l’Union européenne et à la Communauté européenne. Elle a la personnalité juridique internationale .
JR

La "[b]Confédération européenne[/b]" c'est ce que nous avons maintenant
Pas si le traité de Lisbonne entre en application: ce traité crée les lois européennes (alors qu'aujourd'hui nous n'avons que des directives) et un ministre des affaires étrangères européen, ce qui, de fait, fera de l'[b]Union[/b] Européenne une fédération, tout comme l'[b]Union[/b] Soviétique, le Royaume [b]Uni[/b] et les États [b]Unis[/b] d'Amérique sont des fédérations. Une [b]union[/b] a vocation à être une fédération, et ce n'est que le manque de temps qui l'a pour le moment empêché en Europe.

C’est d’ailleurs dit clairement: « union sans cesse plus étroite ». Et c’est ce « sans cesse » que la déclaration de la Confédération Européenne stopperait, et qui pourrait satisfaire les souverainistes.

Je rappelle à cet égard l'article 1 de l'avant-projet de "[url=http://euroconstitution.org/public/projets/CIPUNCEProjetRev.14.pdf][color=blue]constitution de la Confédération européenne[/color][/url]" EUROCONSTITUTION (ex-CIPUNCE) Rév. 14 (en cours de mise à jour), qui décrit explicitement la situation juridique découlant des traités européens en vigueur (les traités actuels) :

Article [1] : Définition. La Confédération européenne (« la Confédération ») est une association volontaire d’États qui restent souverains au regard du droit international. Elle succède à l’Union européenne instituée par le traité sur l’Union européenne et à la Communauté européenne. Elle a la personnalité juridique internationale .


Ben, on dit la même chose, il est où votre problème ? Vous me reprochez de dire exactement la même chose que ce que vous dites. Décidément, je ne comprends jamais rien à ce que vous racontez. On ne doit pas être cablé de la même manière.

4 février 2008

Comme à son habitude NingunOtro s’écoute écrire pendant des dizaines de lignes pour ne jamais répondre à LA question si souvent répétée

ce qui devrait vraiment se faire.
J'aimerais vraiment connaître ce qu'on devrait vraiment faire.
et il nous impose la répétition encourageante et constructive du 'ce que vous faite ne sert à rien' pour finalement reprendre le cours imperturbable du seul sujet qui le comble, parler de lui:
Je sais, je suis méchant...
Vous l'aurez compris, ça m'exaspère. :D

Mais pour revenir à l’essentiel: l’intervention de beo mettant en avant le 4 février 2008.
À quoi sert de réclamer un referendum systématique dans un contexte où le referendum -et donc la volonté populaire- ont déjà été bafoués?
L’idée de les obliger à retourner à Versailles me comble. La façon aussi. La diabolisation des extrêmes et donc leur implicite censure médiatique ne fait que les servir et va dans le sens de l’abêtissement des masses qui arrange tout le monde selon moi. En plus, c’est un symbole fort pour un groupe démocratique que d’intégrer la parole de chacun, surtout à contrecourant de la jurisprudence qui défend la liberté d’expression mais pas pour tout le monde…

Mais c'est sûr que je n'imagine pas le FN et De Villiers mettre sur leur bulletin de vote un logo en faveur d'une constituante européenne...
Là, je ne suis pas d'accord. Les moribonds FN et MPF sont prêts à tout d'après moi pour recouvrer un peu de leur superbe. Là où je crains qu'ils tiquent, c'est sur la liberté d'expression de chacun au sein de nos forums. À nous de réaliser qu'ils ont besoin de nous et non l'inverse. Pour ce qui concerne le NPA, l'affaire se corse à mon avis: Besancenot fait de la politique à l'ancienne et l'association avec les deux affreux de la droite, j'ai un doute, d'autant que je pense que lui n'aura pas besoin de nous et c'est donc idéologiquement qu'il faudra le convaincre. Mais l'amalgame NPA devrait aussi l'obliger à libérer la parole des militants, ce sera à nous alors de les convaincre.

Pour ce qui est de l’intervention dans toute l’Union, en effet, ça me paraît aussi un peu prématuré étant considérés nos moyens. C’est un objectif à conserver mais pas à première échéance. C’est un avis.

Quant au tirage au sort, j’en défends l’idée parce qu’elle me paraît aller directement dans le sens de l’émancipation. Rendre les électeurs responsables de leurs erreurs devrait les pousser à s’intéresser, s’instruire/s’éduquer et se défendre. Je comprends l’inquiétude quant aux réprésentants tirés au sort, c’est en effet un point délicat, mais j’apprécie la démarche de beo et de Jacques qui n’en enterrent pas le principe. D’après moi, l’émancipation exige des efforts que peu consentiront, mais si ceux qui acceptent d’être tirés au sort en premier créent un effet ‹ pourquoi pas moi? › c’est gagné. Enfin, c’est ça que j’aimerais qu’on essaie.

Union/confédération

Zolko (6040),

Vous ne « comprenez jamais rien à ce que je raconte » parce que vous ne faites visiblement pas l’effort de comprendre mes réponses à vos objections relatives à cette question. Pourtant, si vous êtes tiré au sort pour faire partir d’une constituante européenne, vous aurez constamment à faire ce genre d’effort.

Récapitulons.

Même si le traité de Lisbonne entrait en vigueur (ce ne serait pas avant 2010 de toute façon), nous resterions en confédération, puisqu’en vertu des clauses de ce traité l’Union n’aurait que les seules compétences (compétence d’attribution) qui lui auraient été déléguées par les États membres ; et donc les États membres conserveraient leur souveraineté.

Le fait que l’Union adopterait des « lois » ne changerait rien à la situation juridique : ce serait des lois confédérales et non pas des lois fédérales, et c’est tout ce qui compte. On pourrait tout aussi bien parler d’« oukaze » ou de « décision » au lieu de « loi »- ça ne changerait que la terminologie. Dans le dernier avant-projet EUROCONSTITUTION, sur lequel je travaille, il sera d’ailleurs question d’« acte législatif » (constitutionnel, organique, ordinaire…).

« Union sans cesse plus étroite » ne signifie pas forcément (mais n’exclut évidemment pas) qu’on passe un jour à la fédération : l’union peut se « resserrer sans cesse » dans un cadre confédéral - sans que les États membres perdent leursouveraineté sur le plan international. Le dernier avant-projet EUROCONSTITUTION parle d’ailleurs de « solidarité » sans cesse plus étroite.

Si je vous comprends bien, votre intention profonde serait d’interdire une fois pour toute aux peuples européens de passer à la fédération : une telle clause serait évidemment attentatoire à la souveraineté de ces peuples.

Ensuite, vous constatez que l’article 1 de l’avant-projet EUROCONSTITUTION/ex-CIPUNCE dit la même chose que vous et vous ne voyez pas où est le problème.

Le problème, c’est que vous croyez que cet article 1 opère un changement de statut juridique alors qu’il opère un simple changement terminologique. Le seul but de l’article 1 en question est de mettre les points sur les i et d’éviter que d’autres commettent la même erreur d’interprétation que vous et s’imaginent qu’« union » signifie forcément « fédération ».

Le terme « union », je le répète, peut s’appliquer à toute forme d’association d’États - confédération, fédération, organisation intergouvernementale. J’espérais vous en avoir convaincu en listant dans un message antérieur (où ? je ne sais plus) une dizaine d’exemples d’unions dont certains de confédérations - en particulier l’Union africaine, qui s’est beaucoup inspirée de l’UE au moment d’adopter son traité fondateur.

Cela dit, puisque le changement terminologique apporté par l’article 1 de l’avant-projet EUROCONSTITUTION, avec sa définition du terme « confédération », semble vous satisfaire, nous voilà peut-être maintenant, en pratique, sur la même longueur d’onde ? JR

[b]4 février 2008[/b]

Comme à son habitude NingunOtro s’écoute écrire pendant des dizaines de lignes pour ne jamais répondre à LA question si souvent répétée

ce qui devrait vraiment se faire.
J'aimerais vraiment connaître ce qu'on devrait vraiment faire.
et il nous impose la répétition encourageante et constructive du 'ce que vous faite ne sert à rien' pour finalement reprendre le cours imperturbable du seul sujet qui le comble, parler de lui:
Je sais, je suis méchant...
Vous l'aurez compris, ça m'exaspère. :D
Tu m'en trouves navré, Déhel. Je maintiens un discours cohérent depuis le début, et tout ce que je dis et opine contribue dans le même sens, sans quand-même oser apporter quelque-chose qui puisse être tenue pour trop révolutionnaire, en comparaison avec ce qu'opine la majorité des présents, parce-que alors tout le monde claque la porte. Oute apporter des opinions à partager si vous voulez bien, je n'ai encore pris aucune décision unilatérale qui compromettrai aucun d'autre que moi-même en mon âme et conscience. Je ne peu que regretter que plusieurs d'entre vous aient effectivement dépassé ce stade et pris des initiatives dans lesquelles vous avez involucré d'autres sans leur demander leur avis. Je me suis bien gardé quand-même de vous faire part en public du fait que cela m'exaspérait. Voilà, grâce à vous, je ne le cache plus.

Respecter autrui autant qu’on voudrait être respecté, ce n’est peut-être pas ce que vous espériez comme réponse, mais c’est certainement ce qu’il faudrait faire avant tout.

Mais pour revenir à l'essentiel: l'intervention de beo mettant en avant le 4 février 2008. À quoi sert de réclamer un referendum systématique dans un contexte où le referendum -et donc la volonté populaire- ont déjà été bafoués? L'idée de les obliger à retourner à Versailles me comble. La façon aussi. La diabolisation des extrêmes et donc leur implicite censure médiatique ne fait que les servir et va dans le sens de l'abêtissement des masses qui arrange tout le monde selon moi. En plus, c'est un symbole fort pour un groupe démocratique que d'intégrer la parole de chacun, surtout à contrecourant de la jurisprudence qui défend la liberté d'expression mais pas pour tout le monde...
Mais c'est sûr que je n'imagine pas le FN et De Villiers mettre sur leur bulletin de vote un logo en faveur d'une constituante européenne...
Là, je ne suis pas d'accord. Les moribonds FN et MPF sont prêts à tout d'après moi pour recouvrer un peu de leur superbe. Là où je crains qu'ils tiquent, c'est sur la liberté d'expression de chacun au sein de nos forums. À nous de réaliser qu'ils ont besoin de nous et non l'inverse. Pour ce qui concerne le NPA, l'affaire se corse à mon avis: Besancenot fait de la politique à l'ancienne et l'association avec les deux affreux de la droite, j'ai un doute, d'autant que je pense que lui n'aura pas besoin de nous et c'est donc idéologiquement qu'il faudra le convaincre. Mais l'amalgame NPA devrait aussi l'obliger à libérer la parole des militants, ce sera à nous alors de les convaincre.
On n'a pas du tout besoin d'intégrer tout l'arc idéologique, depuis l'ultra-gauche à l'ultra-droite. D'ailleurs, c'est, et cela restera, depuis toujours, impossible. Ceux de gauche ne sont même pas foutus de s'intégrer seulement entre eux...

Non, il ne faut même pas essayer… Si vous relisez mes propositions, ce que je proposais est de constituer un nouveau parti politique, ou de s’incorporer a un parti existant pas encore instrumentalisé électoralement ni coopté politique et économiquement, comme peut-être EDE ou celui d’Yvan en France, et d’autres dans chacun des états membres, et de les unir sous une plateforme électorale pan-européenne homogène, qui partagerait le même programme de démocratisation des institutions européennes, et aussi une image corporative identique à travers toute l’Union Européenne, qui ferait de blason pour le groupe parlementaire européen qui serait formé suite aux élections avec tous les parlementaires obtenus issus des 27 pays membres.

On n’intègre aucun autre parti, ce qui supposerait des négociations ardues pour établir les ordres dans les listes, chaque directive de parti luttant pour la quantité de ces membres dans celle-ci et la position de ceux-la dans la même. Non, on se confectionne nos propres candidatures, sans aucun candidat qui soit issu d’aucun parti existant -sauf ceux du parti minoritaire choisi qui nous prête son infrastructure, mais on choisit le parti et on choisit ceux de leurs directives qui ne trouvent pas un déshonneur de partager la liste avec beaucoup qui seront des « indépendants »-, et on propose ces candidatures-la… pour qu’elles soient appuyées par tout celui qui veuille bien faire confiance à notre initiative, je ne préjugerais pas si cet appui me viendra de quelques-uns de l’extrême droite, ou de l’extrême gauche, ou de l’extrême centre :wink: , ou des désenchantés de toutes les idéologies qui n’ont plus voté les vingt dernières années :wink: . Je laisserai même chacun, en son âme et conscience, faire campagne pour nous pour les raisons qu’il puisse estimer oportunes et avec les arguments qu’il estimera mieux adaptés pour convaincre les citoyens de son entourage. La campagne officielle centrale versera sur la démocratisation des institutions d’une forme idéologiquement neutrale, et ne traitera aucun autre sujet sauf pour dire que nous faisons confiance à chacun de nos élus pour décider selon son âme et conscience, après avoir dûment consulté ces électeurs et délibéré avec ses autres compagnons élus, ce qui sera sa position dans la défense de ce qu’il considèrera la solution à ce sujet qui sera la plus démocratiquement acceptable pour tous.

A chaque citoyen, peu importe sa présente tendance ou loyauté idéologique, son degré de compromis, etc. de décider par soi-même, après avoir été informé de notre candidature, s’il veut nous donner une chance de changer réellement la façon dont est faite la politique aujourd’hui.

Nous avons la vocation de travailler pour eux, et s’ils ne le voient pas comme cela… alors il faudra croire qu’il ne reste plus grand monde pour lequel il vaille vraiment la peine d’insister à vouloir travailler démocratiquement, et la défaite, si elle se produit, ne sera pas amère non plus parce-que il ne resterait plus grand monde pour lequel pleurer…

Pour ce qui est de l'intervention dans toute l'Union, en effet, ça me paraît aussi un peu prématuré étant considérés nos moyens. C'est un objectif à conserver mais pas à première échéance. C'est un avis.
Chacun, en se voyant seul, pense qu'il n'a pas les moyens, que tout mouvement est prémature. Il ne s'agit pas de tout faire avec les moyens d'un seul... Il s'agit de mettre en commun les moyens, tant matériels comme économiques comme intellectuels dont on dispose entre tous, et ensuite de les mobiliser de la façon la plus adéquate pour obtenir des effets de levier pour faire bouger la masse sociale des citoyens votants. Si je ne devais que faire confiance aux seuls 900€ que j'ai aujourd'hui pour tout capital dans ma poche... je ne me trouverais pas ici à écrire ce que j'écris... j'aurais d'autres problèmes... TRÈS URGENTS.
Quant au tirage au sort, j'en défends l'idée parce qu'elle me paraît aller directement dans le sens de l'émancipation. Rendre les électeurs responsables de leurs erreurs devrait les pousser à s'intéresser, s'instruire/s'éduquer et se défendre. Je comprends l'inquiétude quant aux réprésentants tirés au sort, c'est en effet un point délicat, mais j'apprécie la démarche de beo et de Jacques qui n'en enterrent pas le principe. D'après moi, l'émancipation exige des efforts que peu consentiront, mais si ceux qui acceptent d'être tirés au sort en premier créent un effet 'pourquoi pas moi?' c'est gagné. Enfin, c'est ça que j'aimerais qu'on essaie.
Le tirage au sort n'est pas une valeur absolue à utiliser comme substitut de tout sans tamiser. D'abord, on ne peut tirer au sort que parmi tout le monde qui serait[b] volontier[/b] pour occuper le poste objet de selection. En suite, ces volontiers devraient d'abord participer à des débats ou serait rendu très clair quelles seraient les fonctions du poste, ce qu'on espère de celui qui l'occupera et ce qui lui sera interdit de faire pendant qu'il l'occupe. Encore, entre tous les candidats qui se présenteront, on pourrait organiser des élections "normales", et réserver le tirage au sort pour ceux qui, n'ayant pas obtenu un appui maximum dans ces élections, mais étant bien au dessus d'un seuill minimum, auraient des chances égales de faire parti des élus entrant en fonction. Cela aurait l'avantage de permettre à tout le monde d'élire son candidat, mais de décourager l'usage d'argent et propagande dans la campagne électorale parce-que des gens ayant investit beaucoup mais pas assez pourraient perdre leur investissement si la chance du tirage au sort ne leur est pas favorable, et autrepart des candidats avec des moyens économiques modestes auraient plus de possibilités que la seule achetable. En plus, je retiens comme instrument positif pour écarter les candidatures individuelles de requins de la politique... la candidature collégiale qui à aussi l'avantage de mieux concilier la vie laborale et la vie politique des citoyens, rapprochant les deux et les mettant à portée de tout et chacun avec un minimum de motivation citoyenne.

L’émancipation, elle n’attend qu’un signal qui indique à tout le monde qu’elle pourra être réelle, et pas encore un mauvais rêve pour lequel il ne vaut pas la peine de se reveiller.

C’est maintenant, que ce mauvais rêve devient de plus en plus politiquement, économiquement et socialement un cauchemar… qu’il faut saisir l’occasion pour reveiller le plus grand nombre de citoyens possibles.

Mais évidemment… il n’y à pas plus grand aveugle que celui qui à peur de voir et de prendre ces responsabilités.

Peut-être c’est moi qui voit ce qui n’est pas la, mais c’est vrai que je n’utilise pas que mes yeux pour voire…

La preuve par l’exemple… :lol:
Mais je saurai m’y faire.:smiley: . On a autre chose à se dire.
J’en profite pour remarquer un oubli dans mon post et que NulAutreQueLui a lui évoqué: la candidature collégiale. C’est une opportunité de responsabiliser l’électorat mais aussi une niche pour d’éventuels profiteurs de la passivité d’autrui. À voir.

Candidature collégiale

Déhel (6051), voulez-vous dire que l’une des (supposons) cinq personnes élues collégialement pour exercer le même mandat risque d’accaparer l’activité au détriment des autres ?

Il me semble qu’il y aurait des moyens très simples de régler cette question : par exemple en décidant que chacun des cinq élus ne pourra pas exercer plus d’un cinquième de la durée du mandat sauf cas de force majeure.

Ou alors, quelles autres difficultés prévoyez-vous? JR

Bonjour Jacques.
Je m’inquiète de la confrontation à la difficulté de l’exercice d’un mandat et de la naturelle tendance de l’époque à la passivité.
Je place cette idée de candidature collégiale dans le contexte du tirage au sort; elle m’intéresse parce qu’elle permettrait d’alléger les responsabilités des tirés au sort et les contraintes de l’exercice du pouvoir. Dans ce contexte, je m’inquiète alors que certains profitent de la présence d’un plus actif/expert/disert pour déléguer leurs responsabilités et que l’on revienne finalement à ce qui se fait aujourd’hui: je vote et après je m’en lave les mains.
Néanmoins, je pense Jacques que dans le contexte où vous concevez la candidature collégiale, le risque est minimisé. Vous l’imaginez comme un mandat tournant au sein d’une liste de candidats volontaires, n’est-ce pas?

Déhel (6053).

Oui, c’est bien comme ça que j’envisage le mandat collégial. JR

J’ai le plaisir de vous annoncer que la première session de vote, sur les questions que nous nous posons ici, est désormais ouverte. J’espère que vous vous donnerez la peine de répondre aux questions, et n’hésitez pas à chercher les bugs.

L’absence (pas assez prolongée) de Rachida Datti, le mandat collégial, et la « nomination collégiale » (?)

Le cas d’un ministre n’est pas le cas d’un député, mais je ne trouve pas normal que RD revienne au gouvernement cinq jours seulement après avoir accouché.

La question ne touche pas au mandat électoral collégial, mais à la bonne gestion du personnel - y compris du personnel politique. Il est tout à fait regrettable qu’au poste de ministre on ne puisse pas se faire remplacer quelques semaines par un intérimaire compétent. Il ne devrait pas y avoir d’’'irremplaçables" et il faudrait abandonner l’idée qu’à un haut niveau niveau de responsabilités on est disponible 24 heures sur 24, sept jours sur sept et 365 jours par an : ou alors, c’est que l’organisation est mauvaise.

Les fonctions d’un ministre sont doubles : 1) administratives (supervision de l’administration ministérielle), 2) politiques (participation au Conseil des ministres notamment). Pour la supervision administrative, il doit être possible d’assurer l’intérim dans de bonnes conditions, ne serait-ce qu’en confiant l’intérim à un autre ministre ; pour la fonction politique, l’intérimaire peut toujours consulter le ministre absent à moins que ce dernier soit physiquement empêché.

Que jusqu’à présent ce soient les femmes qui accouchent n’est pas une raison suffisante pour les exclure de la haute politique ou leur faire sentir qu’il vaudrait mieux qu’elles n’accouchent pas. JR

Mandat collégial/tirage au sort

Déhel, bonjour, je reviens sur votre message 6053, dans lequel vous envisagez de combiner tirage au sort et mandat collégial.

Est-ce qu’il ne vous paraîtrait pas difficile de mettre sur un même mandat cinq personnes réunies par le sort et qui auront sans doute des objectifs personnels contradictoires, du moment qu’elles ne représenteraient personne d’autre qu’elles-mêmes ? JR

Bonjour,

excusez moi de m’exprimer si rapidement mais j’ai un malaise, ou un coup de speed comme on dit dans ma banlieue.

Je souhaiterais en premier lieu m’adresser principalement à NingúnOtro. Puis à tout le monde. Puis viendra le tour de Déhel.

NingúnOtro, tu ne m’as pas convaincu qu’on pouvait mener une action sérieuse - respectueuse des cultures démocratiques et des cultures tout court - à l’international.

Il faut que tu te rendes comptes d’une chose: nous ne pouvons pas brandir l’étendart de la démocratie si nous ne sommes pas respectueux du peu de démocratie qui reste dans les partis traditionnels. Regarde, rien que pour EUROPE DEMOCRATIE ESPERANTO qui n’est pas si sclérosé, les membres veulent évidemment être associés aux décisions stratégiques - les partenariats, les logo que l’on met sur le bullentins de vote, etc. -.

Or en partant du principe que l’AG aura lieu le 21 février, et que les membres - nombreux - qui ne peuvent pas se déplacer veulent pouvoir voter par correspondance, et donc recevoir les propositions par courrier postal quinze jours avant, cela nous mène au 6 février. Oui mais j’ai besoin de deux semaines pour convaincre le bureau de mettre quelque chose relatif à notre action dans le courrier aux membres. Bref, cela veut dire que si on a rien de concret au 21 janvier (oui) on ne pourra pas compter sur EDE pour faire apparaître un logo supplémentaire sur le bulletin de vote, par exemple.

Pense à ce que ça sera chez les autres partis, dont je ne connais pas les dates de préparation de campagne.

Je veux bien croire qu’ils sont dans une situation telle qu’ils feront tout pour rejouer 2005, mais le temps est contre nous, pour l’instant.

Imagine ce que ça serait s’il fallait faire ça dans tous les pays dès maintenant.

Mais disons que si on fait quelque chose maintenant, ça serait bien que tu sois dans l’équipe, aux relations internationales. Ta mission serait double:

  • informer à l’international de notre action en France;
  • observer ce qui se passe dans les aurtres pays, y chercher les graines de groupes comme le notre, afin de préparer 2014 ou d’autres échéances, pas forcément électorales, d’ailleurs.

Voilà, tu n’as pas obligation de résultat, mais le succès dépend aussi de toi.

Tout le monde, je suis pas tranquile, si on laisse le peuple français rester passif devant la forfaiture du 4 février, on pourra nous le reprocher par la suite.

Donc j’aimerais bien que nous décidions par vote au plus tard le 21 janvier de ce qu’on met sur la table pour réunir large: du FN au NPA:

  • retour à Versailles pour y effacer Lisbonne ?
  • constituante ?
  • constitiante tirée au sort ?
  • direction collégiale ??

Je reviens sur l’idée évoquée par Déhel selon laquelle ça ne sert à rien de demander un référundum pour tout nouveau traité puisqu’il faut d’abord que le peuple soit capable de faire respecter les référundums qui ont déjà eu lieu. Sinon, on ajoute une mascarade supplémentaire et nous sommes contre-productifs.

D’où l’idée de proposer non pas un front plan C qui n’a aucune chance ni même une alliance, mais plutôt un vote punition (VP) ou pour mettre un peu d’eau dans mon vin, un vote avertissement (VA).

Le principe est simple: le peuple vote massivement avec les bulletins de vote estampillés VA, il avertit donc que si Lisbonne n’est pas effacé de la constitution d’ici fin 2009, le peuple va être en colère, et ça va mal se passer car le peuple n’a pas que ça à foutre, il est déjà bien gentil d’avertir.

Le peuple est réglo.

Au congrès à l’être aussi, et que les plus entêtés soient punis.

Pour la constituante tirée au sort, je pense qu’il faut réserver ça pour le programme d’un parti comme le RIC ou EDE ou autre(s), mais ce n’est que mon avis et je me conformerai à la décision collégiale, ou au vote du 21 janvier (au plus tard).

Déhel, si il n’y a pas de consensus au 21 janvier, je suis partant pour qu’on y aille à deux sur la base de Versailles, en attendant. Seuls on n’a aucune chance, mais peut-être quelque gardien du temple de la démocratie voudra bien nous aider.

J’ai pour ma part mes entrées à la radio libertaire. Je peux faire, bien que je préfère que ce soit vous, une petite vidéo d’appel qu’on mettrait sur YouTube ou DailyMotion ou un site du genre, dont on enverrai le lien aux directions de parti, aux militants, aux citoyens.

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAhhhhhhhhhhhhh, qu’est-ce qu’on se sent bien quand on a dit ce que l’on avait à dire. C’est bien, le droit d’expression, n’est-ce pas ?

A vous d’en profiter !

Donc j'aimerais bien que nous décidions par vote au plus tard le 21 janvier de ce qu'on met sur la table pour réunir large: du FN au NPA: - retour à Versailles pour y effacer Lisbonne ? - constituante ? - constitiante tirée au sort ? - direction collégiale ??
- "[b]retour à Versailles pour y effacer Lisbonne[/b]": c'est un problème français, alors je me demande à quel point c'est raisonnable de présenter ce programme à des élections européennes. Je suis entièrement d'accord avec l'objectif, mais quel action concrète le Parlement Européen pourrait-il entreprendre pour obliger un "[i]retour à Versailles pour y effacer Lisbonne[/i]" ? En revanche, le Parlement Européen pourrait très bien accepter le refus par référendum de l'Irlande, et, comme l'unanimité est nécessaire, déclarer le traité de Lisbonne non-applicable. Ce ne serait pas un [i]retour à Versailles[/i] mais un [b]camouflet[/b] du peuple qui désavouerait ses "représentants" (ce qui, au passage, met un peu à mal l'exigence d'élection pour les représentants du peuple)
  • constituante - constituante tirée au sort: selon les premières estimations sur 6 votes, mais aussi selon la réponse apportée par le Parti Fédéraliste à un de mes mails (« L’idée d’une Assemblée constituante est assez tentante. Mais n’est-ce pas là ce qui à déjà été fait pour mettre sur pied les deux Conventions qui ont élaboré la Charte et la Constitution ? »), je pense que cette idée est de plus en plus acceptée: l’Europe a besoin de nouvelles institutions, et une Constituante tirée au sort est la seule alternative possible au blocage actuel.

  • direction collégiale: cette idée me plait, mais je pense qu’elle est moins mûre que le tirage au sort.

Je re-propose donc une nouvelle rédaction pour le Plan C:

Nous proposons une action en 3 étapes pour récrire les institutions :
  • la constitution d’une commission parlementaire européenne spéciale chargée d’organiser le tirage au sort de quelques centaines de citoyens européens pour former une assemblée constituante.
  • cette commission et cette assemblée seront chargés de ré-examiner tous les traités et toutes les institutions européennes actuelles, et seront chargés de faire des recommandations concernant les modifications souhaitables, sous la forme de plusieurs propositions de traité et/ou de constitution.
  • Ces projets seront soumis à référendum dans tous les États membres.

Bien que nous soyons conscients que ce Plan C serait une réforme radicale des usages politiques actuels, nous n’envisageons pas que l’expression démocratique soit à un autre prix. Les détails restent bien sûr à discuter et à régler.


On pourrait ajouter: « Après une déclaration solenelle de l’abandon du traité de Lisbonne, nous proposons une action en 3 étapes pour récrire les institutions: »

Abandon éventuel du traité de Lisbonne

Zolko (6060) a écrit :

"On pourrait ajouter: « Après une déclaration solennelle de l’abandon du traité de Lisbonne, nous proposons une action en 3 étapes pour récrire les institutions: »

Qui ferait cette déclaration, et en vertu de quelle autorité ?

Je rappelle que 23 ou 24 instruments de ratification du traité de Lisbonne (sur 27 attendus) ont déjà été déposés à Rome en vertu de 23 ou 24 lois de ratification dont une au moins - l’espagnole - a été adoptée par référendum : que fera-t-on de ces instruments et de ces lois, et ira-t-on jusqu’à dire que les États qui ont ratifié ne représentaient pas leurs peuples respectifs ?

Le scénario d’abandon le plus naturel serait que l’Irlande revote Non.

Mais supposons qu’elle vote Oui (un sondage récent donne 55 % de oui) et que les autres instruments manquants soient déposés, et l’affaire n’est pas finie - en tout cas en ce qui concerne la France.

En effet, le traité de Lisbonne aura été effectivement modifié pour satisfaire aux demandes supposées du peuple irlandais. On se rappellera que pour éviter une nouvelle procédure de ratification du traité modifié, le Président Sarkozy a proposé d’intégrer ces modifications au prochain traité d’adhésion de la Croatie et de ratifier d’un seul coup l’adhésion croate et traité de Lisbonne modifié.

Ce serait selon moi inconstitutionnel, et je suis sûr que la question sera soumise au Conseil constitutionnel. Nous voilà donc renvoyés, probablement, à la mi-2010.

Dans ces conditions, il me semble que le mieux est de ne pas s’occuper pour le moment du traité de Lisbonne et de laisser à la future commission le soin faire les recommandations qu’elle jugera éventuellement utiles : notre action commune en vue des élections de juin prochain (espérons encore qu’il y en aura une…) n’en sera que plus facile. JR

Pour ma part je pense au contraire qu’il faut transformer cette élection européenne en référendum pour le traité de Lisbonne vu qu’on nous a privé de vote pour sa ratification.

Jacques, vous venez d’illustrer à la perfection pourquoi je ne comprends rien à ce que vous racontez: vous demandez d’avoir un référendum sur tout traité Européen, les Irlandais en ont eu un et ont dit « non »: comme l’unanimité est requise, c’est la fin de l’histoire.

Mais non, pas pour vous ! Vous acceptez qu’on les fasse revoter (au fait, pourquoi se limiter à 2 fois ?). Mais dans ce cas, ce que vous demandez n’a aucune valeur: vous demandez un référendum mais vous n’exigez pas que son résultat soit appliqué. Franchement, pourquoi perdez-vous votre temps ?

Ben effectivement les irlandais ont dit « non » et ont exprimé leur volonté générale, dans ce cas deux choix, soit on modifie le traité en tenant compte de ce « non » pour ensuite le resoumettre au vote, mais dans ce cas ce n’est pas qu’au vote des Irlandais qu’il faut le resoumettre, mais au vote de tous les pays, car évidemment eux ils ont « accepté » le traité, mais pas ces modifications, ou alors soit on abandonne ce traité effectivement.

Mais resoumettre le traité au seul vote des Irlandais est tout simplement anti-démocratique.

Eh bien notre demande dans l’opération Europe Citoyenne 2009 est tout à fait justifiée

  • 1) soit on considère que le traité de Lisbonne est déjà mort, et donc il y aura un autre à venir, ou soit il subira des modifications pour satisfaire l’Irlande et donc on peut considérer que c’est aussi un nouveau traité à venir. Dans les deux cas, demander expressément, pour ce nouveau traité, un référendum dans tous les Etats-membres au même moment, est une bonne revendication.

  • 2) Le vote en Irlande n’interviendra qu’après les élections de juin 2009. Donc outre le fait, qu’il vaut mieux prévenir que guérir, notre demande de référendum dans tous les Etats membres au même moment, peut être un argument pour les Irlandais eux-mêmes pour redire NON lorsqu’ils seront resollicités sur le traité de Lisbonne.

  • 3) quant à nous, français, on ne pourra que se féliciter a) d’avoir aider les Irlandais, b) d’avoir oeuver pour imposer le respect de notre Non au référendum sur le TCE

  • 4) essayer de transformer les élections européennes en référendum pour le respect du non en France est illusoire. A mon avis, les citoyens ne feront qu’une chose, ils n’abstiendront. Or que les gens s’abstiennent, c’est pas un souci pour les partis. (au contraire même). Les élections seront quand même validées. même avec 35 % de participation. (en 2004, - de 43 %) . Donc pour le coup se mobiliser pour cela, c’est un coup d’épée dans l’eau. Mieux vaut essayer de faire en sorte que les listes de candidats s’emparent de revendications que nous pourrions établir.

J'en profite pour remarquer un oubli dans mon post et que NulAutreQueLui a lui évoqué: la candidature collégiale. C'est une opportunité de responsabiliser l'électorat mais aussi une niche pour d'éventuels profiteurs de la passivité d'autrui. À voir.
Déhel, tout peut être abusé si personne ne fait l'effort... tu n'as qu'a voir ce qui en est actuellement de la démocratie. La solution cependant, ne se trouvera pas en construisant un système ou personne ne devra jamais faire d'effort, tout comme l'égalité ne peut être atteinte en imposant une lobotomie à ceux qui seraient trop intelligents. L'egalité se trouve dans le respect des différences et la contribution de chacun selon ces moyens pour être consideré un égal. Les profiteurs n'existent pas parce-que ils sont plus rusés que les autres, mais parce-que les autres laissent faire quand ils abusent...

La candidature collégiale est supposée former une équipe de cinq égaux, pas d’un candidat rusé et 4 hommes de paille. C’est aux électeurs de ne pas voter une telle candidature si elle se produisait.

La solution que propose Jacques Roman n’est pas réaliste… il ne s’agirait plus d’une candidature collégiale, mais d’un terme 5 fois plus court que le normal pour chacun. La flexibilité dans la distribution des temps et des taches dans le collège est nécessaire pour que chacun puisse apporter le mieux de lui-même et pour repondre adécuatement tant aux imprévus de la vie politique comme à ceux de la vie privé et professionelle.

La passivité, Déhel, je comprends que tu la mentionnes pour les électeurs, mais pour les candidats? Être candidat est déjà un effort assez fort pour un passif, et ensuite, un passif n’a pas assez de vie sociale et professionnelle dans son entourage pour attirer la confiance et le vote d’assez d’électeurs, et les autres membres de la candidature ne seraient pas trop ravis de l’avoir à bord.

Déhel, bonjour, je reviens sur votre message 6053, dans lequel vous envisagez de combiner tirage au sort et mandat collégial.

Est-ce qu’il ne vous paraîtrait pas difficile de mettre sur un même mandat cinq personnes réunies par le sort et qui auront sans doute des objectifs personnels contradictoires, du moment qu’elles ne représenteraient personne d’autre qu’elles-mêmes ?


Jacques, ne rendez la compréhension des choses pas encore plus difficile qu’elle ne l’est réellement…

Je crois logique que le tirage au sort se ferait sur l’ensemble de collèges candidats, ceux-ci étant composés chacun de cinq personnes qui forment une équipe coordiné entre elles, plus eventuellement des candidats individuels sans collège. Il n’est nullement question de former ces équipes même par tirage au sort!

NingúnOtro, tu ne m'as pas convaincu qu'on pouvait mener une action sérieuse - respectueuse des cultures démocratiques et des cultures tout court - à l'international.

Il faut que tu te rendes comptes d’une chose: nous ne pouvons pas brandir l’étendart de la démocratie si nous ne sommes pas respectueux du peu de démocratie qui reste dans les partis traditionnels. Regarde, rien que pour EUROPE DEMOCRATIE ESPERANTO qui n’est pas si sclérosé, les membres veulent évidemment être associés aux décisions stratégiques - les partenariats, les logo que l’on met sur le bullentins de vote, etc.


Cela va de soi, beo, j’en suis boulversé du fait que tu penses que j’oserais ne pas être démocrate… je crois que j’ai montré jusqu’a aujourd’hui beaucoup plus de respect pour les formes démocrates que plusieurs autres. Neaumoins… les gens s’installent démocratiquement trop souvent dans une situation ou la majorité préfère regarder un match de foot anodin pendant qu’ils se plaignent de leur mauvais sort plutôt que de bouger pour changer les choses. Est-ce que tu considèrerais celui qui donnerait quelques coups de poing sur la table pour essayer de bouger les gens à faire autre chose de plus urgent que regarder le foot comme essentiellement anti-démocratique? Parce-que dans ce cas je devrais te donner toute la raison… dans de telles circonstances on ne pourrait pas dire que je sois démocrate. Mais dans le sens qu’il est déjà douze heures moins cinq et que je me trouve toujours ici à essayer de vous convaincre… il me parait que j’ai une patience démocrate infinie… A chacun son point de vue donc, je n’ai aucun droit de vous imposer le mien :wink: . Je suis bien démocrate, mais je me dois de lutter contre la passivité du plus grand nombre… et je ne peu le faire sans prendre l’initiative et déranger leur paix d’âme, sans quoi ils ne bougeront pas et on ne fera rien du tout.

Il n’y à qu’un tyran pour vouloir reveiller le monde en paix…

Bien sur que les gens qui osent encore penser de façon autonome veulent savoir à quoi ils s’associent. Alors, je vais resumer brievement:

  1. Je crois qu’aujourd’hui, après les réfŕendums français, hollandais et irlandais plus toutes les combines mis en place par nos politiciens professionnels aux niveaux nationaux et européens pour ne plus avoir de référendums nullepart ailleurs… nous pouvons conclure que aucun politichien, d’aucun parti, ne reprèsente plus le peuple. Les élections sont devenu des contrats mercantils entre ceux qui bradent le pouvoir et les ressources des peuples souverains, et ceux qui achètent, en investissant dans les équipes politiques les montants énormes (grâce à la concurrence libre et non faussée) nécessaires pour les mener à la victoire électorale. Après les élections, les élus ne nous représentent guère… ils sont plus loyaux envers les dettes qu’ils ont à payer, tout comme un travailleur quelconque accepte les abus de son patron parce-que il à une hypothèque à payer…

On nes se libèrera pas de ces abus, qui sont déjà structurellement historiques… que si nous présentons des candidatures qui ne doivent rien au capital. Faisant cela, nous donnons aux citoyens la possibilité de voter pour des candidats libres de dettes, et donc libres de contraintes en ce qui concerne travailler en faveur des citoyens. Il est inutile d’imaginer que les partis classiques d’aujourd’hui pourraient un jour se libérer de leurs chaines, ils ont trop de dettes. La seule solution consiste à faire qu’on en vote d’autres et que ceux qui ne peuvent plus financer leurs dettes par leurs mauvais résultats déposent leur bilan et fassent faillite.

C’est pour proportionner aux citoyens la possibilité de voter autrement que les élections européennes de juin 2009 sont idéales. Dans les européennes on ne traite normalement (dommage, mais cela nous favorise cette fois-ci) pas trop de thématiques spécifiquement européennes, mais des projections de thématiques nationales… c’est à dire, on ne détourne pas les élections pour autrechose car les thèmes nationaux restent sur les agendas des élections nationales et les thèmes européens n’ont jamais été traités lors des européennes. On peut donc faire l’expériment sur le thème de la démocratisation des institutions sans dérober un autre débat.

En plus, les citoyens ont aujourd’hui plus que jamais des raisons de se rebeller contre les politiciens professionnels… le merdique TCE et son clon de Lisbonne, la dérive neo-libérale de tous les partis avec au niveau européen le non-respect des résultats des référendums, le cadeaux de nos épargnes aux citoyens aux grandes multinationales et le surendettement des états dans cette crise économique provoquée, les étudiants avec le procés de « modernisation » de Bologne, l’attitude de nos élites face à Irak, et maintenant Gaza, la polémique avec le gaz russe… les gens en ont ras-le-bol des solutions monétaristes de nos soit-disants élus du peuple… et je crois le temps venu qu’ils soient prets à élire directement des gens issus du peuple, et pas de représentants professionnels qui ne pensent qu’a leur carrière et se vendent aux mieux-offrant (sans doute les multinationales et pas les peuples).

  1. Ce genre de rebellion au niveau européen ne peut être significative si on fait un effort considérable (il serait plus intellectuel que monétaire) pour obtenir des élus dans les 27 pays de l’Union (et il ne faut pas oublier que 12 d’entre eux votent des parlementaires européens pour la première fois et ne disposent pas de la part des partis existants d’europarlementaires qui pourraient baser leur campagne sur ce qu’ils ont déjà accomplis en Europe, ni comptent donc avec de la finaciation européenne pour faire valoir ce genre d’avantages, pas comme dans les autres 15 ou ils profitent trop des ressources de financiation pour des partis déjà existants).

Dans ces 12 nouveaux pays, qui sont tous de l’est et donc d’ancienne influence russe, l’anglais est resenti comme une imposition difficile à avaler et que pas beaucoup de monde maitrise… je crois que ce serait particulièrement facile de leur proposer maintenant d’appuyer un mouvement qui voudrait plutôt utiliser l’espéranto comme langue véhiculaire européenne. Ils éviteraient la colonisation culturelle anglo-saxonne et l’espéranto étant mille fois plus facile à apprendre que l’anglais ils pourraient s’intégrer beaucoup plus vite et à égalité de chances (les autres devraient apprendre l’espéranto aussi dans le même temps et il n’y aurait pas de maitres avantagées et des élèves). Dans tous les pays… faire coordiner la campagne actuelle inter-étatique par des espérantistes practiquants agiliserait les contactes nécessaires pour syncroniser l’action utile. Je suis sur que la plupart des espérantistes sont des gens assez intelligents pour prendre ce genre de responsabilités, et que leur diversité idéologique est assez grande pour que l’ensemble reste neutre envers les politiques traditionelles.

  1. J’ai developpé une méthodologie qui permet de lancer des hebdomadaires locaux viables pour peux que trois ou quatre personnes s’y engagent… il faut juste contribuer quelques ordinateurs personnels, même portables, et avoir une imprimante laser. Cela fonctionnerait entièrement avec du software libre et on n’aurait qu’a faire imprimer localement dans son imprimerie du coin. Cela fait 15 ans que je garde le projet dans un tiroir dans l’attente de le lancer massivement au service d’une bonne cause et je croix que celle-ci vaut bien la peine. Il s’agirait de monter un réseau très dense dans très peu de temps (des semaines), qui partageraient tous la même image corporative (question de faire du poids légal contre les inévitables copies du concepte), mais qui se partageraient entre elles les nouvelles (les locales des unes serviraient comme les externes des autres). Si on montait ce réseau avant les elections européennes, on pourrait se passer de tout autre moyen publicitaire pour la campagne électorale, et notre programme et nos opinions feraient de contenu interessant pour ces hebdomadaires dans leur lancement. Apart cela, ils devraient aussi promouvoir les logiciels libres, et bien sur l’espéranto…

Je crois que vous saurez comprendre qu’un tel instrument, totalement viable car dessiné des le début pour être très compétitif en temps de crise… fonctionnerait si bien utilisé comme dernier clou du coffin des mass-média detenus par les multinationales… nul besoin de vous dire comme ces derniers souffrent déjà cette crise qui baisse leurs revenus en ventes et en publicité au dessus des couts fixes de leurs infrastructures mastodontiques. Tout comme on pourrait se débarasser des partis politiques classiques en les ruinant, on peut aussi se débarasser des mass-médias d’aujourd’hui, pas en prenant un contrôle démocratique toujours inviable, mais en les ruinant et en les remplaçant par d’autres plus aptes à tenir en compte les besoins des citoyens.

  1. Cette crise économique va finir par couler tous les systèmes monétaires actuels, car ils insistent à sauver le fraude des réserves fractionnaires des banques… il faut que nous ayons des moyens politiques et de communications sur place partout pour réorganiser les societés civiles autour de systèmes d’exchange économique alternatives si nous ne voulons pas que absolument tout s’écroule… et ce ne seront pas les partis politiques traditionnels et leurs maitres financiers qui voient s’évanouir leurs privilèges de l’ancien système qui vont faire quelque chose d’utile (pour les citoyens) dans ce sens… c’est pour cela aussi qu’il faut prendre les choses en main politiquement… la politique sera l’arbitre de la situation si elle est motivé et trouve les moyens pertinents et le soutien des citoyens. Mais les gens n’ont pas du tout confiance dans la politique actuelle, et si nous n’en proposons pas une autre à temps…

Comme tu vois, c’est un vaste programme qu’il faut developper… et pour cela il faut faire collaborer beaucoup de cerveaux honnêtes et lucides. Je sais que la plupart des espérantistes le sont, mais voudront-ils collaborer, prendre des risques, assumer des couts?

Une remarque… je sais que ce n’est pas un programme à developper par une personne toute seule… alors Déhel qui veut interpreter mon pseudo comme « NulAutreQueLui »… il ferait bien de se faire réviser les neurones. Non, j’ai essayé simplement de me doter des instruments nécessaires pour reveiller beaucoup de gens d’une façon assez effective, et je ne peux simplement les jeter à la poubelle parce-que d’autres n’ayant jamais trop pensé n’arrivent pas à me suivre et n’osent pas me faire confiance. Tant pis alors pour l’humanité si trop d’entre vous devraient penser comme lui, parce-que alors jamais personne pourrait apporter aucune idée utile pour se sortir de ce cauchemar sans être inmédiatement suspect. Vous pouvez vous imaginer pourquoi depuis un certain temps les intellectuels préfèrent se taire, même si Étienne désespère et se considère trahit par leur abandon…

Si l’Assenblée Générale doit avoir lieu le 21 février, il faudrá peut-être commencer tout de suite les contactes pour faire connaitre la situation et les possibilités, surtout parce-que on ne peut attendre les résultats de cette A. G. avant de commencer à établir les contacts avec d’autres forces possiblement interessées la ou nous ne comptons pas encore avec la représentation d’un parti politique. Il faudrait contacter ceux d’EDE comme les allemands, et encore les autres qui n’ont pas encore pensé à se présenter, pour connaitre leur avis avant de chercher d’autres alternatives. Puis, il faut faire ce travail de prospection avant que ceux qui voudraient se joindre à nous n’aient plus la possibilité de faire le nécessaire pour se présenter.

Je suis le premier à regretter qu’on ait perdu déjà assez, peut-être trop de temps, et qu’il est fort possible qu’on ne fasse finalement rien du tout.

En ce qui concerne le logo, clairement il s’agirait d’utiliser un logo collectif pour toute l’Europe, qui serait le principal, avec les logos des partis nationaux comme subsidiaires, et pas l’inverse, et de faire une campagne homogène basé sur la démocratisation neutrale des institutions. L’espéranto pourrait être porté comme instrument idéal pour faciliter la communication démocratique entre les citoyens européens, et utilisé entre nous des le départ pour la coordination, mais toujours comme proposition à évaluer, jamais comme fait accompli à imposer.

Je ne suis pas pour les initiatives négatives type « Vote Punition », ou « Vote Avertissement »… On veut changer les choses, et notre démarche est POSITIVE. Ceux qui ne savent se positionner que CONTRE quelquechose… sont toujours perçus comme incapables de s’imaginer autre chose pour la promotioner en positif… ce sont toujours des cocquilles vides qui ne mênent à rien.