J'en profite pour remarquer un oubli dans mon post et que NulAutreQueLui a lui évoqué: la candidature collégiale. C'est une opportunité de responsabiliser l'électorat mais aussi une niche pour d'éventuels profiteurs de la passivité d'autrui. À voir.
Déhel, tout peut être abusé si personne ne fait l'effort... tu n'as qu'a voir ce qui en est actuellement de la démocratie. La solution cependant, ne se trouvera pas en construisant un système ou personne ne devra jamais faire d'effort, tout comme l'égalité ne peut être atteinte en imposant une lobotomie à ceux qui seraient trop intelligents. L'egalité se trouve dans le respect des différences et la contribution de chacun selon ces moyens pour être consideré un égal. Les profiteurs n'existent pas parce-que ils sont plus rusés que les autres, mais parce-que les autres laissent faire quand ils abusent...
La candidature collégiale est supposée former une équipe de cinq égaux, pas d’un candidat rusé et 4 hommes de paille. C’est aux électeurs de ne pas voter une telle candidature si elle se produisait.
La solution que propose Jacques Roman n’est pas réaliste… il ne s’agirait plus d’une candidature collégiale, mais d’un terme 5 fois plus court que le normal pour chacun. La flexibilité dans la distribution des temps et des taches dans le collège est nécessaire pour que chacun puisse apporter le mieux de lui-même et pour repondre adécuatement tant aux imprévus de la vie politique comme à ceux de la vie privé et professionelle.
La passivité, Déhel, je comprends que tu la mentionnes pour les électeurs, mais pour les candidats? Être candidat est déjà un effort assez fort pour un passif, et ensuite, un passif n’a pas assez de vie sociale et professionnelle dans son entourage pour attirer la confiance et le vote d’assez d’électeurs, et les autres membres de la candidature ne seraient pas trop ravis de l’avoir à bord.
Déhel, bonjour, je reviens sur votre message 6053, dans lequel vous envisagez de combiner tirage au sort et mandat collégial.
Est-ce qu’il ne vous paraîtrait pas difficile de mettre sur un même mandat cinq personnes réunies par le sort et qui auront sans doute des objectifs personnels contradictoires, du moment qu’elles ne représenteraient personne d’autre qu’elles-mêmes ?
Jacques, ne rendez la compréhension des choses pas encore plus difficile qu’elle ne l’est réellement…
Je crois logique que le tirage au sort se ferait sur l’ensemble de collèges candidats, ceux-ci étant composés chacun de cinq personnes qui forment une équipe coordiné entre elles, plus eventuellement des candidats individuels sans collège. Il n’est nullement question de former ces équipes même par tirage au sort!
NingúnOtro, tu ne m'as pas convaincu qu'on pouvait mener une action sérieuse - respectueuse des cultures démocratiques et des cultures tout court - à l'international.
Il faut que tu te rendes comptes d’une chose: nous ne pouvons pas brandir l’étendart de la démocratie si nous ne sommes pas respectueux du peu de démocratie qui reste dans les partis traditionnels. Regarde, rien que pour EUROPE DEMOCRATIE ESPERANTO qui n’est pas si sclérosé, les membres veulent évidemment être associés aux décisions stratégiques - les partenariats, les logo que l’on met sur le bullentins de vote, etc.
Cela va de soi, beo, j’en suis boulversé du fait que tu penses que j’oserais ne pas être démocrate… je crois que j’ai montré jusqu’a aujourd’hui beaucoup plus de respect pour les formes démocrates que plusieurs autres. Neaumoins… les gens s’installent démocratiquement trop souvent dans une situation ou la majorité préfère regarder un match de foot anodin pendant qu’ils se plaignent de leur mauvais sort plutôt que de bouger pour changer les choses. Est-ce que tu considèrerais celui qui donnerait quelques coups de poing sur la table pour essayer de bouger les gens à faire autre chose de plus urgent que regarder le foot comme essentiellement anti-démocratique? Parce-que dans ce cas je devrais te donner toute la raison… dans de telles circonstances on ne pourrait pas dire que je sois démocrate. Mais dans le sens qu’il est déjà douze heures moins cinq et que je me trouve toujours ici à essayer de vous convaincre… il me parait que j’ai une patience démocrate infinie… A chacun son point de vue donc, je n’ai aucun droit de vous imposer le mien
. Je suis bien démocrate, mais je me dois de lutter contre la passivité du plus grand nombre… et je ne peu le faire sans prendre l’initiative et déranger leur paix d’âme, sans quoi ils ne bougeront pas et on ne fera rien du tout.
Il n’y à qu’un tyran pour vouloir reveiller le monde en paix…
Bien sur que les gens qui osent encore penser de façon autonome veulent savoir à quoi ils s’associent. Alors, je vais resumer brievement:
- Je crois qu’aujourd’hui, après les réfŕendums français, hollandais et irlandais plus toutes les combines mis en place par nos politiciens professionnels aux niveaux nationaux et européens pour ne plus avoir de référendums nullepart ailleurs… nous pouvons conclure que aucun politichien, d’aucun parti, ne reprèsente plus le peuple. Les élections sont devenu des contrats mercantils entre ceux qui bradent le pouvoir et les ressources des peuples souverains, et ceux qui achètent, en investissant dans les équipes politiques les montants énormes (grâce à la concurrence libre et non faussée) nécessaires pour les mener à la victoire électorale. Après les élections, les élus ne nous représentent guère… ils sont plus loyaux envers les dettes qu’ils ont à payer, tout comme un travailleur quelconque accepte les abus de son patron parce-que il à une hypothèque à payer…
On nes se libèrera pas de ces abus, qui sont déjà structurellement historiques… que si nous présentons des candidatures qui ne doivent rien au capital. Faisant cela, nous donnons aux citoyens la possibilité de voter pour des candidats libres de dettes, et donc libres de contraintes en ce qui concerne travailler en faveur des citoyens. Il est inutile d’imaginer que les partis classiques d’aujourd’hui pourraient un jour se libérer de leurs chaines, ils ont trop de dettes. La seule solution consiste à faire qu’on en vote d’autres et que ceux qui ne peuvent plus financer leurs dettes par leurs mauvais résultats déposent leur bilan et fassent faillite.
C’est pour proportionner aux citoyens la possibilité de voter autrement que les élections européennes de juin 2009 sont idéales. Dans les européennes on ne traite normalement (dommage, mais cela nous favorise cette fois-ci) pas trop de thématiques spécifiquement européennes, mais des projections de thématiques nationales… c’est à dire, on ne détourne pas les élections pour autrechose car les thèmes nationaux restent sur les agendas des élections nationales et les thèmes européens n’ont jamais été traités lors des européennes. On peut donc faire l’expériment sur le thème de la démocratisation des institutions sans dérober un autre débat.
En plus, les citoyens ont aujourd’hui plus que jamais des raisons de se rebeller contre les politiciens professionnels… le merdique TCE et son clon de Lisbonne, la dérive neo-libérale de tous les partis avec au niveau européen le non-respect des résultats des référendums, le cadeaux de nos épargnes aux citoyens aux grandes multinationales et le surendettement des états dans cette crise économique provoquée, les étudiants avec le procés de « modernisation » de Bologne, l’attitude de nos élites face à Irak, et maintenant Gaza, la polémique avec le gaz russe… les gens en ont ras-le-bol des solutions monétaristes de nos soit-disants élus du peuple… et je crois le temps venu qu’ils soient prets à élire directement des gens issus du peuple, et pas de représentants professionnels qui ne pensent qu’a leur carrière et se vendent aux mieux-offrant (sans doute les multinationales et pas les peuples).
- Ce genre de rebellion au niveau européen ne peut être significative si on fait un effort considérable (il serait plus intellectuel que monétaire) pour obtenir des élus dans les 27 pays de l’Union (et il ne faut pas oublier que 12 d’entre eux votent des parlementaires européens pour la première fois et ne disposent pas de la part des partis existants d’europarlementaires qui pourraient baser leur campagne sur ce qu’ils ont déjà accomplis en Europe, ni comptent donc avec de la finaciation européenne pour faire valoir ce genre d’avantages, pas comme dans les autres 15 ou ils profitent trop des ressources de financiation pour des partis déjà existants).
Dans ces 12 nouveaux pays, qui sont tous de l’est et donc d’ancienne influence russe, l’anglais est resenti comme une imposition difficile à avaler et que pas beaucoup de monde maitrise… je crois que ce serait particulièrement facile de leur proposer maintenant d’appuyer un mouvement qui voudrait plutôt utiliser l’espéranto comme langue véhiculaire européenne. Ils éviteraient la colonisation culturelle anglo-saxonne et l’espéranto étant mille fois plus facile à apprendre que l’anglais ils pourraient s’intégrer beaucoup plus vite et à égalité de chances (les autres devraient apprendre l’espéranto aussi dans le même temps et il n’y aurait pas de maitres avantagées et des élèves). Dans tous les pays… faire coordiner la campagne actuelle inter-étatique par des espérantistes practiquants agiliserait les contactes nécessaires pour syncroniser l’action utile. Je suis sur que la plupart des espérantistes sont des gens assez intelligents pour prendre ce genre de responsabilités, et que leur diversité idéologique est assez grande pour que l’ensemble reste neutre envers les politiques traditionelles.
- J’ai developpé une méthodologie qui permet de lancer des hebdomadaires locaux viables pour peux que trois ou quatre personnes s’y engagent… il faut juste contribuer quelques ordinateurs personnels, même portables, et avoir une imprimante laser. Cela fonctionnerait entièrement avec du software libre et on n’aurait qu’a faire imprimer localement dans son imprimerie du coin. Cela fait 15 ans que je garde le projet dans un tiroir dans l’attente de le lancer massivement au service d’une bonne cause et je croix que celle-ci vaut bien la peine. Il s’agirait de monter un réseau très dense dans très peu de temps (des semaines), qui partageraient tous la même image corporative (question de faire du poids légal contre les inévitables copies du concepte), mais qui se partageraient entre elles les nouvelles (les locales des unes serviraient comme les externes des autres). Si on montait ce réseau avant les elections européennes, on pourrait se passer de tout autre moyen publicitaire pour la campagne électorale, et notre programme et nos opinions feraient de contenu interessant pour ces hebdomadaires dans leur lancement. Apart cela, ils devraient aussi promouvoir les logiciels libres, et bien sur l’espéranto…
Je crois que vous saurez comprendre qu’un tel instrument, totalement viable car dessiné des le début pour être très compétitif en temps de crise… fonctionnerait si bien utilisé comme dernier clou du coffin des mass-média detenus par les multinationales… nul besoin de vous dire comme ces derniers souffrent déjà cette crise qui baisse leurs revenus en ventes et en publicité au dessus des couts fixes de leurs infrastructures mastodontiques. Tout comme on pourrait se débarasser des partis politiques classiques en les ruinant, on peut aussi se débarasser des mass-médias d’aujourd’hui, pas en prenant un contrôle démocratique toujours inviable, mais en les ruinant et en les remplaçant par d’autres plus aptes à tenir en compte les besoins des citoyens.
- Cette crise économique va finir par couler tous les systèmes monétaires actuels, car ils insistent à sauver le fraude des réserves fractionnaires des banques… il faut que nous ayons des moyens politiques et de communications sur place partout pour réorganiser les societés civiles autour de systèmes d’exchange économique alternatives si nous ne voulons pas que absolument tout s’écroule… et ce ne seront pas les partis politiques traditionnels et leurs maitres financiers qui voient s’évanouir leurs privilèges de l’ancien système qui vont faire quelque chose d’utile (pour les citoyens) dans ce sens… c’est pour cela aussi qu’il faut prendre les choses en main politiquement… la politique sera l’arbitre de la situation si elle est motivé et trouve les moyens pertinents et le soutien des citoyens. Mais les gens n’ont pas du tout confiance dans la politique actuelle, et si nous n’en proposons pas une autre à temps…
Comme tu vois, c’est un vaste programme qu’il faut developper… et pour cela il faut faire collaborer beaucoup de cerveaux honnêtes et lucides. Je sais que la plupart des espérantistes le sont, mais voudront-ils collaborer, prendre des risques, assumer des couts?
Une remarque… je sais que ce n’est pas un programme à developper par une personne toute seule… alors Déhel qui veut interpreter mon pseudo comme « NulAutreQueLui »… il ferait bien de se faire réviser les neurones. Non, j’ai essayé simplement de me doter des instruments nécessaires pour reveiller beaucoup de gens d’une façon assez effective, et je ne peux simplement les jeter à la poubelle parce-que d’autres n’ayant jamais trop pensé n’arrivent pas à me suivre et n’osent pas me faire confiance. Tant pis alors pour l’humanité si trop d’entre vous devraient penser comme lui, parce-que alors jamais personne pourrait apporter aucune idée utile pour se sortir de ce cauchemar sans être inmédiatement suspect. Vous pouvez vous imaginer pourquoi depuis un certain temps les intellectuels préfèrent se taire, même si Étienne désespère et se considère trahit par leur abandon…
Si l’Assenblée Générale doit avoir lieu le 21 février, il faudrá peut-être commencer tout de suite les contactes pour faire connaitre la situation et les possibilités, surtout parce-que on ne peut attendre les résultats de cette A. G. avant de commencer à établir les contacts avec d’autres forces possiblement interessées la ou nous ne comptons pas encore avec la représentation d’un parti politique. Il faudrait contacter ceux d’EDE comme les allemands, et encore les autres qui n’ont pas encore pensé à se présenter, pour connaitre leur avis avant de chercher d’autres alternatives. Puis, il faut faire ce travail de prospection avant que ceux qui voudraient se joindre à nous n’aient plus la possibilité de faire le nécessaire pour se présenter.
Je suis le premier à regretter qu’on ait perdu déjà assez, peut-être trop de temps, et qu’il est fort possible qu’on ne fasse finalement rien du tout.
En ce qui concerne le logo, clairement il s’agirait d’utiliser un logo collectif pour toute l’Europe, qui serait le principal, avec les logos des partis nationaux comme subsidiaires, et pas l’inverse, et de faire une campagne homogène basé sur la démocratisation neutrale des institutions. L’espéranto pourrait être porté comme instrument idéal pour faciliter la communication démocratique entre les citoyens européens, et utilisé entre nous des le départ pour la coordination, mais toujours comme proposition à évaluer, jamais comme fait accompli à imposer.
Je ne suis pas pour les initiatives négatives type « Vote Punition », ou « Vote Avertissement »… On veut changer les choses, et notre démarche est POSITIVE. Ceux qui ne savent se positionner que CONTRE quelquechose… sont toujours perçus comme incapables de s’imaginer autre chose pour la promotioner en positif… ce sont toujours des cocquilles vides qui ne mênent à rien.