Je n’ai rien du tout en main.
J’ai tapé l’expression " Le temps des patries est fini " sur Google, et aussitôt, j’ai obtenu le texte de Drieu La Rochelle.
Pauvre NingunOtro.
Je n’ai rien du tout en main.
J’ai tapé l’expression " Le temps des patries est fini " sur Google, et aussitôt, j’ai obtenu le texte de Drieu La Rochelle.
Pauvre NingunOtro.
Bien sur, « pauvre NingúnOtro »… Google peut aider, mais il n’est point un substitut pour le savoir et l’intelligence parce qu’il manque la cohérence de l’ensemble d’idées cohérentes. … Moi, j’aime bien avoir les choses en main, savoir ce que je dis et pourquoi je le dis. De ce fait, il est tout à fait inutile de tenir compte d’extraits de « Chez Google » sans les comprendre et savoir que leur contexte ne peut les abandonner.
Il vous aurait fallu comprendre qui fut Drieu de La Rochelle, ou au moins faire l’effort de vous renseigner, avant de citer n’importe quoi de son œuvre hors contexte.
Vous vous prenez bien pour un Dieu tout puissant en vous permettant des jugements sur ma solvabilité logique, éthique ou même économique sans me connaitre, un tout petit dieu qui ne croise même pas ses sources, tellement il a confiance en lui-même.
Pour votre information, je suis gaulliste.
Mardi 19 août 2008, à 00 : 09 : 49, sur le forum du Plan C, Etienne Chouard écrit : « Propositions d’articles additionnels à la déclaration des Droits de l’Homme et du citoyen. Une perle…signée Maximilien de Robespierre (24 avril 1793) »
Et alors ?
Qu’est-ce que ça signifie ?
Est-ce que ça signifie qu’Etienne Chouard est robespierriste ?
Pauvre NingunOtro.
Pas de mots interdits, pas de mots sales (ou salissants)…
refusons le concept même de blasphème, n’acceptons pas l’anathème, aucune pensée n’est interdite…
isegorià (encore et toujours)…
S’il vous plaît, ne laissez pas assimiler nationalisme et fascisme : nos grands-parents sont morts pour défendre le cadre de la Nation qui leur a permis de garantir à leurs enfants une liberté révolutionnaire contre les féodalismes. On peut très bien (à la fois) voir dans la nation un cadre rassurant (le seul qui permette, pour l’instant, un semblant de démocratie) et rêver d’un monde unifié sans nations (plus tard).
Les nationalistes ne sont pas des fascistes, je refuse cet amalgame. Si vous voulez dire qu’une idée est mauvaise, il faut le démontrer.
(En ce moment, je lis dévore les discours de Robespierre où le mot nation étincelle de mille vertus émancipatrices.)
Posez-vous cette question : qui donc a intérêt à ce que le peuple lui-même déconsidère gravement le mot nation ?
Pour ma part, j’ai compris que [bgcolor=#FFFF99]les multinationales (celles qui, comme par hasard, prennent le contrôle de tous nos journalistes) redoutent les nations qui sont les seules à pouvoir leur résister[/bgcolor], et cherchent à les affaiblir par tous les moyens, avec des organisations supranationales et antidémocratiques comme l’UE, l’OMC, l’AGCS, l’AMI, le FMI, etc.
Ne nous trompons pas d’ennemis.
Et ne pas oublier que ceux qui nous « informent » — les ouvriers de la « fabrique du consentement » (Chomsky) — sont de plus en plus subordonnés (salariés) à ces multinationales.
Ne laissez pas salir de grands concepts par des amalgames sommaires et trompeurs : libéralisme, protectionnisme, nationalisme, souverainisme, communisme, socialisme… sont des mots utiles qui peuvent encore servir à résister à l’oppression.
[bgcolor=#FFFF99]Donc, pas de pensée maudite, pas de pensée interdite : restons libres de penser et nuançons :/[/bgcolor]
Non ?
Étienne.
Et arrêtez de vous insulter, s’il vous plaît.
PS : pour Orbi Effectivement, j’ai oublié robespierrisme dans la liste des mots que je veux pouvoir manier librement sans qu’un prêtre laïc m’ordonne d’avoir honte d’avoir osé penser autrement que suivant son dogme. Je ne lis pas que Montesquieu, Benjamin Constant et François Furet : je lis aussi Robespierre et d’autres Marat et , punaise, ça a du goût ! J’y reviendrai très bientôt : Robespierre est littéralement enthousiasmant ; il faut le lire lui, et pas ce que d’autres disent avoir lu de lui, ceci est essentiel. Et l’analyse méticuleuse des calomnies dont il fait l’objet (et de leurs auteurs, presque toujours privilégiés) est tout aussi passionnante.
Merci à vous tous d’être là ; arrêtez ces chamailleries, s’il vous plaît, nous avons tant à progresser par ailleurs. On se fout pas mal de ces malentendus sur le point de savoir « est-ce qu’il m’a traité de nationaliste ? au sens de fasciste ? devant tout le monde ? » Stoooop ! …
Merci
Le 5 décembre 1790, à l’Assemblée Nationale Constituante, le député Robespierre propose un décret historique. Le 5 décembre 1790, le député Robespierre propose un décret pour organiser les gardes nationales. Il prononce pour la première fois dans l’Histoire ce qui deviendra notre devise.
« […] Article 14. Les gardes nationales s’exerceront à certains jours de dimanches et de fêtes qui seront indiqués par chaque commune.
Article 15. Elles se rassembleront tous les ans, le 14 juillet, dans chaque district, pour célébrer, par des fêtes patriotiques, l’heureuse époque de la Révolution.
Article 16. Elles porteront sur leur poitrine ces mots gravés : LE PEUPLE FRANÇAIS, et au-dessous : Liberté, Egalité, Fraternité. Les mêmes mots seront inscrits sur leurs drapeaux, qui porteront les trois couleurs de la nation. »
(Archives parlementaires, sous la direction de J. Mavidal et E. Laurent, Société d’imprimerie et librairie administratives Paul Dupont, tome 21, p.249, téléchargeable sur http://gallica.bnf.fr/ )
Robespierre était en avance sur tous les autres députés. Robespierre était en avance sur son temps. L’Assemblée Nationale Constituante ne vote pas ce décret.
[Cher Instit, c’est précisément un des textes, une des formidables textes, que je me prépare à vous signaler, in extenso (je suis en train de bosser sur la reconnaissance de caractères, c’est long). Il faut lire, il faut absolument lire le bouquin "[bgcolor=#FFFF99]Pour le bonheur et pour la liberté. Discours de Robespierre"[/bgcolor], (Éd. La Fabrique, 2000). Le discours sur l’organisation des gardes nationales est là tout entier (extraordinaire plaidoyer contre une armée et une police permanentes, de métier, au sein d’un peuple désarmé), il faudra y consacrer une discussion toute entière, c’est trop important. Étienne.]
Mais Robespierre…
a-t-il eu le temps d’y réfléchir à tête reposée ? JR
(Je m’empresse d’avouer que le mot n’est pas de moi mais d’un futur guillotiné de 1793 à qui on posait une question compliquée. J’ai vu ça récemment mais je ne sais plus où : très XVIIIème siècle !) JR
Aujourd’hui, nous pleurons dix soldats français morts en Afghanistan. Ca me fait penser à Robespierre.
En 1792, Louis XVI veut la guerre car il pense que la France vaincue rétablira son pouvoir. Il n’est pas le seul à vouloir la guerre ! A l’Assemblée Législative, presque tous les députés veulent la guerre ! Seuls sept députés sur 745 sont contre la guerre !
Robespierre résiste au bellicisme ambiant. Il est un des très rares hommes politiques à s’opposer à la guerre. Robespierre prononce ces phrases extraordinaires, toujours d’actualité le 20 août 2008 :
« La plus extravagante idée qui puisse naître dans la tête d’un politique est de croire qu’il suffise à un peuple d’entrer à main armée chez un peuple étranger pour lui faire adopter ses lois et sa Constitution. Personne n’aime les missionnaires armés. »(François Furet, Denis Richet, La Révolution française, Hachette Pluriel, page 149)
C’était un grand homme.
PS : Je retire le « mauvaise foi ». JR
A propos de Robespierre, de l’Union Européenne, de la Constitution Européenne, etc.
Dans son article sur le jacobinisme, François Furet expliquait en 1992 :
« L’élasticité sémantique du terme, dans la politique française de cette fin du XXème siècle, témoigne de ce travail du temps. Jacobinisme ou jacobin peuvent y désigner, selon les cas, des prédilections très diverses : l’indivisibilité de la souveraineté nationale, la vocation de l’Etat à transformer la société, la centralisation gouvernementale et administrative, l’égalité des citoyens garantie par l’uniformité de la législation, la régénération des hommes par l’école républicaine, ou simplement le goût sourcilleux de l’indépendance nationale. Dans cette nébuleuse de sens domine toujours la figure centrale de l’autorité publique souveraine et indivisible, dominant la société civile ; ce qui est après tout un paradoxe, s’il est vrai que l’histoire du club des Jacobins est celle d’une incessante usurpation sur la Convention, régulièrement investie de la souveraineté du peuple par l’élection de septembre 1792. Mais ce paradoxe – outre qu’il en dit peut-être long sur la faiblesse de la tradition juridique en France et sur la tyrannie vague des souvenirs historiques – exprime aussi au bout de deux siècles une espèce d’embourgeoisement du jacobinisme, passé de l’état de patrimoine révolutionnaire au statut de propriété nationale. Parvenu à ce stade éminent de dignité historique, le concept a perdu tout caractère subversif et aussi, comme on l’a vu, tout sens précis ; mais en évoquant dans les mentalités les vertus d’un Etat fort, porteur du progrès et figure imprescriptible de la nation, il permet de joindre sa tradition à celle qui l’a précédée et à celle qui l’a suivie, et de recoudre ce que la Révolution avait déchiré : formant un pont entre l’ancienne monarchie et l’Etat napoléonien, la tradition jacobine retrouve un air de famille. Si bien qu’elle peut aussi faire une place à la droite et diviser la gauche ; plaire aux gaullistes comme aux communistes, et tracer une ligne de démarcation à l’intérieur du parti socialiste. »
(François Furet et Mona Ozouf, Dictionnaire critique de la Révolution française, Idées, Champs Flammarion, page 243)
Quand François Furet écrivait cet article, en 1992, Jean-Pierre Chevènement était encore membre du Parti Socialiste.
La tradition jacobine se retrouve en 2008 dans les trois familles politiques suivantes :
1- les gaullistes : ils sont regroupés dans le parti politique Debout La République, présidé par Nicolas Dupont-Aignan ;
2- les communistes ;
3- les socialistes jacobins : ils sont regroupés dans le parti politique Mouvement Républicain et Citoyen, présidé par Jean-Pierre Chevènement.
Ces trois familles politiques étaient pour le NON à Maastricht en 1992, pour le NON à la Constitution Européenne en 2005, pour le NON au traité de Lisbonne en 2008.
REPRISE DU SUJET INITIAL ET RECHERCHE D’UN NOM
Cette discussion part de l’idée d’AJH de présenter une liste aux élections européennes. Je souscris totalement à cette idée.
Le principal problème en présence dans une telle perspective vient du fait que les listes présentées sont hiérarchisées, et que les élus le sont pour plusieurs années, sans possiblité d’interversion (par tirage au sort) pendant le mandat.
Je propose donc :
En ce qui concerne le nom de la structure : Orbi (4434) propose le nom de « Comité pour la première république citoyenne », mais à l’instar de JR (4469), je ne suis pas convaincu de la pertinence ultime d’une nouvelle constitution à tout prix. Ainsi je propose « Comité pour une République Citoyenne » (CRC), ce qui n’empêche pas de rester dans la V°, mais sous-entend qu’il reste des lacunes à combler pour qu’elle devienne réellement démocratique et citoyenne.
Sinon, j’avais pensé à « Parti de la Remise en Question », mais il vaut mieux éviter les formulations trop révolutionnaires (du style « Parti de la Sédition »).
Bonjour, et Bienvenu, TL
Vous n’êtes pas le seul, mais il parait que ce n’est pas une idée facile à cristalliser.
La hiérarchie d’une possible liste n’est pas tant un problème de pouvoir échelonné, mais de fixation des représentants élus selon la quantité de ceux-ci que l’élection nous donnerait comme résultat. Du moins, c’est cela qui joue le plus souvent dans les partis traditionnels: tout candidat qui VEUT être élu est plus à l’aise en tant que tête de liste que dans la 10ième position. Les partis en profitent pour mettre leurs NULS préférés assez haut dans la liste (juste après ceux qui sauront faire la propagande pendant la campagne électorale). Des fois on les mets sur la liste d’une circonscription électorale « sure » .
Étienne n’a pas besoin d’être meneur de la liste s’il ne veut pas… Stratégiquement, cela pourrait être même plus utile de le mettre un peu plus bas sur la liste, au niveau ou la quantité d’élus serait suffisante pour que le travail développé dans le Parlement Européen puisse être utile. Cela ne servirait pas à grand chose d’avoir Étienne tout seul au parlement, je crois que dans ce cas il serait plus utile en « agitateur civil ». Mais tout cela est discutable, surtout avec lui .
Si nous ne sommes pas très nombreux à vouloir être candidats pour cette élection-ci (ce n’est pas facile de se décider et d’adapter sa vie à si court terme…), les possibles candidats qui seraient d’accord pour se présenter pourraient essayer d’abord de se mettre d’accord par consensus sur la meilleure équipe à présenter. Cela rendrait possible la composition de la meilleure mosaïque de compétences que l’ensemble de candidats puisse apporter, et aussi de s’assurer la plus haute acceptation des restrictions à la candidature du genre « reversement mensuel en gage d’intégrité », démission en cas de divergence insurmontable entre la volonté générale du parti et celle de l’élu en cours de législature, etc.
Pour des représentants de la volonté générale du peuple, je crois que une rémunération JUSTE devrait être proposée… le « salaire » devrait être fixé comme la moyenne des salaires de ces représentés, ou être liée au SMIC ou autre par une proportion… de ce fait on obtiendrait une garantie du fait qu’il se soucierait de la base « salariale » de la plupart de ses représentés. Une structure JUSTE aussi de remboursement de frais « extraordinaires » pas couverts par le développement de sa fonction et donc inclus dans le salaire ferait le reste.
J’ai déjà une fois avorté la discussion sur le nom du mouvement… nous n’avons pas trop accès (encore) à la presse écrite, ce qui nous laisse surtout l’internet pour faire connaître nos idées. De ce fait, cela serait malheureux si, pendant qu’on s’efforce pour trouver des dénominations utiles…, les squatteurs de domaines les enregistraient avant qu’on se décide. Nous pouvons reporter cette élection à une réunion physique où chacun apporterait ses propositions et où, une fois la décision prise, la réservation des domaines internet se ferait tout de suite. D’ailleurs… si notre intention est de lutter pour l’Europe des citoyens, nous devrions en tenir compte et nous coordonner dans l’action, le nom, etc. avec des collectifs semblables (existants ou constituées avec notre aide) dans les 26 autres pays de l’union en vue de constituer un groupe propre dans le Parlement Européen. Pensons plutôt au nom que pourrait avoir ce groupe qui nous unirait tous, avant de chercher un nom trop différent pour représenter les français en exclusivité (je suis espagnol, moi… et je prévois des difficultés insurmontables si nous devions nous unir —après avoir surmonté les considérables difficultés pour nous présenter et faire élire quelqu’un — à un groupe au nom français, ou anglais, du même que je m’imagine la difficulté des autres si le nom devait être espagnol, d’ailleurs). Alors, le choix d’un nom n’est pas du tout trivial, et le faire en public sans réserve immédiate revient à en faire une affaire rentable pour des squatteurs.
Ceci étant dit, bienvenue à bord !
Reprise du sujet initial et recherche d’un nom pour le futur mouvement ; statut financier des membres
Merci TL (4599) de votre salutaire intervention en forme de retour aux sources.
Il me semble qu’Étienne devrer mener la liste des européennes (« coordonnateur » ou « secrétaire »). Ou alors tirer au sort parmi les volontaires (dont je ne ferai pas partie, je précise) ?
Comme il s’agirait d’une liste pour les européennes, il vaudrait mieux que le nouveau mouvement s’appelle « Comité pour une Europe citoyenne » (COPEC)
« Comité pour une République citoyenne » (« COREC ») serait alors le nom à retenir dans le cadre des des législatives françaises.
À moins que : « Comité pour une République et une Europe citoyennes » (COCIT) : un seul comité pour les deux choses, ça serait beaucoup plus pratique, et ça correspondrait bien à la réalité de l’action telle qu’elle s’est développée sur le présent site.
À propos de la proposition de rémunération faite par NingúnOtro (4599) : s’il s’agit de ceux qui seront élus, ils recevront l’indemnité de député européen (ou français) : donc, pas de problème. Quant aux autres membres du mouvement : pas de rémunération (activité purement bénévole), mais une cotisation à verser, comme d’habitude. (Et ce n’est pas cette cotisation qui règlera la question financière…). JR
Cette discussion part de l'idée d'AJH de présenter une liste aux élections européennes.Bien-vu, TL, de re-centrer le débat. Mais avant de s'accorder sur le nom, ne devrions-nous pas nous accorder sur les objectifs ? Le nom en découlera peut-etre naturellement.
Ceux qui pensent que les élections Européennes de juin 2009 ne sont pas importantes, ou ne sont pas le bon cadre, peuvent s’abstenir de donner leur avis. Le but suivant est de savoir quel programme le futur/éventuel parti défendra. Je pars du principe qu’il existe une ribambelle de partis de gauche et de droite, et qu’en créer un de plus n’a aucun interet. Le seul interet potentiel est de créer un parti transversal, dont l’objectif premier est la distribution du pouvoir, et pas les décisions prises à un moment. Je pense qu’il y a un consensus là-dessus maintenant.
Je me rends compte au cours des discussions ici qu’un programme clair est important, tant en interne - pour ne pas discuter de sujets secondaires et ne pas se tromper de combat - que pour la visibilité externe.
Mon objectif personnel est simple: écrire une Constitution Européenne, et y inscrire qu’un des criteres pour faire partie de l’Europe est de fonctionner en démocratie directe (approuver toutes les décisions soit par réferendum soit par une chambre tirée au sort). Et je pense que le Parlement Européen, bien que n’ayant pas les prérogatives pour accomplir cela, est un endroit bien adapté pour porter le combat. Et je pense aussi que nous pouvons utiliser le prétexte d’une Constitution Européenne pour imposer ces changements au niveaux nationaux, qui sont verrouillés et feront barrage comme ils peuvent.
Un deuxieme objectif, secondaire, est d’en finir avec l’Union Européenne (UE), et de revenir à la Communauté Européenne (CE), rétablir les frontières mais les maintenir ouvertes. Ainsi, on peut quitter la CE, et/ou en être viré par les autres membres de la communauté.
Mais je comprends que tous ne partagent pas ce programme, alors j’ai créé un petit sondage en ligne pour savoir ce que vous voudriez que ce parti défende (vous pouvez changer la langue vers le bas de la page):
[align=center]http://www.doodle.ch/participation.html?pollId=ctwaddei9zix5hp4[/align]
Avant de répondre au sondage, nous devrions nous accorder sur la liste des programmes potentiels: économique, social, militaire, diplomatique … La facon de fonctionner de ce sondage permet seulement au créateur du sondage de modifier les champs, aussi veuillez indiquer ici si vous souhaitez que d’autres rubriques soient citées, et je les ajouterai. Ce genre de sondage en ligne réflete ce qui pourrait etre fait pour savoir ce que les Européens veulent comme structure de pouvoir.
Pour ce qui est du nom, un certain consensus s’était dégagé pour appeler le nouveau parti forum … cela pour évoquer à la fois que c’est un nouveau type de parti, et aussi pour signifier que tout-un-chacun peut contribuer, que c’est un parti anti-aparatchick. Que c’est un parti mais aussi un forum de discussion ou tous ont le même niveau hiérarchique dans le débat. Comme ici, quoi. Corollaire, un des objectifs du parti devra être de garder Internet libre et non censurable (voir les tentatives de contrôle sous prétexte de combattre la pédophilie ou le piratage).
Merci de votre accueil. Je traîne dans les parages depuis quelque temps, mais j’ai dû m’inscrire pour intervenir.
Cela fait quelques jours que je me suis mis à réfléchir très sérieusement à ces détails, aussi je suis extrêmement ouvert à ce que j’ai pu ou pourrai lire.
Effectivement, Etienne peut refuser, et cela serait en concordance avec ses principes. Il serait quand même intéressant qu’il se propose sur la liste, afin d’être tiré au sort comme les autres. Mais il pourra dire ce qu’il en pense.
Pour le nom remettons cela à plus tard (forum n’est pas mal, et on peut l’évoquer puisque les sites sont déjà pris).
Au niveau du programme, je suis tout à fait d’accord sur l’intérêt soulevé par Zolko d’une proposition de transversalité par rapport à l’échiquier politique existant. C’est à dire insister sur un changement de forme (structure), qui pourra influer sur le changement du fond (politique).
De ce fait, quelques idées fortes seraient à privilégier : démocratie directe (référendum d’initiative populaire plus souple), pouvoir local souverain (possibilité de refus de décision communautaire, si le refus n’a pas de conséquences inadmissibles pour les autres pays - ceci inclut certaines formes de déficit public), assemblée tirée au sort… pour citer ce qui est un peu « à l’ordre du jour ». (Je me limite à l’échelon européen, mais certaines certaines idées valent aussi aux plans nationaux, régionaux et communaux.)
Que pensez-vous de l’idée d’un référendum permanent avec possiblité de changer de réponse ? On peut penser qu’il y aura des abus à première vue, mais je n’en suis pas si sûr : les gens répondent plutôt dans leur intérêt… normalement. J’ai même pensé à un tel mode de scrutin pour l’élection du Président, qui permettrait une possibilité de rétractation permanente des citoyens. C’est potentiellement explosif, mais ça obligerait à plus d’honnêteté dans les programmes, et de pédagogie dans les interventions.
Pour finir, j’ai répondu au sondage. Bonne idée. Nous pourrons parler des différentes options. J’y réfléchis un peu.
TL
« Forum permanent avec possibilité de changer la réponse »
TL (4610).
En substance, ce système est « subsumé », comme disent les prétentieux, dans la « proposition citoyenne de dépôt d’un projet de loi au Parlement » assortie ou non d’un référendum d’initiative citoyenne (voyez les propositions CIPUNCE sous http://www.cipunce.net - projet de constitution de la Confédération européenne). La proposition, lancée par un ou plusieurs citoyens, ou un mouvement, une organisation, &), donnerait lieu à un débat sur l’Internet suivie d’une période de trois mois pour l’acceptation - la réponse pouvant être modifiée jusqu’au dernier moment : ce que vous proposez, donc. Voyez les propositions ici sous art. 51-3 et 51-4 (constitution française). JR
Merci Jacques pour cet éclairage.
Cependant je n’ai pas trouvé l’art. 51-3 et -4, dans ce que j’ai parcouru, pourriez-vous m’en préciser l’emplacement exact ?
[Bonjour TL. J’ai mis des liens hypertexte sur les numéros d’articles dans le message de Jacques, ça vous permettra d’y aller d’un simple clic (et des liens direct vers le wiki sont dans les message de tête des discussions du forum. Étienne. (22/8, 11h05)]
C’est en effet assez similaire avec ce que je propose, si ce n’est que je n’envisage pas de délai maximal pour voter. En fait, cela pourrait dépendre de la nature du sujet abordé (purement symbolique, philosophique, ou au contraire présentant des implications économiques immédiates importantes - c’est dans ce dernier cas qu’une date limite pourrait s’avérer souhaitable), ou encore requérir une base de votants minimale.
Bonjour
Il y a maintenant 8 mois que j’ai ouvert ce forum " Étienne Chouard, tête de liste aux prochaines européennes ? ", et j’avoue que maintenant, je ne lancerais plus une telle proposition. En effet, il me semble que ce serait beaucoup d’énergie et d’argent dépensés pour rien : inutile de se faire aucune illusion, même dans le meilleur des cas un nouveau parti ne pourrait avoir aucun élu vu le manque de motivation politique de la très, très, très grande majorité de nos concitoyens.
Le seul espoir (d’un élu) serait dans un « truc » (un parti) qui réunisse autour d’une liste commune une multitude de petits partis qui, chacun séparément, n’aurait aucune chance… un « truc » comme « concordat citoyen ». Mais j’avoue que même ça, même emmené par des gens de la qualité d’Étienne, j’ai du mal à y croire.
Alors, pour qui ou pour quoi faut-il économiser nos forces ?
Y a t’il d’autres actions possibles qu’une action politique européenne?
Ne vaudrait-il pas mieux tenter de faire bouger les lignes d’un parti existant, par l’intérieur ?
Quand on voit par exemple qu’Attac est passé en 3 ans de 30000 à 11000 adhérents, que ceux qui la dirigent sont incapables de la moindre ouverture d’esprit, j’avoue que parfois j’ai vraiment envie de tout laisser tomber… ou de militer pour la Ligue pour la Protection des Oiseaux
C’est l’effet dévastateur de la perte d’espoir c’est tout. Je crois qu’en changeant suffisamment la pratique politique il y a largement moyen de réveiller et de remotiver les gens. [bgcolor=#FFFF99]Je vois beaucoup de personnes dire ici « nous n’avons pas besoin d’un nième parti de gauche / droite ». Je ne suis vraiment pas d’accord … Aucun des partis politiques actuellement n’est démocratique, tous contribuent à l’impuissance des citoyens … [/bgcolor]Et c’est cette impuissance qui est à la base de cette perte d’espoir …
... Le seul espoir (d'un élu) serait dans un "truc" (un parti) qui réunisse autour d'une liste commune une multitude de petits partis qui, chacun séparément, n'aurait aucune chance... un "truc" comme "concordat citoyen". Mais j'avoue que même ça, même emmené par des gens de la qualité d'Étienne, j'ai du mal à y croire.Alors, pour qui ou pour quoi faut-il économiser nos forces ?
Y a-t-il d’autres actions possibles qu’une action politique européenne ?
Ne vaudrait-il pas mieux tenter de faire bouger les lignes d’un parti existant, par l’intérieur ?Quand on voit par exemple qu’Attac est passé en 3 ans de 30 000 à 11 000 adhérents, que ceux qui la dirigent sont incapables de la moindre ouverture d’esprit, j’avoue que parfois j’ai vraiment envie de tout laisser tomber… ou de militer pour la Ligue pour la Protection des Oiseaux
Cet espoir ne peut venir que d’une candidature où il n’y aurait pas de la place pour des politichiens, même pas des politiciens en actif, et surtout, aucun lieu pour des lobbyeurs du capital. Nous ne pouvons même pas faire appel à ces petits partis que tu mentionnes… pas pour fournir des candidats et tout cas, parce qu’ils seraient contaminés par leur convictions idéologiques, qu’évidemment ils ne pourraient trahir. Cela ne veut pourtant pas dire qu’ils ne pourraient pas nous soutenir dans la campagne avec les arguments qui bons leur sembleraient, pas forcément les mêmes pour tous. Cette candidature obtiendrait les votes de tous ceux qui ne veulent plus avaler la façon d’entendre la politique des grands partis de toujours, et même, en leur redonnant quelques espoirs, d’une bonne partie de ceux qui ne votent plus depuis longtemps pour ne pas donner à bouffer aux animaux sauvages de ce cirque.
C’est pour cela que moi je pense depuis toujours pas seulement à un mouvement avec une nouvelle structure démocratique en France, bâti autour des idées surtout d’Étienne en ce qui concerne l’organisation interne et les buts, mais à 27 mouvements avec des idées similaires, un pour chaque pays membre de l’Union Européenne… qui se coordonneraient et s’entraideraient pour une campagne électorale européenne commune et l’établissement d’un groupe parlementaire européen propre avec lequel avoir un poids considérable sur ce qui peut se faire depuis le Parlement Européen (entre autre bloquer la possibilité de dérives totalitaires des groupes politiques traditionnels tracassés par la non-acceptation du Traitre Constitutionnel ou de son clone le Traitre de Lisbonne, qui pourraient décider qu’une possible sortie serait de convertir le Parlement Européen nouvellement élu en Assemblée Constituante si leurs représentés y nomment une trop grande majorité).
Nous avons donc les circonstances actuelles et ce grand souci pas du tout imaginaire pour pousser les gens à faire des élections européennes de juin 2009 ce RÉFÉRENDUM que les politiciens nous volent et que les amis citoyens irlandais ont sauvé pour nous tous in extremis le 12 juin dernier. Maintenant c’est à nous tous citoyens, ensemble, de faire que cet effort irlandais n’ait pas été en vain… Ceux qui étaient pour le OUI, dans un coin du quadrilàtre, mais même pas ensemble parce que politiquement irréconciliables, et ceux qui étaient pour le NON à cette Europe économique et militaire, mais plutôt pour une autre Europe… dans l’autre coin, ensemble car pas séparés par la politique idéologique.
Ce combat, il vaut la peine de le livrer…
Une « Liste pour le référendum » ?
S’il ne faut plus parler de « parti », de « mouvement » de « rassemblement » et autres termes semblables, on peut se demander s’il ne faudrait pas bannir également le terme « politique » : ce serait logique.
Je propose une « Liste nationale pour le référendum ».
Le seul but officiel de la liste serait d’obtenir que tout nouveau traité institutionnel européen soit soumis au référendum dans tous les pays membres : c’est là-dessus et là-dessus uniquement que devrait se faire sa campagne.
Sur toutes les autres questions (philosophiques, politiques, sociales et économiques) les membres de la liste auraient liberté de vote et d’opinion.
Il est naturellement trop tard pour s’entendre sur un programme politique, social et économique et d’ailleurs les huit ou neuf personnes qui participent activement à la discussion n’ont pas la même vision de ce programme !
Je pense que partout dans l’Union européenne les électeurs verraient l’intérêt d’une liste ayant cet objectif unique et très clair.
Étienne, et personne d’autre, devrait prendre la tête de l’opération en tant que "premier de liste". Le tirage au sort relèverait de la fausse démocratie ou, pour mieux dire, de l’hypocrisie. JR