On est bien d’accord sur le fond, Yvan,… le système actuel est abusé par les élites politichiennes qui ont été cooptées par les détenteurs des gros capitaux, et il est utilisé plutôt contre nous les peuples qu’a notre faveur…
Cela est ces jours-ci très clairement visible au niveau national…
Cela est ces jours-ci très clairement visible au niveau européen…
Cela est ces jours-ci très clairement visible au niveau mondial…
Cela est ces jours-ci très clairement visible au niveau économique et financier!
LE JEU EST GLOBAL, rien ni personne sur la planète Terre échappe aux influences du fait qu’il soit joué, même ceux qui ignorent les enjeux!
On ne sera pas capable de réagir adéquatement si on ne fait pas l’effort de comprendre que notre seule option utile est de PENSER GLOBALEMENT pour trouver une solution qui SOIT VALABLE POUR TOUS, et d’AGIR LOCALEMENT avec des INITIATIVES qui renforcent LES RÉSISTANCES LOCALES. Mais il ne faut pas seulement renforcer ces résistances… il faut aussi les coordonner autant que possible pour qu’elles se renforcent les unes les autres, au lieux de s’annuler mutuellement.
On n’arrivera JAMAIS à rassembler une majorité absolue sur tous les thèmes ensemble… c’est l’éternel défaut de la « gauche ». La démocratie est essentiellement un système pluraliste ou chacun à droit à exprimer et défendre son opinion, et il y à souvent tant d’opinions comme de participants… le bipartidisme est une évolution de stratégie organisationnelle cherchant à maximiser le retour sur les investissements d’effort pour obtenir le pouvoir, mais est l’antithèse de la démocratie. Les systèmes qui s’en approchent en faisant jouer la peur du vote inutile évoluent vers cette antithèse, et les démocraties européennes sont en train de claudiquer toutes à cette tendance que ne bénéficie que les stratégies de rentabilité politique des investissements de ces amorales détenteurs de ce pouvoir fictif car imaginé qu’est l’argent.
Sans vision globale de TOUT le problème, vous tournez tous en rond dans le poulailler, comme des coqs sans tête, et vous n’arrivez même pas à identifier les renards… alors vos petites idées sur ce qu’il faut faire, les priorités… c’est normal qu’elles ne convainquent que vous-mêmes et l’entourage battu par votre logorrhée. Un peu plus loin, les gens se trouvent plus prêts de l’amplificateur de logorrhée de quelqu’un d’autre…
Si vous n’avez point de vision globale, vous n’arrivez pas à rationaliser pourquoi il en est ainsi, et vous ne saurez guère comment vous y prendre pour changer cette situation qui vous frustre.
Vous vous entetez à foncer dans le mur avec l’outil que vous croyez, dans votre ignorance, le plus efficace de tous. Dans votre cas, vous avez inventé « Le RIC ». Dans le cas d’Étienne, il n’a pas encore trouvé l’outil le plus performant, mais il sait d’ores et déjà que ce ne sera pas l’Europe… impossible de l’ammender, qu’il dit.
Et bien non… la solution globale n’est pas facile, elle ne sera mise en place que petit à petit, en forçant des évolutions locales.
Mais dans cette guerre, chaque tranchée, aussi petite soit-elle, se situe t’elle dans la tête de chacun, dans la famille, dans le village, dans la cité, dans la nation, dans l’Europe, dans le monde, CHACUNE D’ELLES apporte sa capacité pour contenir LA MARÉE. Des fois la victoire n’est possible que parce-que les petites tranchées ont fait leur boulot, même en succombant, pour que la marée qui arrive finalement face à notre rempart principal ne déborde pas celui-ci. Ou même que, après avoir débordé notre rempart principal, la marée n’arrive plus à déborder les autres petits remparts qui restent derrière celle-ci.
La défaite garantie est dans le fait que personne ne construise des remparts, sous prétexte qu’un seul rempart tout seul ne contiendra pas la marée (marée qui, elle aussi, n’est pas monolithique mais une amalgame de beaucoup d’idées mauvaises et égoïstes qui se renforcent les unes les autres).
Si on n’appuie pas les petits remparts sous prétexte que tout le monde devrait collaborer à la construction d’un grand qui serait à lui seul capable d’arrêter la marée… on décourage les uns sans arriver à finir l’autre…
La seule solution envisageable est celle de laisser l’initiative de la construction de tous les remparts possibles aux collectivités structurés qui s’y engagent, et de prendre un rôle coordinateur pour orienter les candidats bâtisseurs de remparts vers les trous ou la marée à encore libre voie et pour que les remparts qu’ils battissent ne dévient pas le cours de la marée d’une telle façon que le rempart déjà construit d’une autre collectivité n’en perde pas inutilement de l’efficacité.
Je crois que j’ai besoin de me construire un mégaphone plus grand… je prêche dans le vide…