@Jacques Roman
A mon avis la proposition d’Asselineau est inapplicable et votre analyse me semble bonne. Un euro, qu’il soit grec ou autre est un euro sur le marché des change et au sein de l’eurozone.
La seule solution pour la Grèce est de quitter l’euro (et c’est également la solution pour l’Espagne et le Portugal, en attendant l’Italie et la France )
@ TOUS
ce qu’en dit Jacques SAPIR et Saint Etienne SUR cette vidéo est différent. A partir de la 24mn 33
Chaque Euro a une clé d’identification et est donc différent…
@ TOUS ce qu'en dit Jacques SAPIR et Saint Etienne SUR cette vidéo est différent. A partir de la 24mn 33 Chaque Euro a une clé d'identification et est donc différent..Chaque euro de monnaie fiduciaire, oui (http://fr.wikipedia.org/wiki/Billets_de_banque_en_euro#Identification_des_pays_.C3.A9metteurs_de_billets , peut être vaut-il mieux éviter d'avoir trop de "Y") ... mais c'est tellement minime par rapport aux échanges commerciaux qui se font en euros scripturaux ("électroniques")
@Jacques Roman A mon avis la proposition d'Asselineau est inapplicable et votre analyse me semble bonne. Un euro, qu'il soit grec ou autre est un euro sur le marché des change et au sein de l'eurozone. La seule solution pour la Grèce est de quitter l'euro (et c'est également la solution pour l'Espagne et le Portugal, en attendant l'Italie et la France :) )La seule solution à quoi ?
La solution à son indépendance monétaire lui permettant d'avoir une monnaie adaptée à sa production et aux échanges internationaux , et de pouvoir utiliser sa propre banque centrale comme elle l'entends. De plus, une dévaluation de 50% aurait ipso facto comme conséquence de diminuer sa dette d'autant. Bien sur quitter l'euro n'est pas suffisant ...@Jacques Roman A mon avis la proposition d'Asselineau est inapplicable et votre analyse me semble bonne. Un euro, qu'il soit grec ou autre est un euro sur le marché des change et au sein de l'eurozone. La seule solution pour la Grèce est de quitter l'euro (et c'est également la solution pour l'Espagne et le Portugal, en attendant l'Italie et la France :) )La seule solution à quoi ?
A propos pour ceux qui s’intéresse au livre d’Eustace Mullins les vidéos s’y rapportant
http://questionscritiques.free.fr/edito/les_secrets_de_la_reserve_federale_291110.htm
Interviews radio sur la BCE :
Francfort - Capitale du capital
Francfort - Capitale du capital II
Francfort - Capitale du capital III
Francfort - Capitale du capital IV
Francfort - Capitale du capital V
« La Grèce ou le triomphe des idées qui ont fait faillite », en images
La solution pour atteindre des objectifs qui sont totalement contestables.La solution à son indépendance monétaire lui permettant d'avoir une monnaie adaptée à sa production et aux échanges internationaux , et de pouvoir utiliser sa propre banque centrale comme elle l'entends. De plus, une dévaluation de 50% aurait ipso facto comme conséquence de diminuer sa dette d'autant. Bien sur quitter l'euro n'est pas suffisant ...@Jacques Roman A mon avis la proposition d'Asselineau est inapplicable et votre analyse me semble bonne. Un euro, qu'il soit grec ou autre est un euro sur le marché des change et au sein de l'eurozone. La seule solution pour la Grèce est de quitter l'euro (et c'est également la solution pour l'Espagne et le Portugal, en attendant l'Italie et la France :) )La seule solution à quoi ?
Quitter l’euro est inutile.
Les grecs peuvent évidemment réduire leur dette d’une manière moins dangereuse, par exemple en la restructurant, c’est d’ailleurs en partie déjà ce qu’ils font par nécessité, sinon tout ce qu’ils ont fait s’écroulerait.
Et le point de vue qui consiste à croire que la solution à leurs problèmes économiques réside dans le boost artificiel de leurs exportations à coup de dévaluation est lui aussi plus que contestable.
C’est croire que la solution réside dans la concurrence économique entre pays.
Hors nous pensons au contraire que la concurrence entre pays est l’une des causes principales de nos problèmes.
La Grèce s’en sortirait surement beaucoup mieux à s’occuper des besoins de sa population et de l’aménagement de son territoire et la distribution de ses richesses en conséquence, plutôt que de s’orienter à produire pour les autres.
Sandy, je suis contre votre plaidoyer pour le capitalisme et sa monnaie l’euro. L’Union Européenne, ses traités et les règles de l’euro, ce sont la concurrence économique entre les pays, l’orientation économique vers l’exportation, la primauté du capital sur le travail, les reculs démocratiques, la compétitivité. Le « Pacte budgétaire européen », renommé « Traité » TSCG reprend et durcit les « critères de Maastricht » prétendant encadrer les déficits et dettes des Etats de la zone euro. Il reprend un système de contrôle au niveau européen.
Les critères de Maastricht n’ont jamais été respectés et les dispositifs de sanction n’ont jamais été appliqués. Au cœur de la crise de l’euro, ils étaient disqualifiés les uns et les autres pour continuer à servir de prétexte aux politiques nationales d’austérité. Le TSCG, négocié en 2011, les remplace comme instrument politique au service des politiques des gouvernements nationaux en faveur du capital. Il représente un nouvel acte politique dans le sens d’une intégration budgétaire.
Communistes, nous ne pouvons que nous y opposer fermement. La victoire du NON au référendum de 2005 sur le projet de Constitution européenne rend l’ensemble des traités européens illégitimes à s’appliquer en France, dont ce nouveau TSCG.
Après les élections présidentielles, le Front de gauche et certaines associations ont appelé François Hollande à respecter son engagement de « renégocier » le TSCG. Cette « renégociation » n’a rien changé au texte principal initial. Ensuite, le Front de gauche a réclamé l’organisation d’un référendum et s’est joint dans l’opposition au TSCG à des composantes du PS, d’EELV, qui, comme le PG, défendent un projet fédéraliste et une intégration plus poussée dans l’UE. Le Front de gauche s’appuie aussi sur les positions de la Confédération européenne des syndicats, la CES, qui fait pourtant reposer son opposition au TSCG sur sa défense du Traité de Lisbonne.
Ces positions sont inconciliables avec celles qu’a historiquement défendues le PCF contre l’UE du capital. C’est propager une illusion grave que de laisser entendre que le Pacte budgétaire serait renégociable.
Notre parti ne peut pas participer à une recomposition politique « à gauche », canalisant l’opposition de classe à l’UE, pour mieux la relégitimer. Demander, vainement, un référendum sur le TSCG dévalorise gravement le NON de 2005 à l’ensemble des textes européens. Il serait grave que le PCF suive le second fer au feu de l’intégration européenne.
Notre parti doit valoriser le NON de 2005, actualiser et développer, par des campagnes nationales et internationalistes, l’opposition croissante à l’UE. Si l’on juge que le TSCG représente une atteinte inacceptable à la souveraineté populaire, avec ses prétentions à contrôler les budgets nationaux, l’on doit combattre l’instrument économique essentiel que le capitalisme européen a mis hors d’atteinte de l’action des peuples : la monnaie avec l’euro.
Combattre le TSCG et son application, les politiques d’austérité, passe par la remise en cause fondamentale de l’euro et d’Union européenne du capital.
@Sandy
Quand on se promène dans un marécage, avoir des bonnes bottes peut être utile. Mais quand on s’est enfoncé jusqu’aux genoux dans une fondrière, elle deviennent un handicap. Et quand on en a jusqu’au cou elles sont un danger mortel.
Et ce n’est pas invoquer le fait que le marécage pourrait être asséché qui sera d’un grand secours immédiat. Il vaut mieux commencer par abandonner ses bottes.
[...]La victoire du NON au référendum de 2005 sur le projet de Constitution européenne rend l’ensemble des traités européens illégitimes à s’appliquer en France, dont ce nouveau TSCG. […]
Affirmation gratuite.
Le non de 2005 portait spécifiquement sur le traité constitutionnel européen (TCE). Il ne pouvait en aucune manière remettre en cause la légitimité des traités antérieurs : au contraire, ceux qui ont voté non au TCE ont dit implicitement qu’ils voulaient s’en tenir aux traités antérieurs plutôt que d’accepter le nouveau traité.
Cétait mon cas : j’ai voté non au TCE, mais j’aurais voté oui au traité de Lisbonne s’il avait été soumis au référendum, et je ne crois pas être le seul dans ce cas.
(Ce qui ne veut pas dire que le traité de Lisbonne n’est pas très améliorable.)
Non seulement le contenu de Lisbonne différait de celui du TCE, mais aussi les circonstances avaient changé en l’espace de deux ans. Et même si elles n’avaient pas changé, les électeurs pouvaient changer d’avis, comme les Irlandais l’on fait à peu près dans ce laps de temps d’un référendum à l’autre (en supposant que les deux traités aient été identiques au fond, ce que je conteste).
JR
Je suis en accord avec l’analyse de Jacques Dupontel et en désaccord avec celle de Jacques Roman : le TCE reprenait tous les traités antérieurs, le vote NON remettait donc en cause de manière appuyée, le peuple s’étant prononcé, la légitimité de tous les traités antérieurs. La « construction » européenne n’a aucune espèce de légitimité qui lui vienne du peuple.
Comment peut-on voter « non » en 2005, et « oui » en 2008 pour le meme texte!
C’est accepter l’esclavagisme en quelque sorte…
Enfin je ne comprend pas votre raisonnement Jacques Roman…
[...]La victoire du NON au référendum de 2005 sur le projet de Constitution européenne rend l’ensemble des traités européens illégitimes à s’appliquer en France, dont ce nouveau TSCG. […]
Affirmation gratuite.Le non de 2005 portait spécifiquement sur le traité constitutionnel européen (TCE). Il ne pouvait en aucune manière remettre en cause la légitimité des traités antérieurs : au contraire, ceux qui ont voté non au TCE ont dit implicitement qu’ils voulaient s’en tenir aux traités antérieurs plutôt que d’accepter le nouveau traité.
Cétait mon cas : j’ai voté non au TCE, mais j’aurais voté oui au traité de Lisbonne s’il avait été soumis au référendum, et je ne crois pas être le seul dans ce cas.
(Ce qui ne veut pas dire que le traité de Lisbonne n’est pas très améliorable.)
Non seulement le contenu de Lisbonne différait de celui du TCE, mais aussi les circonstances avaient changé en l’espace de deux ans. Et même si elles n’avaient pas changé, les électeurs pouvaient changer d’avis, comme les Irlandais l’on fait à peu près dans ce laps de temps d’un référendum à l’autre (en supposant que les deux traités aient été identiques au fond, ce que je conteste).
JR
Jacques n’essayez pas svp de faire « implicitement » dire ce qui vous arrange au résultat du référendum de 2005.
Les gens ont rejeté cette ratification pour des raisons précises, notamment par rejet d’articles, c’est à dire de règles et de politiques, contenus à la fois par le TCE et les précédents traités.
Avec le traité de Lisbonne, vu qu’il contenait à son tour tout ce qui avait été remis en cause et critiqué en 2005, les français auraient eu les mêmes raisons de le rejeter s’il avait été soumis à leur approbation.
Sarkozy et Merkel le savaient, c’est bien pour cela qu’ils ont imposé la ratification par la voie parlementaire.
La légitimité provenant de la volonté du peuple uniquement, à partir du moment où ils agissent contre cette volonté, ils ne sont plus légitimes. Le traité de Lisbonne n’a absolument aucune légitimité.
Ah ! Tout ce qui n’aurait pas été approuvé directement par le peuple n’aurait aucune légitimité ! Voilà une sacré nouveauté venant de ta part.
au contraire, ceux qui ont voté non au TCE ont dit implicitement qu'ils voulaient s'en tenir aux traités antérieurs plutôt que d'accepter le nouveau traité.JR
Vous extrapolez totalement la signification de mon « non » … personne ne m’a demandé si je voulais m’en tenir aux traités antérieurs … cette question n’a pas été posée.
Il est toutefois indéniable que, comme je le disais, ceux qui ont voté non au TCE ont préféré s’en tenir aux traités existants.
Autrement ils auraient voté oui ou se seraient abstenus.
Logique, non ? JR
Bah on va pas voter un traité en cours d’élaboration, si?
Il est toutefois indéniable que, comme je le disais, ceux qui ont voté non au TCE ont [i]préféré [/i]s'en tenir aux traités existants.Autrement ils auraient voté oui ou se seraient abstenus.
Logique, non ? JR
C’est un argument sophistique, non ?
Simplifions :
Soit une situation antérieure où la règle est « Article unique : Baisse ton pantalon et penche toi en avant ».
Soit une proposition d’évolution soumise démocratiquement au référendum sous la forme « Article 1 : Baisse ton pantalon et penche toi en avant. Article 2 : Tu peux garder ton chapeau. Article 3 : L’article 2 ne peut pas être invoqué pour réduire l’effet de l’article 1. »
Peut on vraiment déduire du Non au référendum que c’est l’article 2 qui a été rejeté ? que les électeurs ont plébiscité la situation antérieure ?
(Attention, je ne dis pas que mon exemple est une image fidèle du référendum de 2005. Prenez le comme un simple exemple hypothétique appliqué à votre raisonnement pour en mesurer l’applicabilité.)