22 MARIO DRAGHI À LA TÊTE DE LA BCE

Je veux bien, style Charte de La Havane, mais il y a 192 pays et il en suffit d’un seul qui ne joue pas le jeu pour que tout tombe par terre et quand on voit le résultat de la « lutte » contre les paradis fiscaux où soit disant tout le monde est d’accord et où pourtant rien ne bouge, il est quand même assez raisonnable de prédire l’échec de ce genre de tentative, très honorable, je le précise.

En attendant, que faisons-nous ? Tu proposes qu’on reste là à jouer les boys-scouts à attendre que tous les secteurs industriels aient disparus ?
Textile, habillement-confection, chimie, motocycles, machines-outils, charbonnages, électronique, bientôt raffinage du pétrole et j’en oublie …

http://www.m-pep.org/spip.php?article2485

http://www.m-pep.org/spip.php?article2407

http://www.m-pep.org/spip.php?article2479

[b]« Que doit faire la gauche avec l’UE et l’euro ? »[/b]

Je veux bien, style Charte de La Havane, mais il y a 192 pays et il en suffit d'un seul qui ne joue pas le jeu pour que tout tombe par terre et quand on voit le résultat de la « lutte » contre les paradis fiscaux où soit disant tout le monde est d'accord et où pourtant rien ne bouge, il est quand même assez raisonnable de prédire l'échec de ce genre de tentative, très honorable, je le précise.

En attendant, que faisons-nous ? Tu proposes qu’on reste là à jouer les boys-scouts à attendre que tous les secteurs industriels aient disparus ?
Textile, habillement-confection, chimie, motocycles, machines-outils, charbonnages, électronique, bientôt raffinage du pétrole et j’en oublie …


Bien sur que non, il n’y a pas besoin que tout le monde joue le jeu, c’est entre toi et l’autre pays, c’est ta balance commerciale avec ce pays qui est en jeu seulement, si il ne veut pas coopérer et qu’il veut jouer au con, tu peux toujours mettre des barrières douanières et aller chercher les importations dont t’as besoin ailleurs.

Faux, on peut parfaitement se priver des dévaluations
Il faudrait expliciter un certain nombre de choses pour être aussi péremptoire. Qui dit dévaluation dit système de taux de changes fixes, ce que nous n'avons pas connu depuis une quarantaine d'années. Or qui dit taux de change fixe sans possibilité de dévaluation dit marché noir quand la tension devient trop forte.

Le coup de la balance commerciale bilatérale c’est très théorique. La réalité c’est que A achète à B qui achète à C qui achète à A et toutes les balances commerciales bilatérales sont lourdement déséquilibrées parce que A n’a rien à proposer à B qui n’a rien à proposer à C qui n’a rien à proposer à A.


Prenons l’exemple du déficit commercial avec l’Allemagne. On nous raconte que l’Allemagne ferait les machines outil dont nous avons besoin. Admettons.

Sauf que moi je suis né à Vierzon, dans une ville industrielle où il y avait une entreprise appelée CASE qui faisait quoi ? Des machines-outil, et qui faisait ça très bien, elles n’avaient certainement rien à envier aux machines allemandes. Et à Vierzon et alentour ça ne manquait pas d’entreprises publiques ou privées qui avaient besoin de ces engins.

Donc est ce que ces importations répondent réellement à un besoin industriel ? Non absolument pas … Tout c’est joué avec des concurrences, des rachats, et des délocalisations …

Donc on pourrait relocaliser la production déjà.

Mais pour illustrer l’exemple de la coopération. Imaginons que nous ayons un excedent commercial avec nos frères italiens et que nous ayons un accord de coopération avec eux.
Alors ducoup on se serait engagés à reverser nos excédents dans leur économie. Donc quitte à reverser ces excédents chez eux autant que ce soit dans un secteur où nous avons besoin de produits à importer. On pourrait dans ce cas investir dans leurs entreprises de fabrication de machine-outil justement. Et du coup grâce à ces importations, non seulement nous réduisons notre excédent avec l’Italie comme nous nous étions engagés à le faire mais en plus nous n’avons plus besoin d’importer de machines allemandes, d’ailleurs nous taxons leurs produits pour favoriser nos importations italiennes. Et ainsi nous réduisons notre propre déficit avec l’Allemagne.

Sauf que moi je suis né à Vierzon, dans une ville industrielle où il y avait une entreprise appelée CASE qui faisait quoi ? Des machines-outil, et qui faisait ça très bien, elles n'avaient certainement rien à envier aux machines allemandes. Et à Vierzon et alentour ça ne manquait pas d'entreprises publiques ou privées qui avaient besoin de ces engins.

Donc est ce que ces importations répondent réellement à un besoin industriel ? Non absolument pas … Tout c’est joué avec des concurrences, des rachats, et des délocalisations …

Donc on pourrait relocaliser la production déjà.


Bien sûr. A terme c’est bien ça qu’il va falloir corriger si on veut que la transition énergétique ne nous donne pas un niveau de vie équivalent à celui du Bengla Desh.
Mais pour la balance commerciale bilatérale de l’an prochain ça n’est pas ça le problème. La balance commerciale bilatérale ne va pas attendre que quelqu’un ait l’idée de refaire des machines outils à Vierzon, ni que cette entreprise fasse des affaires assez juteuses pour que ses capacités de production atteignent le niveau de nos importations. Donc il va falloir exporter quelque chose, mais l’Allemagne n’a besoin quasiment que des matières premières minérales. Et la France n’a de surplus quasiment que de produits agricoles. J’exagère pour la démo mais ça n’est pas si loin que ça de la vérité. Donc la France vend du blé et des poulets aux pays du Golfe et l’Allemagne leur achète du pétrole. Et les trois balances bilatérales sont lourdement déséquilibrées. Et les balances globales sont équilibrées (pas tant que ça dans la réalité, mais sans commune mesure avec les balances bilatérales).

Mais pour illustrer l'exemple de la coopération. Imaginons que nous ayons un excedent commercial avec nos frères italiens
C'est à dire qu'ils achètent nos produits mais qu'ils ne peuvent pas les payer ?
et que nous ayons un accord de coopération avec eux. Alors ducoup on se serait engagés à reverser nos excédents dans leur économie.
C'est à dire qu'au lieu de nous payer avec des sous ils nous payent avec leurs bijoux de famille ?
Donc quitte à reverser ces excédents chez eux autant que ce soit dans un secteur où nous avons besoin de produits à importer. On pourrait dans ce cas investir dans leurs entreprises de fabrication de machine-outil justement. Et du coup grâce à ces importations,
Investissement ne veut pas dire importation. Si vous payez les importations des Italiens avec des machines outils et que ça équilibre la balance commerciale, alors la balance commerciale est équilibrée et on n'est pas dans le cas de l'hypothèse initiale. Si vous les payez avec un investissement chez eux ça veut dire que les bénéfices qu'ils faisaient, maintenant c'est vous qui les faites. Vous avez dit néo-colonialisme ?
[...]d'ailleurs nous taxons leurs produits pour favoriser nos importations italiennes. Et ainsi nous réduisons notre propre déficit avec l'Allemagne.
Pas sûr, parce qu'ils ne sont pas contents et taxent nos produits, ce qui diminue nos exportations vers eux, et dégrade notre balance avec eux. Tout ça n'est pas si simple quand on regarde de près. D'ailleurs la balance bilatérale équilibrée, ça a un autre nom, c'est le troc.

Tu verras d’ailleurs que tous les pays dits « développés » ou « riches » le sont justement parce qu’ils ont développé l’économie de leur pays et répondent aux besoins des gens qui vivent dans leurs pays avant d’essayer de refourguer de la camelote dans le reste du monde.

Ils peuvent d’autant plus le faire qu’ils délocalisent leurs production. Mais comparés des pays comme les Etats-Unis, l’Europe et des pays comme l’Argentine ou d’autres (en voie de développement) s’est osé. Par exemple le Chili qui est le premier producteur de cuivre est un pays qui reste avec une dette modérée et son modèle n’est pas forcément la relocalisation. Tout y est presque importé. Il n’ y a pas de modèle économique car si cela marche pour l’un, cela ne veut pas dire que cela marchera pour l’autre. L’Argentine n’est pas le Chili ni l’Allemagne, la France. Et la solution universelle n’existe pas…c’est une fable!

Les chiffres chacun peut apporter les siens!

La « sous-évaluation » volontaire du Yuan par la Chine ce n’est pas une politique délibérée pour favoriser les exportations? Et celles des Etats-Unis qui utilisent « leur dollar » pour revendre leur dette monumentale?!!

Sauf que moi je suis né à Vierzon, dans une ville industrielle où il y avait une entreprise appelée CASE qui faisait quoi ? Des machines-outil, et qui faisait ça très bien, elles n'avaient certainement rien à envier aux machines allemandes. Et à Vierzon et alentour ça ne manquait pas d'entreprises publiques ou privées qui avaient besoin de ces engins.

Donc est ce que ces importations répondent réellement à un besoin industriel ? Non absolument pas … Tout c’est joué avec des concurrences, des rachats, et des délocalisations …

Donc on pourrait relocaliser la production déjà.


Bien sûr. A terme c’est bien ça qu’il va falloir corriger si on veut que la transition énergétique ne nous donne pas un niveau de vie équivalent à celui du Bengla Desh.
Mais pour la balance commerciale bilatérale de l’an prochain ça n’est pas ça le problème. La balance commerciale bilatérale ne va pas attendre que quelqu’un ait l’idée de refaire des machines outils à Vierzon, ni que cette entreprise fasse des affaires assez juteuses pour que ses capacités de production atteignent le niveau de nos importations. Donc il va falloir exporter quelque chose, mais l’Allemagne n’a besoin quasiment que des matières premières minérales. Et la France n’a de surplus quasiment que de produits agricoles. J’exagère pour la démo mais ça n’est pas si loin que ça de la vérité. Donc la France vend du blé et des poulets aux pays du Golfe et l’Allemagne leur achète du pétrole. Et les trois balances bilatérales sont lourdement déséquilibrées. Et les balances globales sont équilibrées (pas tant que ça dans la réalité, mais sans commune mesure avec les balances bilatérales).

Mais pour illustrer l'exemple de la coopération. Imaginons que nous ayons un excedent commercial avec nos frères italiens
C'est à dire qu'ils achètent nos produits mais qu'ils ne peuvent pas les payer ?
et que nous ayons un accord de coopération avec eux. Alors ducoup on se serait engagés à reverser nos excédents dans leur économie.
C'est à dire qu'au lieu de nous payer avec des sous ils nous payent avec leurs bijoux de famille ?
Donc quitte à reverser ces excédents chez eux autant que ce soit dans un secteur où nous avons besoin de produits à importer. On pourrait dans ce cas investir dans leurs entreprises de fabrication de machine-outil justement. Et du coup grâce à ces importations,
Investissement ne veut pas dire importation. Si vous payez les importations des Italiens avec des machines outils et que ça équilibre la balance commerciale, alors la balance commerciale est équilibrée et on n'est pas dans le cas de l'hypothèse initiale. Si vous les payez avec un investissement chez eux ça veut dire que les bénéfices qu'ils faisaient, maintenant c'est vous qui les faites. Vous avez dit néo-colonialisme ?
[...]d'ailleurs nous taxons leurs produits pour favoriser nos importations italiennes. Et ainsi nous réduisons notre propre déficit avec l'Allemagne.
Pas sûr, parce qu'ils ne sont pas contents et taxent nos produits, ce qui diminue nos exportations vers eux, et dégrade notre balance avec eux. Tout ça n'est pas si simple quand on regarde de près. D'ailleurs la balance bilatérale équilibrée, ça a un autre nom, c'est le troc.
Je n'ai pas bien compris tes raisonnements ...

D’abord pour l’urgence de régler le déficit de la balance commerciale, il faudra m’expliquer pourquoi ?
Les temps de régulation d’un tel système de co-développement sont très bien adaptés à ce genre de problème macro-économique.

Ensuite, il n’y a aucun colonialisme à investir à l’étranger, contrairement à ce que tu crois, ça bénéficie d’abord et avant tout au pays dans lequel on investit, cela augmente l’activité la production de richesse et le nombre d’emplois dans ce pays. La France est un pays où on investit le plus au monde, t’as l’impression d’être colonisé ?

Je serais toi je serais plus humble dans mes propos, n’oublies pas que ces principes ont été acceptés par tous les pays du monde en 1945, seuls les états-unis ont refusé et ont mis leur droit de veto, c’est comme ça qu’ils ont pu imposer le libre échange à la place.

Je n’ai pas compris le coup de « on paye avec des investissements ».
On investit, l’entreprise se développe, elle produit, et on achète ces produits, on les importe, ducoup ça rééquilibre la balance commerciale.

Sinon, soyez honnêtes svp, les chiffres sur l’Argentine sont plus qu’éloquents, le coup de la dévaluation qui aurait sauvé le pays est clairement une fable.
Faire des exportations et de la dévaluation une obsession c’est se tromper totalement de combat.

Je n'ai pas bien compris tes raisonnements ...
A votre disposition pour les expliquer. En résumé : Oui, l'autarcie est préférable à la dépendance. De toute façon l'humanité prise dans son ensemble doit être autarcique.

Oui, une balance commerciale bilatérale équilibrée est une bonne chose. On appelle ça le troc.
Le problème c’est que l’équilibre (optimal) peut mettre plusieurs décennies à arriver, ou à ne pas arriver.

Alors que la seule chose qui compte en commerce extérieur c’est la balance globale de chaque pays.
L’avantage c’est que c’est très facile à atteindre. Il y a un moyen ultra-libéral qui a beaucoup de défauts, c’est le système des changes flottants. Il y a un moyen moins libéral qui a entretenu les trentes glorieuses, c’est le système de changes fixes avec possibilité de dévaluation ou de réévaluation.

La dévaluation ou la réévaluation est nécessaire quand les réserves de change d’un pays ne sont pas en rapport avec ses achats, parce que si personne ne vend au pays A des devises du pays B parce que le taux de change ne correspond pas à la réalité des échanges, alors le pays A ne peut rien acheter au pays B, et les deux en souffrent.

Ensuite, il n'y a aucun colonialisme à investir à l'étranger, contrairement à ce que tu crois, ça bénéficie d'abord et avant tout au pays dans lequel on investit, cela augmente l'activité la production de richesse et le nombre d'emplois dans ce pays. La France est un pays où on investit le plus au monde, t'as l'impression d'être colonisé ?
Oui, pas vous ? Allez demander la même chose aux employés des entreprises qui licencient et dont le patron habite à l'étranger (ou simplement à 500 km).
Je serais toi je serais plus humble dans mes propos, n'oublies pas que ces principes ont été acceptés par tous les pays du monde en 1945, seuls les états-unis ont refusé et ont mis leur droit de veto, c'est comme ça qu'ils ont pu imposer le libre échange à la place.

Je n’ai pas compris le coup de « on paye avec des investissements ».
On investit, l’entreprise se développe, elle produit, et on achète ces produits, on les importe, ducoup ça rééquilibre la balance commerciale.

Sinon, soyez honnêtes svp, les chiffres sur l’Argentine sont plus qu’éloquents, le coup de la dévaluation qui aurait sauvé le pays est clairement une fable.
Faire des exportations et de la dévaluation une obsession c’est se tromper totalement de combat.


Cf le 1er alinéa de http://etienne.chouard.free.fr/forum/viewtopic.php?pid=13849#p13849

Les fables sont souvent l’expression d’une réalité…Il n’ a que relire celles de La Fontaine :wink:

Ensuite, il n’y a aucun colonialisme à investir à l’étranger, contrairement à ce que tu crois, ça bénéficie d’abord et avant tout au pays dans lequel on investit, cela augmente l’activité la production de richesse et le nombre d’emplois dans ce pays. La France est un pays où on investit le plus au monde, t’as l’impression d’être colonisé ?

Oui, mais où se trouve l’emploi chez nous?

…dans nos cerveaux… et pour cel

pour cela il faudrait libérer l’éducation nationale. Passer d’un savoir maximum à un savoir minimum.

Bonjour,

désolé je ne suis pas régulier, aussi je reviens sur une affirmation qui pour moi est un peu rapide…
même si elle est ici passablement hors sujet…

Sans uranium du Niger pas d'électricité à bas prix
Les choses sont susceptibles d'évoluer rapidement, surtout en périodes troubles et instables :D Nous sommes, à n'en point douter, dans une période de changements de paradigmes !

Le nucléaire par fission est FINI.
Il n’a jamais été démocratique, il ne le sera jamais. Il centralise la production, et partant nous rend dépendant. Sans parler des décisions bien sûr.
Les japonais auront sans doute stoppé toutes leurs centrales d’ici l’été. Probablement définitivement. Malheureusement pour eux. Mais ils y arriveront. J’espère humblement qu’il n’y aura pas d’autre pépin… car ce coup-là nous prendrions pour un bail :frowning:
Quand ici l’électricité nucléaire intègrera enfin un coût réel avec la mise en sécurité, le retraitement de combustible et le reclassement de sites, il ne sera plus du tout compétitif.
Sans bien sûr parler des risques et du cadeau laissé à nos arrière^x petits enfants…
Sans compter la pression immédiate et colossale du moindre incident survenant chez nous, vu la gestion « à la Tepco » (n’en déplaise, les japonais ne sont pas plus idiots que nous, assez techniciens et organisateurs n’est-ce pas, plutôt plus compétents en tsunamis et autres vagues joyeusetés d’ailleurs, et nous ne sommes pas plus incapables qu’eux en terme de gestion d’intérêts, d’incompétences, de désinformation, de faux-cultisme…).
Le débat sur l’emploi dans la filière est tronqué : il suffit d’évoquer les besoins en terme de dé-construction.
Ce nucléaire est FINI. Point.

Le projet ITER de nucléaire par fusion, pharaonique autant qu’hypothétique (parti à 5M€, déjà à 19, dixit en phase de production vers 2040 ou 2050, donc compter un bon zeste de plus…), vise à nous asservir de manière plus propre (quoique ?) que ces centrales à fission, mais à nous asservir tout de même par une machinerie unique dont nous ne pourrons que dépendre par un ombilic coûteux…

A l’opposé de ça, il y a un petit, bientôt minuscule produit, pondu par un ingénieur italien tenace, qui prétend nous offrir bientôt de l’énergie à quelques dixièmes de centimes le KW ! En tous cas à un prix tellement bas que la concurrence ne viendra même pas s’y frotter.
Si ça pouvait seulement être vrai !

Fumeux ? en partie, car on ne comprend pas encore tout :rolleyes:
2 facultés indépendantes testent la véracité des choses !
mais ça marche, et finalement c’est ce qu’on demande !
Ils appellent ça la fusion froide : du nickel, de l’hydrogène, des catalyseurs (?), un générateur de fréquence (?), de l’eau qui entre froide et sort chaude, c’est (presque) tout…
Quasiment pas de consommable, du coup pas de ‹ déchets ›, le peu qu’il y en a c’est du fer et du cuivre…

Hors sujet ?
peut-être pas tant que ça :
le changement de paradigme pourrait bien nous le pulvériser, ce Draghi :smiley:

Utopique ? pas tant que ça non plus…
Une société de classification étudie le produit grand public afin qu’il puisse être diffusé en toute sécurité, ce qui sous-entend un produit déjà opérationnel et sûr.
Un produit industriel (1MW) est testé, vendu, accepté par son client.

Asseyez-vous et prenez le temps d’aller y faire un tour, c’est ici.
Un article un peu technique ici en anglais.
Une traduction (partielle et approximative, mon anglais n’est pas top…) :

COEUR DU RÉACTEUR Le cœur du réacteur de l'unité d'E-cat domestique est de la taille d'une boîte de cigarette (environ 85 centimètres cubes) et est capable de produire dix kilowatts de puissance calorifique ([i]+/- 5 radiateurs[/i]). La taille de l'unité entière sera comparable à celle d'un ordinateur familial. Ceci est une réduction significative par rapport aux annonces précédentes. Il a été aussi clarifié que chaque système d'E-cat domestique individuel utilisera un (comprendre un seul) cœur de réacteur. Ceci est différent que ce qui a été exposé seulement il y a 2 mois, ce qui indique juste quel progrès est fait rapidement. Si le cœur de réacteur est de la taille d'un paquet de cigarettes et peut produire 10 kilowatts, ceci fait une densité de 117 watts par centimètre cube - une valeur significative !

RAVITAILLEMENT EN COMBUSTIBLE SIMPLE
Il a été révélé que les unités d’E-cat domestiques seraient capables d’être ravitaillées en combustible par des individus et non par des techniciens. Il a prétendu qu’il ressemblerait au changement de l’encre dans un stylo. Après l’utilisation d’une cartouche pendant 180 jours de service (en continu, soit 2 ans à 6h/j !), le système indiquera qu’il doit être remplacé. Une fois qu’une nouvelle cartouche est obtenue de sa société ou un membre de leur réseau, le vieux sera enlevé et le nouveau est entré. La vieille cartouche sera alors envoyée à la Société de Leonardo pour y être recyclée. De façon intéressante, il a semblé indiquer que beaucoup de nickel restant pourrait être sauvé et il devrait seulement être re-traité. Chaque cartouche coûtera seulement environ dix dollars, bien que le prix de lancement puisse être légèrement plus haut.
De nouveau, il a affirmé que de si petites quantités de nickel sont utilisées, qu’il n’y a pas de possibilité d’un manque pour cause de prolifération de la technologie E-cat : si le monde entier convertit tous les systèmes de production de puissance pour E-cat, seulement 1 % de la production annuelle de nickel serait consommé.

AUCUNE BONBONNE D’HYDROGÈNE
À la différence des systèmes d’E-cat précédents qui exigeaient l’utilisation d’une bonbonne d’hydrogène, le nouvel E-cat domestique utilise un composant interne du réacteur qui peut restituer et absorber l’hydrogène. Pour cette raison, aucune bonbonne d’hydrogène n’est nécessaire. Je suppose que la restitution et l’absorption d’hydrogène sont contrôlées via les températures produites dans le réacteur. Probablement quand la chaleur est haute l’hydrogène est restitué et quand la température descend l’hydrogène est absorbé. Bien qu’environ dix grammes d’hydrogène soient placés dans le cœur, seulement quelques pictogrammes seront en réalité consommés dans les réactions nucléaires.
L’absence de bonbonne d’hydrogène rend le processus de certification plus simple, parce que cela avait précédemment été un écueil significatif. Je pense aussi que l’absence de bonbonne contribue énormément à la réduction de taille du système. Ceci est une percée majeure et est vraiment, vraiment une grande nouvelle !

L’ÉNERGIE TRES BON MARCHÉ
Le coût d’une unité d’E-cat domestique a été estimé entre 400 $ et 500 $. Ceci sera obtenu par la meilleure ingénierie possible de la chaîne de production, l’automatisation de tous les aspects de l’usine et l’utilisation de robotique. Le but est de rendre cette technologie si abordable que chacun pourra acheter un système et les concurrents ne pourront pas vendre à si bas prix. Bien que la technologie puisse être analysée (reverse-engineering), cela n’aura pas d’impact.

AUTO-SUFFISANCE
Les unités d’E-cat domestiques seront auto-suffisantes. Pendant la première heure après être allumé, une unité consommera environ 2.7 à 2.9 kilowatts pour réchauffer le réacteur. Après ce temps, le système sera auto-suffisant, la seule puissance consommée sera utilisée pour faire fonctionner l’électronique et les systèmes de commande.
Le système ne sera pas contrôlé par l’utilisateur, mais sera totalement automatisé par l’électronique de contrôle. Il l’a comparé à une voiture électrique hybride dans laquelle l’ordinateur décide si le moteur thermique fonctionne ou si le véhicule utilise la batterie, ou si les freins sont appliqués ou si le système régénérateur est utilisé pour ralentir le véhicule.

NATIONAL-INSTRUMENTS ET LA STABILITÉ
National-Instruments (NI) collabore avec Rossi pour concevoir de nouveaux systèmes de commande pour la version 1 mégawatt et l’E-cat domestique. Avec ces nouveaux systèmes de commande, la stabilité d’unités d’E-cat a été améliorée. Le problème-clé qu’il a fallu résoudre par les systèmes de commande est la capacité de garder le réacteur stable quand des températures à vapeur supérieures à 120°C sont produites. Pendant l’entretien, il a déclaré qu’un grand progrès est fait. Sur son blog il a indiqué qu’ils ont pu réaliser la production stable de vapeur à 400°C. Ceci sera important pour la production efficace d’électricité.
Il a continué à dire qu’à une réunion avec les ingénieurs de NI et des scientifiques, ils lui ont expliqué qu’ils n’ont pas voulu juste concevoir un système de commande pour lui, mais ont voulu lui enseigner comment concevoir celui-ci. Leur philosophie ne doit pas juste donner à un homme un poisson, mais enseigner à l’homme à pêcher.

CLIENT MILITAIRE
En plus de l’aide de NI, le Colonel Ingénieur qui a contrôlé le test du projet 1 mégawatt le 28 octobre travaille avec Rossi pour améliorer les systèmes de commande. Actuellement, le client et NI travaillent pour améliorer le système de commande et changent les joints dans le système pour arrêter des fuites. Il a mentionné que le représentant militaire avec qui il travaille est un expert dans des systèmes thermodynamiques.
Le fait qu’un nouveau système de commande soit installé n’est pas une mauvaise chose, au contraire. Si le client n’avait pas été satisfait du fonctionnement de l’E-cat, il n’aiderait pas au développement d’un nouveau système de commande. Le fait que l’armée, NI, d’autres associés qui restent non révélés et Rossi travaillent ensemble sur ce projet montre le sérieux de la technologie - et sa réalité !

UNDERWRITERS LABORATORIES
Rossi a dit qu’ils ont envoyé des prototypes à UL et ils travaillent avec eux pour faire certifier l’unité domestique pour « UL approbation ».
Ceci était une annonce majeure. S’ils sont à cet état de développement, cela signifie qu’ils sont très loin. Ce seul point en dit long. Pour autant que nous sachions, ceci est la première technologie d’énergie libre (gratuite) exotique qui a été soumise pour l’approbation UL.
Vous ne soumettez pas quelque chose à UL avant que vous n’ayez une version finale. Ce qui est soumis à UL est ce qui est prévu pour commercialiser. Si n’importe quels changements sont faits, ils doivent de nouveau passer par le processus de certification UL, qui prend plusieurs mois.

CATALYSEURS
A une question sur l’importance des catalyseurs, Rossi a déclaré que le système ne travaillera pas sans eux. Selon lui, personne n’a pu faire un système hydrogène-nickel fonctionnel parce qu’ils n’avaient pas les catalyseurs appropriés. Il n’a pas réfuté la déclaration qu’ils sont des éléments physiques réels supplémentaires au cœur de réacteur, en plus du nickel et l’hydrogène. Il doit être rappelé qu’il a exposé à maintes reprises que les catalyseurs sont des éléments physiques et pas un type de processus.

GÉNÉRATEUR DE RADIO-FRÉQUENCE
En plus des catalyseurs, on a posé une question sur le générateur de fréquence radio qui interagit d’une façon ou d’une autre avec les réactions à l’intérieur du cœur. Rossi a déclaré que ces informations ne sont pas divulguées, mais a donné quelques indices. D’abord, il a comparé l’utilisation des fréquences de radio aux arts martiaux. Il a expliqué que le générateur de fréquence radio permet aux forces qui empêcheraient normalement le processus de fusion d’avoir lieu (les forces de Coulomb) de travailler pour vous et pas contre vous. La théorie complète sera révélée « bientôt », a-t-il dit.

TEMPS DE RÉPONSE
Rossi a expliqué que la technologie d’E-cat n’a pas le temps de réponse d’un appareil de chauffage au gaz qui peut être immédiatement allumé et éteint. Cependant, c’est parfaitement approprié pour le chauffage domestique. Aussi, je pense qu’il devrait être indiqué qu’avec la technologie d’E-cat cela n’a pas beaucoup d’importance si l’énergie est gaspillée. Par exemple, l’énergie est si bon marché, il n’y aura aucune raison financière de ne pas le garder allumé à tout moment - même s’il peut être arrêté et remis en route. Si toute l’énergie n’a pas été utilisée, un peu de chaleur pourrait être déchargée dans l’atmosphère (bon, là moi je ne suis pas trop d’accord…).
Il a été aussi discuté qu’une grande demande de la technologie d’E-cat pour chauffer de l’eau pour des centrales électriques. Cependant, cela pose un gros problème de législation, même si la technologie est prête. Cela peut prendre des années pour une centrale électrique pour obtenir les certifications afin de changer leur système.

SÉCURITÉ
Il a été de nouveau confirmé que le dispositif est totalement et complètement sûr. Aucune substance radioactive n’est utilisée et aucun déchet radioactif n’est produit. De plus, aucune pollution de n’importe quelle sorte n’est émise du dispositif. De façon sûre, il ne peut pas « fondre » comme un réacteur nucléaire traditionnel. Dans un E-cat, si les réactions deviennent trop intenses la poudre de nickel fondra simplement (détruisant tous les sites de réaction) et les réactions nucléaires cesseront.

RADIATION GAMMA ET ANTIMATIÈRE
La technologie d’E-cat produit de la radiation gamma d’énergie basse qui est convertie en chaleur à l’intérieur du réacteur. La signature de la radiation gamma qui a été détectée est de 511 keV à 180°C (certifié). On pense que ces rayons gamma sont produits quand des positrons impactent des électrons et s’annihilent. Ainsi, si nous comprenons correctement, Rossi théorise qu’à l’intérieur de l’E-cat il y a annihilation anti-matière/matière, produisant l’énergie. Cependant, il a déclaré que ceci est juste un effet secondaire et ce qui a vraiment lieu, qu’il a précédemment indiqué, est la fusion nucléaire.

salut

Bel article… Une ouverture vers une énergie plus propre … qui nous émancipera du nucléaire actuel et des énergies renouvelables…

:lol:

Encore plus incroyable.

http://www.youtube.com/watch?v=rFQc7VRJowk&feature=related

http://www.youtube.com/watch?v=jLWnS3gFJoM&feature=fvwrel

http://www.youtube.com/watch?v=oTHeStjAPYA&feature=related

Sinon, les critères de Lawson sont assez ennuyeux pour le rêve …

J’ai lu sur le facebook d’Asselineau, je cite ;
« Il suffirait que la BCE décide de suspendre provisoirement la Grèce du système Target 2 , c’est-à-dire du système de paiement qui permet actuellement aux banques de l’Union européenne de transférer des fonds en temps réel par delà les frontières des États-membres, et cela de façon illimitée et au taux de change de 1 pour 1. »

Ce qui voudrait dire que le passif de la BCE ne serait plus « mélangé » avec celui de la Grece.

Il apparaitrait un marché des changes entre « les euros grecs non transférables d’un côté, et les euros transférables de la zone euro de l’autre côté. »

L’Euro grec « non transférable » serait revu à la baisse c-a-d dévalué par rapport aux autres euros transférables.

Quelqu’un a-t-il déjà entendu parlé de « Target 2 » cela sonne comme un nom de guerre!

La technologie d'E-cat produit de la radiation gamma d'énergie basse qui est convertie en chaleur à l'intérieur du réacteur. La signature de la radiation gamma qui a été détectée est de 511 keV
une énergie plus propre
http://www.officiel-prevention.com/protections-collectives-organisation-ergonomie/rayonnements/detail_dossier_CHSCT.php?rub=38&ssrub=126&dossid=348
J'ai lu sur le facebook d'Asselineau, je cite ; "Il suffirait que la BCE décide de suspendre provisoirement la Grèce du système Target 2 , c'est-à-dire du système de paiement qui permet actuellement aux banques de l'Union européenne de transférer des fonds en temps réel par delà les frontières des États-membres, et cela de façon illimitée et au taux de change de 1 pour 1."

Ce qui voudrait dire que le passif de la BCE ne serait plus « mélangé » avec celui de la Grece.

Il apparaitrait un marché des changes entre « les euros grecs non transférables d’un côté, et les euros transférables de la zone euro de l’autre côté. »

L’Euro grec « non transférable » serait revu à la baisse c-a-d dévalué par rapport aux autres euros transférables.

Quelqu’un a-t-il déjà entendu parlé de « Target 2 » cela sonne comme un nom de guerre!


Google a entendu parler de tout ! Il suffit de lui demander « target 2 » et l’on est servi :

Question que je me pose sans être allé plus loin : interdire le transfert d’euros entre la Grèce et les pays membres de l’UE n’empêchera pas les euros grecs d’être utilisés en commerce extra-européen, et comment distinguerait-on les euros extra-européens des euros intra-européens ?

Il semblerait que l’effet net de la mesure en question, au bout de quelque temps du moins, soit d’obliger la Grèce à commercer avec tous les pays sauf ceux de l’UE – sans empêcher d’ailleurs que les « euros grecs » retournent à la BCE via le circuit extra-européen.

Asselineau a-t-il pensé à cet aspect de la question ? JR

Bonne question. Il faudrait lui poser directement sur son site.