22 MARIO DRAGHI À LA TÊTE DE LA BCE

Le transfert de la dette privée sur la dette publique n'a été possible que parce que le traité européen l'a permis. Je ne remettrai jamais les clefs de mon jardin à des inconnus. C'est ce qu'à fait l'UE. Les grecs comme les Italiens et les autres sont des victimes de la monnaie unique. Franchement un pays comme l'Italie réduit au niveau du Pérou avec un BBB, c'est une plaisanterie qui se terminera en mise à mort.. comme au bon vieux temps de la Rome Antique.
Non il a été possible parce que Sarkozy et Fillon, ainsi que tous les parlementaires UMP et PS l'ont voulu. Dans tous les autres pays qui sont hors de l'UE ils ont subit exactement le même transfert, parce que chez eux aussi leur gouvernement l'a voulu.

Pardon? Fillon et les gvts socialistes ont voulu quoi? le transfert de la dette privée vers la dette publique.
C’est une plaisanterie. C’est l’abandon de la souveraineté par des politiciens « européistes » et SURTOUT "PRO-AMERICAINS"qui a permis cela. Il y a des hommes de droite OU de gauche qui sont des souverainistes et patriotes. Encore une fois l’Europe est une escroquerie. Souvenez vous des accords de Bretton Woods avec l’étalon de change-or . Chaque dollar devait être couvert par le stock d’or à hauteur de 15%. Le fait était de pouvoir convertir chaque dollar en or. Les Etats Unis ne pouvaient donc pas émettre autant de dollars qu’ils le souhaitaient. A partir de 1962 ont commencé avec la guerre du Vietnam l’explosion des déficits américains. Le creusement des déficits de leurs balances des paiements a été supérieur à l’encaisse du stock d’or. De Gaulle avait bien compris le danger de ce déficit exorbitant. Après la mort de DE GAULLE les accords de Bretton Woods étaient brisés. L’émission du dollar a pourtant continué sans limite . Une monnaie mondiale basée sur aucune convertibilité!! Ceux qui l’ignorent encore l’EUROPE EST UNE CONSTRUCTION AMERICAINE. Mais en 1971 les américains ne pouvaient pas tout acheter (URSS, PRODUITS NON EXPORTABLES, etc…). Avec la chute du mur et l’aide de la commission européenne (vassaux des Etats Unis), les USA ont démantelé tous les obstacles au libre échange.

Pour l’Argentine Cristina Fernandez est une patriote proche d’Evita Peron. Naturellement tout ce qu’ils ont fait est bien ce que vous avez dit pour une partie mais par une politique INDEPENDANTE!!! pas prisonnière d’UNE ENTITE équivalente à l’Europe.
Comment faire cela sans sortir de L’Euro… JE PENSE QUE VS DEVRIEZ revoir vos références. Les Etats Unis rappelleront la France à l’ordre et on a vu le résultat en Grèce et Italie avec la G. SAchs au pouvoir.

« Ce que leur a apporté le fait d’avoir leur propre monnaie, c’est qu’ils ont pu mettre un terme à la politique débile de la parité entre leur monnaie et le dollar américain qui aggravait la situation financière et économique du pays et ont ainsi pu relancer leurs exportations par une dévaluation de leur monnaie. »

Et alors l’Euro est une monnaie forte (pour le moment) imposé à la France qui a toujours eu une politique de dévalution vis à vis de sa monnaie. Cela vous rappelle rien.

« Relancer les exportations, bien sur, cela a aidé, mais cela n’a rien de central. Si tu regardes les exportations de l’Argentine, elles n’ont pas beaucoup fluctuées dans la crise que l’Argentine a traversé, par contre si tu regardes l’évolution du PIB de l’Argentine il s’est totalement effondré pendant cette période, cela n’a rien avoir avec la monnaie, c’est l’effet de la récession sévère provoquée par les multiples plans d’austérité, c’est l’effet du pillage qu’ils ont subit, car c’est exactement ça, un pillage, et l’effet d’un pillage c’est quoi ? c’est justement de laisser un champ de ruine derrière soi. »

Bien sur que la dévaluation du peso a permis de relancer la machine économique. La crise Argentine est avant tout une crise financière qui a plombé son industrie ET son économie. D’autre part l’Argentine a pu exporter ses matières premières (pétrole, gaz, blé etc…) à des prix compétitifs et ainsi relancer son activité et faire diminuer le chômage et pouvoir négocier la restructuration de la dette. Les autorités argentines avaient choisi la politique du « currency board » ou « caisse d’émission » pour stabiliser l’inflation. Ce système a mal résister au marché des changes flottants qui a suivi la crise des pays émergents (asiatiques en 1997-1998). Quand le dollar se dévalue cette politique était favorable à l’Argentine mais avec la crise mexicaine et celle asiatique le dollar est à nouveau remonté. La dévaluation du Real Brésilien et la montée constante du dollar plombent l’économie argentine. Les entrées de dollars ralentissent et le pays rentre dans une déflation. La suite si vs soulez vous instruire allez lire
Armony, Victor : L’Énigme argentine. Images d’une société en crise, Athena 2004.
Allez demandez au Suédois s’ils ne sont pas heureux d’être hors de l’Euro OU des norvégiens.
Sortez de votre pensée « Front rouge » et exporter est nécessaire. Produire localement oui tout dépend de quoi l’on parle et de toute façon cela n’appartient ni à la gauche ni à la droite.
Pour le reste je ne suis pas un « néo -libéral » et je n’ai pas de leçon à recevoir de votre part.

Pardon? Fillon et les gvts socialistes ont voulu quoi? le transfert de la dette privée vers la dette publique. C'est une plaisanterie. C'est l'abandon de la souveraineté par des politiciens "européistes" et SURTOUT "PRO-AMERICAINS"qui a permis cela. Il y a des hommes de droite OU de gauche qui sont des souverainistes et patriotes. Encore une fois l'Europe est une escroquerie. Souvenez vous des accords de Bretton Woods avec l'étalon de change-or . Chaque dollar devait être couvert par le stock d'or à hauteur de 15%. Le fait était de pouvoir convertir chaque dollar en or. Les Etats Unis ne pouvaient donc pas émettre autant de dollars qu'ils le souhaitaient. A partir de 1962 ont commencé avec la guerre du Vietnam l'explosion des déficits américains. Le creusement des déficits de leurs balances des paiements a été supérieur à l'encaisse du stock d'or. De Gaulle avait bien compris le danger de ce déficit exorbitant. Après la mort de DE GAULLE les accords de Bretton Woods étaient brisés. L'émission du dollar a pourtant continué sans limite . Une monnaie mondiale basée sur aucune convertibilité!! Ceux qui l'ignorent encore l'EUROPE EST UNE CONSTRUCTION AMERICAINE. Mais en 1971 les américains ne pouvaient pas tout acheter (URSS, PRODUITS NON EXPORTABLES, etc..). Avec la chute du mur et l'aide de la commission européenne (vassaux des Etats Unis), les USA ont démantelé tous les obstacles au libre échange.
Ecoutez je veux bien dialoguer mais là c'est impossible si vous perdez l'esprit et refusez de prêter la moindre attention à ce qu'on vous dit.

Je les ai nommé précisément, je n’ai pas généralisé ni à la gauche ni à la droite, ce sont bien Sarkozy l’UMP et le PS, j’ai oublié aussi des gens comme Bayrou ou Morrin qui ont permis cette socialisation des dettes des banques privées, ça a commencé par le plan de sauvetage des banques en 2008, voté par l’UMP et le PS et par toute cette clique, et ça a continué ensuite avec le plan de relance et d’autres plans de renflouements publics des banques, notamment à travers les plans pour le soit disant sauvetage de la grèce ou de l’euro. A chacun de ces moments nos gouvernants avaient le choix entre faire payer les financiers ou faire payer le peuple, et ils ont toujours choisit de ne surtout pas faire payer les financiers et de toujours faire payer le peuple, et ça continue avec les plans d’austérité de toutes sortes. Ce n’est pas je ne sais quelle entité européenne qui a imposé ça, ce sont nos gouvernants qui l’ont décidé comme des grands !!!

Pour l'Argentine Cristina Fernandez est une patriote proche d'Evita Peron. Naturellement tout ce qu'ils ont fait est bien ce que vous avez dit pour une partie mais par une politique INDEPENDANTE!!!!! pas prisonnière d'UNE ENTITE équivalente à l'Europe. Comment faire cela sans sortir de L'Euro.. JE PENSE QUE VS DEVRIEZ revoir vos références. Les Etats Unis rappelleront la France à l'ordre et on a vu le résultat en Grèce et Italie avec la G. SAchs au pouvoir.

« Ce que leur a apporté le fait d’avoir leur propre monnaie, c’est qu’ils ont pu mettre un terme à la politique débile de la parité entre leur monnaie et le dollar américain qui aggravait la situation financière et économique du pays et ont ainsi pu relancer leurs exportations par une dévaluation de leur monnaie. »

Et alors l’Euro est une monnaie forte (pour le moment) imposé à la France qui a toujours eu une politique de dévalution vis à vis de sa monnaie. Cela vous rappelle rien.

« Relancer les exportations, bien sur, cela a aidé, mais cela n’a rien de central. Si tu regardes les exportations de l’Argentine, elles n’ont pas beaucoup fluctuées dans la crise que l’Argentine a traversé, par contre si tu regardes l’évolution du PIB de l’Argentine il s’est totalement effondré pendant cette période, cela n’a rien avoir avec la monnaie, c’est l’effet de la récession sévère provoquée par les multiples plans d’austérité, c’est l’effet du pillage qu’ils ont subit, car c’est exactement ça, un pillage, et l’effet d’un pillage c’est quoi ? c’est justement de laisser un champ de ruine derrière soi. »

Bien sur que la dévaluation du peso a permis de relancer la machine économique. La crise Argentine est avant tout une crise financière qui a plombé son industrie ET son économie. D’autre part l’Argentine a pu exporter ses matières premières (pétrole, gaz, blé etc…) à des prix compétitifs et ainsi relancer son activité et faire diminuer le chômage et pouvoir négocier la restructuration de la dette. Les autorités argentines avaient choisi la politique du « currency board » ou « caisse d’émission » pour stabiliser l’inflation. Ce système a mal résister au marché des changes flottants qui a suivi la crise des pays émergents (asiatiques en 1997-1998). Quand le dollar se dévalue cette politique était favorable à l’Argentine mais avec la crise mexicaine et celle asiatique le dollar est à nouveau remonté. La dévaluation du Real Brésilien et la montée constante du dollar plombent l’économie argentine. Les entrées de dollars ralentissent et le pays rentre dans une déflation. La suite si vs soulez vous instruire allez lire
Armony, Victor : L’Énigme argentine. Images d’une société en crise, Athena 2004.
Allez demandez au Suédois s’ils ne sont pas heureux d’être hors de l’Euro OU des norvégiens.
Sortez de votre pensée « Front rouge » et exporter est nécessaire. Produire localement oui tout dépend de quoi l’on parle et de toute façon cela n’appartient ni à la gauche ni à la droite.
Pour le reste je ne suis pas un « néo -libéral » et je n’ai pas de leçon à recevoir de votre part.


Mais je ne nie pas que l’euro, à sa valeur de change actuel, soit néfaste à nos exportations, mais j’essaie de vous faire comprendre que c’est le cadet de nos soucis, ce sont les libéraux qui font des exportations une obsession, et cela n’a aucun sens, ce sont de nos besoins d’abord que l’on doit s’occuper, les autres peuples sont assez grands pour produire ce dont ils ont besoin

les exportations cela doit être un plus et elles doivent s’inscrire dans des échanges qui nous sont mutuellement bénéfiques, cela ne doit pas être le centre de notre économie c’est absurde
et réfléchissez un peu et voyez comment c’est contradictoire, vous nous parlez de souveraineté et vous voulez faire dépendre notre économie du commerce avec les étrangers ???
je ne dis pas que vous êtes un néo libéral, mais il est évident que les idées néo libérales macro économiques, c’est à dire cette fameuse nécessité d’être compétitif dans une compétition mondiale généralisée vous ont fortement intoxiqué, sinon vous ne feriez pas comme vous le faites des exportations et donc du dumping monétaire le saint graal

même en étant dans l’UE on peut faire pratiquement tout ce qu’ont fait les argentins sans être en oposition avec les traités
et pour le reste on peut très bien désobéir aux traités, on ne va pas nous envoyer des chars si on fait ça, n’ayez pas peur, parfois désobéir c’est salutaire
c’est pas parce qu’ils posent des verrous législatifs qu’il faut vous sentir prisonnier, ce sont des menottes en plastique, à tout moment vous pouvez les enlever

Désolé un pays exportateur est certainement une des solutions à nos problèmes ne vs en déplaise.
Relocaliser nos entreprises n’est possible que dans certains cas.
COMMENT RELOCALISER DES MATIERES PREMIERES QU’UN PAYS N’A PAS. C’est absurde.
Vous êtes fortement intoxiquée par le socialo-progressisme. Comment ne pas être en contradiction avec le traîté européen? Que la France impose ou essaie de remettre en cause l’indépendance de la BCE que dira l’Allemagne, la Hollande, la Finlande etc. Chacun fera ce qu’il veut de sa politique financière? un désordre complet. L’Europe éclatera et de toute manière on en est proche!
Un pays comme la France ne peut pas tout produire sur son territoire. Par exemple nous sommes incapables de produire les moteurs de l’airbus 380, les réacteurs de nos centrales (Westhinghouse Etats Unis), etc.
Westinghouse a cédé sa licence sur les réacteurs nucléaires à eau pressurisée à FRAMATOME. Ceci a permis à FRAMATOME de construire le parc nucléaire français actuel. Je pourrais vous citer l’informatique, le numérique, etc. FAUDRAIT COMPRENDRE QUE SI NOUS N’AVONS PAS LES CONNAISSANCES NOUS NE POURRONS PAS PRODUIRE TEL OU TEL PRODUIT. La FRANCE ne détient pas le savoir universel

Leçons de la crise argentine

Voici ce que Wikipedia dit à ce sujet (http://fr.wikipedia.org/wiki/Crise_économique_argentine#Le_flottement_du_peso_et_les_cons.C3.A9quences_de_la_crise) :

[i]La première leçon est évidemment l’impossibilité de mener des déflations avec baisse de salaires, réduction des dépenses publiques, licenciement de masse etc. La crise de 1929 l’avait déjà largement prouvé. La crise argentine l’a définitivement confirmé.

La seconde leçon est d’ordre monétaire : dans un système de changes flottants où la monnaie principale, en l’espèce le dollar, peut varier du simple au double, les systèmes de fixation de taux de changes rigides pour des petites monnaies sont vulnérables.

Lors de la crise de 1998, dite « des pays émergents », toutes les monnaies d’Asie utilisant un currency board ou un peg furent emportées dans le tourbillon des dévaluations. Il est vrai que les monnaies flottantes s’effondrèrent également.

On retrouve en 2009 les mêmes mécanismes de blocage que nous avons passés en revue pour l’Argentine de 1998 à 2002 dans celles des républiques d’Europe de l’Est qui ont une fixité de change organisée avec l’Euro, alors que tous les pays environnants ont vu leur monnaie fortement dévaluée.

Le dilemme argentin se retrouve à l’identique : les contrats libellés en devises en fonction des parités monnaie locale/euro explosent en cas de dévaluation. Leur remboursement devient impossible. Et la perspective d’un défaut sur les dettes souveraines et privées est difficilement acceptable. Surtout quand on se prépare à entrer dans l’euro. On retrouve le FMI, les plans d’économie, la réduction forcée des salaires des fonctionnaires, la rébellion des intéressés ! La crise grecque depuis 2010 en est une autre illustration manifeste : quand un pays ne peut faire varier la valeur de sa monnaie pour l’adapter à son économie, il cherche à adapter toute son économie (dépenses publiques, salaires, etc.) au niveau de la monnaie.

La troisième leçon concerne plus spécifiquement l’emploi des caisses d’émission. Jusqu’à ce que ce système soit retenu par l’Argentine, il n’avait jamais été utilisé dans de grands pays indépendants. Seuls les petits pays dans la dépendance d’un grand ensemble (colonies françaises et anglaises, petits pays d’Asie, d’Afrique ou d’Europe centrale) avaient retenu cette solution. Leur taille et la faiblesse de leur économie ne pouvaient pas fonder la valeur d’une monnaie propre. Le choix de Cavallo s’est révélé aventureux même si l’efficacité initiale fut grande et applaudie. Les économistes américains Stephen Hanke et Kurt Schuler, qui étaient en pointe dans la proposition de ce système, se sont systématiquement défendus en dénonçant le caractère « impur » du currency board argentin du fait d’avoir conservé une banque centrale qui a accepté à plusieurs reprises d’émettre de la monnaie contre des actifs, ce qui n’est pas souhaitable selon la doctrine du currency board. Pour eux cette solution n’est bonne que si elle n’est pas facile à contourner. L’éclatement est venu de la perte de confiance en la solidité du couple peso-dollar à cause de ces émissions « inappropriées » et de la faiblesse du pouvoir central de la fédération argentine. Avec un peu plus de patience et de rigueur, les ajustements auraient fini par se faire. Ils finirent par proposer la dollarisation complète de l’économie argentine comme voie de sortie de crise[6]. Cette solution qui considérait que la « confiance » était tout et la perte de compétitivité extérieure de l’économie infondée ne fut pas entendue en Argentine. Mais elle connut quelques succès ailleurs en Amérique latine (Équateur, Salvador) et les deux économistes se tournèrent alors vers l’Europe de l’Est.

La quatrième est la violence des récessions d’origine monétaire. Lorsque les agents économiques perdent une part importante de leur avoir monétaire, la récession est inévitable et tourne à « l’hiver nucléaire ». Les banques sont bloquées ; tout s’arrête. Et il faut du temps avant que les affaires ne reprennent. Le monde expérimente à nouveau mais à grande échelle depuis septembre 2008 les conséquences récessives d’un blocage monétaire et bancaire généralisé.[/i]

Désolé un pays exportateur est certainement une des solutions à nos problèmes ne vs en déplaise. Relocaliser nos entreprises n'est possible que dans certains cas. COMMENT RELOCALISER DES MATIERES PREMIERES QU'UN PAYS N'A PAS. C'est absurde. Vous êtes fortement intoxiquée par le socialo-progressisme. Comment ne pas être en contradiction avec le traîté européen? Que la France impose ou essaie de remettre en cause l'indépendance de la BCE que dira l'Allemagne, la Hollande, la Finlande etc. Chacun fera ce qu'il veut de sa politique financière? un désordre complet. L'Europe éclatera et de toute manière on en est proche! Un pays comme la France ne peut pas tout produire sur son territoire. Par exemple nous sommes incapables de produire les moteurs de l'airbus 380, les réacteurs de nos centrales (Westhinghouse Etats Unis), etc. Westinghouse a cédé sa licence sur les réacteurs nucléaires à eau pressurisée à FRAMATOME. Ceci a permis à FRAMATOME de construire le parc nucléaire français actuel. Je pourrais vous citer l'informatique, le numérique, etc. FAUDRAIT COMPRENDRE QUE SI NOUS N'AVONS PAS LES CONNAISSANCES NOUS NE POURRONS PAS PRODUIRE TEL OU TEL PRODUIT. La FRANCE ne détient pas le savoir universel
Il ne s'agit pas de relocaliser des matières premières lol Nous avons je pense de quoi échanger ce qui nous manque en matière premières avec d'autres choses, il me semble que nous ne sommes pas un pays pauvre ^^ Je n'ai jamais dit non plus que nous pouvions tout produire sur notre territoire. Il s'agit de relocaliser les productions que nous pouvons très bien faire en France, et à l'heure actuelle elles sont légion. Je plaide coupable pour l'intoxication socialo-progressisme, penser l'économie en remettant l'humain, donc nos besoins, notre bien être, notre émancipation, le maintien de notre éco-système, au centre des préoccupations, je trouve cela plutôt censé.

Avant de vouloir exporter, occupons nous d’abord des besoins des français. Ensuite on voit ce dont on a réellement besoin d’importer et donc ce qu’on peut échanger avec les autres pays.

Les échanges artificielles uniquement motivés par le dumping social / fiscal etc … sont extrêmement néfastes, cela tire nos conditions de vies vers le bas en mettant en concurrence nos systèmes sociaux et fiscaux, nous empéchant ainsi de pouvoir décider démocratiquement les normes économiques et sociales de la société que nous souhaitons, en plus cela provoque inutilement de la pollution pour les transports et on gaspille inutilement nos ressources non renouvelables comme les énergies fossiles.

Sandy, svp :

Est-ce que la dernière version du programme du Parti ou du Front de Gauche est en ligne ?

il ne serait que temps : les élections ont lieu dans trois mois !

Merci. JR

Malheureusement je ne crois pas, mais il est à 1 euro en vente en librairie.

Je n’ai jamais dit de s’interdire de « relocaliser ». Il faut le faire…en urgence. Mais notre nation ne peut s’isoler.

« Avant de vouloir exporter, occupons nous d’abord des besoins des français. Ensuite on voit ce dont on a réellement besoin d’importer et donc ce qu’on peut échanger avec les autres pays ».

Les Français ont aussi besoin d’exportations pour vivre.

Les Français ont aussi besoin d'exportations pour vivre.
Non, là Sandy a raison, les Français ont besoin d'exportations pour importer. Un point c'est tout.

On pourrait aussi dire le contraire. Sans uranium du Niger pas d’électricité à bas prix

On pourrait aussi dire le contraire. Sans uranium du Niger pas d'électricité à bas prix
Ce n'est pas du tout le contraire. C'est un exemple de ce que dit Sandy : Vous avez besoin d'électricité, donc d'importer de l'uranium et donc, parce que vous avez besoin d'importer, et seulement pour cela, vous devez avoir quelque chose à exporter.

Le fait est que sans uranium pas d’éléctricité (je parle du nucléaire) pas des autres énergies encore en devenir.
Si l’on avait de l’uranium bcp préférerait cette situation.

filière au thorium … :wink:

Et autres ( accélérateurs couplés à une cible pauvre )

rép à sandy (argentine). Le défaut argentin. Il a fallu cinq ans à l’Argentine pour sortir du défaut. Et encore, cela n’a pas été fait entièrement. L’Argentine a imposé ses conditions aux créanciers et a refusé toute négociation. Du coup, pour atteindre un niveau d’avant 2001, elle a du attendre 9 ans après un nouvel échange de dette.
Pourtant malgré ces richesses l’Argentine reste un pays en (voie) de développement. Elle fut une nation riche (7éme puissance industrielle en 1929) … L’Argentine paie toujours un coût important à son défaut mais cela se voit moins car la situation est extrêmement favorable pour ses exportations de matières premières qui sont à des prix « records ». En les nationalisant bien sûr et en dévaluant sa monnaie. Mais le risque « pays » reste toujours l’un des plus importants en Amérique Latine. Ne pas oublier que l’abandon de la parité dollar/peso a fait perdre à beaucoup d’Argentins 50 % de leurs économies en dollars. Qui lui-même est une monnaie en sursis. Ils n’avaient pas d’autres choix, cela est clair!
Je pense que les grecs, italiens feraient bien de regarder à nouveau vers Buenos Aires ou s’y installer comme il y a quelques décennies. Pour les autres il faudra ressortir les casseroles!! Je laisse les 4 vidéos (V.O pour les 3 dernières en espagnol).
http://www.youtube.com/watch?v=nLSRAM7s6Tk (en français)
http://www.youtube.com/watch?v=6lSkrQBP4gg
http://www.youtube.com/watch?v=JGM-lGFVJxE&feature=endscreen&NR=1
http://www.youtube.com/watch?NR=1&feature=endscreen&v=WQjkMGHt1f0

Pillage de l’Argentine par le FMI et fonctionnement des banques (là on est déjà au courant).

Une belle fable, tu tiens ainsi sous silence l’importance des 10 plans d’austérité que l’Argentine a subit à cause du FMI et de son gouvernement corrompu et qui ont mené non seulement l’état au défaut mais surtout qui a totalement dévasté leur économie en appauvrissant les gens et en les plongeant dans une totale précarité, ce qui a donné lieu à des émeutes graves.
Ensuite tu tiens sous silence les politiques de progrès social que le nouveau gouvernement argentin a mis en place et qui ont sauvé leur pays, car c’est ce qui a permis de refaire tourner leur économie ( PIB qui s’est effondré de 60% à cause des plans d’austérité et de la récession qu’ils ont provoqué ).

Et enfin tu tiens sous silence la restructuration de la dette qui a remis les finances de l’état en ordre là où les plans d’austérité successifs ont toujours échoué …

Tout ça pour laisser entendre que tout ce qui leur est arrivé de bon ou de mauvais n’est que lié à des histoires d’exportations et de monnaie, alors qu’en réalité les exportations, et leur évolution sont totalement marginales dans tout ce qui a pu se passer.

Ce ne sont pas les exportations qui font progresser l’argentine économiquement et socialement, c’est toute l’économie interne du pays qui réussit cela, parce que les argentins ont des besoins et qu’ils créent des activités pour leurs propres besoins et parce que les gens ont de quoi se payer les biens et les services dont ils ont besoin grâce à des politiques de réduction des inégalités.

Les exportations sont pour une part mineur dans le PIB de ce pays, et leurs évolutions sont encore plus dérisoires, et elles ont joué un rôle mineur dans la crise qu’ils ont subit.

Tu verras d’ailleurs que tous les pays dits « développés » ou « riches » le sont justement parce qu’ils ont développé l’économie de leur pays et répondent aux besoins des gens qui vivent dans leurs pays avant d’essayer de refourguer de la camelote dans le reste du monde.

Pour preuves :
PIB de l’argentine :
http://www.google.fr/publicdata/explore?ds=d5bncppjof8f9_&met_y=ny_gdp_mktp_cd&idim=country:ARG&dl=fr&hl=fr&q=argentine+pib

On voit bien le PIB de l’argentine s’effondrer, il passe de 300 milliards à 100 milliards en 2001 au moment de la crise !

Exportations en pourcentage du PIB :
http://www.google.fr/publicdata/explore?ds=d5bncppjof8f9_&met_y=ny_gdp_mktp_cd&idim=country:ARG&dl=fr&hl=fr&q=argentine+pib#ctype=l&strail=false&bcs=d&nselm=h&met_y=ne_exp_gnfs_zs&scale_y=lin&ind_y=false&rdim=country&idim=country:ARG&ifdim=country&hl=fr&dl=fr

On voit par contre que les exportations n’ont pas bougé, et au contraire au moment où le PIB s’est effondré la part des exportations dans le PIB a doublé et ensuite au fur et à mesure que le PIB progresse cette part recule progressivement …

Faisons un rapide calcule :

1998 début de la récession économique =>
PIB en 1998 : 299 milliards
Exportations en 1998 : 10,39% du PIB soit 31 milliards

2001 début de l’effondrement =>
PIB en 2001 : 269 milliards
Exportations en 2001 : 11,53% du PIB soit 31 milliards

Donc entre 1998 et 2001, l’argentine a subit une récession qui a vu son PIB rétrécir de 30 milliards d’euros, et les exportations elles n’ont pas dutout bougées …

Tu crois toujours que c’est une histoire d’exportations ?

Continuons 2002 fin de l’effondrement =>
PIB en 2002 : 102 milliards, soit une récession de 167 milliards soit 62% du PIB
Exportations en 2002 : 27,69% du PIB soit 28 milliards !!! Tandis que le PIB perdait 62% de sa valeur, que le pays perdait 167 milliards de richesses au total, il a perdu 3 milliards en exportations !!!

Est-ce que les exportations ont été déterminantes ???

Là le pays se redresse :
PIB en 2010 : 368 milliards, soit une croissance de 360% soit 260 milliards en tout en 8 ans !
Exportations en 2010 : 22,26% du PIB soit 81 milliards, c’est à dire 53 milliards de plus qu’il y a 8 ans !

Alors résultat, en 8 ans, tandis que le PIB de l’argentine progresse de 260 milliards, les exportations ne participent qu’à hauteur de 53 milliards soit 20% à peine de cette progression !!! Et tu veux nous faire croire que ce sont les exportations qui ont été déterminantes ? que c’est la dévaluation qui aurait sauvé le pays ?

En plus des politiques de développement et de lutte contre les inégalités qui ont été déterminantes, les exportations ont été aussi déterminantes dans le cas argentin, merci de nous avoir fourni les chiffres.

Dévaluation => plus d’exportations => redressement de la balance commerciale => En plus des emplois liés au marché intérieur, plus d’emplois liés aux exportations ( en valeur 20 % tu le dis toi-même) => Plus de recettes fiscales liées à la richesse des salariés => Moins de déficit du budget de l’État => Taux d’intérêts moins élevés sur la dette de l’État => Financement des besoins collectifs plus facile

Cela prouve que se priver d’un seul de ces trois leviers, développement, lutte contre les inégalités, dévaluation est inefficace, les trois sont nécessaires.

C’est d’ailleurs, ce que proposent plusieurs forces politiques et ce que va finir par proposer aussi le Front de Gauche ( ils ont l’intelligence d’avoir la capacité d’évoluer ! ) :

— progression vers l’autonomie politique par abolition de tous les traités européens et non seulement du dernier, parce que si on veut vraiment abolir le dernier traité, vu qu’il contient tous les principes et les principaux articles des traités précédents, les abolir tous est l’unique solution honnête.

— progression vers l’autonomie du budget de l’État vis à vis des marchés financiers par l’abandon d’une expérience spéculative ( l’euro ) qui a échoué, basculement vers vers une monnaie autonome ( moins évaluée parce ne prenant pas seulement des objectifs d’inflation basse, mais prenant en compte des objectifs de développement, de réindustrialisation et autorisant des emprunts du budget de l’État, pour uniquement les dépenses d’investissements, à la Banque Centrale Autonome )

— développement et réindustrialisation, pôles publics de recherche et d’innovation

— lutte contre les inégalités : maintien de la Sécurité Sociale, refus de la TVA anti-sociale, maintien des allocations logement, développement de l’inspection du travail, encadrement strict du recours au travail intérimaire, abrogation de la loi Molle sur les logements HLM

Merci Sandy de nous avoir fait avancer.

Faux, on peut parfaitement se priver des dévaluations en passant des accords de coopération et de co-développement avec les autres pays. Et il est même largement préférable de procéder ainsi.

A partir du moment où on signe un accord pour maintenir une balance commerciale à zero, et que l’on s’engage à utiliser des mesures de co-développement pour arriver à cet objectif ( genre si j’ai des excédents je le réinvestit dans ton économie et vice-versa ), il n’y a plus de problème de déficit commercial.

Le problème de la dévaluation c’est qu’elle augmente le prix des importations et pourrit ton économie intérieure. Et c’est une forme de dumping qui ne peut qu’inciter les autres pays à ne pas se laisser faire et à user à leur tour de mesures de dumping ( à dévaluer aussi leur monnaie, à geler les salaires, à réduire la fiscalité de ses entreprises. Et on voit bien qu’à ce petit jeu, on ne peut qu’aller vers le moins disant social et fiscal.
On reste donc dans le cadre de la compétition mondiale et notre souveraineté est largement mise à mal par les pressions extérieurs qui viennent des comportements dictés par les multinationales et la finance.