1A La Constitution définit les pouvoirs sans imposer une politique économique

je suis désolé de vous dire que la moral découle de la spiritualité que d'ignoré ce fait nous amen a une forme de matérialisme sans moral mon idée serais qu'une représentation des divers courant de pensé puisse être représenté tout est baser sur la confiance rien de se que l'on fait n'est fixe ce garde fou permettra d'avoir l'opinion des dignitaire de la foi cette foi qui nous fait vouloir la liberté la démocratie le sens même du bien et du mal passe par la foi ignoré cela c'est se condamné a erré constamment ver le n'importe quoi
Azor, permettez-moi de vous dire que vous êtes dans l'erreur la plus profonde.

Les croyances ne se discutent pas, on n’y peut rien. Mais justement, l’affaire propre de la religion, c’est la croyance, pas la morale.

La morale est l’ensemble des règles que nous avons conscience de devoir appliquer dans nos rapports avec les autres êtres humains.

Quand elle va avec une réflexion personnelle fondée sur la certitude que la réalité tout entière de notre existence est physique et se déroule dans un laps de temps très court (ce que vous appelez « matérialisme »), qu’aucun subterfuge ne nous permettra d’abolir les conséquences dommageables de nos actes conscients, et que nous tâchons de nous conduire en conséquence : alors on peut parler de morale.

Quand la « morale » est fondée sur la peur ou l’espoir d’éternité inspirés par la religion, au fond de cette morale-là il y a seulement ou avant tout la considération de notre intérêt personnel. Peut-on alors vraiment parler de morale (sauf que très souvent, c’est heureux, la voix de la vraie morale arrive à percer à côté de la voix de la religion) ?

Pour preuve : quelles atrocités morales et autres, les religions n’ont-elle pas favorisées, tolérées ou exploitées à un moment ou un autre de l’histoire, jusqu’à notre temps compris ?

Notre désir de liberté et de démocratie n’a rien à voir avec la foi : voyez l’histoire et les évènements présents. Nos institutions politiques se suffisent à elles-mêmes : elles ne doivent pas se soucier des croyances, sauf pour en réprimer les conséquences socialement néfastes.

Les seuls « dignitaires » sont les êtres humains (chacun d’eux). JR

La spiritualité ne doit pas être confondue avec la religion, ni avec la croyance en un dieu.
Cette confusion est un drame.
Je n’imagine pas que le mot fraternité ait été inscrit sur le fronton uniquement pour la fonction organisatrice et technique qu’il représente.
Je suis athée et mon métier c’était les maths. Mais je suis pourtant effarée par le désert spirituel actuel.
Je crois à une spiritualité laïque qui sans être membre du gouvernement de la pensée l’inspire du fait qu’il est humain.
J’ai eu un débat avec des amis et prétendais qu’il m’est possible d’être chrétienne en étant athée, en ce sens qu’il est possible d’admirer le message sans l’attribuer à une filiation divine. J’en ai parlé à mon dentiste (c’est un type formidable qui enlève les outils chaque fois que nécessaire pour la démarche intellectuelle) et il a été d’accord avec cependant un bémol concernant les verbes à l’impératif contenus dans les évangiles. Je conseille aussi la lecture du mahabarata. Et pourquoi pas Homère :wink:

« La Constitution définit les pouvoirs sans imposer une politique économique »

Définir les pouvoirs, c’est déjà admettre un certain type d’organisation.
La souplesse risque de ne jamais être au rendez-vous fixé par un vocabulaire historique.

Exemple : la séparation des pouvoirs chère à Montesquieu n’est nécessaire que quand le pouvoir n’est pas distribué, j’ai envie d’écrire atomisé.

Le but de la religion a toujours été de réguler nos comportements, et en particulier nos rivalités, les lois religieuses sont les ancêtres des lois civiles. La dimension spirituelle n’est qu’une emprise ingénieuse pour permettre le pouvoir d’une autorité religieuse.

Tout ce que l’on appelle « spiritualité » est si vaste que les religions s’y sont taillé d’immenses pouvoirs qui sont des abus de pouvoirs…(quelle phrase, excusez-moi, mais cherchons à conscentrer…) : prétendre que quelqu’un n’a pas de « spiritualité » conduit à « la solution finale ». Donc les religions en sont capables, et bien d’autres…
Tenir les religions « à bout de gaffe » s’impose tout comme tenir les idéologies totalitaires loin des « principes constitutionnels »…Mais chacun de nous est pétri de « ces choses » plus ou moins consciemment, car elles sont un « héritage culturel » impossible à refuser sans démolir « notre vérité ». Donc , à la fois chrétien et communiste et encore plein de choses paradoxales , je suis et ne suis que « moi », sauf que je n’existerais pas sans « autrui ». Une musique que je composerais exprimerait comme par hasard ma « spiritualité » tandis que " pour moi", c’est tout simplement « la musique qui est jouable » …Si je l’écoute en me persuadant qu’elle exprime la vérité des évangiles, je dirai : « personne ne peut comprendre cette musique là, la mienne, sans croire à ma vérité »…Or ceux qui adorent ma musique sont des athées !
Conclusion: restons laîques: car c’est sur l’espace de la laïcité qu’il y a une place pour tous, sans expulsion de quiconque !

Spiritualité

La seule vraie spiritualité est la vie de l’esprit : le plaisir ou l’intérêt qu’on ressent activement ou passivement face à une pensée neuve ou agréable.

Sinon, « spiritualité » n’est qu’un pseudonyme du spiritisme.

Je continuerai donc de confondre allègrement religion, spiritualité et superstition, sans en négliger les bons à-côtés (le chant grégorien, la musique de Bach, certains passages de la Bible…) JR

<< Qu’est-il nécessaire à un homme de rechercher ce qui est au-dessus de lui, lui qui ignore ce qui lui est avantageux en sa vie pendant les jours qu’il est étranger sur la terre, et durant le temps qui passe comme l’ombre ! .>>

L’Ecclésiaste.

"La Constitution définit les pouvoirs sans imposer une politique économique"

Définir les pouvoirs, c’est déjà admettre un certain type d’organisation.


Merci

Je souhaite une contradiction à #64

Je suis d’accord avec toi Ana, j’ai déjà fait la remarque je ne sais plus où, au début j’étais d’accord avec cette formulation, mais elle me parait ambigue et fausse maintenant, après mure réflexion je me rends compte que la constitution n’a rien de neutre, c’est effectivement un choix d’organisation, qui englobe très clairement l’économie aussi, tout ce qu’il y a de plus politique.

Je pense que le principe qu’une constitution ne doit pas servir à verrouiller des politiques est suffisant, une génération n’a pas le droit d’imposer ses lois à une autre, toute nouvelle génération devrait avoir le droit de modifier les lois avec la même facilité que celles d’avant.

On voit que la lourdeur de la procédure constitutionnelle conduit certains à confondre la constitution avec un moyen de verrouiller des politiques, c’est clairement une forme de corruption.

Ex : Hollande avec la laïcité dernièrement.

C’est la même chose avec les traités européens, ils se servent de procédures impliquant des décisions multilatérales pour verrouiller des politiques au niveau national. Cela pose très clairement la question de la légitimité de la supériorité des traités européens sur la constitution et les lois nationales.

Exemple : la séparation des pouvoirs chère à Montesquieu n'est nécessaire que quand le pouvoir n'est pas distribué, j'ai envie d'écrire atomisé.
A Athènes il n'y avait pas de séparation des pouvoirs. En démocratie vraie cette séparation n'a pas de sens à mon avis. Le peuple formule, vote et execute les lois. Je pense que cette idée de séparation des pouvoirs date d'une époque où il fallait composer avec un exécutif royal.
Exemple : la séparation des pouvoirs chère à Montesquieu n'est nécessaire que quand le pouvoir n'est pas distribué, j'ai envie d'écrire atomisé.
A Athènes il n'y avait pas de séparation des pouvoirs. En démocratie vraie cette séparation n'a pas de sens à mon avis. Le peuple formule, vote et execute les lois. Je pense que cette idée de séparation des pouvoirs date d'une époque où il fallait composer avec un exécutif royal.
N'importe quoi.

Te voilà à remettre en cause un principe fondateur de la démocratie toujours avec une ignorance crasse, ne sachant même pas ce qu’est la séparation des pouvoirs. Cela illustre précisément ce que je disais dans un autre fil.

Le pouvoir du peuple est une abstraction. Dans la réalité, que notre système politique soit direct ou non, fédéral ou républicain, que ce soit une démocratie, une monarchie ou un régime despotique, on confit bel et bien l’exercice du pouvoir à des gens précisément, et certainement pas à au seul souverain, et dans une démocratie certainement pas à toute la population. Toute la population n’est pas juge par exemple. Ce n’est pas toute la population qui va s’occuper de mettre en oeuvre telle loi non plus.

On peut théoriser le pouvoir du peuple, l’état, dire qu’il y a une seule autorité, celle qui découle de la souveraineté du peuple etc … dire que les lois s’appliquent à tous, mais concrètement, il y a bien plusieurs groupes de personnes qui vont s’employer à concrétiser tout cela, il y a donc bel et bien différents groupes qui vont exercer le pouvoir à la place et au nom de tout le reste de la population.

Toute la question est donc qu’est ce qu’ils vont faire de ce pouvoir. Le risque c’est qu’ils se l’accaparent et qu’ils agissent selon leur propre volonté, pire, qu’ils soient corrompus et agissent pour des intérêts particuliers.

Il n’y a démocratie que si c’est la volonté du peuple, ( concrètement, la volonté générale du peuple ) qui s’applique du début à la fin de la procédure législative.

Hors ce qu’a démontré Monstesquieu, c’est que la seule chose qui peut contraindre et limiter un pouvoir, c’est un autre pouvoir.
On en déduit que si quelqu’un concentre tous les pouvoirs entre ses mains, personne ne peut le contraindre à appliquer une autre volonté que la sienne, personne ne peut limiter son pouvoir.
D’où l’idée de la séparation des pouvoirs.
Il n’y a démocratie que si chaque personne disposant d’un pouvoir voit sa volonté être contrôlée et limitée par le pouvoir d’autres personnes, la contraignant ainsi à appliquer la volonté du peuple et non sa propre volonté ou celle d’intérêts particuliers.

D’où l’article de notre déclaration des droits de l’homme et du citoyen qui explique que la constitution ne vaut rien si il n’y a pas de séparation des pouvoirs. En effet, tu pourras mettre ce que tu veux dans la constitution, aucun pouvoir ne viendra obliger celui ou ceux qui exercent le pouvoir à l’appliquer.

Cher Sandy.
Je te conseille l’article Wikipedia sur la séparation des pouvoirs, et notamment le chapitre consacré à la démocratie directe. Là tu pourra lire avec plus de détails ce que j’exprime dans mon message précédent. Bisous.

Exemple : la séparation des pouvoirs chère à Montesquieu n'est nécessaire que quand le pouvoir n'est pas distribué, j'ai envie d'écrire atomisé.
Je pense que cette idée de séparation des pouvoirs date d'une époque où il fallait composer avec un exécutif royal.
Tout comme aujourd'hui il faut composer avec un exécutif qui est resté monocratique.
Toute la population n'est pas juge par exemple.
Et pourtant c'est bien l'origine du Droit Romain : que n'importe quel pater familias (=chef de clan propriétaire foncier) arbitre de la même façon les conflits de propriété entre deux patres familias (ou familiarum ?).
Ce n'est pas toute la population qui va s'occuper de mettre en oeuvre telle loi non plus.
Et pourtant c'est bien ainsi que sont gérés les communs partout où ils existent encore.
On en déduit que si quelqu'un concentre tous les pouvoirs entre ses mains, personne ne peut le contraindre à appliquer une autre volonté que la sienne, personne ne peut limiter son pouvoir. D'où l'idée de la séparation des pouvoirs.
... et celle de la distribution/atomisation dont parle Ana.
Cher Sandy. Je te conseille l'article Wikipedia sur la séparation des pouvoirs, et notamment le chapitre consacré à la démocratie directe. Là tu pourra lire avec plus de détails ce que j'exprime dans mon message précédent. Bisous.
Et moi je te conseil de lire Montesquieu directement, on a la chance d'avoir ses écrits publiés sans cesse en livres de poche, il faut en profiter, on ne peut pas dire la même chose de tous les écrits de personnages du passé.
... et celle de la distribution/atomisation dont parle Ana.
Tout à fait.

Non seulement il faut que les pouvoirs soient séparés, mais plus ils sont limités mieux c’est :wink:

Sandy a écrit:
Le pouvoir du peuple est une abstraction.


Ça c’est ton fond de commerce, pas le mien.

Ben oui.

Quand on parle du pouvoir du peuple, cela ne veut pas dire que tout le monde décide tout et que tout le monde fait tout, le peuple ce n’est pas une personne, ce sont des millions qui ont des opinions différentes, qui vivent à des endroits différents, et qui ont des métiers différents.

Sandy, vous confondez « peuple » et « population ». JR