1A La Constitution définit les pouvoirs sans imposer une politique économique

Sandy (7675),

Plus exactement, il s’agit de définir les principes applicables à la fixation des politiques monétaires - pas les politiques monétaires elles-mêmes.

Je reconnais d’ailleurs que nous sommes à la limite et qu’on pourra soutenir que les principes constituent en fait des politiques .

Il faudrait voir quels « principes constitutionnels monétaires » vous jugeriez bon de mettre dans la constitution (européenne ou nationale) : s’ils font consensus, on peut soutenir qu’on a affaire non à des politiques mais bien à des principes (voyez le message 7656 en ce qui concerne les « principes constitutionnels socioéconomiques ») : critère approximatif, bien sûr.

Le cas échéant, je serais prêt à compléter les « principes constitutionnels socioéconomiques » du projet EUROCONSTITUTION.org (la Rév. 4 est en cours).

Discussion à poursuivre sur le fil « Reprendre le pouvoir… » ? JR

Plus nous réfléchissons autour de cette constitution, plus on s’aperçoit, contrairement à ce qu’on a pu penser au départ, que rien, absolument rien dans cette constitution n’est neutre politiquement.

Avec le monétaire, vous dites que nous sommes à la limite, mais il faudrait voir quels principes monétaires on inscrirait dans cette constitution effectivement : s’il s’agit d’énoncer que le pouvoir de création monétaire appartient aux citoyens, par exemple, ce principe me paraît définir clairement une orientation politique et, en l’occurence, économique, tout comme pourrait le faire la présence d’un principe comme « la concurrence libre et non faussée » dans les traités européens.

Pouvoir de création monétaire

Sandy (7699).

Je ne suis pas contre l’insertion d’un principe constitutionnel monétaire dans la constitution, comme je l’ai dit, mais que signifie exactement celui que vous proposez : « Le pouvoir de création monétaire appartient aux citoyens » ? JR

Il ya peu en Belgique, la question du référendum à ressurgi face blocage politique. Le référendum ne figure pas dans la constitution belge.
Et à propos de quoi ce référendum au juste ? La scission du pays: Une Flandre riche nationaliste délestée d’une économie wallonne aux mains des socialistes et périclitante.

Dans certaines administrations flamandes, les employés sont mis à l’amende lorsqu’ils parlent en français à un Wallon, c’est dire jusqu’où ça va…

J’ai vécu cette période instable, où les opinions oscillaient entre « Touche pas à ma Belgique » et « Et puis merde, qu’ils aillent aux diables ces Fl… ». Où est l’objectivité dans le cas d’un référendum ? Quelles tensions et provocations supplémentaires pourraient naître lors de la préparation de ce dernier et radicaliser les esprits ? Des petits groupes provocateurs peuvent faire basculer l’opinion en faisant passer le votant du raisonnable à l’affectif.

Pratique suisse de la démocratie participative : remaniement de la note d’EUROCONSTITUTION.ORG sur la pratique suisse de la démocratie participative (directe)

En référence au message 11209 de Yéti.

Cette note (une dizaine de pages) a été remaniée, complétée et renforcée dans ses conclusions le 10 octobre 2011.

Voir http://www.euroconstitution.org/forum/viewtopic.php?f=195&t=1594&p=1812#p1812

JR

PS : EUROCONSTITUTION.ORG prépare actuellement un document trilingue français-islandais-anglais (synoptiques) avec notes explicatives, présentant le projet de constitution adressé le 29 juillet dernier au Parlement islandais par le « conseil constitutionnel » composé de citoyens élus par le peuple islandais.

J’ai trouvé cet article d’actualité : http://blogs.mediapart.fr/blog/raoul-marc-jennar/160212/un-veritable-coup-d-etat-se-prepare-le-21-fevrier qui va dans le sens contraire à nos projet, je ne l’ai pas encore décortiqué, je ne sais pas si je le poste dans le bon fil mais à voir…
Salut à toute l’équipe, c’est le grand calme on dirait! Alexandre.

« Today there are no Communists in France. Or not many … the left was in government for 15 years in which we liberalised the economy and opened up the markets to finance and privatisations. »

The ‹ pink slug › talking to the Guardian,14 February 2012
http://www.guardian.co.uk/world/2012/feb/17/francois-hollande-uk-city-london

"C’est sous l’égide du ouinouin rose Jacques Delors, ministre du Dépeçage et du Déficit de Dieu, que la loi bancaire 84-46 du 24 janvier 1984 (dite de « modernisation » !) abrogea la loi du 2 décembre 1945 (séparation des banques d’affaires, dépôts, crédits, contrôles par des commissaires du gouvernement). Elle fit disparaître la distinction fondamentale des activités bancaires sous un titre unique, les « établissements de crédit » , les libérant ainsi de toute contrainte sur l’origine et l’investissement de leurs ressources. C’est ce que les ouinouins roses nommèrent fièrement « banque universelle rose » . Aujourd’hui, la banque benête est devenue un véritable oligopole contrôlé par 4 Seigneurs Capitalistes (ils ont tout avalé) : BNP-Paribas, Société générale, Crédit agricole et Caisse d’épargne-Banque populaire. En 2008, Société générale, à elle seule, a évacué vers une structure de défaisance (fosse septique formée des contribuables benêts) près de 45 milliards d’euros de titres toxiques.Pour financer la connerie rose, le ouinouin Delors a titriser la dette du Benêtland (marché des OAT, devenue négociable à court terme au contraire des anciens bons du trésor), créé les bases du Monep et du Matif, et ainsi engraissé les Seigneurs Spéculateurs. " Extrait de « Le foutage de gueule ouinouin rose » Éditions Impériales

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« Today there are no Communists in France. Or not many … the left was in government for 15 years in which we liberalised the economy and opened up the markets to finance and privatisations. »

The ‹ pink slug › talking to the Guardian,14 February 2012
http://www.guardian.co.uk/world/2012/feb/17/francois-hollande-uk-city-london

"C’est sous l’égide du ouinouin rose Jacques Delors, ministre du Dépeçage et du Déficit de Dieu, que la loi bancaire 84-46 du 24 janvier 1984 (dite de « modernisation » !) abrogea la loi du 2 décembre 1945 (séparation des banques d’affaires, dépôts, crédits, contrôles par des commissaires du gouvernement). Elle fit disparaître la distinction fondamentale des activités bancaires sous un titre unique, les « établissements de crédit » , les libérant ainsi de toute contrainte sur l’origine et l’investissement de leurs ressources. C’est ce que les ouinouins roses nommèrent fièrement « banque universelle rose » . Aujourd’hui, la banque benête est devenue un véritable oligopole contrôlé par 4 Seigneurs Capitalistes (ils ont tout avalé) : BNP-Paribas, Société générale, Crédit agricole et Caisse d’épargne-Banque populaire. En 2008, Société générale, à elle seule, a évacué vers une structure de défaisance (fosse septique formée des contribuables benêts) près de 45 milliards d’euros de titres toxiques.Pour financer la connerie rose, le ouinouin Delors a titriser la dette du Benêtland (marché des OAT, devenue négociable à court terme au contraire des anciens bons du trésor), créé les bases du Monep et du Matif, et ainsi engraissé les Seigneurs Spéculateurs. " Extrait de « Le foutage de gueule ouinouin rose » Éditions Impériales

bonjour
dans la constitution il serait judicieux d’y inclure une chambre des religieux qui pourrait statuer sur l’hectique
pour être les gardiens de la moralité de l’hectique de ce qui peu être fait de ce qui ne doit pas être fait
comme la sacralisation de corps Humain des cellule souche du génome des OGM ect…
c’est représentant devrait désigné sur le même principe que les autre corps continuant
il pourrait avoir un droit de veto pour toute question dite sensible le nucléaire les forme eugénisme,usure,en ouvrant le débat publique
pc: je suis très content de voir que des gents font un travail de font pour la refonte de la constitution
car c’est a la racine qui faut agir tous le reste n’est que conséquence;)
salutation

je suis à l’UPR partisan de Mr François Asselinau

salut

laïcité oblige, pas de religion dans la constitution :wink:

des chartes sont toujours possibles ( écologie, animaux, génétique, etc … ), mais c’est à l’assemblée constituante de statuer

Par pitié pas de religieux institués. La laïcité protege les religions ,il n’est que de voir les états religieux qui n’on de cesse de persécuter les autres religions. La religion doit rester dans la sphère privée, strictement.

je suis désolé de vous dire que la moral découle de la spiritualité que d’ignoré ce fait nous amen a une forme de matérialisme sans moral
mon idée serais qu’une représentation des divers courant de pensé puisse être représenté
tout est baser sur la confiance rien de se que l’on fait n’est fixe ce garde fou permettra d’avoir l’opinion des dignitaire de la foi
cette foi qui nous fait vouloir la liberté la démocratie
le sens même du bien et du mal passe par la foi
ignoré cela c’est se condamné a erré constamment ver le n’importe quoi

L’opinion des dignitaires de la foi tu peux la trouver facilement, ta spiritualité rien ne t’empêche de la cultiver et de la défendre dans la débat public, il n’est nul besoin d’instaurer une theocratie.

tous a fait excuser moi de mon manque de jugeote

Tout le monde ici cherche, se pose des questions, avance des propositions, se confronte, la vie quoi.

Depuis quelques temps je m’intéresse à un théologien protestant, Jacques ELLUL , un des fondateurs de l’écologie politique,entre autre. L’hindouiste Gandhi aussi m’impressionne,ainsi que l’anarchiste chrétien ,Tolstoi. Mais qu’ils ne deviennent jamais nos maitres politique !

Je suis d’accord que la religion n’a pas grand chose à faire dans une constitution qui sépare Églises et État. Le conseil oecuménique que nous propose Azor peut très bien exister sans être mentionné dans la constitution sinon pour évoquer son cadre juridique. Cependant cette remarque sur le religieux me rappelle qu’il y a une notion qu’il serait bon de redéfinir dans notre projet constitutionnel, celle de laïcité qui devrait être rafraîchie pour intégrer par exemple islam et athéisme.
La laïcité est une notion utilisée par tous alors que sa définition est flottante et mériterait un véritable débat national. C’est typiquement le genre de notions sur lesquelles tout le monde a une opinion et qui justifierait un investissement collectif.

puisse que nous puisons notre sens du bien commun dans des concepts différant je pence
qu’ils faut réunir et débattre ensemble les grands enjeu du devenir qui s’inscrit dans un idéal commun exemple la modernité ,le progrès,la science
afin que c’est grande ligne soit pour les représentants des chemins a suivre

Constitution et philosophies

La philosophie, la spiritualité et la religion ne doivent concerner l’État que si elles soulèvent des problèmes d’ordre public. Sinon, il faut laisser ces questions à chacun d’entre nous et à ceux avec lesquels nous avons librement choisi de nous associer.

Pour ce qui est du principe de laïcité, l’introduire dans la constitution aurait l’avantage de mettre les choses au point au plus haut niveau et de faciliter la répression de tout attentat aux libertés publiques.

D’un autre côté, le silence de la constitution à ce sujet peut être considéré comme suffisamment éloquent, d’autant plus que la constitution intègre par référence l’article X suivant de la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen du 26 août 1789 :

" Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, mêmes religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la Loi".

Cette disposition me paraît suffisamment claire. Je me considèrerais comme inquiété si la collectivité s’occupait officiellement des opinions spirituelles, religieuses, philosophique ou politiques des citoyens et si l’État prenait des décisions sur cette base. JR

La définition des pouvoirs n’est pas indépendante des politiques économiques qu’elle rend possible.

Les structures privées (propriété privée, sociétés par actions etc.) concentrent le pouvoir de décision et d’exclusion sur un seul sujet (le titulaire), ou bien dans le cadre d’une hiérarchie (l’administrateur délégué). De la même manière, les structures publiques (la bureaucratie) concentrent le pouvoir au sommet d’une hiérarchie souveraine symbolisée par l’exclusion de tout autre sujet décisionnel dans une sphère de juridiction donnée (c’est le modèle de la souveraineté territoriale et de ses articulations politico-administratives). Voilà en quoi consiste le problème central : reconnaître le commun comme un autre degré, radicalement antagoniste, face à la déclinaison - pour l’instant exhaustive - du rapport public/privé ou État/marché.

Le commun, bien au contraire, refuse la concentration du pouvoir et tend plutôt à sa diffusion. Il prend comme modèle un « écosystème », c’est-à-dire une communauté d’individus ou de groupes sociaux liés entre eux par une structure en réseau ; et plus généralement il repousse la hiérarchisation (et la compétitivité produite par la logique de cette hiérarchisation), au profit d’un modèle collaboratif et participatif qui n’attribue jamais le pouvoir à une partie spécifique parmi d’autres appartenant au même tout, mais qui prend pour repère central l’intérêt même de ce tout.
Il est par conséquent essentiel de comprendre à quel point le fait de proposer qu’une entité (par exemple l’eau, ou l’université) soit considérée comme bien commun du point de vue de son gouvernement représente un virage à 180 degrés par rapport au trend, en apparence impossible à arrêter, de la privatisation. Cela ne signifie pas que cette perspective soit limitée à un retour à gestion publique, bureaucratique, autoritaire et corrompue. Le chemin à parcourir semble plutôt celui de l’institutionnalisation d’un gouvernement participé, coopératif, et susceptible d’impliquer de manière directe – avec des instruments nouveaux – les nouvelles communautés d’usagers et de travailleurs.