15 Divers aspects de politique étrangère

Bonjour, Sandy.

Tout est construction sociale, plus ou moins.

Dire qu’un droit n’est pas respecté ou qu’il est violé revient à dire que ce droit existe. À partir de là, c’est aux gouvernements surtout (nos représentants en régime démocratique) qu’il appartient de le faire respecter – ce que nie bernarddo. JR

Bonjour,
C’est à chaque personne pouvant influer sur le respect ou le non respect de ce droit de le faire respecter Jacques.
Cela implique l’état ( et non pas seulement le gouvernement ), mais beaucoup d’autres personnes aussi.

Il est dommage que ça arrive sous Obama : j'aurais personnellement préféré que ce soit arrivé sous le deuxième Bush.
http://holmgren.com.au/wp-content/uploads/2013/02/Money_vs_Fossil_Energy.pdf sur la différence entre Obama et Bush.

A mon avis le droit naturel ne se comprend que comme un droit opposable a l’État ( mais sommes nous d’accord avec cela ?).
J’envisage deux pistes :

  • limiter par la constitution le domaine de compétence de l’État .
  • prévoir dans les cas de conflits entre un particulier et l’État un recours en appel devant une juridiction populaire capable de débouter ce dernier.

Non seulement le droit naturel est opposable à l’État, mais il est opposable à tout le monde : nul n’a le droit de vous priver de vos droits naturels.

L’État, c’est nous, en démocratie. La démocratie n’a qu’une limite: le respect du principe de l’état de Droit, c’est-à-dire le refus de l’arbitraire, qu’il vienne de l’État, du peuple ou des particuliers. Quelles autres limitations envisagez-vous ? JR

Bon par exemple en mettant les religions hors du domaine de compétence de l’État nous avons éradiqué l’oppression religieuse. Nous pourrions de même interdire a l’État de ce mêler des affaires du derrière ( comme le disait Céline).
Mais procéder ainsi risque d’être fastidieux et fatalement incomplet. Il vaut mieux définir le fondement de l’État c’est a dire un organisme de gestion de la propriété indivise ( le territoire) et de la paix.
Le " nous" serait ainsi limité , pour reprendre l’exemple des religions il n’y a pas de majorité qui tienne et un seul adorateur du persil sacré est fondé a obtenir le respect de la pratique de son culte même si celui ci rencontre l’hostilité générale.

Oui, mais un seul ou même plusieurs partisans de l’excision ou du port obligatoire du voile pour les femmes seront-t-ils fondés à obtenir le respect de cette pratique, même si d’ailleurs elle rencontrait l’approbation générale d’une population ?

frigouret, ce n’est pas aussi simple que vous avez l’air de le penser : il s’agit d’équilibrer libertés individuelles, d’un côté, et nécessités ou même simplement utilité sociales, de l’autre.

D’accord avec Céline pour la « liberté du derrière ». Il me semble pourtant qu’il y a lieu de protéger certaines catégories de la population contre d’éventuels excès de cette liberté, et qui devrait le faire sinon l’État ? Pas les habitants de la commune ou du village, j’espère ?

Pour ce qui est de la méthodologie, c’est à mon avis une mauvaise idée de procéder par énumération d’interdictions. Au contraire, il faut définir ce que l’État doit et peut faire, le reste relevant alors automatiquement de la liberté individuelle, sauf loi particulière. En gros, c’est comme cela que marche ou devrait marcher le système français. JR

Bonjour, C'est à chaque personne pouvant influer sur le respect ou le non respect de ce droit de le faire respecter Jacques. Cela implique l'état ( et non pas seulement le gouvernement ), mais beaucoup d'autres personnes aussi.
J'ai bien dit "aux gouvernements [i]surtout[/i]" (et pas : "[i]seulement[/i]"). Si vous préférez, disons "au pouvoir exécutif". JR

Nous pourrions aussi interdire au gouvernement de signer des traités. Dans quels domaines nous paraissent ils indispensables ?
Des alliances militaires ? Très dangereux.
Des traités commerciaux ? Laissons plutôt le commerce encadré par les lois du pays.
L’Union postale ? Les différentes postes peuvent très bien s’harmoniser sans passer par les gouvernements .
Des traites sur l’environnement ? Soyons plutôt de notre propre chef a la pointe sur la question.

Bref je pose la question de l’interdiction constitutionnelle de la capacité pour l’État de conclure des traites internationnaux.

La confusion est fréquente, mais il faut absolument distinguer la signature d’un traité et sa ratification ; les deux mots ne sont pas synonymes.

La signature d’un traité par les négociateurs a seulement pour effet de finaliser le texte du traité au terme d’un processus de négociation. Le traité doit être ensuite soumis à ratification, ce qui se fait normalement par la loi (votée soit par le parlement, soit par référendum). La signature seule ne suffit pas à engager le pays. Le parlement ou le peuple le cas échéant ont toujours le droit de rejeter la loi de ratification.

Qui négociera, préparera et et signera les traités si ce n’est le gouvernement ?

Et dans votre exemple des traités commerciaux : ces traités sont nécessaires dans la mesure où justement les lois des divers pays diffèrent : comment arriver à une solution commune sans traité, dites-nous ?

Vous laisseriez les administrations postales nationales conclure leurs propres arrangements : et aussi, je suppose, aussi les armées, les banques, les administrations pénitentiaires, les établissements hospitaliers et les établissements d’enseignement…?

frigouret, vous continuez à oublier que l’État, c’est nous : c’est la collectivité des citoyens organisée. La question est de bien l’organiser et de contrôler son fonctionnement, pas d’en faire un paria. JR

C’est peut être vrai que je considère l’État comme un repère de psychopathes dangereux, l’histoire ne me donne pas tord je pense.
De mon point de vue de paysan je n’ai cure de faciliter le commerce international surtout au prix demandè .

Vous ne croyez pas plutôt que c’est l’humanité qui est un repaire de psychopathes dangereux ? JR

Vous ne croyez pas plutôt que c'est l'humanité qui est un repaire de psychopathes dangereux ? JR
Sans doute une proportion notable. Mais les gens que le pouvoir intéresse semblent se recruter plus parmi eux que parmi les sains d'esprit. A moins que ce ne soit le pouvoir qui, en plus de corrompre, pousse vers cette pathologie.

Il semble…

Reste à savoir si ce n’est pas un faux-semblant, tenant au fait que cette catégorie de la population est exposée 24 heures sur 24 sur un podium.

Dans un régime suffisamment démocratique, les psychopathes ne durent pas longtemps au pouvoir. Les médiocres, par contre, oui. JR

Intermède poétique.

Quand les cons sontt braves
Comme toi comme moi comme nous ce n’est pas très grave
Qu’ils commettent se permettent des bêtises des sotises qu’ils déraisonnent
Ils n’emmerdent personne

Par malheur sur terre
Les trois quart des tocards sont des gens tres mechants des cretins sectaires
Ils emploient ils déploient leurs ailes a la ronde
Ils emmerdent tout le monde

Autre intermède poétique :

http://www.jdlf.com/lesfables/livreviii/loursetlamateurdesjardins

(« L’Ours et l’amateur des jardins »). JR

C’est une métaphore sur nos relations avec les USA ?

Quel talent ce garde forestier , j’adore.

[align=center]Pétition pour l’arrêt du conflit en Ukraine :
[/align]

http://www.change.org/fr/p%C3%A9titions/dirigeants-mondiaux-stop-conflit-en-ukraine-2 ?

Source « Réseau féministe « Ruptures » » : http://www.reseau-feministe-ruptures.org/spip.php?article827
Cette pétition sera remise aux Dirigeants mondiaux

UKRAINE : DES FEMMES EN COLÈRE PRENNENT PARTI

L’expérience historique a prouvé à maintes reprises que les crises persistantes et non résolues aboutissent à la guerre, comme si c’était le seul moyen de résoudre les conflits déclenchés parle changement des rapports de forces pour installer un nouvel ordre international. Nous nous opposons à ce que les États-Unis, et l’UE derrière et en association avec eux, exportent leur crise dans l’incapacité de la résoudre chez eux et veuillent imposer leur hégémonie impérialiste sur toute la planète en provoquant des guerres et en détruisant des pays entiers… Après l’Afghanistan, le Pakistan, l’Irak, la Libye et la Syrie, cette fois-ci c’est le tour de l’ Ukraine.

Nous attirons l’attention sur le fait qu’en implantant un foyer de guerre en Ukraine, c’est une longue guerre civile que les États-Unis tentent d’installer au centre géographique de l’Europe, menaçant par là, tous les peuples européens, et créant une opposition et une haine artificielles entre la Russie et l’UE, mais aussi entre les russophones d’Ukraine et les autres ukrainiens. Ce conflit est parfaitement bénéfique pour le lobby des armes, il relance une guerre pour le contrôle des approvisionnements en gaz et pétrole et tente de créer un nouvel équilibre géopolitique au profit des droites les plus dures, des fascistes, allant jusqu’à l’acceptation de nazis dans le gouvernement provisoire ukrainien. La politique ultralibérale de l’Union européenne a préparé cette situation.

Nous accusons les médias de soutenir et d’attiser sans aucune honte le bellicisme, de désinformer systématiquement sur les véritables responsables de cette situation et sur le processus réel qui a engendré la déstabilisation de l’Ukraine. La Russie n’en n’est pas l’instigatrice mais c’est elle qui est visée par une campagne russophobe sans précédent et que l’on essaie d’acculer. Le rôle des médias est devenu déterminant dans la volonté de paralyser la capacité de penser des populations et nous nous interrogeons sur le silence assourdissant d’une partie de la gauche. A-t-on peur d’être accusé de vieille garde stalinienne ? De troubler les élections européennes ? Mais plus grave, cela devrait-il nous préparer à la mise en œuvre du Traité Transatlantique ( TAFTA) par les États-unis et l’Union européenne ? En tous les cas un tel silence nous place sous le diktat de l’idéologie dominante et nous fait ses complices. Nous dénonçons enfin l’enrôlement des gouvernements sous la bannière des USA et de l’OTAN.

Notre prise de position ne veut pas dire que nous approuvons ce qui peut se passer en Russie en ce qui concerne tout aussi bien les abus de pouvoir que la voie choisie d’un développement du capitalisme. Mais notre critique ne saurait nous fermer les yeux sur les véritables enjeux de ce qui se passe en Ukraine.

Nous appelons les femmes et les hommes à faire un travail d’information par eux-mêmes en puisant à toutes les sources, à prendre parti contre la guerre, contre l’impérialisme meurtrier des États-Unis et la politique dévastatrice de l’UE, pour la possibilité et pour le droit des peuples à décider de leur sort sans être menacés ou acculés, et à soutenir le dialogue des populations entre elles.

Contact : appelukraine@gmail.com

Modification du 2 août 2014 : Ajout de la source du texte

Vol MH17 de la Malaysian Airlines

Des sites intéressants en-dehors de la bouillie que l’on essaye de nous faire croire.

http://russeurope.hypotheses.org/2555

http://www.les-crises.fr/tag/ukraine/

Je crains bien que dans cette affaire ukrainienne s’applique encore une fois cette phrase : « La première victime de la guerre c’est la vérité. »

Les pays de l’OTAN en prennent à leurs aises avec la vie des passagers des avions de ligne.

Le vol 655 d’Iran Air

Le vol 655 d’Iran Air était un vol commercial assurant la liaison entre Téhéran, la capitale de l’Iran et Dubaï aux Émirats arabes unis via Bandar Abbas. L’Airbus de la compagnie aérienne Iran Air est abattu le 3 juillet 1988 au-dessus du Golfe Persique par un tir de missiles provenant du croiseur américain USS Vincennes. La catastrophe, qui fit 290 victimes civiles, dont 66 enfants, serait due à une « méprise ». Le président George Bush a déclaré qu’il ne s’excuserait jamais.

Extrait de wikipédia :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Vol_655_Iran_Air#Enqu.C3.AAte_et_causes_de_l.27accident

Le crash du DC-9 de la compagnie Itavia vol 870

Lire l’enquête du Monde Diplomatique :

http://www.monde-diplomatique.fr/2014/07/PURGATORI/50612

et la page wikipédia concernant cet évènement :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Trag%C3%A9die_d%27Ustica

Modification du 27 juillet : Ajout du numéro du vol italien et de la page wikipédia consacrée à l’évènement