13 Opération "EUROPE CITOYENNE 2009" (élections européennes)

Sandy écrit : " L’échec de cette construciton européenne n’est nullement liée à l’idée elle-même "

Mais si !

En Europe, une construction supranationale finit toujours par s’effondrer.

Toujours.

C’est triste, mais c’est comme ça.

Croire qu’on peut faire tenir ensemble avec une monnaie unique 27 nations différentes, ayant chacune leur propre histoire, leur propre structure économique, leurs propres intérêts économiques, leurs propres intérêts commerciaux, 23 langues officielles différentes, 3 alphabets différents, etc. c’est croire au père Noël.

Comme toutes les constructions supranationales, l’Union Européenne s’effondrera.

Je te fais une confidence : je pense que l’Union Européenne aura éclaté bien avant 2020.

L’objectif, c’est de commencer à préparer l’après-Union Européenne.

Il y a toujours des échecs avant une première fois, des échecs successifs ne tiennent pas lieu de règle. Je ne partage pas votre fatalisme et votre pessimisme, je suis pour le progrès pas pour le retour en arrière, même si vous faites miroiter un progrès futur, acceptez-le.

La Commission Européenne utilise bien les impôts des contribuables français.

Le budget « Communication » de la Commission Européenne était en 2008 de 2,4 milliards d’euros !

En 2008, la Commission Européenne a dépensé 2,4 milliards d’euros en propagande pour expliquer aux 27 peuples européens que l’Union Européenne les protégeait, que l’euro les protégeait, etc.

2,4 milliards d’euros pour la propagande !

L’année 2009 démarre encore plus fort pour la propagande de la Commission Européenne. Son objectif : convaincre le peuple irlandais de voter OUI au deuxième référendum sur le traité de Lisbonne !

Lisez cet article :

« Une campagne de propagande de l’Union Européenne vise les Irlandais qui avaient voté NON au traité de Lisbonne.

La Commission Européenne dépense 1,8 million d’euros dans une stratégie de communication qui vise les femmes irlandaises, les jeunes irlandais, et les familles pauvres.

Participation sur les blogs, spots de publicité dans les cinémas, à la radio, dans la presse féminine, dans les magazines pour les jeunes, font partie de la campagne de propagande de l’UE, qui vise spécialement la partie du public irlandais ayant voté en grand nombre contre le traité de Lisbonne.

http://www.irishtimes.com/newspaper/world/2009/0204/1233713216915.html

La construction européenne

Instit,

La quasi-totalité de vos affirmations sont sujettes à caution, l’essentiel étant que la construction européenne n’est pas un échec, contrairement à ce que vous dites, mais un grand succès. Il suffit pour s’en convaincre de se rappeler la période de l’avant-1957 : les visites protocolaires de nos présidents du Conseil à Washington pour quémander des sous, la nécessité de passer par le change pour franchir chacune des multiples frontières européennes, tout cela à l’époque où le franc était monnaie principicule.

La situation actuelle, relativement moins bonne, n’est pas due à l’Union européenne mais à la crise mondiale : les EUA et l’Islande ne font pas partie de l’UE, et ils sont en encore plus triste état que nous. Le RU n’est pas dans la zone euro, et à voir où sa monnaie en est, on se demande plutôt s’il n’aurait pas eu intérêt à en faire partie.

Autre chose, nous (les |Français) sommes mal placés pour regretter nos contributions financières à l’Union alors que nous avons largement profité des contributions financières des autres pendant près de 50 ans. : le budget de la PAC représente encore environ 50 % du budget total de l’UE et jusqu’à présent, et c’est la France qui en a été le principal destinataire (même si c’était dans l’intérêt bien compris de l’Europe).

« En Europe, une construction supranationale finit toujours par s’effondrer ». Vous auriez pu ajouter : « Les constructions nationales aussi » - rappelez-vous l’histoire de notre continent. Tout a une fin, c’est entendu. Toutefois, l’Empire romain a duré assez longtemps, l’Empire turc aussi, et l’Union pourra bien durer encore une cinquantaine d’années avant d’être remplacée par quelque chose de mieux (une fédération, par exemple), d’autant plus que contrairement à toutes les autres ce n’est pas une construction imposée par la force mais une organisation consensuelle, et donc quelque chose de tout à fait nouveau .

D’ailleurs, l’Europe n’est pas une fédération - ce que vous voudriez faire entendre en jouant sur le mot « supranational ». Toute association d’États est forcément « supranationale » : l’ONU, l’UNESCO et l’OMS sont supranationales, ça n’en fait pas des « fédérations ». À l’heure actuelle, et pour longtemps encore, l’UE reste une « confédération » : une libre association d’États qui conservent leur souveraineté et qui ont décidé de mettre en commun l’exercice de certaines de leurs fonctions souveraines. JR

Pas possible d’y échapper, on vous le répète sur tous les tons, sur toutes les ondes, matin, midi et soir depuis le déclenchement de la crise : « l’euro nous protège. »

C’est archi faux.

D’abord, on en parle peu en France, mais plusieurs pays de la zone euro envisagent désormais publiquement de se doter d’une nouvelle monnaie nationale (pour l’heure, il s’agit du Portugal, de la Grèce et de l’Espagne. L’Irlande et l’Italie seraient sur le point de les rejoindre).

Mais, surtout, la dernière livraison de statistiques d’Eurostat, l’INSEE européen, finit de rétablir la vérité. Il serait bien que tout le monde diffuse ces chiffres pour contrecarrer la propagande pro-euro.

Si l’euro nous protège, c’est d’abord manifestement de la croissance et de la prospérité. En effet, au dernier trimestre de l’année 2008, le produit intérieur brut de la zone euro a reculé de 1,5%, soit un chiffre encore pire que celui enregistré aux Etats-Unis, épicentre de la crise (- 1%).

Autre nouvelle qui contredit le soi-disant effet protecteur de la monnaie unique : la zone euro est entrée en récession avant l’Union européenne, dès le 3ème trimestre de 2008, alors que l’UE était encore globalement en croissance. Autrement dit, les pays européens qui n’utilisent pas l’euro ont conservé plus longtemps de meilleures performances économiques.

Pour résumer :

  • La zone euro est entrée en récession la première.

  • Elle connaît la dépression la plus sévère du monde.

  • De surcroît, elle sort d’une période de 10 ans de faible croissance, la plus faible du monde.

Mais à part ça, rassurez-vous, « l’euro nous protège. »

http://www.marianne2.fr/Comment-l-euro-nous-protege_a175243.html

" Vous êtes-vous demandé pourquoi la Grèce, l’Italie, l’Irlande et le Portugal, si c’est vraiment le cas, envisagent de quitter l’euro pour recréer des monnaies nationales ? "

Oui. Voici pourquoi : la Grèce, l’Italie, l’Irlande et le Portugal ont fait une expérience, sacrifier leurs monnaies nationales au profit d’une monnaie unique, l’euro.

En février 2009, ces pays font le bilan de cette expérience.

Le bilan est désatreux.

En février 2009, ces pays se préparent donc à tirer les conséquences de cette expérience catastrophique : ces pays se préparent à revenir à leurs monnaies nationales.

Quant aux citoyens français qui persistent à trouver le bilan de l’euro globalement positif, ils se préparent à vivre une année 2009 qui va les surprendre très désagréablement.

à Sandy[color=#114477], le retour en arrière des droits sociaux et de la démocratie, c’est l’Union Européenne.

Un simple examen du programme de travail de la Présidence tchèque de l’Union Européenne met en évidence la volonté de privatiser la recherche et l’éducation, de mettre fin aux établissements publics nationaux et de créer un grand espace marchand de la recherche et des connaissances. On y lit, par exemple, que la Présidence « appuiera toutes les initiatives qui contribueront à créer un marché du travail européen dans le domaine des ressources humaines dans la recherche et le développement et s’emploiera à évaluer les investissements dans la recherche et les modalités de leur réalisation ». C’est donc une stratégie d’asservissement pur et simple du travail intellectuel.

Les 24 et 25 mars se tiendra à Prague, également juste après la réunion du Conseil Européen et dans le cadre des activités de l’Union Européenne, une conférence intitulée « Les infrastructures de la recherche et les aspects régionaux de l’Espace européen de la recherche », associée à la thématique « Compétitivité ».

Pour faire face à ces menaces, il paraît indispensable que les organisations des personnels de la recherche et de l’éducation, des étudiants et des citoyens, prennent des positions très claires en ce qui concerne l’Union Européenne. Tel ne semble pas être le cas à l’heure actuelle.

Qu’il s’agisse de la survie du CNRS ou de l’INSERM (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale), d’empêcher la privatisation des universités et des établissements scolaires, ou encore de préserver le statut des personnels, les manifestations, assemblées, motions et déclarations… risquent de ne pas suffire sans une réaction tout aussi unitaire et claire face aux dangers provenant de la politique de l’Union Européenne.

Lire le blog d’où est tiré cet extrait ici …

[/color]Sandy, quels sont tes arguments qui démontrent que l’Union Européenne, c’est le progrès social, le respect de la démocratie, parce que toutes les directives du type Bolkenstein, libéralisation des services publics, ouverture à la concurrence, libre échange généralisé, si tu trouvais que c’est du progrès social, tu m’inquièterais, si tu trouvais que le non-respect des derniers référendums, c’est le respect de la démocratie, tu me semblerais vraiment bizarre.

L’euro, la Grèce, l’Italie, l’Irlande et le Portugal

Instit, je vous avais demandé pourquoi ces pays si c’est vraiment le cas, envisagent de quitter l’euro pour recréer des monnaies nationales ?

Vous répondez (6502) :

[i]"Voici pourquoi : la Grèce, l’Italie, l’Irlande et le Portugal ont fait une expérience, sacrifier leurs monnaies nationales au profit d’une monnaie unique, l’euro.

"En février 2009, ces pays font le bilan de cette expérience.

"Le bilan est désatreux.

"En février 2009, ces pays se préparent donc à tirer les conséquences de cette expérience catastrophique : ces pays se préparent à revenir à leurs monnaies nationales.

« Quant aux citoyens français qui persistent à trouver le bilan de l’euro globalement positif, ils se préparent à vivre une année 2009 qui va les surprendre très désagréablement. »[/i]

Ce n’est pas vraiment une réponse à la question posée. Le désastre dont vous parlez tient à la mauvaise gestion financière de ces pays, pas à l’euro.

Les citoyens français se préparent à vivre une année 2009 difficile, mais je ne crois pas que ça les surprenne beaucoup, et là encore je ne vois pas en quoi ça pourrait empêcher que le bilan de l’euro soit globalement positif : et le bilan du dollar, de la livre, du yen, du yuan et du franc suisse, qu’est-ce que vous en faites (je n’aurai pas la cruauté de vous parler du bilan de la monnaie islandaise) ? JR

" Les citoyens français se préparent à vivre une année 2009 difficile, mais je ne crois pas que ça les surprenne beaucoup, et là encore je ne vois pas en quoi ça pourrait empêcher que le bilan de l’euro soit globalement positif "

Oui, Jacques Roman. Le bilan de l’euro est globalement positif pour votre caste.

Ce n'est pas vraiment une réponse à la question posée. Le désastre dont vous parlez tient à la mauvaise gestion financière de ces pays, pas à l'euro.

JR


Non Jacques pas du tout. Le désastre tient au fait que les pays de la zone euro n’ont aucune possibilité d’adapter la valeur de leur monnaie pour garder un équilibre de compétitivité.

Parler de l’équilibre de la compétitivité c’est la meilleure de l’année, digne de nos économistes de salons télévisuels.

la compétitivité ; c’est toujours rechercher le déséquilibre.

@Orbi

Exact… j’ai fait un raccourci . J’aurais du écrire "Le désastre tient au fait que les pays de la zone euro n’ont aucune possibilité d’adapter la valeur de leur monnaie pour éviter de se faire bouffer ".

Mais que je donne un avis sur le problème ne signifie pas pour autant que j’approuve la manière dont on pose un problème. En ce qui me concerne je pense que nous nous porterions beaucoup mieux si nous disposions par exemples d’une marge de « protectionnisme » (le mot honni en ce moment), de la possibilité d’adapter des « droits de douane » par l’instauration de la TVAS … et je ne parle pas des aspects monétaires « purs »…

Aujourd’hui, dans Marianne2: http://www.marianne2.fr/L-euro,-facteur-de-recession-_a175259.html?

Même si je ne suis pas d’accord avec le paragraphe introductif, j’approuve globalement l’argumentation.

[size=11][bgcolor=#FFFF99][b]L’euro, facteur de récession ?[/b][/bgcolor][/size]

Les résultats du 4ème trimestre viennent de confirmer une dure réalité : la crise est plus sévère en Europe qu’aux États-Unis puisque le PIB a reculé de 1% outre-Atlantique contre une baisse de 1,5% dans la zone euro comme en Grande-Bretagne. Un paradoxe qui doit amener à se poser des questions sur l’euro.

Une zone euro asphyxiée économiquement

Lors du débat sur le traité de Maastricht, ses partisans promettaient un futur économique radieux. Aujourd’hui, ils affirment que l’euro nous protège. Pourtant, alors que la crise est partie des États-Unis, que le taux de chômage y a déjà progressé de 3 points, que des millions de ménages ont été expulsés, la récession y est moins forte qu’en Europe. En 2008, le PIB Américain a cru de 1,2% contre 0,8% en zone euro. L’Europe est entrée en récession un trimestre avant et 2009 s’y annonce encore plus mauvais.

Pire, l’examen de l’évolution du PIB est encore plus cruel pour l’Europe en montrant une asphyxie économique progressive. Alors que la croissance était de 2,4% dans les années 80 en France et en Italie et de 2,3% en Allemagne, elle est passée à respectivement à 2%, 1,6% et 2,1% dans les années 90 puis à seulement 1,3%, 0,5% et 0,8% dans les années 2000. Dans le même temps, le Royaume-Uni, en retard dans les années 70, affiche une croissance de 2,7%, 2,5% et 1,8% sur les trois dernières décennies.

Les chiffres qui sont tombés pour le 4ème trimestre sont désastreux pour la zone euro. Alors que le PIB Américain a reculé de 3,8% en rythme annuel, il a baissé de 4,8% en France, de 6% au Royaume Uni, de 7,2% en Italie et de 8,4% en Allemagne. La situation de l’Espagne et de l’Irlande, les anciens champions de la croissance européenne, est encore plus mauvaise avec une baisse du PIB Irlandais qui pourrait atteindre 5% sur 2009 avec un déficit budgétaire de 10%.

Une monnaie unique pour une zone qui ne l’est pas

Malheureusement, on peut se demander aujourd’hui si l’euro, loin de nous protéger, n’est pas un handicap pour les économies européennes. En effet, le problème de la zone euro est son hétérogénéité. Dans les années 2000, la majeure partie (Allemagne, France, Italie), avait une croissance et une inflation faibles qui demandaient une politique monétaire accommodante. De l’autre, des pays comme l’Espagne ou l’Irlande, en forte croissance et avec une inflation supérieure, avaient besoin d’une politique monétaire plus restrictive pour éviter la formation de bulles, immobilières notamment.

Résultat, la politique monétaire de la BCE a été une cote mal taillée, une politique trop accommodante pour les pays en forte expansion et trop restrictive pour les pays qui restaient dans une croissance molle. Pire, cette inadéquation a renforcé les écarts entre les pays puisque la politique de la BCE a alors renforcé l’expansion espagnole et irlandaise tout en maintenant l’Allemagne, la France et l’Italie dans cette croissance molle. La même politique était à la fois trop restrictive pour certains et trop laxiste pour d’autres.

Et aujourd’hui, le bilan est encore plus mauvais puisque l’on constate que la croissance de l’Espagne et de l’Irlande était artificiellement soutenue par des taux d’intérêts trop faibles. Résultat, ces pays se réveillent avec une terrible gueule de bois, un effondrement économique qui fait s’envoler le chômage (déjà 14% en Espagne !) alors que les pays qui ont subi une croissance molle pendant les années 2000 souffrent davantage que les États-Unis dans cette crise. Tout le monde semble perdre avec l’euro.

Pourquoi l’euro est un facteur de récession

Pire, le principal bénéfice de l’euro, la réduction des écarts de taux, a été annihilé par la crise puisque la Grèce emprunte 2,4 points plus cher que l’Allemagne. En outre, la BCE ne peut pas racheter des emprunts d’État pour baisser leur taux, contrairement à ce que font la Fed ou la Banque d’Angleterre. Encore pire, la rigidité induite par la monnaie unique pousse à un nivellement par le bas des salaires (ce que fait l’Allemagne depuis 10 ans) et de la fiscalité, qui a un profond effet dépressif sur les pays les plus riches.

Enfin, le biais globalement restrictif de la BCE provoque une surévaluation de l’euro dévastatrice pour les entreprises exportatrices, ce qui explique que l’Europe soit entrée en récession un trimestre avant les Etats-Unis l’an dernier. Michel Aglietta a calculé que la parité normale de l’euro est 1,07 dollars. Même sous les 1,3 dollars aujourd’hui, l’euro est encore surévalué de 20%, ce qui explique le choix d’Airbus de confier une partie du fuselage de l’A350 à un fournisseur Américain pour l’assembler… en Europe !

La zone euro n’est pas une zone géographique adaptée au partage d’une même monnaie. De nombreux économistes le soutiennent. Résultat, la politique de la BCE asphyxie les uns (France, Allemagne, Italie) et dope artificiellement les autres (Espagne, Irlande) avant un très dur réveil…

Retrouvez d’autres articles sur le blog de Laurent Pinsolle

Mercredi 18 Février 2009 - 12:14
Laurent Pinsolle

Instit (6507), je suis curieux de savoir à quelle « caste » pensez-vous que j’appartienne ? JR

Je pense que vous appartenez au groupe élitaire.

Louis Chauvel, Les classes moyennes à la dérive, Seuil, page 22.

1- Groupe populaire : 37,1 % des Français, gagnent moins de 1143 € nets par mois.
2- Classe moyenne inférieure : 28 % des Français, de 1143 à 1524 € nets par mois.
3- Classe moyenne intermédiaire : 23,5 % des Français, 1524-2286 € nets par mois.
4- Classe moyenne supérieure : 8,3 % des Français, 2286-3429 € nets par mois.
5- Groupe élitaire : 3,1 % des Français, gagnent plus de 3429 € nets par mois.

[color=#114477]à [/color][b][color=red]Sandy[/color][/b][color=#114477], [b]le retour en arrière des droits sociaux et de la démocratie, c'est l'Union Européenne.[/b]

Un simple examen du programme de travail de la Présidence tchèque de l’Union Européenne met en évidence la volonté de privatiser la recherche et l’éducation, de mettre fin aux établissements publics nationaux et de créer un grand espace marchand de la recherche et des connaissances. On y lit, par exemple, que la Présidence « appuiera toutes les initiatives qui contribueront à créer un marché du travail européen dans le domaine des ressources humaines dans la recherche et le développement et s’emploiera à évaluer les investissements dans la recherche et les modalités de leur réalisation ». C’est donc une stratégie d’asservissement pur et simple du travail intellectuel.

Les 24 et 25 mars se tiendra à Prague, également juste après la réunion du Conseil Européen et dans le cadre des activités de l’Union Européenne, une conférence intitulée « Les infrastructures de la recherche et les aspects régionaux de l’Espace européen de la recherche », associée à la thématique « Compétitivité ».

Pour faire face à ces menaces, il paraît indispensable que les organisations des personnels de la recherche et de l’éducation, des étudiants et des citoyens, prennent des positions très claires en ce qui concerne l’Union Européenne. Tel ne semble pas être le cas à l’heure actuelle.

Qu’il s’agisse de la survie du CNRS ou de l’INSERM (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale), d’empêcher la privatisation des universités et des établissements scolaires, ou encore de préserver le statut des personnels, les manifestations, assemblées, motions et déclarations… risquent de ne pas suffire sans une réaction tout aussi unitaire et claire face aux dangers provenant de la politique de l’Union Européenne.

Lire le blog d’où est tiré cet extrait ici …

[/color]Sandy, quels sont tes arguments qui démontrent que l’Union Européenne, c’est le progrès social, le respect de la démocratie, parce que toutes les directives du type Bolkenstein, libéralisation des services publics, ouverture à la concurrence, libre échange généralisé, si tu trouvais que c’est du progrès social, tu m’inquièterais, si tu trouvais que le non-respect des derniers référendums, c’est le respect de la démocratie, tu me semblerais vraiment bizarre.


Je ne crois avoir écrit nul part les propos que vous m’attribuez … Qu’est ce que c’est que ces raccourcis ?
Je suis contre la construction européenne telle qu’elle se fait actuellement, bref contre les politiques néo libérales qui y sont menées, et contre l’organisation oligarchique qui a été mise en place, par contre je suis pour l’idée de la construction européenne en elle-même c’est à dire d’une organisation entre les différents états européens et la mise en commun de certains de leurs pouvoirs souverains, qu’est ce qui est si difficile à comprendre dans ces propos, ils n’ont rien de contradictoire.
Donc je suis tout à fait pour changer l’orientation des politiques qui sont menées, et réformer en profondeur les institutions pour mettre en place une organisation vraiment démocratique, mais je suis opposé totalement à l’idée de sortir de l’UE et de faire table rase …

Sandy, et si les pays européens sortaient de l’organisation dénommée « Union Européenne » pour entrer dans une nouvelle organisation plus sociale et plus démocratique, est ce que cela te dérangerait ?

Montrez-moi cette organisation nouvelle plus sociale et plus démocratique dans laquelle ils entreraient…

… sans quoi sortir de l’Europe actuelle arrangerait bien ceux qui veulent bien sortir de celle-ci, mais qui ne comptent pas être candidats pour rentrer nulle part ailleurs. Le fait qu’on ne veuille pas suivre le chemin tracé pour le TCE et/ou Lisbonne, ne veut pas dire qu’on soit partidaire de casser absolument tout.

[color=#114477]Bonjour et merci NigùnOtro de contribuer. Je suis comme vous je cherche une solution pour une organisation plus démocratique, plus respectueuse des intérêts des gens les moins fortunés de la société, plus respectueuse des souverainetés de chaque État. Cette organisation, c’est à notre volonté et à notre imagination de la construire puisque l’actuelle est verrouillée de manière si subtile que l’on ne peut la changer qu’à la marge. Il faut bien entendu garder cette bonne entente entre les différents peuples européens, tous ces contacts entre dirigeants européens, mais arrêter cette « Union sans cesse plus étroite », ce fédéralisme masqué, 80 % des lois nationales ne sont que la transposition de directives européennes, on peut donc affirmer que ce type de loi sont des lois fédérales. Il y a de l’abus avec ces lois fédérales puisque la Commission a l’initiative de la proposition de ces directives et que, nous l’avons vu avec de nombreux exemples, si le Parlement Européen rejette une proposition de la Commission, elle est systématiquement proposée à nouveau plus tard, obstinément. Je souhaite l’arrêt de l’Union Européenne et la venue de ce que nous pourrions appeler par exemple : « L’Espace de Dialogue et de Concertation Européen », l’EDCE. Après tout, par exemple, l’ONU a bien remplacé la SDN, la Société des Nations, il a bien fallu que quelques personnes commencent à y réfléchir avant sans que l’on leur montre quoique ce soit. Je pense qu’il doit y avoir retransfert de souveraineté d’une partie des compétences de l’actuelle « Union Européenne » vers ce nouvel organisme, l’ECDE, comme on pourrait l’appeler. Une autre partie reviendrait aux États-membres en application réelle du principe de subsidiarité.

Les derniers débats sur le forum des mocries …

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...puisque l'actuelle est verrouillée de manière si subtile que l'on ne peut la changer qu'à la marge
Je ne crois pas que ce soit la subtilité qui fasse le verrouillage... ce serait plutôt le désir "caché" de la plus grande majorité que ce dé-verrouillage ne lui coute surtout RIEN... ni argent, ni ressources, ni effort. Obtenir quelque-chose... n'est pas si virtuel que dans les vidéo-consoles, n'a pas de bouton "reset" pour recommencer comme si rien ne s'était passé, n'est pas une affaire ou tout dépends de notre seule personne... le reste étant de la décoration. La réalité... elle continue à tourner et à changer les circonstances... même quand on met son "cerveaux" en off et qu'on passe de tout.

Hier, est arrivé à Motril (chez moi, pas deux villages à coté!) une de ces « petits bateaux pleins d’illégaux » qu’on s’amuse à « sauver », nous les européens de « bonne » foi, de temps en temps (chiche, notre conscience ne nous permet pas d’enquêter combien de ces petits bateaux qui partent n’arrivent jamais, et on n’est jamais d’assez bonne foi pour leur éviter d’avoir à s’embarquer. Ors, c’est bien parce-que NOUS les empêchons de venir normalement qu’ils doivent tout risquer. Mais… ce qu’on ne reconnait pas n’est pas notre faute).

Je vous assure… il n’y à plus grand chose d’humain dans un européen. Les politichiens et leurs maitres « economichiens » qui font le sale boulot, dans le fond… vous aimez bien qu’ils vous évitent de le faire vous-mêmes. Et c’est surtout le fait apparent que cela ne vous coute rien qui vous arrange… et pas tellement que ce soit fait d’une façon subtile.

Vous avez les maitres que vous méritez. Il n’y à qu’a voir combien de gens on trouve pour faire des organisations, des structures, qui fonctionnent autrement…

Finalement… se libérer est trop couteux… vous préférez rester esclaves de votre désir de confort (matériel, spirituel… même une lobotomie es bonne si elle y mêne).

Moi, je prendrai bien le prochain petit bateau, même ruineux, pour la Nébuleuse de Tau Ceti… je ne sais juste pas encore ou acheter le passage.