[bgcolor=#FFFF99]Un État dans l’État.[/bgcolor]
La structure juridique de ce nouvel état importe peu. Association, fondation, groupement… Le choix sera purement pragmatique.
Pour ma part, je ne concevais pas cette organisation uniquement comme un organe de vigilance citoyenne, mais comme [bgcolor=#FFFF99]un véritable État[/bgcolor]. Je m’explique.
Notre proposition de constitution prévoit de ne pas abandonner certains secteurs de notre société au établissements privés. A partir du moment ou l’État abandonne actuellement certains de ses secteurs, nous reprenons (en concurrence avec le secteur privé) ses secteurs dans une optique de les mettre au service de nos membres, en priorité, mais aussi à l’ensemble de la population.
Deux exemples:
[bgcolor=#FFFF99]- Nous décidons que la santé de chacun doit être garantie par l’État.[/bgcolor] Alors que la France se désengage peu à peu sur ce sujet, nous pouvons créer un complémentaire santé, des hôpitaux, un laboratoire pharmaceutique, etc. N’ayant pas d’actionnaire nous n’avons pas de dividendes à verser. Ainsi, les secteurs les plus rentables permettront de financer de nouveau en développement. Ce financement peut se faire par le versement d’une contribution à notre état parallèle. Chaque activité reste ouverte à l’ensemble de la population. En montrant ainsi leur efficacité, leur différence, ils deviennent ainsi une véritable vitrine au service du recrutement de notre État parallèle.
[bgcolor=#FFFF99]- Le secteur de la finance est aussi une préoccupation majeure de notre constitution.[/bgcolor] Nous pouvons mettre en place une monnaie complémentaire, une banque centrale, des établissements financiers (banque, établissement de crédit) fonctionnant dans les deux monnaies.
Au fur et à mesure de son développement, notre état parallèle sera loin d’un état fantoche. Je conviens qu’il devra se battre contre des lois qu’il juge anticonstitutionnelles. Il aura cependant une base financière, structurelle et surtout humaine pour mener le combat contre les lois que nous dénonçons. Et en attendant de remporter tous les combats, nous pouvons mettre en place des solutions qui contournent la loi.
Exemple sur la création monétaire : nous ne lutterons que sur du long terme contre le traité de Lisbonne, mais en créant notre monnaie (au service des citoyens : dividende universel, prêt sans intérêt…) nous contournons les barrières juridiques et techniques et nous démontrons qu’une alternative est possible. L’impact sera faible dans un premier temps, mais elle deviendra une véritable monnaie et une grande vitrine si 10% de la population et des entreprises l’utilisent.
Enfin, rien ne nous interdit d’avoir une activité législative qui s’inscrive dans le droit européen puis français. Nous pouvons aussi imaginer des moyens de contrôle du respect de ses lois par nos citoyens.
Enfin bref un véritable État dans l’État.