Tout à fait d’accord sur l’excellence du document de Corinne Gobin.
Le problème que nous avons n’en est manifestement pas un d’analyse de la situation, que celle-ci soit politique, économique, climatique, ou autre… le problême reel est d’organisation. Nous n’arrivons pas à nous mettre d’accord pour coordiner une action politique qui constitue la réprésentation de la majorité des citoyens. Nous savons que tant que 1 citoyen = 1 vote ce ne seront pas les programmes des neo-con qui gagneront POLITIQUEMENT. Eu, ils le savent et ils préfèrent décourager tout ceux qui ne voteraient pas comme eux. Mais ceux qui ne sont pas neo-con (et il n’y à pas que les différentes gauches la) se battent pour les pièces du gateau, en oubliant que c’est l’union qui fait la force.
Tant que nous n’aurons pas une offre reelle avec des possibilités politiques claires… la guerre du chacun pour soi dispersera nos forces et enterrera toute possibilité d’alternative au caos neo-con du chacun pour soi, c’est à dire la loi du plus fort et du talion.
Faute d’organisation structurée, c’est la force brute qui l’emporte… et c’est en accumulant de la force en détriment d’autrui qu’on survit.
La crise économique actuelle n’est autre que une manque totale de confiance après avoir poussé à l’extreme la fantasie dans les « armes de destruction massive financière ». Le capital financier crée est fictif… et la « compétence libre et non faussée » à poussé les acteurs à créer le plus d’argent fictif avec le moins de garantie de biens et services réels. C’est parce-que cet argent fictif à la même valeur que l’argent réel (celui supporté par des actifs réels, comme le pétrole et les services qui ont capitalisés les fonds souverains, qui ne doivent pas leur valeur actuel ni futur à des bulles spéculatives) que l’inflation introduite par un excès de capital financier fictif dévalue des actifs réels et aussi la valeur du travail jusqu’au point ou travailler toute une journée ne suffit plus à payer le cout de cette journée… ce qui fait que beaucoup d’activités entre autres nécessaires pour la conservation de l’environnement ne soient plus organisées… faute de rentabilité économique comme activités (l’inversión ne se fait que dans les activités au retour de bénéfices plus grand) même quand les salaires ne garantisent même pas une survie digne aux opéraires.
Le système capitaliste n’est compétitif que dans une phase d’expansion perpetuelle, et voilà qu’il trouve sa limite naturelle dans la gestion de la scarcité des matières primes. La seule solution aurait été l’exploitation de matières primes issues de l’espace… mais la compétitivité dans les taux de rentabilité, marginalement (ou pas) plus avantageux au pillage local, à repoussé l’exploitation d’un programme spatial cohérent.
Maintenant, soit nous continuons sur la route de la compétitivité… et la seule victoire possible est phirrique (merveilleuse médaille, celle du dernier à perir), ou nous introduisons une régulation qui maximise le rendement des actions destinées à prevoir la survie de la race toute entière sur le plus long terme… rationalisation des ressources et affectation aux programmes les plus optimaux.
Mais… tout cela, SANS que cela donne l’air d’une victoire du collectivisme communiste sur l’alternative neo-libérale, parce-que ce n’en est pas une.
Tant le mur de Berlin comme le mur de Wall Street se sont écroulés.
Tant la guerre économique comme la guerre de classes ont été des manipulations idéologiques de la réalité, une réalité qu’on à du mal à saisir correctement une fois renoncé l’interprétation à travers les différentes lunettes idéologiques.
Sera t’on capables de proposer un programme neutral qui ne reconnait ni vainqueurs ni vaincus… mais seulement des victimes… avant que la déterioration de la situation rende toute solution impossible et qu’on retourne dans le meilleur des cas à une nouvelle ere de l’arc et de la fleche?
Je repète… l’analyse de la situation est concluyant, cela on le sait. Ou en est notre capacité pour consensuer des solutions et les proposer politiquement?
C’est pour cette dernière question que j’ai bien peur que la réponse soit… NULLEPART.
Que VEUT on faire?