petite proposition qui pourrait nous être utile.

Bonjour, ou bonsoir, à tous

Je pense que nous sommes de plus en plus nombreux à comprendre pourquoi une réforme de notre système actuel est indispensable.
Malheureusement, les gens autour de moi se détournent lorsque je leur présente les propositions d’Etienne Chouard.
Ils sont plutôt fatalistes ou désabusés, et s’accrochent trop, selon moi, aux petites miettes qu’ils possèdent, ayant trop peur de les perdre dans une bataille pour quelque chose de plus grand.
Nos ancêtres, pourtant, ce sont battus, eux, en le payant parfois de leur vie, pour obtenir les droits que l’on veut nous retirer aujourd’hui. Peut-être l’ont-ils fait parce qu’ils ne possédaient rien, et que lorsqu’on n’a rien à perdre, il est plus facile de trouver la volonté de gagner. Peut-être, aussi, étaient-ils simplement plus braves que nous.

Toujours est-il que les choses ne peuvent plus durer. Les charlatans qui nous gouvernent sont occupés à construire un monde dans lequel nous nous retrouverons privés de nos acquis sociaux. Notre droit de gréve n’est rien de plus qu’une mascarade, le gouvernement l’a ruiné, avec l’appui des banques et des crédits. Qui peut se permettre de faire la gréve quand il a, dans le mois, sa maison, sa voiture, son canapé, ses factures, son loyer, et sa nourriture à payer.

Mais comment faire comprendre cela à une population qui n’est que très peu politisée, et qui se croit citoyenne uniquement parce qu’elle à le droit de vote.
Je propose que nous rédigions un document, sur ce site, qui tiendrait sur une page ou deux et qui serait imprimable. Sur ce document se trouverait une synthèse des idées que nous défendons, notamment le pourquoi de la nécessité de l’organisation d’une assemblée constituante, ainsi que l’importance du référendum d’initiative populaire. Il faudrait écrire quelque chose de simple, mais qui permettra au citoyen de comprendre pourquoi ces concepts politiques influent sur le contenu de son assiette. Ensuite, chacun ici pourra librement imprimer ce document, et en distribuer le nombre de copies de son choix dans les boites aux lettres de sa ville ou de son voisinage.
Le peuple ne cherche pas à savoir, mettons lui le savoir sous le nez.
Merci.

PS: peut-être que cette proposition a déjà été faite ailleurs, je n’ai pas lu tous les messages, comme vous pouvez l’imaginer.

N’hésitez pas !
Il n’y a pas de dogme Plan C, il n’y a que des discussions, parfois chaudes.
Mais toutes les idées lancées sur le site sont libres de droits.
Faites votre synthèse. Si elle plait à d’autres participants ils l’utiliseront.

J’ai aussi dans l’idée de faire un texte d’accroche, qui tiendrait sur un tiers de feuille A4. J’y travaille !

Merci.

Je vais m’y mettre moi aussi, mais l’idéal serait qu’a partir de nos texte, nous puissions former un document commun qui puisse parler au citoyen qui s’intéresse peu à la politique, et qui puisse être repris par tous ici.

Peut-être commencer par mettre l’accent sur les injustices sociales flagrantes, qui peuvent nous toucher ou dont on peut être témoins, et proposer ensuite, après une courte réflexion, les idées qui nous paraissent utiles pour apporter des solutions.

Car il ne faut pas oublier que si notre projet de voir un jour une vrai démocratie être instaurer en France, et que cette idée ne demeure pas éternellement une utopie, il y a de forte chance que les personnes qui débattent ici ne se retrouvent de toute façon jamais dans l’assemblée constituante, hasard du tirage au sort oblige.

De plus, nos dirigeant ne nous donneront jamais ce que nous demandons. Il faut donc le prendre.

Bien sûr, il ne s’agit pas d’inciter le peuple à la révolte, mais seulement de semer une petite graine dans les esprit de nos concitoyens, pour réveiller les consciences.

Tous ceux qui veulent y participer sont les bienvenus !

Peut-être commencer par mettre l'accent sur les injustices sociales flagrantes, qui peuvent nous toucher ou dont on peut être témoins, et proposer ensuite, après une courte réflexion, les idées qui nous paraissent utiles pour apporter des solutions.

Car il ne faut pas oublier que si notre projet de voir un jour une vrai démocratie être instaurer en France, et que cette idée ne demeure pas éternellement une utopie, il y a de forte chance que les personnes qui débattent ici ne se retrouvent de toute façon jamais dans l’assemblée constituante, hasard du tirage au sort oblige.


Pour l’avènement d’une constituante tirée au sort, il faut qu’un maximum de gens sortent dans la rue. Il faut donc toucher un public large avec et cela veut dire les gens de droite comme de gauche. On peut leur semer quelques idées importantes dans la tête mais je m’abstiendrais de faire de quelconques constats sociaux.
Ainsi dans mon brouillon, je mets en avant le fait que les gens se font abrutir par la télévision, qu’ils n’ont aucun pouvoir politique what so ever, et qu’ils doivent se réveiller avant qu’il ne soit trop tard.
Connaissez-vous la campagne de pub pour la marque de vêtements Patagonia où l’on voyait en gros titre « DON’T BUY THIS JACKET » ?

Dans le même esprit on pourrait faire un titre « NE VOUS RÉVEILLEZ (SURTOUT) PAS ». :smiley:

Bon, on devrait engager une boîte de marketing :lol: !

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J’ai retrouvé ce vieux texte dont l’auteur m’est inconnu…

L'accord tacite:

Peu importe nos croyances ou nos idées politiques, le système mis en place dans notre monde libre repose sur l’accord tacite d’une sorte de contrat passé avec chacun d’entre nous, dont voici dans les grandes lignes le contenu :

  1. J’accepte la compétition comme base de notre système, même si j’ai conscience que ce fonctionnement engendre frustration et colère pour l’immense majorité des perdants,
  2. J’accepte d’être humilié ou exploité a condition qu’on me permette a mon tour d’humilier ou d’exploiter quelqu’un occupant une place inférieure dans la pyramide sociale,
  3. J’accepte l’exclusion sociale des marginaux, des inadaptés et des faibles car je considère que le prise en charge de la société a ses limites,
  4. J’accepte de rémunérer les banques pour qu’elles investissent mes salaires à leur convenance, et qu’elles ne me reversent aucun dividende de leurs gigantesques profits (qui serviront a dévaliser les pays pauvres, ce que j’accepte implicitement). J’accepte aussi qu’elle prélèvent une forte commission pour me prêter de l’argent qui n’est autre que celui des autres clients,
  5. J’accepte que l’on congèle et que l’on jette des tonnes de nourriture pour ne pas que les cours s’écroulent, plutôt que de les offrir aux nécessiteux et de permettre à quelques centaines de milliers de personnes de ne pas mourir de faim chaque année,
  6. J’accepte qu’il soit interdit de mettre fin à ses jours rapidement, en revanche je tolère qu’on le fasse lentement en inhalant ou ingérant des substances toxiques autorisées par les états,
  7. J’accepte que l’on fasse la guerre pour faire régner la paix. J’accepte qu’au nom de la paix, la première dépense des états soit le budget de la défense. J’accepte donc que des conflits soient créés artificiellement pour écouler les stocks d’armes et faire tourner l’économie mondiale,
  8. J’accepte l’hégémonie du pétrole dans notre économie, bien qu’il s’agisse d’une énergie coûteuse et polluante, et je suis d’accord pour empêcher toute tentative de substitution, s’il s’avérait que l’on découvre un moyen gratuit et illimité de produire de l’énergie, ce qui serait notre perte,
  9. J’accepte que l’on condamne le meurtre de son prochain, sauf si les états décrètent qu’il s’agit d’un ennemi et nous encouragent à le tuer,
  10. J’accepte que l’on divise l’opinion publique en créant des partis de droite et de gauche qui passeront leur temps à se combattre en me donnant l’impression de faire avancer le système. j’accepte d’ailleurs toutes sortes de divisions possibles, pourvu qu’elles me permettent de focaliser ma colère vers les ennemis désignés dont on agitera le portrait devant mes yeux,
  11. J’accepte que le pouvoir de façonner l’opinion publique, jadis détenu par les religions, soit aujourd’hui aux mains d’affairistes non élus démocratiquement et totalement libres de contrôler les états, car je suis convaincu du bon usage qu’ils en feront,
  12. J’accepte l’idée que le bonheur se résume au confort, l’amour au sexe, et la liberté à l’assouvissement de tous les désirs, car c’est ce que la publicité me rabâche toute la journée. Plus je serai malheureux et plus je consommerai : je remplirai mon rôle en contribuant au bon fonctionnement de notre économie,
  13. J’accepte que la valeur d’une personne se mesure à la taille de son compte bancaire, qu’on apprécie son utilité en fonction de sa productivité plutôt que de sa qualité, et qu’on l’exclue du système si elle n’est plus assez productive,
  14. J’accepte que l’on paie grassement les joueurs de football ou des acteurs, et beaucoup moins les professeurs et les médecins chargés de l’éducation et de la santé des générations futures,
  15. J’accepte que l’on mette au banc de la société les personnes âgées dont l’expérience pourrait nous être utile, car étant la civilisation la plus évoluée de la planète (et sans doute de l’univers) nous savons que l’expérience ne se partage ni ne se transmet,
  16. J’accepte que l’on me présente des nouvelles négatives et terrifiantes du monde tous les jours, pour que je puisse apprécier a quel point notre situation est normale et combien j’ai de la chance de vivre en occident. je sais qu’entretenir la peur dans nos esprits ne peut être que bénéfique pour nous,
  17. J’accepte que les industriels, militaires et politiciens se réunissent régulièrement pour prendre sans nous concerter des décisions qui engagent l’avenir de la vie et de la planète,
  18. J’accepte de consommer de la viande bovine traitée aux hormones sans qu’on me le signale explicitement. J’accepte que la culture des OGM se répande dans le monde entier, permettant ainsi aux trusts de l’agroalimentaire de breveter le vivant, d’engranger des dividendes conséquents et de tenir sous leur joug l’agriculture mondiale,
  19. J’accepte que les banques internationales prêtent de l’argent aux pays souhaitant s’armer et se battre, et de choisir ainsi ceux qui feront la guerre et ceux qui ne la feront pas. Je suis conscient qu’il vaut mieux financer les deux bords afin d’être sûr de gagner de l’argent, et faire durer les conflits le plus longtemps possible afin de pouvoir totalement piller leurs ressources s’ils ne peuvent pas rembourser les emprunts,
  20. J’accepte que les multinationales s’abstiennent d’appliquer les progrès sociaux de l’occident dans les pays défavorisés. Considérant que c’est déjà une embellie de les faire travailler, je préfère qu’on utilise les lois en vigueur dans ces pays permettant de faire travailler des enfants dans des conditions inhumaines et précaires. Au nom des droits de l’homme et du citoyen, nous n’avons pas le droit de faire de l’ingérence,
  21. J’accepte que les hommes politiques puissent être d’une honnêteté douteuse et parfois même corrompus. je pense d’ailleurs que c’est normal au vu des fortes pressions qu’ils subissent. Pour la majorité par contre, la tolérance zéro doit être de mise,
  22. J’accepte que les laboratoires pharmaceutiques et les industriels de l’agroalimentaire vendent dans les pays défavorisés des produits périmés ou utilisent des substances cancérigènes interdites en occident,
  23. J’accepte que le reste de la planète, c’est-à-dire quatre milliards d’individus, puisse penser différemment à condition qu’il ne vienne pas exprimer ses croyances chez nous, et encore moins de tenter d’expliquer notre Histoire avec ses notions philosophiques primitives,
  24. J’accepte l’idée qu’il n’existe que deux possibilités dans la nature, à savoir chasser ou être chassé. Et si nous sommes doués d’une conscience et d’un langage, ce n’est certainement pas pour échapper à cette dualité, mais pour justifier pourquoi nous agissons de la sorte,
  25. J’accepte de considérer notre passé comme une suite ininterrompue de conflits, de conspirations politiques et de volontés hégémoniques, mais je sais qu’aujourd’hui tout ceci n’existe plus car nous sommes au summum de notre évolution, et que les seules règles régissant notre monde sont la recherche du bonheur et de la liberté de tous les peuples, comme nous l’entendons sans cesse dans nos discours politiques,
  26. J’accepte sans discuter et je considère comme vérités toutes les théories proposées pour l’explication du mystère de nos origines. Et j’accepte que la nature ait pu mettre des millions d’années pour créer un être humain dont le seul passe-temps soit la destruction de sa propre espèce en quelques instants,
  27. J’accepte la recherche du profit comme but suprême de l’Humanité, et l’accumulation des richesses comme l’accomplissement de la vie humaine,
  28. J’accepte la destruction des forêts, la quasi-disparition des poissons de rivières et de nos océans. J’accepte l’augmentation de la pollution industrielle et la dispersion de poisons chimiques et d’éléments radioactifs dans la nature. J’accepte l’utilisation de toutes sortes d’additifs chimiques dans mon alimentation, car je suis convaincu que si on les y met, c’est qu’ils sont utiles et sans danger,
  29. J’accepte la guerre économique sévissant sur la planète, même si je sens qu’elle nous mène vers une catastrophe sans précédent,
  30. j’accepte cette situation, et j’admets que je ne peux rien faire pour la changer ou l’améliorer,
  31. J’accepte d’être traité comme du bétail, car tout compte fait, je pense que je ne vaux pas mieux,
  32. J’accepte de ne poser aucune question, de fermer les yeux sur tout ceci, et de ne formuler aucune véritable opposition car je suis bien trop occupé par ma vie et mes soucis. J’accepte même de défendre à la mort ce contrat si vous me le demandez,
  33. J’accepte donc, en mon âme et conscience et définitivement, cette triste matrice que vous placez devant mes yeux pour m’empêcher de voir la réalité des choses. Je sais que vous agissez pour mon bien et pour celui de tous, et je vous en remercie.

Si vous êtes contre, vous pouvez toujours mettre en oeuvre les ressources de l’amitié et de l’amour, de la fraternité et de la responsabilité partagée, réfléchir, concevoir, oser et tisser, comme le permet l’Internet, la toile d’une araignée non pas venimeuse mais salvatrice… tout retard rapproche du néant.

Super texte !

Il faut humilier le lecteur pour le faire réagir. Il faut susciter chez lui une émotion désagréable qui va le remuer tel un coup de Taser.

Okay je vais faire une version avec tes suggestions !

@ Loup Espiègle

Merci pour ton implication !
Personnellement, je trouve l’idée du tract très intéressante. Cependant, il nous faut garder à l’esprit que nous nous adressons à des gens qui, peut-être, ne s’intéressent jamais à la politique.
Difficile dans ce cas de faire tenir le plus important sur un tract. Je pense que nous devrions en premier lieu rédiger un texte (le mien est prévu pour tenir sur une feuille A4 recto verso), puis, une fois que le texte aura été posté, nous pourrons, chaque trois mois par exemple, distribuer des tracts chez les gens à qui nous avons fait parvenir le texte, pour ne pas les laisser s’endormir à nouveau. Qu’en penses-tu ?

@ AJH

Merci pour ce texte qui est en effet très bon. son seul véritable inconvénient pour moi est que, s’il présente bien les injustices auxquelles, par notre indifférence, nous participons, il ne présente pas de solution. Il peut néanmoins être une bonne source d’inspiration, je pense.

@ Gotfried
Merci pour tes conseils, si tu en as d’autres, je suis preneur.
Petit Bémol cependant, concernant le tirage au sort. Je trouve que le présenter comme une alternative dés la première approche ne fait pas crédible et donne un coté anarchiste qui ne plaît pas beaucoup au citoyen lambda. J’ai déjà discuté avec des amis des travaux d’Etienne Chouard, et même s’ils ont tendance à l’approuver sur le référendum ou sur la constitution, dés que j’aborde le tirage au sort, leur réaction est sans appel :« ça peut pas marcher, c’est n’importe quoi »
C’est seulement quand ces personnes approfondissent leurs recherches sur le sujet qu’il leur arrive de revenir me voir et de me dire :« Au fait, t’avais raison sur le tirage au sort ».
Je crois que, pour les solutions, il nous faut surtout mettre l’accent sur les référendums d’initiative populaire et la nécessité d’une constitution rédigée par le peuple pour brider nos élites politiques.

http://democratie.tk/ à écrire sur les billets de banque

idée adaptable selon message à faire passer

pire que les bruits de bottes
pire que le froissement des biftons
le silence des pantoufles

Voici mon texte, excusez s’il est un peu long, (A4 recto verso) il me paraît dur de faire plus court.
Donnez votre avis, peut être contient-il quelque contre vérité :

Bonjour cher ami, cher voisin, Permettez moi de partager avec vous les informations que j'ai récolté sur les questions suivantes :

D’où vient l’argent ?

 Autrefois, c'est à dire jusque 1973, l'état produisait, par sa banque centrale, la monnaie dont il avait besoin. Il l'empruntait ensuite avec un taux d'intérêt de 0%.  En 1973, le président Pompidou, brandissant la menace de l'inflation, a fait voter une loi qui interdisait à l'état de se financer de la sorte, la banque centrale ne servirait plus désormais qu'à renflouer les caisses des banques privées, qui, elles, prêtent à l'état avec des taux d'intérêts variables. Cette loi à ensuite été réécrite dans les grands traités européens. 

D’où vient la dette ?

   La dette résulte en grande partie de la réponse à la question précédente, en effet, l'état n'ayant plus la possibilité de créer son propre argent, il est entièrement dépendant des banques privées. Pour se financer, il doit emprunter à ces mêmes banques, ou à d'autre sources de financement. Les taux d’intérêt qui lui sont imposés sont plus élevés que s'il créait lui même sa propre monnaie ; il s'endette. Mais alors, cette dette pour laquelle on nous demande de renoncer à certains de nos acquis sociaux comme les 35 heures, la retraite à 60 ans et la gratuité des soins médicaux n'est-elle en fait que le fruit d'une escroquerie politique ?

Pourquoi tant de chômage ?

  Parce que maintenir un taux de chômage élevé permet de maintenir les salaires au plus bas. Qui réclamerait une augmentation quand il doit déjà s'estimer heureux d'avoir un emploi. Le chômage est institutionnalisé au niveau européen, notamment à cause de la lutte contre l'inflation. Inflation qui, si les salaires sont indexés sur elle, n'est une menace que pour les grands patrons.

A quoi sert l’impôt sur le revenu ?

  Tenez vous bien... 90% de l’impôt sur le revenu chaque année ne sert en fait qu'à rembourser les intérêts de la dette. Uniquement les intérêts, la dette en elle même est si grande qu'elle est impossible à rembourser ! Non, nos impôts ne financent pas les chômeurs.

Mais alors, comment l’état finance t-il les services publics, tel que la CAF, la sécu et autres ?

  Devinez...  Il s'endette ! La boucle est bouclée, nous sommes les dindons de la farce ! Mais comment nos élus, censés nous représenter peuvent-ils tolérer cette mascarade, et la garder sous silence ?

Nos élus sont-ils réellement indépendants ?

  Ne soyons pas naïfs, le secrétaire général adjoint de l’Élysée n'est autre que M. Emmanuel Macron, banquier issu de la banque Rotschild, le directeur de cabinet d'Arnaud Montebourg, ministre du redressement productif, est M. Stéphane Israël, issu lui aussi de la banque Rotschild.
 Rassurez vous, ceci n'est pourtant pas un pamphlet contre François hollande, le gouvernement précédent ayant dans ses rangs lui aussi, nombre de collaborateurs à l'intérêt douteux.
 La faute à qui ? A notre système électif, qui veut que seuls soient mis en avant les candidats qui comptent parmi leurs relations les membres d'une certaine caste, les ultra riches, qui ne cherchent qu'à s'enrichir davantage, même au prix de notre asservissement.

Je vais vous demander maintenant, avant de continuer, de chercher par vous-même les solutions dont dispose aujourd’hui le peuple pour imposer à ses dirigeant un profond changement du système…

Si vous n’avez trouvé aucune réponse, alors vous comprenez maintenant à quel point nous sommes désarmés, et que nos élus, censés nous représenter, gouvernent en fait sans nous ! Ce n’est pas une moralisation de la finance qu’il nous faut, c’est une refonte complète de notre démocratie.
Car oui, des alternatives existent. Laissez moi, s’il vous plaît, vous en présenter quelques-unes :

  • Le référendum d’initiative populaire.(RIP)

Aujourd’hui nous, français, ne pouvons réclamer, seuls, la tenue d’un référendum sur la question de notre choix. Le RIP existe pourtant bel et bien dans les textes, mais il n’a en réalité de populaire que le nom. En effet, nos gouvernants ont décidé que pour qu’un référendum ait lieu à l’initiative du peuple, il lui faut rassembler sur la question, l’appui de quatre millions cinq cent mille électeurs environ, ainsi que le soutien d’1/5 de nos parlementaires.
Pourtant, le RIP n’est pas une utopie, il existe déjà dans d’autre pays d’Europe et du monde. La suisse notamment est, sur ce point, un bel exemple de démocratie. Pour que ce référendum puisse réellement être un outil efficace, il faudrait qu’il ne soit demandé que le soutien de 500 000 citoyens maximum.
Mais le RIP ne peut suffire à lui seul. Souvenez vous, lors du référendum sur la constitution européenne, tenu en 2005, nous avions voté non à 54,68%. Pourtant, nos gouvernants, sans tenir compte de l’avis du peuple, ont décidé de ratifier le traité de Lisbonne tel quel, et de force. Même ceux qui parmi nous étaient partisans de la ratification de ce traité ne peuvent se réjouir d’un tel abus de pouvoir de nos représentants. N’y a t-il donc aucune arme qui puisse protéger le peuple des abus de pouvoir de ses gouvernants ?

  • La constitution.

Oui, le véritable objectif de notre constitution est, justement, de protéger le peuple contre les abus de pouvoir de ses élus. Elle est la loi du peuple, à laquelle nos représentants doivent se soumettre. Alors pourquoi est-elle inefficace ? Tout simplement par ce que ceux qui aujourd’hui ont le pouvoir de la rédiger, et de la modifier, sont nos élus eux-même. Il est naturel que dans ces conditions, ils aient rédigé un texte qui ne soit pas trop contraignant pour eux, et qui les protège de nos réclamations. Ils n’ont ainsi aucun compte à nous rendre.
Il nous faut donc exiger, car ils ne nous le donneront pas d’eux-même, qu’une nouvelle assemblée constituante soit réunie pour écrire une nouvelle constitution pour la France. Cette assemblée devra-être, et c’est primordial, composée de citoyens tirés au sort, issus de la population et n’exerçant pas la moindre fonction politique. La constitution doit, par ailleurs, être plus puissante qu’un traité.

-Comment agir aujourd’hui ?

En photocopiant ce document le plus de fois possible, et en le déposant dans les boites aux lettres de vos voisins, que vous les connaissiez ou non, ainsi qu’en le diffusant parmi vos connaissances.
En continuant à vous informer, notamment sur internet. Vous verrez alors que nous sommes déjà en France des centaines de milliers à avoir abordé cette réflexion, même si les médias traditionnels nous ignorent. S’informer, chers compatriotes, c’est déjà une forme d’action.

Français,
que nous soyons pauvres ou que nous soyons riches, que nous soyons chrétiens, athées, juifs musulmans, ou autres, que nous ayons voté ps, ump, fn, front de gauche ou autre, par delà nos différences, unissons nous pour être libres !

@ AJH

Merci pour ce texte qui est en effet très bon. son seul véritable inconvénient pour moi est que, s’il présente bien les injustices auxquelles, par notre indifférence, nous participons, il ne présente pas de solution. Il peut néanmoins être une bonne source d’inspiration, je pense.


Pour moi sa force est justement dans le fait que la solution qu’il présente, car il en présente une, n’est pas du prêt-à-penser.
Son défaut est plutôt sa longueur. Une solution à ce défaut serait peut être d’en faire plusieurs versions avec une sélection aléatoire d’une petite dizaine de points (?).

Tu as raison, il présente une solution en effet, mais elle est trop globale, pousser le peuple à s’indigner ne peut pas suffire, il faut lui présenter quels sont les outils efficaces qu’il doit réclamer. Internet est un outil intéressant (je l’ai d’ailleurs mentionné dans mon texte), mais je voulais surtout parler des outils politiques tels que le référendum ou la constitution.

@ Ana Sailland

J’ai abordé le sujet de la création monétaire comme tu peux le voir, mais par manque de place j’ai n’ai pas pu le développer vraiment.
Ceci dit, tout le monde est libre de proposer quelque chose de diffèrent. Plus nous aurons d’avis, plus nous serons pertinents.

@ Gotfried

J'aime ta première partie, elle est beaucoup moins centrée sur l'économie pure que la mienne, et correspond davantage au ressenti, je pense, de la population en général.

Cependant, lorsque tu dis, « imposer cette alternance est notre unique pouvoir politique », l’alternance ici semble presque être quelque chose de positif, la seule chose que nous ayons de positif. Je tournerai ma phrase différemment si j’étais toi, histoire de bien montrer à quel point cette alternance nous tire par le fond.
et lorsque tu dis : La politique est réservée à des professionnels, le peuple en est quasiment exclu", je te trouve plutôt gentil comparativement aux faits ; nos dirigeants gouvernent sans nous, pas presque sans nous.
je suis impatient de lire la suite, bon courage !

@ Ana Sailland

J’ai abordé le sujet de la création monétaire comme tu peux le voir, mais par manque de place j’ai n’ai pas pu le développer vraiment.
Ceci dit, tout le monde est libre de proposer quelque chose de diffèrent. Plus nous aurons d’avis, plus nous serons pertinents.


Je ne parlais pas du contenu mais d’une technique de diffusion…

@ Ana Sailland

J’ai abordé le sujet de la création monétaire comme tu peux le voir, mais par manque de place j’ai n’ai pas pu le développer vraiment.
Ceci dit, tout le monde est libre de proposer quelque chose de diffèrent. Plus nous aurons d’avis, plus nous serons pertinents.


Je ne parlais pas du contenu mais d’une technique de diffusion…

Ah ! Je vois. Je ne propose pas l’idée du courrier réel comme une alternative mais plutôt comme un complément. Parce que, selon moi, la diffusion par internet présente deux problèmes majeurs :

  • Soit, on est obligé de transmettre le message uniquement aux personnes qu’on connait. Or, et je parle à partir de mon expérience personnelle, peu de personne dans mon entourage s’y intéressent. Si je leur transmettait une telle vidéo, ils ne la regarderaient même pas, et je ne te parle pas du fait de la transmettre à leur tour.

  • Soit on la poste sur des sites de partage de vidéos tels que youtube, dailymotion etc. Le problème, c’est que là, justement, ceux qui prennent le temps de visionner ces vidéos sont ceux qui veulent bien les chercher. Inutile de dire que le dernier clip de Rihanna, sur dailymotion pulvérise largement tous les records établis par les vidéos d’Etienne Chouard.

Sans compter le fait que le net est souillé par des vidéos de partisans du complot partout, qui s’imaginent que les illuminatis envisagent de détruire le monde en décembre 2012 pour pouvoir implanter sur nos cadavres des puces qui nous feront entrer dans la matrice etc, etc. Théories qui ont pour effet d’attirer vers elles les plus ignorants, ou d’en éloigner d’autres de toute réflexion.

Tu l’auras compris, le problème du net, c’est la concurrence.

La diffusion de tracts, déposés dans les boites aux lettres permet de toucher ceux, parmi les gens qu’on ne connait pas, qui sont susceptibles d’être intéressés par le sujet, mais qui, par manque de savoir ou pour diverses raisons, ne s’y intéressent pas encore. C’est gens ne sont pas si rare, mais ils sont précieux. Certains sont même engagés dans différentes causes, sans avoir encore compris quelle est, justement, la cause des causes. En plus, diffuser dans son voisinage permet aussi, à long terme, de créer un micro foyer de résistance dont on peut observer l’évolution au fil du temps.

Le problème de la diffusion par courrier, c’est qu’elle a un coût, et qu’elle nécessite une mobilisation importante. Cela dit, je crois que nous sommes nombreux !

@ Gotfried

Je dois y aller, je n’ai pas encore réfléchi à une critique constructive sur ta deuxième partie, je posterai plus tard.

désespérée.

Pas mal Gotfried tes paragraphes Cause des Causes et Solutions, par contre je trouve le Constat un peu approximatif, trop de raccourcis à mon goût.

Ma version du texte de Balthazar (qui comporte peut-être des contre-vérités, à vous de juger) :

D'où vient l'argent ?
 La monnaie dite "fiduciaire" que l'on trouve dans notre porte-monnaie (billets et pièces) est produite par les banques centrales (telle que la Banque de France) qui la revende aux banques privées contre de la monnaie dite "scripturale" (les chiffres indiqués sur les relevés de compte), cette dernière constituant 90% de l'argent circulant aujourd'hui. La monnaie scripturale est créée lorsqu'un client fait un emprunt : il signe une reconnaissance de dette à la banque qui crédite son compte du montant emprunté ; la banque ne peut cependant pas créer de la monnaie scripturale sans limite, elle doit posséder à la banque centrale 2% de la somme créée par l'emprunt. Le vice du système monétaire actuel vient du fait qu'il faut une croissance perpétuelle des emprunts pour rembourser les intérêts : un jeu des chaises musicales où les banquiers retirent les chaises petit à petit, pour y asseoir leur gros derrière.

D’où vient la dette ?

 Jusqu'en 1973, l'état pouvait emprunter l'argent nécessaire pour équilibrer son budget à la banque centrale à taux préférentiel en lui des Bons du Trésor contre de la monnaie scripturale.  Cette année-là, le président Pompidou, brandissant la menace de l'inflation, a fait voter une loi qui interdit à l'état de se financer de la sorte. L'état doit donc placer ses Bons du Trésor auprès des marchés financiers qui font fluctuer le taux d'intérêt en fonction de la crédibilité donnée à l'état par les agences de notation. Cette loi scélérate a ensuite été retranscrite dans les grands traités européens, aujourd'hui l'article 123 du Traité de Lisbonne. Depuis plus de 30 ans le budget de l'état est déficitaire et donc ce dernier a recours à l'emprunt chaque année, augmentant par ce fait la dette publique qui a atteint des niveaux astronomiques après la crise de 2008. Ainsi, un budget déficitaire voté par le Parlement et un taux d'intérêt fixé par les marchés financiers ont contribué à l'endettement de la Nation. Le plus triste dans cette histoire c'est que l'état doit emprunter pour payer les intérêts des emprunts précédents. Le peuple n'a pas été consulté.

D’où vient le chômage ?

  Le chômage est dû aux "chaises" que les banquiers retirent du jeu. S'il n'y avait pas d’intérêts à payer sur les emprunts, les entrepreneurs embaucheraient à tour de bras pour faire croître leur production de biens et services, et cette monnaie scripturale créée en quantité provoquerait à terme de l'inflation, chose honnie par les gens de biens qui verraient là un grignotage injustifié de leur patrimoine. C'est ainsi qu'il nous en coûte de louer cet outil qu'est l'argent, pour éviter l'appauvrissement des riches et surtout pour les enrichir.

[j’ai zappé l’impôt sur le revenu, car ça n’a pas de sens de mettre le parallèle avec la charge des intérêts de la dette, de plus seul un Français sur 7 est concerné ; pareil pour l’endettement qui servirait à payer les services de l’état, c’est faux]

Nos élus sont-ils réellement indépendants ?

  [paragraphe inchangé sauf..]
 La faute à qui ? À notre système électif, qui veut que seuls soient mis en avant les candidats qui comptent parmi leurs relations de riches citoyens capables de financer au noir leur coûteuse campagne électorale, et qui ne cherchent qu'à s'enrichir davantage, même au prix de notre asservissement.

Je vais vous demander maintenant, avant de continuer, de chercher par vous-même les solutions dont dispose aujourd’hui le peuple pour imposer à ses dirigeant un profond changement du système…

Si vous n’avez trouvé aucune réponse, alors vous comprenez maintenant à quel point nous sommes désarmés, et que nos élus, censés nous représenter, gouvernent en fait sans nous ! Ce n’est pas une moralisation de la finance qu’il nous faut, c’est une refonte complète de notre démocratie.
Car oui, des alternatives existent. Laissez moi, s’il vous plaît, vous en présenter quelques-unes :

  • Le référendum d’initiative populaire.(RIP)

[paragraphe inchangé]

  • La constitution.

[paragraphe inchangé sauf…]
Cette assemblée devra-être, et ceci est un point primordial, composée de citoyen(ne)s tiré(e)s au sort dans la population de personnes majeures et n’exerçant pas la moindre fonction politique. Leur nombre doit être assez grand pour éviter toute tentative de corruption de la part de la classe dirigeante actuelle et pour représenter un échantillon valable de la population. Le texte en lui-même sera rédigé en petit comité et le vote se fera en assemblée. La constitution doit par ailleurs prévaloir sur tout traité signé auparavant ou susceptible d’être signé à l’avenir.

  • Comment agir aujourd’hui ?

    [paragraphe inchangé]


Sinon je n’ai pas encore bossé sur une nouvelle version de mon tract. Il n’y a que 24h dans une journée ! :P:lol:

Sur le fond : Il faut rester simple. Le but est d’accrocher. Que le lecteur se pose des questions. Qu’il ait envie d’en trouver les réponses. Si on les lui impose il aura tout oublié dix minutes plus tard. S’il les cherche, il faut qu’il les trouve facilement. Donc il faut quand même qu’il ait des pistes (un lien vers le-message.org ?).

Sur la forme : Il faut rester simple. Sujet-verbe-complément. Les évangiles font 12 mots par phrases, les discours de Napoléon 15, ceux de De Gaulle 14. Le dernier discours de De Gaulle faisait 20 mots par phrase. Certains prétendent que c’est ce qui a entraîné l’échec du référendum de 1969. http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/colan_0336-1500_1973_num_17_1_3978

Sur la diffusion : 90% des tracts jetés dans une boîte à lettres finissent à la poubelle sans qu’un seul mot y soit lu. 90% du reste sont oubliés dans les secondes qui suivent. Il faut trouver le moyen pour que votre cible se sente obligée d’en lire au moins une phrase ou deux. Ce sont elles qui doivent être le plus chiadées. Comme des hameçons à barbillons.

(Faites en ce que vous voulez : les conseilleurs ne sont pas les payeurs)