L’engouement de beaucoup pour le système monétaire est enthousiasmant, mais il est manifeste que beaucoup manquent des bases les plus élémentaires en la matière.
Ceux qui ont un esprit suffisamment ouvert pour écouter un cours d’histoire de la monnaie (y compris par un libéral), seront bien plus aptes à comprendre le fonctionnement et les dysfonctionnements gravissimes qui nous menacent.
Mais aussi, pourquoi l’usage des métaux précieux à fonctionné pendant 4000 ans comme monnaie et comment il a été détruit.
Comment un système bancaire s’est développé sur cette base du 15e au 18e, comment, pourquoi et par qui il a été détruit.
Quel solution, et découle naturellement de cette connaissance historique et théorique.
En matière constitutionnelle, ça donnerait celà:
1 - Chacun est responsable des atteintes qu’il porte à la propriété des autres, personnellement ou par le moyen d’une personne morale dont il a la garde. (interdiction des sociétés à responsabilité limitée)
2 - Aucune organisation publique ou privée n’a le privilège de monopole de l’émission ou de la ventilation monétaire. (Suppression des banques centrales et des privilèges des banquiers actuels)
3 - Les monnaies utilisables sur le territoire sont libellées en kilos, grammes et milligrammes d’alliages métalliques déterminés par la loi, dont l’or, l’argent et le cuivre, ou tout autre panier de biens disposant de qualités monétaires. (établissement des principes pratiques d’une monnaie garantie par des ressources réelles)
En matière constitutionnelle, ça donnerait celà:
1 - Chacun est responsable des atteintes qu’il porte à la propriété des autres, personnellement ou par le moyen d’une personne morale dont il a la garde. (interdiction des sociétés à responsabilité limitée)
2 - Aucune organisation publique ou privée n’a le privilège de monopole de l’émission ou de la ventilation monétaire. (Suppression des banques centrales et des privilèges des banquiers actuels)
3 - Les monnaies utilisables sur le territoire sont libellées en kilos, grammes et milligrammes d’alliages métalliques déterminés par la loi, dont l’or, l’argent et le cuivre. (établissement des principes pratiques d’une monnaie garantie par des ressources réelles)
C'est déjà marqué dans le post d'origine. Utiliser le mot libéral comme une insulte n'est pas très constructif.
C'est BIEN que vous "connaissiez" les idées libérales et sachiez faire la différence avec le système administré et planifié actuel... parce que pour beaucoup de gens ce n'est pas le cas...
C’est doublement comic parce que le « 100% monnaie » que vous défendez fut, selon vos dire soutenu par Milton Friedman qui (sans parler de Ficher) est certainement ce qu’on peut appeler un « ultra libéral » (non Autrichien) et au demeurant un des responsables de la rupture avec l’or de 1971 par Nixon et des crises à répétition qui ont suivi.
(Rappelons que la réforme 100% est également soutenue par de prestigieux économistes monétaristes (Fisher, Friedman), Keynesiens (Tobin) ou indépendants (Allais))
Mon seul but est de prévenir ceux que vous voulez « embarquer » dans votre histoire, dont vous tirez vos propres conclusions (ultra libérales et autrichiennes)
Personnellement, je n’ai rien par principe contre le libéralisme économique vrai, du moins en matière d’analyse. D’ailleurs, les plus redoutables enflures modernes se qualifient eux-même de néo-conservateurs, et leur manière de sauver les banques est une preuve formelle et indiscutable qu’ils ne sont pas strictement libéraux. Pour autant il faudrait voir où mènerait ce libéralisme.
Par contre, je vois une objection de taille à l’emploi des ces métaux comme monnaie: c’est qu’ils sont par ailleurs utilisés de manière utile dans l’industrie. Or il me parait quasiment impossible que l’on arrive à découpler efficacement cette utilisation de matière première industrielle avec l’utilisation monétaire « inutile ». Si c’est la rareté et l’inaltérabilité qui confère la valeur, on pourrait aussi bien utiliser une ressource renouvelable, mais dont la rareté serait conférée par le façonnage/la manufacture. Si l’on part de l’hypothèse d’une nouvelle constitution instituant un état non-voyou, le contrôle de l’émission et de la quantité en circulation de cette monnaie sans valeur par son matériau, mais rare par sa mise en forme ou sa fabrication gardée secrète équivaudrait à la relative stabilité en volume des métaux précieux et moins précieux.
A l’heure actuelle, la création monétaire dépend exclusivement de la volonté humaine.
Cette volonté est pervertie hélas, mais s’il advenait qu’elle ne le soit plus, cela correspondrait à une liberté nouvelle pour la société humaine.
En cas de réelle démocratie (on peut rêver ) les effets bénéfiques pourraient être étonnants.
Je ne vois donc pas l’intérêt du point 3 de TheAlf
Personnellement, je n'ai rien par principe contre le libéralisme économique vrai, du moins en matière d'analyse. D'ailleurs, les plus redoutables enflures modernes se qualifient eux-même de néo-conservateurs, et leur manière de sauver les banques est une preuve formelle et indiscutable qu'ils ne sont pas strictement libéraux. Pour autant il faudrait voir où mènerai ce libéralisme.
Par contre, je vois une objection de taille à l’emploi des ces métaux comme monnaie: c’est qu’ils sont par ailleurs utilisés de manière utile dans l’industrie. Or il me parait quasiment impossible que l’on arrive à découpler efficacement cette utilisation de matière première industrielle avec l’utilisation monétaire « inutile ».
L’usage de métaux pourrait éventuellement être un problème si l’on devait conserver 100% des dépôts métalliques dans les coffres en particulier en désignant l’un d’entre eux comme étalon, le pris de l’or par exemple exploserait et causerait évidement des problèmes industriels. C’est pour cela que j’ai mis trois métaux et que la liste des alliages n’est pas exhaustive.
Si c'est la rareté et l'inaltérabilité qui confère la valeur, on pourrait aussi bien utiliser une ressource renouvelable, mais dont la rareté serait conférée par le façonnage/la manufacture. Si l'on part de l'hypothèse d'une nouvelle constitution instituant un état non-voyou, le contrôle de l'émission et de la quantité en circulation de cette monnaie sans valeur par son matériau, mais rare par sa mise en forme ou sa fabrication gardée secrète équivaudrait à la relative stabilité en volume des métaux précieux et moins précieux.
Ce que vous me décrivez, ce sont les billets actuels dont la banque centrale a le monopole d'émission. Dans l'approche de l'école Autrichienne, les banquiers (qui y sont une entreprise comme une autre) émettent des billets à leur marque (un peu à la manière de de vos bons fnac, ou de vos tickets restaurants) libellé en masse de métal (par ex un billet de 5gr d'or ou 100gr d'argent).
Ces billets (credits) n'ont besoin d'être garantis, du fait de la loi des grands nombres que par une proportion de dépôts métalliques sensiblement plus faible et aussi le patrimoine des banquiers (ie dirigeants et actionnaires) sur leurs biens propres. En emmètre trop les condamnerait à la ruine en cas de faillite.
A l'heure actuelle, la création monétaire dépend exclusivement de la volonté humaine.
Cette volonté est pervertie hélas, mais s'il advenait qu'elle ne le soit plus, cela correspondrait à une liberté nouvelle pour la société humaine.
En cas de réelle démocratie (on peut rêver ;) ) les effets bénéfiques pourraient être étonnants.
Je ne vois donc pas l’intérêt du point 3 de TheAlf
Le point 3 est nécessaire à la l’existence d’un système monétaire stable. Je développe abondamment ces points dans mon cours.
Pour un cours sur la monnaie (pas libéral, neutre), je vous suggère
http://tinyurl.com/6sdaln9
et
http://tinyurl.com/24yt3aa
Pour un livre Autrichien sur la monnaie, pas "neutre", pour débutants.
http://www.institutcoppet.org/2012/04/17/murray-rothbard-etat-qu%E2%80%99as-tu-fait-de-notre-monnaie/
J'ai peu abondamment développé le contraire, mais ici ;)
Vous comprenez bien que si je propose un cours de 3 heures sur l'HISTOIRE de la monnaie, c'est précisément parce que ce n'est pas explicable en 3 lignes sur un forum. et si c’était les cas je ferais de ma poche un tract à des milliers d'exemplaires pour rependre la bonne parole.
Pour comprendre la monnaie il faut renoncer un peu au moins à la facilité.
Par contre si vous me dite précisément le ou les aspects qui vous posent problème au point 3 ça me permettra d’améliorer ce cours (c’est aussi un peu mon objectif).
Par contre, je vois une objection de taille à l'emploi des ces métaux comme monnaie: c'est qu'ils sont par ailleurs utilisés de manière utile dans l'industrie. Or il me parait quasiment impossible que l'on arrive à découpler efficacement cette utilisation de matière première industrielle avec l'utilisation monétaire "inutile".
L'usage de métaux pourrait éventuellement être un problème si l'on devait conserver 100% des dépôts métalliques dans les coffres en particulier en désignant l'un d'entre eux comme étalon, le pris de l'or par exemple exploserait et causerait évidement des problèmes industriels. C'est pour cela que j'ai mis trois métaux et que la liste des alliages n'est pas exhaustive.
Ne pensez vous pas que la volatilité des cours de ces métaux poserait un problème pour les utiliser de façon utile pour faire vos courses ? Certes le prix de l'once d'or resterait une once d'or (en ce sens sa volatilité serait nulle), mais du coup c'est le prix du kilo de patates qui changerait dans des proportions insupportables (et surtout en lien avec la spéculation sur l'or plutôt qu'avec le marché des féculents) tout au long de la journée.
Ou alors, vous préconisez de revenir au fixing ? mensuel ? annuel ?
Pour répondre à cette question il faut distinguer la « mauvaise spéculation » de la « bonne spéculation ».
La « mauvaise spéculation » est un pure produit du système monétaire actuel. Elle consiste à essayer d’anticiper les variation du prix d’un bien exprimé en une devise dont la valeur est changeante du fait de l’action des banques centrale. En fait ce n’est pas cette spéculation qui est mauvaise en tant que telle, mais l’incapacité des banquiers centraux à juger de la quantité de monnaie nécessaire et généralement à en forcer une production considérable, susceptible entre autres effets de faire
tiéres premiéres(ce point de critique s’applique aussi au 100% monnaie).
La « bonne spéculation » est celle qui reste quand on a enlevé la « mauvaise ». Si vous êtes par exemple une équipe d’analystes financiers disposant de compétences en agriculture et en météorologie. Vous allez peut être pouvoir anticiper avant les autres des températures très fortes sur telle région de la planète et ses conséquences sur les récoltes. Acheter en avance là ou les récoltes ne sont pas cher (ce qui y fait monter les prix) et vendre là et quand elle sont chères (là ou elles sont détruites par la température), ce qui y fait baisser le prix. La « bonne spéculation » à donc pour effet de lisser les prix dans le temps, elle est très bénéfiques en ce qu’elle permet de planifier la production, en particulier dans les secteurs qui utilisent les matières premières.
Qu’est ce qui ferait spéculer sur l’or (et autres métaux) dans notre modèle de référence: La découverte de nouveaux gisements, de nouvelles techniques de raffinage, de nouveaux usages (et au 16eme, l’importation massive d’or d’Amérique). Son effet sera d’atténuer les variation des cours de l’or qui en découlent. C’est événements sont assez rare pour assurer une grande stabilité à long terme de la quantité d’or en circulation et de son prix relatif. Elle constitue une des qualités essentielles des métaux comme bien monétaire.
Par contre si vous me dite précisément le ou les aspects qui vous posent problème au point 3 ça me permettra d'améliorer ce cours (c'est aussi un peu mon objectif).
vous semblez ne pas avoir lu mon argument, concis il est vrai.
En général, donc suit la cause :rolleyes:
A l'heure actuelle, la création monétaire dépend exclusivement de la volonté humaine.
Cette volonté est pervertie hélas, mais s'il advenait qu'elle ne le soit plus, cela correspondrait à une liberté nouvelle pour la société humaine.
En cas de réelle démocratie (on peut rêver ;) ) les effets bénéfiques pourraient être étonnants.
Je ne vois donc pas l’intérêt du point 3 de TheAlf
Par contre si vous me dite précisément le ou les aspects qui vous posent problème au point 3 ça me permettra d'améliorer ce cours (c'est aussi un peu mon objectif).
vous semblez ne pas avoir lu mon argument, concis il est vrai.
En général, donc suit la cause :rolleyes:
Je ne vois pas ou vous vouliez en venir, votre propos est trop vague pour que je puisse y répondre. Vous semblez considérer que créer de l'argent à volonté serait bénéfique, serait bénéfique si "l'homme était moins pervers". La seul chose que je peu dire est NON. Mon propos n'est pas de changer l'homme, mais de découvrir les institutions qui sied à sa nature. En matière monétaire la solution relève du marché et non de la démocratie.
Bienheureux les producteurs d'or : http://www.cgo.com/or/monde/ormonde2.htm ... l'enfer pour les autres :)
Producteurs d'or, d'argent, de cuivre, ou d'autres métaux éventuellement. Il n'y a pas de raison que les profits soient supérieurs dans cette branche, ou que le travail y soit plus dur que pour l’extraction des terres rares de votre téléphone portable ou de votre Éolienne (dont le raffinage est bien plus polluant). http://www.actu-environnement.com/ae/news/interview-christian-hocquard-terres-rares-applications-environnementales-impact-chine-10352.php4
Outre le fait que cet argument ne porte pas sur la viabilité du système monétaire, il est en sois assez faible.
En matière monétaire la solution relève du marché et non de la démocratie.
On peut éventuellement l'admettre. Mais l'encadrement du marché relève de la démocratie. La monnaie est une chose trop grave pour la confier à des banquiers.
Je milite pour la démocratie directe, je pense que c’est la meilleure (ou la moins mauvaise) façon de déterminer les lois. La monnaie comme le reste doit être confié à des personnes pleinement responsables des erreurs qu’elles commettent. Ce n’est, par définition, jamais le cas des politiciens. C’est toujours la population qui paie pour leurs erreurs et c’est à ce titre que leurs pouvoirs doivent être limités autant qu’il est raisonnablement possible de le faire.