La conception admise de la monnaie est une imposture

Ce n'est que parce-que dans le cours de la révolution industrielle quelques intelligences montent une structure déprédatrice collective pour faire face au pouvoir d'un monarque absolut comme le Tsar de Russie que de nos jours nous avons toujours cette lutte à mort entre les déprédateurs individualistes, les soi-disant capitalistes, et les déprédateurs collectifs, la soit disante gauche idéologique qui s'est elle aussi fracturée en différentes franchises qui se font la concurrence.
On a déjà, hélas, déjà expérimenté les deux modèles. Que H. Arendt a pu renvoyer dos à dos.

Nota: pour la bonne compréhension du texte, deux termes me gênent:

  • « déprédateur » que je remplacerais par « prédateur »
  • « collectif » auquel je substituerais « collectiviste »
[b]Accroissement démographique[/b]

L’accroissement démographique est la principale cause des problèmes planétaires. NingúnOtro en a parlé, mais pas assez nettement, sans doute parce que cette constatation va trop à l’encontre de l’instinct humain : croître et se multiplier. JR


Pas toujours d’accord avec Jacques Roman, mais cette fois je le suis: 183 – Meadows: les limites de la croissance – 2002 | Le blog d'André-Jacques HOLBECQ

[b]Accroissement démographique[/b]

L’accroissement démographique est la principale cause des problèmes planétaires. NingúnOtro en a parlé, mais pas assez nettement, sans doute parce que cette constatation va trop à l’encontre de l’instinct humain : croître et se multiplier. JR


Pas toujours d’accord avec Jacques Roman, mais cette fois je le suis: 183 – Meadows: les limites de la croissance – 2002 | Le blog d'André-Jacques HOLBECQ

http://etienne.chouard.free.fr/forum/viewtopic.php?pid=11657#p11657

[b]Accroissement démographique[/b]

L’accroissement démographique est la principale cause des problèmes planétaires. NingúnOtro en a parlé, mais pas assez nettement, sans doute parce que cette constatation va trop à l’encontre de l’instinct humain : croître et se multiplier. JR


Nos problèmes n’ont pas grand chose à faire avec l’instinct humain, ou tous les peuples de la terre seraient origines des mêmes problèmes, ce qui n’est point le cas.

La théorie générale de l’accroissement démographique est de Thomas Malthus ( Thomas Malthus — Wikipédia )

Malthus prédit mathématiquement que sans freins, la population augmente de façon exponentielle ou géométrique (par exemple : 1, 2, 4, 8, 16, 32, …) tandis que les ressources ne croissent que de façon arithmétique (1, 2, 3, 4, 5, 6, …).

Il en conclut le caractère inévitable de catastrophes démographiques, à moins d’empêcher la population de croître.

Il prône aussi l’arrêt de toute aide aux nécessiteux, en opposition aux lois de Speenhamland et aux propositions de William Godwin qui souhaite généraliser l’assistance aux pauvres.

Deux commentaires.

La dynamique décrite par Malthus fonctionne assez bien pour toutes les espèces non-intelligentes qui ont nul contrôle sur leur réserves de nourriture et mangent à leur faim dans le présent sans faire de prévisions pour le futur… la procréation naturelle ne cesse que quand ils n’arrivent plus à se nourrir. Ils n’ont aucun contrôle possible pour gérer l’équilibre entre les natalités et les décès en fonction de la fluctuation des stocks de nourriture que la nature leur offre.

Dans l’espèce humaine, nous avons utilisé notre intelligence pour apprendre à gérer nos réserves de nourriture, et aussi pour gérer notre taux de procréation. Ce n’est pas la manque de disponibilité de nourriture qui freine notre expansion. Des populations humaines existent qui savent se gérer pour ne pas épuiser la capacité de pourvoir à leurs besoins de leur entourage. D’une autre part… l’exponentielle de Malthus n’est exponentielle que sur la quantité d’individus, les besoins de chacun d’eux restent linéaires (une dose de nourriture/24h, éventuellement un toit sous lequel s’abriter). Ce n’est qu’une partie de l’humanité qui à franchit le pas de l’anticipation, et en le faisant à ajouté à la théorie de Malthus un autre besoin qui lui n’évolue pas de forme linéaire avec chaque individu mais vient s’ajouter avec une évolution exponentielle sur la courbe exponentielle de Malthus… le besoin de chacun à avoir sous son contrôle les ressources suffisantes pour neutraliser les agressions possibles des autres et/ou pour pouvoir être l’agresseur soi-même.

La, les humains intelligents sont tombés dans un piège logique dont les élites ne savent plus sortir: si on anticipe logiquement jusqu’au bout… il faut contrôler au moins LA MOITIÉ de TOUTES LES RESSOURCES DE LA TERRE pour s’assurer une défense que même tous les autres unis en coalition ne sauraient vaincre facilement.

Ils étaient moins intelligents et n’anticipaient pas la fin du tunnel quand ils ont commencés à se faire la concurrence pour les ressources… mais aujourd’hui ils savent très bien dans quel pétrin ils se trouvent.

Il n’y à que ceux qui portent encore des ouillières idéologiques (qu’elles soient de droite ou de gauche) qui s’égarent dans des fantaisies.

C’est à nous, ceux qui ne sont jamais tombés dans ce piège (parce-que nous n’avons pas eu la volonté ou même l’opportunité d’explorer la fin anticipé de certaines logiques), de prendre notre destin en main et d’agir pour contrer la logique déprédatrice de ceux qui sont tombés malades à trop y penser.

Ce n'est que parce-que dans le cours de la révolution industrielle quelques intelligences montent une structure déprédatrice collective pour faire face au pouvoir d'un monarque absolut comme le Tsar de Russie que de nos jours nous avons toujours cette lutte à mort entre les déprédateurs individualistes, les soi-disant capitalistes, et les déprédateurs collectifs, la soit disante gauche idéologique qui s'est elle aussi fracturée en différentes franchises qui se font la concurrence.
On a déjà, hélas, déjà expérimenté les deux modèles. Que H. Arendt a pu renvoyer dos à dos.

Nota: pour la bonne compréhension du texte, deux termes me gênent:

  • « déprédateur » que je remplacerais par « prédateur »
  • « collectif » auquel je substituerais « collectiviste »

Vous avez le choix:

Moi, j’utilise déprédateur parce-que c’est la définition qui laisse argumenter des raisons logiques et intellectuelles qui vont plus loin que le besoin de se nourrir.

Pour le deuxième terme, le problème qui se pose est de dire que la stratégie est la collaboration mutuelle plutôt que la concurrence sans tomber dans le piège de la nommer « collectiviste » parce-que ce terme la à une connotation trop idéologique et moi je veux seulement une description logique sans possibilité d’ambiguïté.

Si vous avze quelque chose de mieux à apporter comme terme, je suis preneur :wink: .

Si vous avze quelque chose de mieux à apporter comme terme, je suis preneur ;) .
J'entends bien la réponse:

OK pour déprédateur, mot dont je n’avais pas saisi la singularité.

Pour le terme de « collectif », je suis plus circonspect vis à vis de son emploi, alors qu’il s’agit, si j’ai bien compris, de l’opposer simplement à l’« individualisme » qui caractériserait ici le capitalisme.
Circonspect:

  • quant à la grammaire, pour laquelle un adjectif me semble peu adapté à faire pendant à un substantif
  • quant au sens même, car il me semble que c’est donner au terme de collectif, adjectif idéologiquement neutre, la connotation idéologiquement négative, que l’on attend naturellement comme pendant à l’individualisme, pour les déprédateurs de cette tendance, que vous renvoyez dos-à dos avec les individualistes.
    Je pense alors que, dans ce sens, le collectivisme reste alors le pendant de l’individualisme, celui-ci pris peut-être non pas comme idéologie, mais comme « alibi » du capitalisme.

Mais on est tout à fait d’accord sur le fond.

Et bravo pour le magistral post qui précède, qui donne toute sa signification à la bataille acharnée menée pour dépouiller notre civilisation de son intelligence si laborieusement acquise :lol: