INFORMER DIFFUSER EDUQUER

Je suis d’accord avec frigouret, en petit comité c’est plus facile et plus clair.

Sans compter les militants un peu excité qui risque de ne pas accepter le genre de banderole que tu proposes Lanredec.

Bonjour

Je suis de passage, j’ai une question pour les anciens du forum. Quelque chose a évolué sur le terrain de la Démocratie depuis un an ? Il y a eu des initiatives nouvelles intéressantes ? Quelqu’un peut gentiment me faire un brief ?

Moi je trouve que l'idée de Blux n'est pas si bete, je sais que ça va faire hurler certains mais le concept politique le plus démocratique qui ait fait un minimum de bruit depuis la commune de Paris reste la revolution permanente a savoir une idée de Marx plus tard développée par Trotsky. Les gauchistes sont probablement le public le plus ouvert aux idées démocratiques et de loin, je ne parle pas des staliniens, de toutes façons ceux la ce sont barrés au FN depuis longtemps...Je pense que Blux n'as pas tord et c'est probablement au près du sympathisant NPA/FDG qu'il y a le plus de chances de réussir a coller le virus ou chez les LO pourquoi pas...
Etant donné la typologie politique de la population française et l'évolution historique de celle-ci depuis le XVIIIème siècle, mon humble avis et mon expérience politique non insignifiante me disent dit que si le public " gauchiste " pourrait être en tant que globalité le plus ouvert à l'idée de Démocratie, [b]il n'est en rien le public le plus opportun à toucher en premier lieu[/b].

Tous ceux qui ont voulu faire pénétrer l’idée de Démocratie au sein du Peuple l’ont compris ou finissent par le comprendre à leurs dépens…

Ce sont auprès des libéraux, des vrais, comme l’ont été les girondins en 1789-91, que les idées " révolutionnaires démocrates " ont le plus de chance de se développer et de prospérer.

Hé oui, car les gens compétents pour faire cela se trouvent chez les libéraux, ils sont plus jeunes, plus instruits, maîtrisent les nouvelles technologies, sont des créatifs, des inventifs, plus ancrés dans la société et ont des carnets d’adresses souvent bien fournis, ce que l’on trouve beaucoup moins chez les " gauchistes "…

Hé oui il faut certaines compétences pour mettre en oeuvre un nouveau paradigme politique, on ne fait pas cela avec des bisounours idéalistes et une bande de bras cassés qui ne comprennent pas ce que veut signifier « Manager » et porter des projets à grande échelle, les développer et les faire fructifier.

Moi je trouve que l'idée de Blux n'est pas si bete, je sais que ça va faire hurler certains mais le concept politique le plus démocratique qui ait fait un minimum de bruit depuis la commune de Paris reste la revolution permanente a savoir une idée de Marx plus tard développée par Trotsky. Les gauchistes sont probablement le public le plus ouvert aux idées démocratiques et de loin, je ne parle pas des staliniens, de toutes façons ceux la ce sont barrés au FN depuis longtemps...Je pense que Blux n'as pas tord et c'est probablement au près du sympathisant NPA/FDG qu'il y a le plus de chances de réussir a coller le virus ou chez les LO pourquoi pas...
Etant donné la typologie politique de la population française et l'évolution historique de celle-ci depuis le XVIIIème siècle, mon humble avis et mon expérience politique non insignifiante me disent dit que si le public " gauchiste " pourrait être en tant que globalité le plus ouvert à l'idée de Démocratie, [b]il n'est en rien le public le plus opportun à toucher en premier lieu[/b].

Tous ceux qui ont voulu faire pénétrer l’idée de Démocratie au sein du Peuple l’ont compris ou finissent par le comprendre à leurs dépens…

Ce sont auprès des libéraux, des vrais, comme l’ont été les girondins en 1789-91, que les idées " révolutionnaires démocrates " ont le plus de chance de se développer et de prospérer.

Hé oui, car les gens compétents pour faire cela se trouvent chez les libéraux, ils sont plus jeunes, plus instruits, maîtrisent les nouvelles technologies, sont des créatifs, des inventifs, plus ancrés dans la société et ont des carnets d’adresses souvent bien fournis, ce que l’on trouve beaucoup moins chez les " gauchistes "…

Hé oui il faut certaines compétences pour mettre en oeuvre un nouveau paradigme politique, on ne fait pas cela avec des bisounours idéalistes et une bande de bras cassés qui ne comprennent pas ce que veut signifier « Manager » et porter des projets à grande échelle, les développer et les faire fructifier.


en tant que gauchiste manager commerciale pour une multi nationale capitaliste je trouve que ton propos mele les amalgame et les cliches…j ai pas le droit de pzrler de ramassis de conneries? Alors je ne fait pas, a mince je l ai dit. Tant pis.

Moi je trouve que l'idée de Blux n'est pas si bete, je sais que ça va faire hurler certains mais le concept politique le plus démocratique qui ait fait un minimum de bruit depuis la commune de Paris reste la revolution permanente a savoir une idée de Marx plus tard développée par Trotsky. Les gauchistes sont probablement le public le plus ouvert aux idées démocratiques et de loin, je ne parle pas des staliniens, de toutes façons ceux la ce sont barrés au FN depuis longtemps...Je pense que Blux n'as pas tord et c'est probablement au près du sympathisant NPA/FDG qu'il y a le plus de chances de réussir a coller le virus ou chez les LO pourquoi pas...
Etant donné la typologie politique de la population française et l'évolution historique de celle-ci depuis le XVIIIème siècle, mon humble avis et mon expérience politique non insignifiante me disent dit que si le public " gauchiste " pourrait être en tant que globalité le plus ouvert à l'idée de Démocratie, [b]il n'est en rien le public le plus opportun à toucher en premier lieu[/b].

Tous ceux qui ont voulu faire pénétrer l’idée de Démocratie au sein du Peuple l’ont compris ou finissent par le comprendre à leurs dépens…

Ce sont auprès des libéraux, des vrais, comme l’ont été les girondins en 1789-91, que les idées " révolutionnaires démocrates " ont le plus de chance de se développer et de prospérer.

Hé oui, car les gens compétents pour faire cela se trouvent chez les libéraux, ils sont plus jeunes, plus instruits, maîtrisent les nouvelles technologies, sont des créatifs, des inventifs, plus ancrés dans la société et ont des carnets d’adresses souvent bien fournis, ce que l’on trouve beaucoup moins chez les " gauchistes "…

Hé oui il faut certaines compétences pour mettre en oeuvre un nouveau paradigme politique, on ne fait pas cela avec des bisounours idéalistes et une bande de bras cassés qui ne comprennent pas ce que veut signifier « Manager » et porter des projets à grande échelle, les développer et les faire fructifier.


en tant que gauchiste manager commerciale pour une multi nationale capitaliste je trouve que ton propos mele les amalgame et les cliches…j ai pas le droit de pzrler de ramassis de conneries? Alors je ne fait pas, a mince je l ai dit. Tant pis.

Tu n’es pas un vrai gauchiste alors :wink: (c’est vrai j’ai oublié de mentionner qu’il y avait un « chouilla » de second degré dans mon propos)

Qu’est ce que tu proposes Petrus?

Moi je le dis, je n’ai jamais lu un tel ramassis de conneries :wink:

Déjà rien que dans le terme employé, « gauchiste », on sent la haine qu’inspirent les idées de gauche à notre ami Petrus.

Le jour où haine et démocratie s’accorderont il faudra m’inviter pour que je vois ça.

Qu'est ce que tu proposes Petrus?
Je suis de retour en France après quelques temps occupé et je constate qu'au niveau de l'avancement des idées démocratiques, c'est à peu près le même état que ce que j'ai pu voir récemment à New York chez les 99% bien qu'eux soient proportionnellement plus nombreux, ou de ceux que j'ai côtoyé à Madrid ces derniers temps du coté des Indignados.

J’ai fait rapidement le tour hier des initiatives françaises en présence, et à mon humble avis nous avons quasiment atteint le niveau critique de premier niveau en terme d’abord cognitif de la " Démocratie " (environ 500 000 individus), et de sa capacité affective (à la louche entre 20/50 000 personnes vraiment intéressés par le sujet). Merci à Etienne au passage qui en est l’un pour ne pas dire le plus gros contributeur à ce résultat dans notre pays.

Cela signifie donc une chose importante, que le développement calme et linéaire de ce sujet qu’est la Démocratie est en train de toucher, et doit surtout toucher à sa fin, pour entrer dans une phase exponentielle.

Cela n’est possible que :

1°- si on donne les moyens de faire vivre ces idées en tant que système cohérent d’organisation sociale

2°- si l’on fait rentrer la louche d’affectifs dans la phase conative, c’est à dire agissante, pour qu’elle amène avec elle bien d’autres futurs actifs.

Concrètement, c’est bien sympa de parler de Démocratie à tante Josiane au repas de famille ou faire une jolie pancarte pour la manif du 5 mai, cela engrange éventuellement de nouveaux connaisseurs du sujet, parmi ceux là quelques uns qui vont rentrer dans la catégorie affectifs, mais qui ne grandit plus en volume (phase de maturité) car les premiers affectifs arrivés ces dernières années ne voyant rien se construire véritablement se sont éloignés du sujet.

Donc les nouveaux affectifs ne font que remplacer les anciens en tant que potentiels actifs, et ils partiront encore plus rapidement que les premiers de cette catégorie, car il n’y a plus la phase nouveauté (le ba ba du marketing sociologique). D’où d’ailleurs la certaine impatience de certains qui demandent constamment " bon alors on fait quoi pour que ca bouge ? " et qu’il n’y a pas beaucoup de répondant derrière.

En fonctionnant ainsi, en 2040 on sera à peu près au même avancement qu’aujourd’hui.

Bref, voila pour le tableau général de la situation.

La deuxième phase à mettre en place (la plus intéressante et la plus sérieuse) est celle que je m’amuse à appeler celle des " libéraux ", ou des « Aristos de la Démocratie » (Pour rappel ce sont des aristocrates qui mettent en place des Démocraties, Clisthène en tête)

Là on utilise plus les moyens du bord, c’est le moment où on passe à l’utilisation de l’artillerie lourde en grande quantité…

Il faut considérer 2 strates sociales actives dans la société :

La première strate supérieure est politique et administrative : ce sont les politiques et l’Administration

La strate intermédiaire, c’est la conceptualisation et l’opérationnel : l’Enseignement en particulier les chercheurs, et les entrepreneurs, qui sont sans pouvoirs sur la première strate, dépendants des décisions de celle-ci, mais qui se doivent d’être dans la création et la mise en oeuvre. Ce sont eux qui sont les impulseurs de la création de la valeur ajoutée dans ce pays.

La stratégie globale à mettre en oeuvre:

1°) Il faut utiliser ces strates intermédiaires du système social pour qu’ils sapent eux même les strates supérieures sans qu’ils en aient pleinement conscience à première vue.
Le but est de délégitimer ainsi à terme l’utilité de la première strate et à ancrer une prise de conscience sur les capacités de pouvoirs de cette strate intermédiaire…

2°) Il faut de l’autre coté donner l’impression aux strates supérieures qu’avec l’émulsion apportée aux strates intermédiaires, cela leur garantira une plus grande stabilité et surtout une légitimité renforcée. Et qu’il faut pour cela garder une indépendance à leurs pouvoirs et influences.

Concrètement :

1°) il ne faut pas seulement interpeller mais intégrer un maximum de gens des strates intermédiaires au sein d’un projet de mise en oeuvre d’assemblées citoyennes, pour bénéficier de leurs structures, de leurs financements, de leurs moyens humains et matériels et de leur crédibilité. Ce sont eux les fameux " libéraux " qu’il faut toucher et rendre actifs…

La priorité ce sont les chercheurs, professeurs et élèves en sciences politiques, puis dans un second temps des entrepreneurs, chefs d’entreprises, cadres innovants

2°) il faut dans le même temps amadouer la strate supérieure avec l’objectif principal de disposer de salles permanentes d’assemblées…

J’expliquerai la troisième et avant dernière étape une prochaine fois…celle de la préparation d’une nouvelle constitution…qui ne démarre qu’une fois que la phase 2 a atteint sa phase de maturité, c’est à dire au moins une cinquantaine d’assemblées mises en place.

En procédant ainsi, nous pouvons donner en moins de 24 mois un nouveau régime politique à ce pays, sa première démocratie. C’est l’objectif que je me suis donné et en général j’arrive toujours à mes fins.

Il y a des volontaires ?

Moi je le dis, je n'ai jamais lu un tel ramassis de conneries ;)

Déjà rien que dans le terme employé, « gauchiste », on sent la haine qu’inspirent les idées de gauche à notre ami Petrus.

Le jour où haine et démocratie s’accorderont il faudra m’inviter pour que je vois ça.


Je n’ai fait que reprendre le terme de nlescan mon cher Sandy pour permettre de mieux conceptualiser le terme " libéraux " que j’utilise dans mon argumentaire.

Je n’ai aucune haine, je suis plein d’amour :), si j’avais encore l’envie de participer aux élections dans ce pays je voterai peut être pour ce brave Jean Luc, c’est dire…!!!

Mais toi en tant que membre du FdG, et moi simple révolutionnaire démocrate, je pense qu’il serait vain que j’essaie de te convaincre d’avantage :).

Ou situe-tu les strates, à quel niveau?

Même si j’ai des doutes sur ton délai de 24 mois (changer les mentalités risquent d’être très long), je veux bien être volontaire, à condition que je n’ai pas besoin de mentir, et qu’on ne s’envoie pas au casse pipe à vouloir se battre à la hâte contre plus fort que nous.

Pour ce qui est de l’enseignement, je ne peux que être d’accord, puisque je suis également convaincu que les mentalités changeront par le biais de l’école et après avoir détrôné la compétition sociale.

Moi je le dis, je n'ai jamais lu un tel ramassis de conneries ;)

Déjà rien que dans le terme employé, « gauchiste », on sent la haine qu’inspirent les idées de gauche à notre ami Petrus.

Le jour où haine et démocratie s’accorderont il faudra m’inviter pour que je vois ça.


On est bien d’accord, le terme gauchiste par contre c’est bien moi, a force de voir utiliser ce mot j’ai décidé de le prendre a mon compte, mais ce que tu as ressenti je l’ai vu dans l’utilisation de termes comme bras cassés et je ne sais quoi…Ce sont les éternels clichés, le gauchiste hirsute, sale qui joue de la guitare ou le ‹ bobo › (ils adorent ce mot ridicule) qui le rejoint pour s’encanailler…les gars ont une vision du monde forgée par des lectures répétées de Tintin et Milou, ils auraient mieux fait de lire Reizer. Et puis cette histoire comme quoi le libéralisme aurait quoi que ce soit a voir avec la liberté, encore une escroquerie sémantique de premier plan. Les Chicago boys, épris de liberté, diffusant le message friedmanien a leur grand ami, l’humaniste, le libertaire Pinochet, je me demande pourquoi personne n’a peint la fresque.

Etant donné la typologie politique de la population française et l'évolution historique de celle-ci depuis le XVIIIème siècle, mon humble avis et mon expérience politique non insignifiante me disent dit que si le public " gauchiste " pourrait être en tant que globalité le plus ouvert à l'idée de Démocratie, [b]il n'est en rien le public le plus opportun à toucher en premier lieu[/b].

Tous ceux qui ont voulu faire pénétrer l’idée de Démocratie au sein du Peuple l’ont compris ou finissent par le comprendre à leurs dépens…

Ce sont auprès des libéraux, des vrais, comme l’ont été les girondins en 1789-91, que les idées " révolutionnaires démocrates " ont le plus de chance de se développer et de prospérer.

Hé oui, car les gens compétents pour faire cela se trouvent chez les libéraux, ils sont plus jeunes, plus instruits, maîtrisent les nouvelles technologies, sont des créatifs, des inventifs, plus ancrés dans la société et ont des carnets d’adresses souvent bien fournis, ce que l’on trouve beaucoup moins chez les " gauchistes "…

Hé oui il faut certaines compétences pour mettre en oeuvre un nouveau paradigme politique, on ne fait pas cela avec des bisounours idéalistes et une bande de bras cassés qui ne comprennent pas ce que veut signifier « Manager » et porter des projets à grande échelle, les développer et les faire fructifier.


en tant que gauchiste manager commerciale pour une multi nationale capitaliste je trouve que ton propos mele les amalgame et les cliches…j ai pas le droit de pzrler de ramassis de conneries? Alors je ne fait pas, a mince je l ai dit. Tant pis.

Tu n’es pas un vrai gauchiste alors :wink: (c’est vrai j’ai oublié de mentionner qu’il y avait un « chouilla » de second degré dans mon propos)

Oui je suis un vrai gauchiste, je te confirme que le second degre n’était que tres peu perceptible dans ce texte, les insultes d’un autre coté étaient claires. Et la c’est l’étape ou je dois raconter ma life et justifier mon taf? mais bien sur.

Qu'est ce que tu proposes Petrus?
Je suis de retour en France après quelques temps occupé et je constate qu'au niveau de l'avancement des idées démocratiques, c'est à peu près le même état que ce que j'ai pu voir récemment à New York chez les 99% bien qu'eux soient proportionnellement plus nombreux, ou de ceux que j'ai côtoyé à Madrid ces derniers temps du coté des Indignados.

J’ai fait rapidement le tour hier des initiatives françaises en présence, et à mon humble avis nous avons quasiment atteint le niveau critique de premier niveau en terme d’abord cognitif de la " Démocratie " (environ 500 000 individus), et de sa capacité affective (à la louche entre 20/50 000 personnes vraiment intéressés par le sujet). Merci à Etienne au passage qui en est l’un pour ne pas dire le plus gros contributeur à ce résultat dans notre pays.

Cela signifie donc une chose importante, que le développement calme et linéaire de ce sujet qu’est la Démocratie est en train de toucher, et doit surtout toucher à sa fin, pour entrer dans une phase exponentielle.

Cela n’est possible que :

1°- si on donne les moyens de faire vivre ces idées en tant que système cohérent d’organisation sociale

2°- si l’on fait rentrer la louche d’affectifs dans la phase conative, c’est à dire agissante, pour qu’elle amène avec elle bien d’autres futurs actifs.

Concrètement, c’est bien sympa de parler de Démocratie à tante Josiane au repas de famille ou faire une jolie pancarte pour la manif du 5 mai, cela engrange éventuellement de nouveaux connaisseurs du sujet, parmi ceux là quelques uns qui vont rentrer dans la catégorie affectifs, mais qui ne grandit plus en volume (phase de maturité) car les premiers affectifs arrivés ces dernières années ne voyant rien se construire véritablement se sont éloignés du sujet.

Donc les nouveaux affectifs ne font que remplacer les anciens en tant que potentiels actifs, et ils partiront encore plus rapidement que les premiers de cette catégorie, car il n’y a plus la phase nouveauté (le ba ba du marketing sociologique). D’où d’ailleurs la certaine impatience de certains qui demandent constamment " bon alors on fait quoi pour que ca bouge ? " et qu’il n’y a pas beaucoup de répondant derrière.

En fonctionnant ainsi, en 2040 on sera à peu près au même avancement qu’aujourd’hui.

Bref, voila pour le tableau général de la situation.

La deuxième phase à mettre en place (la plus intéressante et la plus sérieuse) est celle que je m’amuse à appeler celle des " libéraux ", ou des « Aristos de la Démocratie » (Pour rappel ce sont des aristocrates qui mettent en place des Démocraties, Clisthène en tête)

Là on utilise plus les moyens du bord, c’est le moment où on passe à l’utilisation de l’artillerie lourde en grande quantité…

Il faut considérer 2 strates sociales actives dans la société :

La première strate supérieure est politique et administrative : ce sont les politiques et l’Administration

La strate intermédiaire, c’est la conceptualisation et l’opérationnel : l’Enseignement en particulier les chercheurs, et les entrepreneurs, qui sont sans pouvoirs sur la première strate, dépendants des décisions de celle-ci, mais qui se doivent d’être dans la création et la mise en oeuvre. Ce sont eux qui sont les impulseurs de la création de la valeur ajoutée dans ce pays.

La stratégie globale à mettre en oeuvre:

1°) Il faut utiliser ces strates intermédiaires du système social pour qu’ils sapent eux même les strates supérieures sans qu’ils en aient pleinement conscience à première vue.
Le but est de délégitimer ainsi à terme l’utilité de la première strate et à ancrer une prise de conscience sur les capacités de pouvoirs de cette strate intermédiaire…

2°) Il faut de l’autre coté donner l’impression aux strates supérieures qu’avec l’émulsion apportée aux strates intermédiaires, cela leur garantira une plus grande stabilité et surtout une légitimité renforcée. Et qu’il faut pour cela garder une indépendance à leurs pouvoirs et influences.

Concrètement :

1°) il ne faut pas seulement interpeller mais intégrer un maximum de gens des strates intermédiaires au sein d’un projet de mise en oeuvre d’assemblées citoyennes, pour bénéficier de leurs structures, de leurs financements, de leurs moyens humains et matériels et de leur crédibilité. Ce sont eux les fameux " libéraux " qu’il faut toucher et rendre actifs…

La priorité ce sont les chercheurs, professeurs et élèves en sciences politiques, puis dans un second temps des entrepreneurs, chefs d’entreprises, cadres innovants

2°) il faut dans le même temps amadouer la strate supérieure avec l’objectif principal de disposer de salles permanentes d’assemblées…

J’expliquerai la troisième et avant dernière étape une prochaine fois…celle de la préparation d’une nouvelle constitution…qui ne démarre qu’une fois que la phase 2 a atteint sa phase de maturité, c’est à dire au moins une cinquantaine d’assemblées mises en place.

En procédant ainsi, nous pouvons donner en moins de 24 mois un nouveau régime politique à ce pays, sa première démocratie. C’est l’objectif que je me suis donné et en général j’arrive toujours à mes fins.

Il y a des volontaires ?


Je sais que ce n’est pas forcement l’avis de la majorité (ou en tout cas d’EC) ici qui sont pour le tirage au sort d’une assemblée constituante, moi perso je pense qu’il vaudrait mieux rédiger un texte des maintenant, quelque chose de complet, de précis. Un texte qui ne pourrait etre modifié que par une constituante tirée au sort mais un texte a partir duquel on pourrait envisager un travail de conquête (et oui malheureusement je pense qu’on y coupera pas) des consciences puis des institutions.

Ton coup des 24 mois, franchement j’aimerai bien mais je n’y crois pas.

Je sais que ce n'est pas forcement l'avis de la majorité (ou en tout cas d'EC) ici qui sont pour le tirage au sort d'une assemblée constituante, moi perso je pense qu'il vaudrait mieux rédiger un texte des maintenant, quelque chose de complet, de précis. Un texte qui ne pourrait etre modifié que par une constituante tirée au sort mais un texte a partir duquel on pourrait envisager un travail de conquête (et oui malheureusement je pense qu'on y coupera pas) des consciences puis des institutions.

Ton coup des 24 mois, franchement j’aimerai bien mais je n’y crois pas.


Je fais parti des opposants au tirage au sort d’une constituante, j’ai longtemps épilogué sur son infaisabilité (pratique, historique et institutionnelle) sur plusieurs sujets de ce forum, sur son improbabilité (quel pouvoir exécutif voudrait sérieusement proposer un référendum pour instaurer une démocratie ? Mélénchon? lol il n’y a qu’à lire ce qu’il propose comme VIème république…) et sur le résultat qui en sortirait (cad une constitution qui ressemblerait plus à ce qu’on connait aujourd’hui qu’à une constitution démocratique, comme ce qui est advenu en Islande…).

D’autant que j’ajouterai qu’une assemblée constituante tirée au sort n’est pas démocratique…

Les constitutions sont l’apanage de gens qui savent de quoi ils parlent (Cela ne veut pas dire que seuls des êtres brilliants de nature sont les seuls capables de le faire, tout le monde est capable de le faire, mais il faut APPRENDRE, cela prend des mois et même des années à étudier les systèmes politiques, 5 ans en ce qui me concerne). Une constitution c’est une architecture, un système cohérent, avec un respect de lois élémentaires qu’il faut connaitre, mathématiques et physiques pour construire une maison, tout comme il existe des lois élémentaires dans l’édification d’une structure constitutionnelle pour des sociétés politiques, surtout quand elles se sont complexifiées comme les nôtres…

Une constitution ce n’est pas aussi simple qu’écrire une loi qui nous concerne au quotidien. Quant à l’argument du droit à l’erreur et de modification, il suffit d’ouvrir un livre d’Histoire pour savoir ce qui est advenu des peuples qui ont commencé avec des constitutions bancales…

Une constitution véritablement démocratique, complète et cohérente, cela peut s’écrire en quelques jours. Il y a déjà des ébauches intéressantes présentes sur ce forum. Et ensuite on en fait quoi ? On l’envoie à Hollande ?

Donc, si on suit ton raisonnement, les gens qui n’ont jamais fait de politique, seront incapables de rédiger une constitution. Et cela, même si on leurs explique et que leurs donne les éléments nécessaire à la rédaction d’un sujet.

Si les politiciens, ou les gens compétents (les économistes, journalistes, ou je ne sais quel corps de métiers que tu imagines) sont les seuls à pouvoir rédiger une constitution, comment expliques-tu alors que toutes les constitutions écrite jusqu’à aujourd’hui dans les grands pays « démocratique » ont toujours été aussi mauvaises pour les citoyens et tellement bonne pour l’exécutifs?

Et j’aimerai savoir également, comment peut-on parler de démocratie lorsque l’élection est de mise? En élisant quelqu’un, nous choisissons celui qui nous parait être le meilleur pour remplir un travail, on vote donc pour l’aristos (le meilleur).

Donc, si on suit ton raisonnement, les gens qui n'ont jamais fait de politique, seront incapables de rédiger une constitution. Et cela, même si on leurs explique et que leurs donne les éléments nécessaire à la rédaction d'un sujet.

Si les politiciens, ou les gens compétents (les économistes, journalistes, ou je ne sais quel corps de métiers que tu imagines) sont les seuls à pouvoir rédiger une constitution, comment expliques-tu alors que toutes les constitutions écrite jusqu’à aujourd’hui dans les grands pays « démocratique » ont toujours été aussi mauvaises pour les citoyens et tellement bonne pour l’exécutifs?

Et j’aimerai savoir également, comment peut-on parler de démocratie lorsque l’élection est de mise? En élisant quelqu’un, nous choisissons celui qui nous parait être le meilleur pour remplir un travail, on vote donc pour l’aristos (le meilleur).


Tu as du commencer à écrire ton commentaire quand je finissais d’ajouter un complément d’information à mon dernier message. Tout le monde le peut mais il faut apprendre et comprendre et cela est très long…. Il ne s’agit pas d’avoir fait ou non de la politique mais d’appréhender les différents systèmes politiques, leurs avantages/inconvénients, et les conséquences entre les différents équilibres et dosages entre les 3 puissances directes et les pouvoirs indirects. La question à laquelle il faut répondre également est qui peut prétendre enseigner ? qui est légitime pour le faire?

Nos constitutions actuelles sont des constitutions aristocratiques, ils font avant tout les constitutions pour eux en effet, mais cela pas besoin de l’expliquer en long et en large. Etienne l’a fait déjà suffisamment.

L’élection n’est pas antinomique avec la Démocratie, tout comme le tirage au sort n’est pas le pendant réversible de la Démocratie.

Bien que l’essence de l’élection est aristocratique car on choisit les aristos et celle du tirage au sort est d’essence isonomique (égalité en exercice des droits politiques) ce ne sont que des processus de sélection.

Cela ne détermine pas le paradigme constitutionnel, mais peut juste donner une idée sur la base des valeurs politiques sur laquelle reposent la Polis et le contrat social.

On peut très bien avoir une part de tirage au sort dans un système oligarchique (comme c’était le cas dans certaines républiques italiennes de la Renaissance) et de l’élection dans une véritable Démocratie comme c’était le cas à Athènes.

Ce qui importe est de savoir qui sélectionne, qui peut être sélectionné et pour quel poste (Exécutif ou Législatif). Ca c’est les 3 questions importantes.

Dans une véritable démocratie, il n’y a pas de représentants sur le plan Législatif, donc aucun système de sélection (élection ou tirage au sort) ne peut être permis sauf pour celui qui est de choisir des mandataires sans pouvoirs décisionnels aux échelons fédéraux supérieurs dans un système fédéral (un grand pays). Ces mandats impératifs sont là juste pour un aspect pratique et " administratif " permettant de synthétiser le travail législatif de plusieurs assemblées primaires au sein d’une seule assemblée régionale et/ou nationale.

Il ne peut donc y avoir d’Assemblée Constituante tirée au sort ou élue dans une Démocratie, à moins que celle-ci soit composée de mandataires impératifs.

Permet moi un temps de réflexion avant de te répondre. (Je suis un peu surbooké en ce moment, et j’ai besoin de méditer un peu sur ce que tu dis.) :slight_smile:

Une constitution véritablement démocratique, complète et cohérente, cela peut s'écrire en quelques jours. Il y a déjà des ébauches intéressantes présentes sur ce forum. Et ensuite on en fait quoi ? On l'envoie à Hollande ?
Le fait qu'il faille un minimum étudier le truc pour être capable d’écrire une bonne constitution démocratique est pour moi une évidence, c'est pourquoi je pense qu'il faut avant tout chercher a adapter ce que le athéniens ont fait pendant 2 siècles. Pour moi une bonne constitution reprendrait la structure de ce qui se faisait a Athènes a l’échelle des communes (ou groupes de communes en fonction de la population) qui seraient fédérées pour la gestion nationale. Devraient y figurer egalement les droits de l'homme, l'interdiction de la peine de mort, la souveraineté monétaire et alimentaire, le droit a l’éducation, au logement, au travail, la protection sociale et retraites par répartition, la séparation de pouvoirs dont le pouvoir médiatique et l'obligation d'indépendance financière de ce dernier...Cette constitution devrait d’ailleurs prévoir le droit constitutionnel comme matière a part entière du cursus secondaire.

Pour l’instant je n’ai rien lu qui ressemble a ça, je suis pas sur d’ être capable de m’en charger et concrètement j’ai pas vraiment le temps, j’aimerai pouvoir lire un tel texte.

Je suis pas sur que mettre la charrue avant les bœufs a savoir imaginer des stratégies de dingue pour convaincre tout le monde soit d’un quelconque intérêt si on ne se met pas d’accord sur une définition claire et précise du projet.

J’attends qu’une équipe sérieuse propose un texte abouti, j’ai des suggestions a soumettre.

Apres la campagne de pub je n’ai pas de super stratégie, mon avis est simplement que tant que le projet n’est pas couché dans le sens mode d’emploi applicable demain matin on est en realité juste au stade du bavardage.

Pour de l’action concrète il faut un plan concret.

Je suis pas sur que mettre la charrue avant les bœufs a savoir imaginer des stratégies de dingue pour convaincre tout le monde soit d'un quelconque intérêt
C'est la seule stratégie qui vaille si l'on veut une vraie Démocratie. Je m'explique ...
si on ne se met pas d'accord sur une définition claire et précise du projet.
Car si je suis d'accord avec toi, et je pense que nous sommes nombreux, voir extrêmement majoritaire sur se forum, avec les contenus que tu décris comme devant apparaître dans une bonne constitution, il ne faut pas oublier une chose essentielle.

Nous, se n’est pas la population. Ce que nous pensons juste, de part (pour beaucoup) l’émulation et les réflexions communes engendrées, voir inspirées (car transmises) par Etienne, n’apparaitra peut-être jamais dans une nouvelle constitution.

Car ce n’est pas nous qui écrirons les nouvelles règles. Mais le peuple qui sera (j’espère …) TAS.

Et rien ne nous dit que se dernier choisira la VRAIE Démocratie. Rien ne nous dit qu’il ne préférera pas une dictature ou notre système actuel qui est si confortable (intellectuellement et matériellement) pour nombre d’entre nous.

D’où ma première remarque. Si l’on veut vraiment des règles que nous considérons comme devant être prisent en compte dans une VRAIE Démocratie, il nous faut impérativement communiquer sur ses dernières (les rendre sexy comme dirait Déhel) pour en donner vraiment l’envie au plus grand nombre.

Afin d’être certain que les futurs TAS d’une nouvelle Constituante seront composés majoritairement de gens désireux, (car conscients …) de ces idées et des progrès qu’elles peuvent (comme nous le croyons) instaurer pour le plus grand nombre.

Si aujourd’hui une Révolution avait lieu, je te parie tout ce que tu veux qu’elle ne mettrait pas en place une VRAIE Démocratie mais une nouvelle oligarchie. Car elle serait récupérée en un rien de temps par les prédateurs sociaux.

La (R)évolution Démocratique doit d’abord avoir lieu dans les têtes et dans les tripes. Et son contenu, son aboutissement, sa finalité, doit impérativement être évident et limpide, mais surtout commun à l’esprit du plus grand nombre, si l’on veut qu’il ai une chance de voir le jour.

Si ce n’était pas le cas, il y aura une fois de plus des morts, de la souffrance et du malheur pour rien, car cela repartira pour 200 ans … La (R)évolution ne sera qu’une révolution de plus. :slight_smile:

Il nous faut avant tout construire et proposer un « Cerveau global de la Résistance. » Ce que nous tentons de faire ici, je crois. Afin de proposer et faire connaître nos réflexions comme choix possibles et viables pour un monde en commun. Après la multitude décidera … Car nous n’avons pas forcement raison.

Et bien justement Patrick figure toi qu’on est a peu près d’accord sur ce que tu dis (au fait definis TAS, tribunal administratif du sport? Tasmanie?).

Au jourd’hui la majorité ne sais même pas ce qu’est la démocratie, vote pour les deux partis qui font les plus grosses campagnes de pub, croient ce que disent BFM, Le Figaro, Le Monde et TF1 et s’intéressent beaucoup plus a la ligue des champions et aux rebondissements des vies intimes de Rihanna et de Chris Brown que de ce qui nous intéresse ici.

Partageant ce constat j’estime que l’étape numéro un indispensable a l’avènement futur de la démocratie moderne est d’écrire une constitution telle que je l’ai décrite précédemment.

Ensuite, une fois ce texte réfléchit, abouti, rédigé, édité, il s’agirait de le diffuser, de le promouvoir, dans le plus de langues possibles…

Ce texte engendrerai-t-il un parti politique temporaire qui chercherait sa mise en place par une victoire électorale? Déclencherait-il une revolution qui aboutirait a sa mise en pratique? Servirait-il de base de travail a un futur travail constituant mené par une assemblée? Je ne sais pas, tout ce que je sais c’est qu’avec un tel texte je serais prêt a mouiller la chemise pour le travail de promotion car nous aurions un mode d’emploi « clef en mains », applicable demain matin…Quand on discute avec les gens, en tout cas moi, même si ils comprennent le principe, il y a toujours l’objection de la faisabilité (qui n’est pour moi que peu fondée) mais lorsqu’ils comprennent que tout cela n’est qu’au stade de concept beaucoup s’en désintéressent pour une raison simple: les gens veulent des solutions concrètes.

J’en viens a la conclusion qu’il nous faut un texte concret et abouti, quitte a ce qu’il soit modifié par une constituante avenir. Il ne s’agit pas de créer un dogme, il s’agit d’avoir une proposition concrète a présenter.