Et si la constitution n'était pas la cause des causes...

Tout est dans le sujet du topic :

Etienne Chouard nous présente la constitution comme étant la cause des causes, mais force est de constater qu’elle n’est pas si facile à changer.
Chaque fois qu’une solution possible nous apparaît, elle apporte avec elle son lot de problèmes insurmontables, comme si finalement, tout était lié, comme une gigantesque toile d’araignée ou chaque point faible serait soutenu par un point plus fort.
Qu’en pensez vous, sommes nous sur la bonne voie ?

Tout comme lutter pour un changement de constitution. Cela revient à mettre le même coup d'épée dans l'eau.

Ce que j’explique c’est que tout se tient par la barbichette, tout cela fait système, si tu te bats contre un seul des aspects du système, ce sont d’autres aspects du système qui vont se dresser sur ton chemin et rendre tous tes efforts vains.

Votre vision où il existerait une cause à toutes les causes et où tout le reste ne serait qu’une conséquence de cette cause est fausse, désolé.

J’y ai cru au début, c’était une idée séduisante, tout paraissait devenu plus simple.
Mais dès lors que l’on réfléchit à comment s’y prendre concrètement pour changer les institutions, on voit bien que toutes ces fameuses causes que l’on prenait finalement pour seulement des conséquences viennent de plein fouet nous empêcher de les changer ces institutions.


Comme je le disais et comme tu le dis également, il n’est pas question d’abandonner les autres luttes.

Disons que je place chronologiquement le fait de réfléchir à un nouveau système, en y incluant toutes les causes perdues comme première étape. Le plan C me parait un bon moyen, s’il s’inspire des autres luttes. Ensuite, vient le moment de renverser le systême, et pas seulement le pouvoir, comme en 68. Après, il faudra appliquer ce à quoi nous aurons préalablement réfléchit.

Pour faire tout cela, il faut que tous les mouvements de luttes synchronisent leurs actions, pour que la lutte soit clairement identifiable, et frappe plus fort.

J’avais lu une parabole intéressante dans un livre de Zig Ziglar à ce sujet :
Lorsque l’on cherche à enflammer une feuille avec une loupe, on ne déplace pas la loupe à plusieurs endroits, sinon, le papier n’aura jamais le temps de chauffer suffisamment. On laisse la loupe toujours au même endroit, pour concentrer les rayons du soleil en un seul point précis, toujours le même. Une fois que le feu prends, la feuille s’enflamme.
Chaque rayon de soleil est important et compte pour intensifier l’effet de la chaleur. Mais il faut qu’ils se réunissent en un seul point pour être efficace.

Je pense que toutes les luttes sont importantes, mais trouver un moyen de les canaliser vers un point précis, à savoir le renversement du système serait la clé de voute qui permettrait à l’édifice de résister à la division et aux polémiques. Etienne Chouard est un de ces rayons de soleils. Tout comme le FdG ou les indignés. Il ne reste plus qu’a construire la loupe et à lui permettre de capter tous les rayons.


Quand tu dis qu’il faut faire converger les luttes pour que puisse s’ouvrir un débouché politique je suis d’accord mais tu réinventes la roue, les gens avaient compris ça il y a déjà 1 siècle et demi.

Donc non on ne peut pas mettre sur un même plan les indignés, Etienne ou le FDG.

Le FDG est déjà un rassemblement qui offre un débouché politique.

C’est là où justement un peu de discernement ne fait pas de mal, on peut comme Etienne raconter que depuis 200 ans ce sont les riches qui gouvernent et résumer tout comme cela. Mais on peut aussi voir que pendant ces 200 ans, les citoyens ont quand même eu quelques victoires, et ainsi se dire qu’il y a dans ces victoires des pistes à explorer.
Ca évite de réinventer la roue tu comprends ?

PS : il faudrait peut être transférer les précédents messages.


Mais c’est exactement ce dont il est question, et les deux propositions (depuis 200 ans ce sont les riches qui gouvernent et résumer tout comme cela. Mais on peut aussi voir que pendant ces 200 ans, les citoyens ont quand même eu quelques victoires, et ainsi se dire qu’il y a dans ces victoires des pistes à explorer.) ne sont pas incompatibles et fausses.

Sans avoir a réinventer la roue, il n’est pas question de mélanger nos sang et de faire ami-ami (comme deux flics bien connus), il est question de lutter ensemble au lieu de lutter les uns contre les autres. Si on ne lutte pas de concert on ne fait que se débattre. Comme le disait Gotfried :

l'important étant de boxer sans s'arrêter, car même si on ne frappe pas à la tête, on peut finir par éclater les muscles et les tendons, crever les organes ou briser les os, et bien malin si notre adversaire ose remonter sur le ring dans cet état. Le système aussi est organique, il n'est pas une sorte de tout homogène, indistinct et unidirectionnel. Les affreux sont humains comme nous, leur capacité à prévoir et à construire n'est pas supérieure à notre capacité à détruire.
Il faut, sans pour autant porter la même bannière, mener nos combats de concert et les orchestrer de manière à ne laisser aucun répit au système, à l'affaiblir, à continuer ce qu'ont fait ces "citoyens (qui) ont quand même eu quelques victoires" en l'amplifiant.

@ Scarch

Le problème, c’est que, si nous sommes de plus en plus nombreux à constater que notre système court à la faillite, et à comprendre que notre pérennité dépend des changement que nous apporterons,
nous ne sommes malheureusement pas d’accord sur les changements à apporter.
Certains veulent une démocratie réelle et complète ; le pouvoir du peuple.
D’autres préfèrent l’élection d’un leader charismatique et honnête, qui guiderait la nation sur la bonne voie.
Difficile de s’unir lorsqu’on ne réclame pas la même chose.

Ces deux visions ont chacune leurs avantages et leurs inconvénients ;
par exemple, rien ne nous garanti qu’une démocratie totale apportera des réponses aux problèmes de l’écologie ou du racisme.
de la même façon, rien ne nous dit qu’un leader se présentant comme honnête le restera lorsque le pouvoir lui sera remis, or, à l’heure actuelle, le peuple ne possède pas de contre pouvoir.
de plus, même si le leader reste honnête, il n’est qu’un homme, et tôt ou tard, il sera remplacé par un autre. Or l’histoire nous dit bien qu’il est très rare que deux hommes honnêtes se succèdent à la tête d’un état.

D'autres préfèrent l'élection d'un leader charismatique et honnête, qui guiderait la nation sur la bonne voie.
J'espère que tu ne m'inclues pas dans cette catégorie ;)
Comme je le disais et comme tu le dis également, il n'est pas question d'abandonner les autres luttes.

Disons que je place chronologiquement le fait de réfléchir à un nouveau système, en y incluant toutes les causes perdues comme première étape. Le plan C me parait un bon moyen, s’il s’inspire des autres luttes. Ensuite, vient le moment de renverser le systême, et pas seulement le pouvoir, comme en 68. Après, il faudra appliquer ce à quoi nous aurons préalablement réfléchit.

Pour faire tout cela, il faut que tous les mouvements de luttes synchronisent leurs actions, pour que la lutte soit clairement identifiable, et frappe plus fort.

J’avais lu une parabole intéressante dans un livre de Zig Ziglar à ce sujet :
Lorsque l’on cherche à enflammer une feuille avec une loupe, on ne déplace pas la loupe à plusieurs endroits, sinon, le papier n’aura jamais le temps de chauffer suffisamment. On laisse la loupe toujours au même endroit, pour concentrer les rayons du soleil en un seul point précis, toujours le même. Une fois que le feu prends, la feuille s’enflamme.
Chaque rayon de soleil est important et compte pour intensifier l’effet de la chaleur. Mais il faut qu’ils se réunissent en un seul point pour être efficace.

Je pense que toutes les luttes sont importantes, mais trouver un moyen de les canaliser vers un point précis, à savoir le renversement du système serait la clé de voute qui permettrait à l’édifice de résister à la division et aux polémiques. Etienne Chouard est un de ces rayons de soleils. Tout comme le FdG ou les indignés. Il ne reste plus qu’a construire la loupe et à lui permettre de capter tous les rayons.


Quand tu dis qu’il faut faire converger les luttes pour que puisse s’ouvrir un débouché politique je suis d’accord mais tu réinventes la roue, les gens avaient compris ça il y a déjà 1 siècle et demi.

Donc non on ne peut pas mettre sur un même plan les indignés, Etienne ou le FDG.

Le FDG est déjà un rassemblement qui offre un débouché politique.

C’est là où justement un peu de discernement ne fait pas de mal, on peut comme Etienne raconter que depuis 200 ans ce sont les riches qui gouvernent et résumer tout comme cela. Mais on peut aussi voir que pendant ces 200 ans, les citoyens ont quand même eu quelques victoires, et ainsi se dire qu’il y a dans ces victoires des pistes à explorer.
Ca évite de réinventer la roue tu comprends ?

PS : il faudrait peut être transférer les précédents messages.


Mais c’est exactement ce dont il est question, et les deux propositions (depuis 200 ans ce sont les riches qui gouvernent et résumer tout comme cela. Mais on peut aussi voir que pendant ces 200 ans, les citoyens ont quand même eu quelques victoires, et ainsi se dire qu’il y a dans ces victoires des pistes à explorer.) ne sont pas incompatibles et fausses.

Sans avoir a réinventer la roue, il n’est pas question de mélanger nos sang et de faire ami-ami (comme deux flics bien connus), il est question de lutter ensemble au lieu de lutter les uns contre les autres. Si on ne lutte pas de concert on ne fait que se débattre. Comme le disait Gotfried :

l'important étant de boxer sans s'arrêter, car même si on ne frappe pas à la tête, on peut finir par éclater les muscles et les tendons, crever les organes ou briser les os, et bien malin si notre adversaire ose remonter sur le ring dans cet état. Le système aussi est organique, il n'est pas une sorte de tout homogène, indistinct et unidirectionnel. Les affreux sont humains comme nous, leur capacité à prévoir et à construire n'est pas supérieure à notre capacité à détruire.
Il faut, sans pour autant porter la même bannière, mener nos combats de concert et les orchestrer de manière à ne laisser aucun répit au système, à l'affaiblir, à continuer ce qu'ont fait ces "citoyens (qui) ont quand même eu quelques victoires" en l'amplifiant.
Tout à fait il faut lutter ensemble, et pas que "contre le système", mais aussi "pour des solutions communes". Et comme le dit Balthazar, s'il est facil de se rassembler "contre", il n'est pas évident dutout de se rassembler "pour", c'est ce que j'ai essayé de te faire comprendre sur le fil "rassemblement" mais il l'a dit mieux que moi.

Quand tu proposes une méthode de rassemblement, tu veux réinventer la roue, tu ne tiens pas compte des centaines d’années de luttes sociales, comme Etienne, et tu débarques comme un cheveu sur la soupe en proposant de repartir à zero, cela ne peut pas fonctionner ainsi.

Le FDG ne va évidemment pas abandonner son savoir faire basé sur toute cette expérience pour s’en remettre à la méthode que tu viens d’improviser. C’est irréaliste de penser cela. Ce savoir faire nous permet de rassembler pour l’instant 4 millions de personnes sous notre bannière.

Donc ton rassemblement sera voué à se limiter aux seules orgas qui sont marginales comme la tienne et qui réinventent la roue elles-aussi.

On parlait de Soral, lui aussi il a un savoir faire, pas dans la lutte vu qu’il n’a jamais rien réussit de sa vie et rien apporté de concret et de bien aux gens, mais en tout cas dans la récupération de mouvements comme je t’avais prévenu. Et si tu avais voulu un rassemblement avec lui il vous aurait bouffé tout cru, comme il a bouffé tout cru Salim Laibi et les gens qui composaient son réseau Lelibrepenseur.

Conclusion : en rejetant l’idée d’un système et en croyant à la cause des causes, c’est l’impuissance garantie.
en rejetant le savoir faire accumulé par les luttes politiques et sociales jusqu’à présent, c’est l’impuissance garantie

la question que je pose c’est pourquoi rejeter ce savoir faire ?

D'autres préfèrent l'élection d'un leader charismatique et honnête, qui guiderait la nation sur la bonne voie.
J'espère que tu ne m'inclues pas dans cette catégorie ;)
Ne t’inquiètes pas, je ne suis pas du genre à mettre des gens dans des cases sans même les connaître ;)

Par ailleurs, les catégories de personnes que j’ai cité ne sont pas exhaustives, il y en a beaucoup d’autre.
Je pense cependant qu’il y a, dans la population, beaucoup de personnes qui croient qu’un homme, ou une femme, peuvent faire la différence.
Je pense notamment à ceux qui se réjouissent de l’élection de François Hollande, croyant qu’il incarne le changement, alors qu’il n’est en fait qu’une preuve de plus que le système en place perdure au gré de l’alternance ps/ump.

Je pense aussi à ceux qui ont placé leurs espoirs en Marine le Pen. Je ne me lancerai pas ici dans une critique de son discours ou de la façon dont elle à menée sa campagne ; libre à celui qui le veut de voter fn, mais de la à croire qu’elle a le pouvoir de changer les choses… Si elle avait été élue, elle se serait retrouvée entourée de requins, dont certains sont déjà dans son parti, qui ne cherchent qu’à profiter du système et à le faire perdurer, et, si elle est honnête, elle ne pourra de toute façon pas empêcher un pourri de prendre sa place ensuite.

Il en va de même avec le front de gauche. Le porte parole du front de gauche aujourd’hui est Mélenchon ; s’il avait été élu président, il serait passé de serviteur des partisans de ce mouvement, à, comme pour les autres, maître de tous les français. Avec aucune possibilité pour le peuple de contester ses actions une fois élu.

Ce que je veux dire, c’est que, de toute façon, quelque soit le système à mettre en place, un rééquilibrage des forces entre le peuple et ses élus est indispensable. Et je pense moi aussi, sans aller jusqu’à dire qu’elle est la cause des causes, que la constitution, si elle est réécrite par le peuple, peut-être l’un des outils de ce rééquilibrage.

Certes, mais tu as dans les partis politiques déjà des organisations et tu ne peux pas les éluder comme tu viens de le faire dans ton explication.

Prenons deux exemples que tu cites, François Hollande et Mélenchon.

François Hollande a été désigné candidat à la présidentielle lors de « primaires ouvertes », tout le monde a pu le voir à la télévision. Ces primaires ont permis à plusieurs candidats issus du parti socialiste ou d’autres partis ( PRG ) de défendre leur programme auprès des français, et tous les français qui le voulaient, au prix d’1 euro je crois, pouvaient voter à cette primaire.

C’est à dire que le programme établi par les militants du PS déjà, il passe à la trappe. Ce sera le programme du candidat qui sera appliqué s’il est élu président de la république.

Donc tout le rôle de participation à l’écriture d’un programme, de réflexion collective etc … passe à la trappe. Grâce à ce système de primaires ouvertes, c’est le système d’offre et de demande qui sévit déjà au niveau national qui est importé directement dans l’organisation interne du parti socialiste. Un candidat et ses amis écrit un programme dans son coin et il fait une offre dans ses primaires. Et les votants à la primaire, la demande quoi, choisissent une des offres.

2,5 millions de français ont participé à ces primaires, les militants du parti socialiste sont entre 100000 et 200000. Autant dire que tous les choix de ces 100000 à 200000 militants n’ont plus aucune légitimité par rapport à Hollande, et ils n’ont donc plus aucun droit de lui demander des comptes.

Maintenant prenons l’organisation interne du front de gauche.

Déjà le front de gauche est un rassemblement de différentes organisations et de gens sans affiliations particulières.
N’importe quelle décision doit être d’abord validée par toutes les organisations.
Le programme partagé a été établit par 100000 à 120000 militants par un système de commissions où tout le monde pouvait participer et ensuite par un vote d’amendements.
Le front de gauche a décidé qu’il présenterait un candidat commun à l’élection présidentielle. Toutes les orgas ont donc voté pour savoir quel candidat elles voulaient présenter.
Toutes ont choisi Mélenchon.
Mais tous ces candidats ne portaient pas un programme qui leur était particulier contrairement aux primaires du parti socialiste, le candidat commun a clairement pour mandat de défendre le programme partagé. En choisissant un candidat, il ne s’agissait donc pas de choisir un programme comme dans les primaires socialistes, mais il s’agissait de choisir celui pouvait porter le mieux ce programme.

Tu comprends la différence ?

D’un côté tu as Hollande qui n’était lié à rien. Par leur système de primaires ouvertes, les socialistes avaient déjà choisi de faire un chèque en blanc à leur candidat.

Alors que du côté du front de gauche, le candidat était lié au programme partagé, et il avait très clairement à rendre des comptes à l’ensemble des organisations, donc à des organisations dont il ne fait pas partie et sur lesquelles il n’a aucun contrôle!

Même l’organisation d’où il provient, c’est à dire le parti de gauche où je suis, Mélenchon ne décide rien, il est juste porte parole, il ne la contrôle donc pas plus que les autres organisations qui composent le front de gauche.

Donc déjà dans les organisations internes tu as un aperçu de la façon dont la France va être gouvernée.

Alors que du côté du front de gauche, le candidat était lié au programme partagé, et il avait très clairement à rendre des comptes à l'ensemble des organisations, donc à des organisations dont il ne fait pas partie et sur lesquelles il n'a aucun contrôle!
Je pouffe. Là où il rend des comptes, Mélenchon le frère Trois Points, c'est en Loge, pas devant les militants! Il a été sélectionné pour la raison que parce qu'il est vulgaire, il fait "populo", et qu'il voue à Marine Le Pen une haine mortelle et délirante, l'unique raison qui le fait aujourd'hui concourir aux législatives à Hénin-Beaumont plutôt que n'importe où ailleurs en France. Ainsi que dans les circonstances de crise et d'abus actuels, à la gauche de la gauche Besancenot ne faisait pas le poids, il fallait un violent, un tribun, un véritable affreux, pas seulement un idiot utile.

Mélenchon lui-même a avoué sans la moindre honte qu’il s’était « arrangé » avec Hollande pour truquer les scores des primaires. C’était simplement un deal: Hollande pour le PS, puisque Strauss-Kahn, qui aurait du être l’étalon du parti, s’est retrouvé avec les casseroles que l’on sait, et Mélenchon à gauche pour faire pendant à Marine Le Pen, mais en réalité rabattre sur le vote PS au deuxième tour par « solidarité de gauche » les électeurs qui n’auraient pas voté pour Flamby le ventre mou au premier. Mais pauvre Mélenchon est tout triste que Flamby l’ait trahi après qu’ils se soient entendu à trahir le principe même du vote en arrangeant entre eux les résultats. C’est l’unique raison pour laquelle il balance, s’il avait obtenu ses 15% en bon traître à ceux qui se sont déplacé pour voter aux primaires, tout serait resté bien tranquillement dans les « armoires de fer » de la pourriture politique actuelle.

http://www.youtube.com/watch?v=2ffdju0DkYU

Personnellement, j’aurais voté à l’extrême droite si ça avait été Gollnisch qui avait été élu président du FN et candidat à la présidentiel. C’est un homme de tradition, je pense très droit, et peu susceptible de se laisser corrompre ou de rentrer dans le jeu du système. Accessoirement c’est un universitaire au départ, il n’est pas passé par les traditionnels circuits de copinage. Si on le fait passer pour un nazi, c’est bien parce qu’il en est ce qu’il y a de plus éloigné, ce qui le rend extrêmement dangereux pour le système. Mais c’est Marine qu’on a vu dans les médias (c’est déjà une forme de prés-sélection par le système), elle a commencé avocate, et son élection à la présidence du FN, issu d’un calcul simpliste (les médias l’acceptent, donc elle va pouvoir gagner des voix), tend à normaliser le FN, qui reste malgré tout, surtout aux dire de Mélenchon, une sorte de réserve à psychopathes, prêt à déverser sur le France des escadrons de la mort semant mort et chaos (caser raciste et antisémite, ça fait toujours bien), point sur lequel il se retrouve sur la même longueur d’onde que BHL.

Rien de ce qui n’est susceptible d’arriver au pouvoir par les voies actuellement consacrées n’est fondamentalement contraire au système. S’il semble l’être, voire s’il l’est sincèrement, c’est qu’il va être manipulé à son insu pour mieux encore discréditer l’opposition. C’est d’ailleurs le but de l’alternance à gauche de cette élection: Hollande va tellement faillir à protéger les citoyens des puissances mondialistes malgré son étiquette de gauche, qu’il va « falloir » un revirement à droite aux prochaines élections pour remettre un peu d’ordre dans un pays qu’on ne manquera pas de dépeindre dans les médias secoué par les semi-insurrections (c’est à dire qu’au milieu de manifestations d’indignés et de personnes en colère vont se glisser des agents du système qui vont systématiquement faire dégénérer les choses et donner l’impression qu’il n’y a pas de revendications sociales, seulement de la racaille anarcho-gauchiste et/ou immigrée qui cherche à foutre le bordel), peut-être même par le terrorisme (terrorisme d’état sous faux drapeau bien sûr).

Il faut désavouer tout le système, évidement lâcher toute la mascarade des partis politiques, surtout ceux qui ont une place au soleil (le Front de Gauche est de ceux-là, ainsi que le parti écologiste, l’UMPS on en parle pas, le FN bien qu’existant médiatiquement sera encore bloqué comme un seul homme par l’UMPS aux législatives, avec bien sûr l’active collaboration du FdG, ce qui fait qu’il n’aura pas un seul député à l’Assemblée, mais après pour des partis mineurs comme celui de Dupont-Aignan, qui n’a aucune chance même qu’on lui fasse l’aumône d’un poste d’assistant dans un sous-cabinet ministériel, c’est moins problématique), et chercher dans des dispositifs non-partisans, comme le mouvement de Chouard ou Egalité&Réconciliation de Soral (il y en a probablement d’autres, mais ça ne me vient pas là), cette alternative pour monter une discussion politique parallèle et dissidente réellement libre. Quand les gens, au lieu de rentrer le soir et s’affaler devant TF1, viendront sur ce forum, ou en tout cas penserons en citoyens et non en sujets (d’ailleurs, chose amusante, le sujet d’Ancien Régime était bien plus citoyen que le citoyen de cette démocratie de carnaval), et cesseront de se déplacer pour des élections où, en fait, leur seul rôle est de créditer leur nouveau maître d’une légitimité factice, alors peut-être les choses commenceront à changer.

Le loup sort du bois :wink:

Dis moi dans l’hyppothèse où un jour Mélenchon est élu, il fait comment pour imposer à un gouvernement du front de gauche sa volonté et donc celle de ses hyppothétiques donneurs d’ordres secrets franc-maçons ?

Et voilà le FN et le FDG vont se disputer un pouvoir dont nous sommes exclus.

Tu as raison dépassionnons nos réponses et raisonnons.

Gotfried, explique-moi concrètement, dans l’hyppothèse où ce que tu dis sur Mélenchon est vrai, comment il peut faire en sorte que sa volonté et celle de ses hypothétiques maîtres franc maçons s’impose à celle des militants du front de gauche au niveau du gouvernement du front de gauche.

N’importe qui peut répondre s’il a une réponse à cette question toute simple et concrète.

Je me fous de Mélenchon, du Front de Gauche, du FN et de Marine. Je disais seulement que si j’avais pu, j’aurais voté pour Gollnisch. Mon autre choix pourrait être Dupont-Aignan. Si je votais.

Dans l’hypothèse où Mélenchon serait élu (mais ça n’arrivera pas), il ferait un bon vieux renvoi d’ascenseur en formant un gouvernement de centre gauche. Sans possibilité de sanctionner le parjure (dans les sociétés germaniques et celtiques, le parjure s’exposait à la mort, aujourd’hui ce n’est même plus dans le code pénal en dehors des faux témoignages dans le cadre de procédure administratives ou judiciaires, et par une monstrueuse et innommable tromperie, l’élection n’en fait même pas partie), les promesses n’engagent que ceux qui y croient. Quand à l’Assemblée, assumer qu’elle serait Rouge est plus que téméraire. Il y aurait une très forte mobilisation « à droite ». Quand bien même il y aurait une bonne proportion de Rouges, nul doute qu’ils seraient eux aussi maintenus suffisament dociles grâce aux casseroles qui sont le rite d’initiation de la vie politique. S’il se trouvait quelque héros honnête à tenir tête et à n’offrir aucune prise, une bonne petite affaire de pédo-pornographie bien relayée par les médias, même si c’est pour n’avoir aucune charge après l’instruction qu’on ferait longue et mouvementé, décrédibiliserait suffisament l’homme pour qu’il soit forcé de fermer sa gueule, ou soit poussé au suicide, voire soit « suicidé à l’insu de son plein gré ». Qu’est-ce que la vie d’un homme pour ces gens, face à l’énormité des intérêts en jeu?

Et pour golnish ou Dupont aignan les choses eussent elles été différentes ?

Non. Mais ils ne sont même pas en position d’arriver au pouvoir, justement car eux, je pense, ne sont même pas prêts à faire des concessions « de base » comme taire les abus du précédent locataire de l’Elysée, camoufler les magouilles, etc. Mélenchon a prouvé que ça ne le dérange absolument pas de jouer avec la confiance des électeurs, mais il n’arrivera pas au pouvoir simplement car il ne le veut pas. Lui, il fait juste du bruit à la gauche de la gauche pour faire oublier que celle-ci est libérale et mondialiste et qu’il n’y a en fait aucune offre politique réelle. A vue de nez, il semble remorquer le PS vers la gauche, mais en fait il fait voiture balais pour ramener dans le giron de la rose un électorat populaire qui commence à subir la crise à et comprendre à quelle sauce on se prépare à le manger.

Depuis que le PC n’est plus qu’une ruine antique, l’ouvrier français, qui subit depuis des lustres la désindustrialisation et la compétition des immigrés, commence à dangereusement loucher à droite, au coin, où il y a la « bête blonde » que Mélenchon se voit bien pourfendre tel un Saint-George en tablier maçonnique. Je ne reproche pas aux gens qui le suivent leurs idées, je leur reproche de croire que ce type représente leurs idées. Mais pareil pour le PS. Bon, l’UMP est un parti de vieux cons réactionnaires à la base, et de libéraux pleinement conscients de la situation, donc on n’a pas vraiment de mise en garde à leur faire, mais les gens de gauche, qui ont quand même certaines idées et valeurs dignes d’estime (mais en partie corrompues par la propagande), eux se font quasiment systématiquement rouler dans la farine, et ça c’est dommage. Ca serait bien que le peuple de gauche se désolidarise des partis de gauche, qui ne sont que des leurres qui exploitent leurs espoirs, voire leurs idéaux.

En tout cas tu as un talent certain pour décrire l’horreur politique. Il manque la morale de l’histoire cependant.

(en relisant bien il ne manque même pas la morale de l’histoire )

Gotfried, le président ne désigne pas un gouvernement, il désigne seulement le premier ministre.

Donc selon toi, après avoir fait la campagne du front de gauche, Mélenchon ne désignerait pas un 1er ministre du front de gauche ?

Faisons les comptes. Il aurait contre lui. L’ensemble du peuple choqué par sa trahison. L’opposition. Et aussi sa majorité ( relative ) contre laquelle il se serait retourné. C’est à dire tout le monde sauf lui ! Comment qqun pourrait bien gouverner tout seul avec tout le monde contre lui ?

C’est totalement absurde. Quel intérêt pour les hypothétiques maîtres de Mélenchon ? Mélenchon ne pourrait aucunement gouverner dans ces conditions.

Il me semble que tout cela démontre bien les limites de la personnalisation à outrance que tu fais de la politique. Bien sûr, quand on croit que Mélenchon est tout seul au monde, on peut tout imaginer, on peut mettre de côté tout ce qu’il fait ou tout ce qu’il dit et lui refaire le portrait. Mais dès lors que l’on revient à la réalité, c’est à dire au fait qu’il n’est que le porte parole d’un mouvement collectif, au fait qu’il y a des institutions et des règles, au fait qu’il y a des militants et des citoyens, la diabolisation de Mélenchon devient ridicule.

Moi j’ai une théorie. Tout ce que tu crois sur Mélenchon est faux. Il est bel et bien le porte parole du front de gauche. S’il est élu il désignera bien un 1er ministre du front de gauche et donc formera bien un gouvernement du front de gauche.

Laquelle de nos théories est la plus crédible ? Ton scénario abracadabrantesque dont on a du mal à comprendre l’intérêt ou ce scénario logique ?

Je posais la question : pourquoi rejeter l’expérience accumulée des luttes sociales et politiques des deux siècles derniers et pourquoi réinventer la roue ?

Se faire un film abracadabrantesque comme Gotfried peut être une raison !

Une petite question de logique toute simple. Si Mélenchon arrive à dissimuler auprès de l’ensemble du front de gauche, auprès de tout son entourage les idées et les intérêts qu’il défend réellement. Alors comment ça se fait que toi tu sais qui il est réellement ?

Tu me demandais une réponse dans un cas hypothétique, je t’ai donné ma réponse. Tu me dis: « Mais ça ne marche pas! », c’est ton point de vue, et personnellement il ne m’intéresse pas. Mélenchon ne m’intéresse pas non plus. Il ne sera jamais élu, et s’il l’est, ça se passera de telle sorte que ton scénario et le mien ne feront en fait qu’un (le Front de Gauche sera devenu le nouveau PS, avec ses tombereaux de pourritures prêtes à tout). Donc tu vois, copain?

Mais pour la dernière fois, en l’état actuel des choses, Mélenchon ne sera pas élu. Donc prendre comme hypothèse qu’il soit élu est, en soi, « abracadabrantesque ». Tu pourrais aussi bien me demander ce qui se passerait dans l’hypothèse où on découvrirait que Marine Le Pen est en fait un homme-crabe.

C’est toi qui est intervenu. Il faut assumer.

La question n’est pas seulement Mélenchon ou le front de gauche ou le PS. Il y a des institutions, des règles, que ce soit au niveau de la constitution, des lois, et dans l’organisation interne des partis politiques.
Et tu sembles penser qu’un groupe de franc maçons peut fomenter tout un complot à travers un rassemblement de partis comme le front de gauche.

C’est ça l’hypothèse de départ, c’est toi qui l’a énoncée, ce n’est pas moi.

J’aimerais bien savoir comment ton hypothèse pourrait être vraie.

Tu as été gentil pour répondre. Mais seulement ta réponse ne me satisfait pas, elle comporte plein de zones d’ombres.
Voilà pourquoi je te repose des questions plus précises en essayant de comprendre ta réflexion.

J’aimerais particulièrement une réponse à cette question. Comment Mélenchon pourrait gouverner contre tout le monde ? Quel serait l’intérêt des francs-maçons de mettre qqun au pouvoir d’une façon telle qu’il ne pourrait pas gouverner et donc aucunement servir leurs intérêts ?

Dans ta dernière réponse tu changes d’avis tu dis que de toute façon il ne peut pas gagner. Cela ouvre d’autres questions. Cela doit être éprouvant de tromper tous ses proches et tout l’ensemble du front de gauche et des gens qui les soutiennent dans la société, et ce constamment. Pourquoi cet homme s’emmerderait-il à faire tout ça s’il ne peut pas accéder au pouvoir ?

D’autant que Mélenchon défend les mêmes idées depuis mai 68. Alors si ce ne sont pas réellement ses véritables idées, cela veut dire qu’il les dissimule depuis plus de 30 ans ?

Comment expliquer un tel complot long de plus de 30 ans qui finalement ne lui permettrait pas d’accéder au pouvoir quand les autres membres de l’oligarchie eux ne se gènent pas pour afficher ouvertement leurs idées sans que cela ne les empêche d’accéder au pouvoir comme par exemple Sarkozy et le précédent gouvernement ?

@ Sandy

Si j’ai bien compris, tu me dis que Mélenchon, n’étant que le porte parole du front de gauche, ne fait en quelque sorte qu’appliquer les décisions prises par ses militants.
Ce fonctionnement, présenté ainsi, ressemble à une vraie démocratie à l’intérieur d’un mouvement.
Cependant, j’aimerais te poser une question :
Est-ce vous, les militants du front de gauche, qui lui avez demandé de soutenir François Hollande au second tour sans exiger la moindre contre-partie ?

Le site a pris un coup de brun, cela saute aux yeux, plus besoin de revenir sue « la affabulations des anti-fa »…quel gachis !
Le « système » en effet est générateur du néo-nazisme, dans la mesure où il est fait pour la sélection « naturelle » du pouvoir personnel du dominant…En même temps, il ne génère pas « simplement » ce joli produit « civilisationnel » , car il doit pour cela émerger d’une gangue historique « droit-de-l’hommiste », le fameux « héritage républicain »…Donc les républicains , les démocrates, les sincères naifs indignés qui veulent « la vraie démocratie », ils sont coincés dans le système s’ils veulent « exister », et coinés hors du système s’ils se contentent de croire à la stratégie du « virus »…
Ambiguité de l’existence des « contraires » : il faut avoir « le courage politique » d’affronter la difficulté et l’intégrité morale pour écouter « le dégout populaire de la politique ». Mélenchon pratique ce travail, défendant un programme dont le premier point dit : "ma fonction de président d’une république de pouvoir personnel sera supprimée et une Assemblée Constituante sera chargée de proposer au débat public un nouveau projet de VIè République ": être dedans, c’est le constat honnète à faire, projeter d’en sortir c’est l’engagement à prendre. …Ensuite, inventer des démons pour promouvoir son diable, c’est la stratégie de ceux qui trouvent Golnish recommandable.