Il n'y avait que les stratèges militaires qui étaient élus à Athènes.Pas aujourd'hui Petrus, durant la démocratie Athénienne. Aujourd'hui on élit un type qui désigne qui il veut.Oui c’est une caricature dans le sens ou ce ne serait qu'une "partie" de la citoyenneté qui serait subordonnée a cette épreuve, mais c'est le sens de docimasie, ça veut dire épreuve, examen...Je me contente de reprendre ce que les grecs utilisaient dans leur démocratie et d'imaginer une manière plus moderne d'utiliser le concept. L’intérêt serait de répondre a la problématique posée par le post de Tibak: éviter de passer par l'élection pour les domaines techniques mais bien par un système de vote populaire/tirage au sort.Dans quels domaines techniques y a t'il aujourd'hui élection....???
A la rigueur on pourrait utiliser une docimasie sévère pour les administrateurs de la Banque Centrale car la gestion de la circulation monétaire doit au possible être éloignée des tergiversations et sentimentalismes politiques (je suis partisan d’une Présidence collégiale de la Banque Centrale proposée par le Conseil Constitutionnel et adoptée par les Assemblées.).
Pour tout le reste, je ne vois pas en quoi il faudrait guère plus qu’une docimasie basique (casier judiciaire, participation d’activités de déstabilisation de l’Etat, ou appartenance à des lobbies privés) et qu’un serment pour les fonctionnaires.
Et c’est même chose pour les ministres. On a bien eu depuis 50 ans des gens spécialisés dans leurs domaines ou des pures politicards à ces postes là sans grande différence entre eux. L’administration est assez grande et les petites mains ouvrières assez nombreuses et connaissant assez bien le terrain et leurs métiers pour pouvoir faire ce qui doit être fait. Ce qui manque ce sont des managers avec une véritable vision d’ensemble pour mener tous ces bataillons de manière cohérente à l’évolution du système, des généraux en somme. (tiens on en revient à l’élection des ministres dont je suis là aussi partisan).
J’attends avant tout de voir à des postes importants des gens avec des idées, des innovateurs, des précurseurs, pas des gens qui connaissent sur le bout des doigts comment se faisaient les choses il y a 50 ans ou il y a 2 siècles…et qui n’auraient pas la moindre idée de la manière de gérer la transition nécessaire et la modification de nos systèmes et organisations sociales…
Tu as raison on a tellement de compétences en France, des compétences immenses même, mais des compétences pour faire fonctionner la France de 1950…
(Au passage c’est la même chose dans le privé avec la grande majorité des entreprises françaises (sauf celles des NTIC) qui fonctionnent sur un modèle dépassé en terme de management et de gestion des ressources, je parle en connaissance de cause…)
Et c’est bien ca le problème