Et bien figure toi cigale qu’il a été question ici de temporaliser les décisions. Par exemple d’adopter une constitution pour 10 ans, et automatiquement l’examiner au bout de ce délais pour juger si Kes objectifs qu’elle s’était fixés ont été atteints. Que les institutions deviennent des constantes non adaptables n’est pas forcément judicieux. L’obsolescence programmée des institutions ne fait peur qu’aux dominants.
oui, c’est un peu comme l’enfouissement des déchets nucléaires : on attend X années et on confie aux suivants le soin d’en prendre soin. pourquoi 10 ans ? double quinquennat ? chiffre rond ? on speede parce que le monde est speed ?
et en plus j’ai peur d’avoir rien compris à ce qu’est une constitution, si elle doit « se fixer des objectifs »… ce serait comme des plans décennaux ? en plus, les objectifs de qui ?
... en plus j'ai peur d'avoir rien compris à ce qu'est une constitution, si elle doit "se fixer des objectifs"... ce serait comme des plans décennaux ? en plus, les objectifs de qui ?Sur ce forum nous avons un peu tendance à discuter comme si nous étions de futurs participants à la constituante. Glissement naturel quand on partage et confronte nos souhaits, espoirs, inquiétudes, et nos visions individuelles du demain. Mais comprenons bien que l'intérêt d'une assemblée constituante tirée au sort ( ce que les genevois n'ont pas eu ), c'est que nul ne peut prédire ce que sera son travail. Donc, la réponse à "les objectifs de qui" est : ceux du destin ;)
J’en profite pour glisser une tournure remarquable entendue hier dans un débat public : « Assemblée reconstituante » → J’aime !
ça s 'appelle des bobos constituants …
« Fusion du privé dans le publique de l’ État Maman, consommation standardisée, deuil des singularités, monnaie unique, bouillie des nations unifiées dans l’ Euroreich, bien-pensance unique, combats micrologiques de la Caste unifiée, capital-socialisme contre social-capitalisme, pseudo différences mises en scène spectaculairement par les valets de la tété, délégation des pouvoirs du benêt à la Caste unique, normalisation des tailles de carottes, grand troupeau abartardi, désarmé, apeuré par les rapeurs importés, fromage stérélisé unique, information standardisée avec juste des accommodements de la même pâtée à bovins décérébrés, monnaie merdique unique, gastronomie rabaissée, tété unique Xfactorique flattant les instincts des sexes assujettis pousseurs de caddies, marché unique, formatage des esprits tabassés et unidimensionnels, connivence de la Caste, des valets et des Seigneurs Capitalistes dominants, tel est le fascisme de renard de l’ Empire, avec ses idiots utiles bobos, pieuses larves dominées, qui se croient libres dans un virtuel interbenêt. »
[align=right]Gauleiter de l’ Empire[/align]
[align=center]
Bétonnage et cramage sont les 2 gabelles du Benêtland
[/align]
Au Migou
Je vois que tu en parles.
La liberté est un thème à développer.
Un thème sabordé au pays benêt en effet.
((( juste pour sourire, près de chez moi, il y a deux lieux dits : le grand benêt et le petit benêt ; intéressant , non ? )))
C’est quoi pour toi la liberté ?
Un mythe ? Un leurre ? Un but ?
Si c’est un but, en quoi consisterait elle ?
Quelle est la nature de la liberté, sa substance ?
Où se loge-t-elle ?
Quelles sont les conditions qui lui sont nécessaires ?
A quoi sert elle ?
Pourquoi y tient on ?
D'accord. Et bien dans mon idée cela ne vas pas. Dans mon idée le droit de secession est le contrepoids du vote majoritaire, le droit de secession est le contrepouvoir à la dictature de la majorité. Pour que l'on accepte une décision majoritaire il faut un préalable, ce préalable tiens du consensus qui pose que avant tout nous sommes libres et que nous nous pretons à la règle de la majorité que volontairement. Ces principes découlent des idées de libre association et du fédéralisme libertaire qui différe en ce sens des federalismes suisse , canadien ou de ceux en projet pour l'Europe.Tu te heurtes à une question insoluble en pratique : où commencent le consensus et la "libre association" ? À partir de la province, de la commune, du quartier, de chaque citoyen (ce serait alors l'unanimité, chose impossible toutefois) ?
Seuls sont valables en pratique les consensus inscrits dans la constitution. Sinon, comment faire la preuve d’un consensus autrement que par l’absence d’opposition active réussie, comme en Tunise, en Égypte ou en Libye ? JR
http://www.panarchy.org/federalism/proudhon.1863.html@frigouret :
Je l’ai parcouru, rapidement c’est vrai, mais je ne vois pas ce qui dans le texte de Proud’hon répond à ma remarque concernant le niveau auquel doit se former le consensus : quels sont les passages pertinents stp ? JR
C’est l’essence de ce texte. Proudhon developpe toute son argumentation sur là notion de contrat synalagmatique et commutatiif , ces caractéristiques du contrat politique fédératif impliquent que les contractants soient libres, qu’ils ne soient pas captifs d’une relation d’autorité, et donc que le pacte politique soit le fruit d’un consensus.
Mais la question que je pose, c’est : contrat avec qui ? JR
Contrat que pose deux ( ou trois , ou plus ) êtres qui fondent une famille, contrat qui lie le citoyen à sa commune, contrat qui lie la commune et la fédération, contrat qui unie la fedration avec la confederation. C’est un principe générale.
c’est repartie pour le délire libéral du contrat …
avec de très très bons avocats pour les ruptures alors ?
synallagmatique ou non, je trouve l’idée terrifique. pas me demander pourquoi, j’en sais rien.
Si ce n’est pas le contrat qui règle nos rapports politiques, alors ce ne peut être que la violence.
frigounet, tu dis : "Contrat que pose deux ( ou trois , ou plus ) êtres qui fondent une famille, contrat qui lie le citoyen à sa commune, contrat qui lie la commune et la fédération, contrat qui unie la fedration avec la confederation. " déjà le rapport parent à enfant n’est pas un contrat. et je ne suis pas sûre qu’on puisse nommer en suisse « contrat » ce qui lie la commune au canton, et le canton aux autres cantons et à la (con)fédération. la loi, qui protège et contraint, n’est pas un contrat. comment imagines-tu ce type de rapports contractuels, sans une loi coercitive derrière ? c’est pour ça que je parle de très bons avocats, en cas de rupture. « force de loi » implique des mesures de rétorsion et donc une certaine « violence ». mais cette violence est aussi une protection. la loi n’est pas forcément la loi du plus fort.
Mais bondious de bondious, quand on était gosse, on posait des règles à nos jeux, et on acceptait de perdre ( pas toujours de bon gré, c’est vrai ) mais on pouvait choisir de ne pas jouer aussi, ou de jouer avec d’autres, avec d’autres règles.
Bravo aux helvétiques :
Près de 70 % des Suisses ont voté le 3 mars contre les « rémunérations abusives » des dirigeants d’entreprises cotées en plébiscitant une initiative populaire qui souhaite les éradiquer..
Dommage qu’il n’y ait pas pensé avant. Et voyons s’il fera plus que penser …
Au fait, pense-t-il qu’il faut s’inspirer de la démocratie suisse ou d’un résultat d’un exemple de la démocratie suisse ?
J’ai peur de refroidir un peu votre enthousiasme.
Qui est-ce déjà qui disait que c’est celui qui pose la question qui a le pouvoir et pas celui qui y répond ?
Et comment expliquez-vous que JMH et tout l’establishment financier se félicitent de cette votation?
C’est qu’elle marque une nouvelle victoire des actionnaires sur les travailleurs (l’exception parmi ceux-ci qui avaient une certaine latitude pour gérer leur rémunération, les patrons).
Double succès pour le capital (victoire et pression accrue sur les patrons qui sont ramenés à leur statut d’exécutants privilégiés, et en plus acquise avec brevet de morale et de démocratie)
Et double défaite des travailleurs à qui on rappelle qu’ils n’ont aucun pouvoir sur leurs patrons et que ce sont les actionnaires qui ont tous les droits, et à qui on a fait une fois de plus prendre les vessies pour des lanternes.
Si on a eu ce résultat, c’est que:
- peut-être que la Suisse n’est pas la démocratie qu’on nous dit
- peut être aussi parce que la structure des revenus individuels en Suisse (part relative des salaires et de l’actionnariat) est différente de la notre
- peut-être aussi que la mesure préconisée éliminait une alternative démocratique minimale (patrons devant rendre des comptes aux actionnaires ET aux travailleurs).
- peut-être aussi que la question primordiale était de se poser la question de limiter les revenus actionnariaux scandaleux qui sont globalement sans commune mesure avec ceux des grands patrons
Mais cette initiative m’intéresse moins que le fait qu’un citoyen lambda puisse lancer une initiative de ce type, et aboutir.