97 Positions des membres du forum sur d'autres membres estimés abusifs - exclusion - ostracisme - contingentement - limitations

à lanredec

J’ai assisté, sans le comprendre au départ, à l’éclatement progressif par des disputes, d’un collectif militant de locataires HLM où j’avais fini par jouer un rôle important, du fait d’une personne qui n’était ni saine d’esprit, ni franchement folle.

Dans les débuts de la mobilisation sur les factures d’eau chaude, tant que je refoulais de mon esprit cette personne que je ne jugeait pas intéressante et que je l’oubliais tout le temps lors des préparations des réunions, cela a été.

Dès que j’'ai voulu appliquer à son cas, le principe de la C.N.L « défendre tous les locataires », je m’en aperçois avec le recul, cela a été le début du processus qui a conduit à l’éclatement et à l’anéantissement du collectif militant. Cette personne a été d’une humilité et d’un dévouement total pendant plusieurs mois avant de se mettre à culpabiliser les autres membres en arguant de leur peu d’implication si tant et si bien qu’ils furent dégoûtés de participer. Personnellement, j’ai passé de nombreuses et patientes heures à la recadrer, la modérer, mais penses-tu, elle se calmait quelques jours pour recommencer aussitôt après, pfff !

À la lumière de cette expérience vécue, il ne me semble plus très sage de discuter avec un demi-fou. Mais c’est vrai qu’il y de quoi hésiter sur le comportement à adopter face au cas représenté par le Yéti.

À rajouter dans les choses qui gênent : les citations attribuées faussement ou détournées, si nous connaissons les originales, il y a une forme d’art chez le Yéti dans ses détournements de citations. Sinon, pour ceux qui les ignoreraient, c’est vraiment créer de l’amalgame et de la confusion pour ceux qui ne les connaîtraient pas et cela prendrait un temps fou pour citer les vraies.

Quant à croire que la technique pourrait tout résoudre des problèmes politiques ou humains …

Une des trois vraies questions posée par le problème Yéti sont :

« Doit-on poser des mesures spécifiques de restriction pour lui ou bien poser des principes universels de restriction pour tous les membres ? »

« Dans quels buts poseraient-on ces mesures ou ces principes, qui les décideraient ? »

Quant à croire que la technique pourrait tout résoudre des problèmes politiques ou humains …
Loin de moi cette idée. Vous savez que je suis, entre autres, un disciple d'Ellul.

Je survivrai au bannissement de Yéti, et lui aussi. Mais l’option un message par jour consisterait à le contraindre à se cantonner à ce que nous lui reprochons.

« Doit-on poser des mesures spécifiques de restriction pour lui ou bien poser des principes universels de restriction pour tous les membres ? »
Poser la question c'est y répondre, non ?

Je transpose ici le message qu’Étienne a posté hier soir sur le fil de discussion initial :

[bgcolor=#FFFF99]« le führer lotocrassique »[/bgcolor]… une trouvaille de plus :slight_smile:

Je dois le dire honnêtement : les messages du Yéti déporté au Benetland me font souvent bien marrer : 1) j’ai le cuir (de plus en plus) épais et 2) je vois souvent une part de vérité dans ses méchantes piques — au milieu du torrent d’injustices crasses de cet affreux jojo malpoli :slight_smile:

Souvent il me casse le pieds, souvent il me hérisse le poil, mais je n’ai vraiment pas envie de le chasser : je vivrais ça comme un reniement, un échec. On prêche la liberté d’expression, mais on chasse ceux qui nous gonflent comme des malpropres. Pas cohérent du tout.

Étienne.

Puis les deux messages que j’ai postés en réponse - le premier ci-dessous :

La loi d’exception

Mon très cher Étienne, je crois plutôt bien te comprendre mais, vois-tu, ta position de circonstance m’embarrasse franchement.

Je sais un peu ce que c’est d’avoir les nerfs en pelote pour cause de double surmenage physique et intellectuel. Ça conduit régulièrement à donner des avis et à prendre des décisions trop vite, trop tôt et trop mal…, du moins en oubliant les règles que l’on s’était fixées (*).
L’ennui, quand les règles ne sont pas simplement des règles de conduite personnelles mais des règles fixées pour la collectivité, c’est qu’en naviguant ainsi à vue on en arrive à décider arbitrairement et seul… Et ça, ce n’est pas à toi que je vais expliquer que ce n’est pas bien…

Pas difficile de voir que le Yéti s’est moqué des règles, qu’il l’a fait a répétition, même quand d’autres lui faisaient remarquer qu’il dépassait les bornes et, surtout, qu’il n’a même pas manifesté l’intention de corriger le tir, depuis tout ce temps (déjà plus d’un an). La route a déjà été longue, le climat parfois houleux et chacun a pu déconner, à plusieurs reprises d’ailleurs (même notre cher premier « pilier de comptoir » est allé jusqu’à écrire ici des mots crus, c’est dire). Mais il y a une grosse différence, et pas juste de degré, quand quelqu’un persiste à ce point à s’asseoir sur les règles élémentaires de la vie en société et à signifier même qu’il n’a aucune intention de faire un effort.

Ce n’est pas parce qu’on navigue à vue qu’on n’a pas une bonne raison qui vous anime à chaque instant. Mais tu tombes dans le panneau, et tu nous y ferais presque tomber avec, quand tu sembles presque trancher en disant : « je n’ai vraiment pas envie de le chasser : je vivrais ça comme un reniement, un échec. On prêche la liberté d’expression, mais on chasse ceux qui nous gonflent comme des malpropres. Pas cohérent du tout. » Ainsi donc, il faudrait oublier tout le reste, jusqu’aux leçons les plus élémentaires, comme le fait que défendre les libertés des uns est une chose confortable mais vaine quand on oublie qu’elles s’arrêtent là où commencent celles des autres…
Quant à la motivation réelle de l’ostracisme, chez les athéniens en tous cas, tu sais bien qu’il ne s’agit pas de juger les intéressés comme des « malpropres » mais comme des gens qui, de fait, nuisent à la société, et d’en tirer les conséquences, dictées par l’instinct de survie élémentaire – j’y reviendrai. Les oligarques ne sont pas malpropres, ils sont une menace pour la démocratie, point. Il ne s’agit pas d’abuser de ces principes, par exemple en dépouillant sans vergogne de ses biens celui qu’on bannit, il s’agit seulement de l’écarter pour s’assurer qu’il cesse de nuire.

Moi, ce que je vivrais surtout comme un reniement et un échec, c’est de voir que, même ceux qui se sont le plus appliqués à jouer le jeu en travaillant dans l’esprit de ce forum, de son sujet, se laissent aller à l’oublier complètement dans le feu de l’action et de la passion.
Un peu plus accessoirement, j’ai lancé un vote, certains ont joué le jeu, et il seraient bien que nous sachions un minimum à quoi nous en tenir.
Plus accessoirement encore, tu mets le pauvre « modérateur » dans une position qu’il n’a pas envie d’assumer, elle est évidemment intenable. Tu sais bien que je n’irais pas censurer les idées de quiconque, mais en ramenant tout à la seule liberté d’expression des uns, que fais-tu d’autre que ramener toute idée de modération à de la censure d’idées ? Or ce n’est évidemment pas la question.
Que ce gros malin de Yéti se poile en nous voyant tenter d’organiser une procédure d’ostracisme, ce n’est pas ce qui poserait problème, bien sûr, et ça ne ferait que confirmer qu’il ne joue pas le jeu. Mais si ce gredin nous voit tout arrêter pour faire finalement jouer la loi d’exception, là, franchement, il aura bien des raisons de se foutre de notre gueule…

Étienne, je vais prendre un peu le temps de réfléchir mais je crois que si on laisse tomber cette procédure d’ostracisme je te laisserai le choix : soit je laisse tomber le titre de modérateur, qui ne sert vraiment à rien, soit je censure directement l’animal à poil, pour violation des règles (ce qui se produit chaque fois)… et je vais passer mon temps à cette tâche stupide. J’espère donc que ça se poursuivra.

(*) Je cite quelques extraits de la page où sont énoncées les règles toutes simples qu’Étienne a(vait) fixées pour ce forum :

Ce forum est ouvert sur mon site perso (Étienne Chouard), [color=blue][b]sous ma responsabilité[/b][/color] donc.

Je demande donc à chaque participant de respecter ses interlocuteurs et de s’interdire toute agression verbale.

[…] les spammeurs deviennent infects, et je n’ai pas le temps de gérer ça. […]

Mon objectif est de permettre aux citoyens de tous bords, (« centre », « gauche », « droite », « indépendants »…), de bonne volonté, de rapprocher leurs points de vue pour définir une Constitution d’origine citoyenne, réellement protectrice contre les abus de pouvoir.

Il est donc essentiel de considérer l’autre avec bienveillance, a priori, comme un ami qu’on ne connaît pas encore :o

Je vous fais confiance et la « modération » de ce forum est « a posteriori » (le contrôle n’a lieu qu’après publication, en fonction de mon temps disponible), mais les messages ne respectant pas les règles de courtoisie seront finalement retirés des discussions.

[…] Essayez de bien respecter le sujet de chaque forum. […]

Et le second :

J’ai réfléchi à plusieurs fois avant de me dire que je tenais à poser ça. C’est assurément blessant, et ça pourrait paraître relever de l’opération kamikaze… mais la plupart des gens, heureusement pour eux et malheureusement pour d’autres, n’ont pas eu affaire à certaine forme de logique fort déroutante.

La loi d’airain

Il y a à présent une chose que je voudrais souligner. C’est délicat mais je tiens à mettre les points sur les i.

Plusieurs membres ont haussé les épaules en disant que les insultes du Yéti sont bénignes car il nous traite juste de benêts (ou de bobos, terme valise et archi vague, qui revient un peu, je crois, au pharisien d’antan). Je ne vois pas du tout les choses de cette manière. Faire un classement dans le degré des insultes est une diversion lorsqu’il s’agirait de voir l’intention malveillante, mais il n’y a pas que ça. Il y a un stade où la malveillance devient la seule logique, à côté de laquelle les envolées littéraires se réduisent à de la diversion.

Rappelle-toi un instant le qualificatif « gentil » (décliné en « goy », je crois, dans la version « antisémite ») qui est répété à l’envie dans les fumeux Protocoles, nième avatar du bréviaire totalitaire. Le choix de ce qualificatif y est tout sauf approximatif : il désigne précisément le contraire de la logique en question, laquelle découle toute entière de la première « leçon » :

Leçon n°1 : le mal l’emporte toujours avec infiniment plus de facilité que le bien, c’est évident. Or, si ça n’est pas nous qui prenons le côté gagnant du manche, d’autres le feront de toutes manières. Aussi va-t-on soumettre entièrement notre logique d’action à celle qui consiste à s’appliquer minutieusement à faire le mal. Ça marche à tous les coups ; le seul hic avec cette logique, la logique proprement totalitaire, c’est que c’est comme le pacte avec le diable : on peut obtenir le pouvoir sur tous les autres… à conditions de se soumettre soi-même à la logique monstrueuse qui, dès lors, s’impose à nous.
En corolaire, tous les « gentils », à savoir ceux dont la logique d’action obéit à des principes humanistes, sont bien gentils mais ils se feront systématiquement baiser… pourvu justement que « nous » nous en tenions mordicus à la ligne de conduite que l’on vient d’énoncer. Le « gentil », selon cette même logique commune à tout mouvement totalitaire, c’est tout simplement celui qui ignore ladite loi d’airain, qui ne la prend pas au sérieux ou qui refuse de se résoudre à s’y soumettre. Il sera aussi, également par construction directe, un pur pion (attribution parfaitement opposée à toute étique) qui va en prendre plein la gueule. Conclusion et résumé : le « gentil » s’en prendra forcément plein la gueule, même si ce « forcément » pourrait paraître impliquer notre volonté ; on sait que c’est dégueulasse mais malgré ça et même justement de ce fait on va écraser le gentil, ce sera même le coeur de notre ligne de conduite.

Bref, on a là une charmante logique, froide au possible, qui n’admet ni contre-argument ni exception et qui rejette par nature toute obligation éthique.

Maintenant, tu sais que je ne suis pas du genre gauchiste effarouché ou autrement sectaire, et que je n’ai pas l’étiquette rapide, mais il y a quand même quelque chose de très frappant dans la prose de l’animal à poil : il n’est pas difficile de voir que la malveillance est déclinée en long en large et en travers dans les messages du Yéti, qu’elle suinte de la forme, du fond et du programme qu’il dessine. Même quand il conchie l’immigration, que nous sert-il sur le champ ? Il retombe dans un délire paranoïaque, autrement dit dans la même logique automatique, ce de manière flagrante au possible, en accusant tout le monde, d’emblée, d’adorer l’immigration sans limites. Qui n’est pas avec moi est forcément contre moi. Ce n’est pas juste ridicule, c’est très inquiétant. Parce que même en remontant loin dans sa « logique », on ne trouve que la haine.
Pour cette raison très précisément, je n’ai strictement aucun scrupule à condamner ce type en le classant dans le rang de mes ennemis jurés. Pas parce que je le veux, mais parce que sa logique n’appelle décemment pas d’autre réaction.
Et la moindre des choses pour me faire changer d’avis (j’aimerais bien) serait tout de même un petit geste montrant qu’il n’est pas à ce point enfermé dans une logique malveillante.

Pour en revenir aux termes, tu comprendras peut-être, à présent, que de la part d’un type qui s’exprime et qui agit comme le fait le Yéti, je préfère sincèrement me faire traiter de connard, et même de type qui n’aime pas les gens, plutôt que de me faire traiter de benêt. Dans le premier cas ça sentirait la cour de récré ; dans le deuxième, plutôt un pathos réconfortant ; dans le troisième, rien à voir, ça pue le calcul glacé. Bref, ça ne me fait pas du tout rigoler, mais alors pas du tout.

Et d’ailleurs, puisque tu as ouvert une parenthèse régie par la loi d’exception, je m’offre le privilège de saisir l’occasion pour dire à ce monsieur combien je le hais, et pas du tout cordialement. Je ne le méprise pas. Rien à voir. Je lui fais savoir qu’il est mon ennemi jusqu’à nouvel ordre, que je ne lui ferais aucun cadeau et que je suis tout à fait près (que dis-je, zélé) pour me défendre contre lui.
Que ce monsieur soit à plaindre, qu’il ait beaucoup souffert pour en arriver là, c’est une chose (plutôt évidente), mais comme chez l’enfant qui tape du pied, il y a que tout pouvoir s’étend jusqu’à ce qu’il trouve des limites, et la moindre des choses à faire, y compris pour aider ce pauvre bougre, c’est de lui en fixer, des limites. Tu parles qu’il ricane, l’autre, en nous voyant nous écraser. Tu lui cherches de l’humanité et une forme d’intelligence de « gentil », mais c’est justement ce qu’il rejette. Tu ne l’aideras, et nous avec, qu’en posant des limites sur le terrain qu’il s’est lui-même choisi, pas en l’invitant naïvement (pardon) à raisonner dans le monde des « benêts ».

Car c’est très exactement parce qu’on ne lui en fixe pas, de limites, même lorsqu’il pousse très loin le bouchon, qu’il nous traite de benêts : n’est-ce pas, en effet, une preuve évidente que nous, animaux dégénérés, avons perdu jusqu’à nos instincts de défense / de survie les plus essentiels ? Que dit-il d’autre lorsqu’il parle des benêts colonisés ? Qu’est-ce donc qu’un « bobo » sinon une sorte d’animal déraciné à l’excès ? En réalité, les paumés qui rejoignent les camps d’entraînements totalitaires, ont bien plus encore lâché prise mais toute la différence, croient-ils, est qu’eux l’ont fait par calcul.

Comme le savait si bien Hitler, les manifestations de violence fascinent aisément les gens – des gens qu’il pouvait finalement envoyer à la mort sans même qu’ils poussent un cri. Cela choque mais justement à force de répétition et à force de ne pas voir de résistance, ça fascine. On se dit : en dépit de tous ses agissements de salopard, ce mec doit forcément avoir du génie. Autant fouiller… En prendre et en laisser. Seulement il n’y a rien à fouiller, la seule recette, substitut à l’intelligence, est celle que je viens de rappeler plus haut. Quant à en laisser, ce genre de logique prend tout et ne laisse rien.
Plus l’envahisseur dit Yéti nous tape sur la gueule et nous provoque, plus nous la fermons, nous penchons sur son petit cas bien ragoutant et même, plus nous montrons de la compassion, jusqu’à passer des heures (je sais de quoi je parle) à lire et à tenter de déchiffrer ses longs paragraphes et ses innombrables références qui, en réalité, relèvent bien plus du cadavre exquis que de la réflexion.
Faites ça pour un enfant et une chose est sûre, vous ne lui rendez pas service. Faites ça avec ce genre de barbouzes, par exemple ceux qui cassent de l’étudiant dans les manifs, et vous laissez tranquillement se mettre en place des gentils gouvernements fascistes de demain.

Le « merdeux » (que je me complais à opposer ici au « gentil »…), tyran totalitaire en puissance, a beau manier une logique on ne peut plus contraire à la logique de vie, paradoxalement, lui sait parfaitement ce qu’est l’instinct de survie : facile, tandis que les autres sont livrés au déluge de ses merdes, lui n’a que celui-là à se rappeler. Les bobos, les benêts, eux, se perdent dans les détails et leur prose suinte l’humanisme à tout va, mais eux auraient à l’inverse perdu l’essentiel. Ainsi, le merdeux se conforte chaque jour dans l’idée que sa stratégie de merde, en dépit complet des apparences, sert finalement l’humanité. Il y a bon sens et bon sens, quoi. Ainsi vu, on comprendra peut-être que, comme disait Arendt, les mouvements totalitaires sont les seuls avec lesquels toute cohabitation est impossible. De même qu’on perd son temps à essayer de cohabiter avec les véritables fous.

Désolé pour cette froide déconstruction du Yéti, qui le réduit, je l’admets, à son animalité primitive. Mais ne t’en fais pas, mon ami : à lui elle ne peut faire que du bien.

@Samedi
Il devrait être reconnaissant de vous faire dépenser beaucoup de temps, il suffit qu’il respecte le minimum des règles.Sinon, on est face à un problème comme les politiciens bobo 8).

Je trouve absolument incompréhensible que toute cette affaire d’ostracisme tourne uniquement sur un personnage, le Yéti, que sa capacité dahuesque de nous écrire depuis les pentes escarpées des Grandes Jorasses me rend plutôt sympathique, et me rend même un peu envieux de ses aptitudes.

Quittons ici cette personnalisation du problème de dialoque sur ce fil.

J’avais caractérisé mon sentiment sur les posts du Yéti par (# 39 du fil: il faut au peuple une constitution qu’il écrira lui-même) « Comment Yéti peut-il se répéter sans fin » et élargi le propos (# 109 du même fil)

En effet, ce n’est pas le fait (puéril en soi) d’être inclus dans un troupeau de « bobos benêts » qui me gêne en l’occurrence, d’autant que le terme me semble assez bien choisi pour caractériser notre classe politique (complice ou commensale des colonisateurs-partout-chez-eux), et par contrecoup, que je ressens comme assez juste au fond, vu notre incapacité collective à se dépêtrer d’une situation qui ramène la majorité d’entre nous à revenir, et à grande vitesse, à un âge du colonisé-déraciné-campant-devant-son-ex-chez-lui.
Et vu le fait que nous disposons d’un système électif majoritaire, si l’on accepte ce système, on doit en déduire que cette majorité n’a apparemment pas compris qu’elle allait se trouver dans la catégorie du colonisé-déraciné-campant-devant-son-ex-chez-lui alors qu’on lui promet de faire partie des colonisateurs-partout-chez-eux), et la fustiger comme composée d’une majorité de benêts ne me semble pas injurieux mais plutôt de nature à provoquer un choc salutaire. C’est dire si je suis loin du sentiment d’agression verbale.

Ce qui me gène, c’est le sur-place des exemples souvent (mais pas toujours) nauséabonds de cette pensée qui tourne en rond et qui n’offre comme unique solution au problème, que l’émergence hypothétique d’une horde de surhommes Nieztchéens, (clairement un parti), animé de références inacceptables. Son totalitarisme n’a pas sa place ici. Mais on est dans le discours politique traditionnel.

De ce point de vue, ce discours est suffisamment crétin pour refuser une interprétation déterministe de l’histoire par le biais des supériorités apportées par ses outils, par ses découvertes et ses illusions, comme on le fait classiquement, en parlant d’âges du feu, de pierres taillées ou polies, de divers métaux, …et à notre époque de ses découvertes scientifiques et structures politiques,…

Mais me gênent tout autant (sinon plus) les intervenants crispés sur leur position « panglossienne » d’un meilleur des mondes possible dans laquelle la rigidité des structures politiques existant et donc des droits afférents, permettrait cependant (et, de plus, universellement chez certains) de faire coïncider miraculeusement la rigidité de ce droit à une légitimité morale par nature changeante car historique et géographiquement différenciée. Ils sont imperméables à l’argumentaire des « autre possibles » et coupent le dialogue dès que leur doxa de maintien en l’état se trouve remise en question.

Le point commun à ces deux attitudes est la notion que la politique est affaire d’un parti dominant, l’un nietzchéen reniant sa part de « bien », l’autre panglossien reniant sa part de « mal », les effets observés dans l’histoire étant en réalité relativement proches. C’est cette conception qui peut conduire à la dictature.

C’est dire si je ne peux accepter de voir ostraciser quelqu’un sur la base d’un procès que je considère comme discriminatoire, puisqu’on peut le faire (au moins partiellement) à d’autres.

C’est maintenant à lui (à eux) de montrer la limite de sa « benêterie » pour intégrant le fait qu’il se répand (donc en pure perte) dans une tribune où les intervenants soutiennent précisément que c’est ce système électif lui-même qui crée la différence entre des colonisateurs-partout-chez-eux et des colonisés-déracinés-campant-devant-leur-ex-chez-eux, et qui n’ont aucune chance de souscrire à sa solution.

en tout cas j’entraine les lotocrates au clavier …

uniquement sur un personnage, le Yéti,
ça c'est juste un pléonasme de dire qu'un Yéti est imposant, on voit que vous en avez jamais croisé un dans une face nord ...
un âge du colonisé-déraciné-campant-devant-son-ex-chez-lui.
oui un déraciné sur pied (c'est le proscrit hérétique Millet qui a cette expression je crois), plus court
nauséabonds
le nauséabond est le seul à se sentir à travers l'eau de rose
notre incapacité collective
pas collective ... 80% environ.
refuser une interprétation déterministe de l'histoire
Pas du tout, l'Histoire c'est la génétique, le hasard, l’environnement et sa démographie, la science, et surtout les chutes de météorites qui détruisent les races (dinosaure, benêts etc ...) les caddies aussi, c'est aussi les pitbull mais qui tiennent en fait à une combinaison hasard et génétique.
époque de ses découvertes scientifiques et structures politiques,...
le pharmakon génétique, ce qui va donner un grand coup de pied au cul des bobos ...

la structure politique elle va en découler, dans un grand matérialisme historique …

la politique est affaire d'un parti dominant
parti=idée plutôt
comme unique solution au problème,
je n'ai basé ma cause sur rien, je n'ai mis ma cause en rien
nietzchéen reniant sa part de "bien",
oui, c'est ce qu'on appelle "le coté obscure de la force", contrairement à la propagande de La Confédération Benête,, c'est ce qui marche le mieux.
procès que je considère comme discriminatoire,
on appelle ça un bucher pour hérésie par Saint Bobodruchon, j'ai toujours eu l'âme d'un martyre cathare (qui était aussi pour l’extinction de la race benête, tuniques de peau de gueux, créations du Diable)
faire coïncider miraculeusement la rigidité de ce droit à une légitimité morale
le bobo est un adepte de l'usine à gaz en droit étatique, après les 500000 pages de réglementation européenne, il imposera la parité aux papous, il croit que le droit est une essence divine de son cerveau opiacisé, omnipotente et omniscience et universellement droit de l'hommiste.

Dans 20 ans la constitution chouardiniste aura un million de pages et ne sera pas finie.

aucune chance de souscrire à sa solution.
Pas l'objectif, mais dans une vidéo de propagande, un grand orateur harangue une foule sochocratique en délire dans un stade à Lyon, et il martèle en agitant son poing, qu'il envisageait une constitution royaliste, le port de l'épée etc ... et au final un Grand Conseil fasciste tiré au sort sur une Agora censitaire avec comme examen, accessible à tous, des questions sur la vie et la pensée de Feric Jaggar
solution au problème, que l'émergence hypothétique d'une horde de surhommes Nieztchéens,
Seulement les hordes peuvent tout à fait retribaliser le monde, si ... si ....
cette conception qui peut conduire à la dictature.
le ventre mou du Bodruchonnisme, ne me copiez pas !
Son totalitarisme n'a pas sa place ici.
Comme disait mon lieutenant "contre un panzer il faut un autre panzer"
[b]la réponse à l'illusion du prosélytisme pour la levée en masse la démarche révolutionnaire L'EuroReich Mitterrand Kohl Le dépeçage de L'Europe l'instrumentalisation des islamistes et des populistes, L'Europe la dimension du combat[/b]

[align=center]
Gabriele Adolfini, un obergruppenführer de l’EuroReich National Anarchiste
(intéressant pour sa vision géostratégique)
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=erghbw6ef-Q#!
[/align]


les intervenants soutiennent précisément que c'est ce système électif lui-même qui crée la différence entre des colonisateurs-partout-chez-eux et des colonisés-déracinés-campant-devant-leur-ex-chez-eux,
[size=12][b][color=red]Alors là on sera dans une réserve souchienne avant ![/color]

Et le führer aura grossi … et se laisseta un peu aller …

[/b][/size]

[align=center][/align]
[size=10]
[align=center][b]
Article 1 de la Constitution Stochocratique

Tous les êtres dotés d’au moins 100 milliards de neurones naissent libres et égaux en dignité et en droits… y compris les robots. Les benêts sont donc exclus. [/b] [/size]

[size=10] [b]

Amendement immédiat du parti sexialiste

Le mariage robotsexuel est légalisé. [/b]

[/size]
[/align]
bon vu la longueur du mail précédent je suis obligé d’en rajouter par vergogne …

[size=10]« Michlam, pensif, admirait l’antique livre, aux multiples enluminures et reliefs. Datant du début du Temps des Chasses, le grimoire, à l’épaisse reliure en peau humaine battue au marteau, était usée par ses multiples lectures. Sur les deux plats, était incrusté de feuilles d’or, un Golem stylisé, avec des yeux en rubis qui semblaient mettre en garde le lecteur, par leurs effluves de sorcellerie. C’était le Livre des Rêves du Vieux Peuple, de la cité antique Chaluzz, qui aurait existé avant les Grandes Chasses, durant l’âge de bronze de la première ère. Mais Michlam était dubitatif, il sentait quelque chose de non-orthodoxe, presque d’illicite dans cette transcription en langue impériale. Aux ordres de la pensée du Seigneur Immortel, l’éclairage de la salle répandit alors une lumière inégale, se focalisant sur le pupitre. Michlam éclaircit la voix, ouvrit le grimoire avec d’infimes précautions, et commença sa lecture à voix haute. Il lui semblait que ces rêves anciens avaient à coeur la déclamation : « Nous étions la plus petite des cités de l’Empire, et pourtant la plus connue pour sa fantaisie du sort. Mais, quand nous fûmes menacées par les immenses troupeaux barbares des désert noirs, l’Empire semblait hésiter à respecter l’Alliance, et finalement, il refusa tout net de nous porter secours. Alors sous le grand dôme de fer de la Caste des Guerriers, le Conseil des Centurions réuni, ne vit plus qu’une seule issue, il fallait forcer à la guerre les autres Cités timorées, tirer leurs rois par leurs chevelures vers le champ de bataille. A l’aube du jour du Golem, les légions de Chaluzz franchirent la longue muraille pourpre qui serpentait hésitante autour de la Cité. Face aux hordes trente fois plus nombreuses des Gyhls, elles s’alignèrent impeccablement dans le désert noir. Elles semblaient progressivement s’y noyer car les noires armures des hippéis, ainsi nommait-on les légionnaires de Chaluzz, avaient la couleur des sables volcaniques du désert. Le Grand Émir, commandant suprême élu des hordes, dans une parure qui ressemblait plus à celle d’un toréador qu’ à un chef de guerre, trônait dans son effrayant char d’acier, regardant ce déploiement dans une patience indifférente, caressant sa barbe nonchalamment. Il attendait la reddition protocolaire qui s’en suivrait, la destinée évidente choisie par les Dieux. Du haut d’un créneau de la muraille au grands blocs de grès rouge, au bord du vide, Priamonus II, le très vieux Roi de Chaluzz, entièrement nu, levait ses deux bras maigres et difformes vers le ciel, implorant Moloch. Le Grand Émir le regardait mi surpris, mi amusé, commentant la scène ironiquement à son officier de char resté à l’intérieur. Si le chef Gyhls avait été sur le chemin de ronde de la potence de la grande porte, derrière le Roi, il aurait pu y saluer le Prior des légions hippéis, qui s’y tenait en grand uniforme avec son état major. Quand le vieillard rabaissa ses bras lentement en s’agenouillant, l’ Émir aurait pu voir le rictus haineux du Prior avant qu’il donne calmement l’ordre d’attaque à ses aides de camp. Alors l’ Émir aurait vu les légions lançant les premières leurs salves de flèches étincelantes, et un immense orage de plasma semblant sortir des profondeurs du désert, projeter les lourds chars de ses hordes, en une tempête de sable et d’acier incandescente et tournoyante. Mais dans cette asphyxiante odeur de métal fondu et d’ozone, dans ce terrifiant hurlement ininterrompus d’éclairs de soleil, le chef des Gyhls ne vit rien. Avant que l’image passe de son œil à son cerveau, il était déjà une vapeur allant vers les bras des houris. Puis se fit le silence, le désert et le ciel semblait doucement fondre comme la paraison dans le four du verrier. Au loin, dans l’Empire ébloui par le feu, comme un aveugle hésitant, les Mille Légions s’ébranlèrent. » Dans un mouvement lent, le Seigneur Michlam referma le Livre des Rêves. Il se demandait ce que pouvait bien vouloir signifier « plasma », et « éclairs de soleil » pour ces antiques qui vécurent il y a plus de 30000 ans. Les anciens esclaves traducteurs étaient vraiment des incapables … A leur décharge, La Machine était aussi lamentable sur le sujet. »

[align=right]‹ Les Seigneurs Immortels ›
Ed. du benêt.[/align][/size]

... l'Histoire c'est la génétique,[size=15][b] le hasard[/b][/size], l’environnement et sa démographie, la science, et surtout les chutes de météorites qui détruisent les races (dinosaure, benêts etc ...) les caddies ?? aussi, c'est aussi les pitbull ?? mais qui tiennent en fait à une combinaison hasard et génétique.
D'accord pour l'assertion: génétique et hasard sont les deux universels, la génétique jouant au plan individuel, le hasard au plan collectif. La suite, environnement...(ou plutôt l'idée qu'on s'en fait, ou qu'on nous impose d'en avoir), n'est que contexte historico/géographique et échappe à l'universel, sauf peut-être les météorites .

Donc, le tirage au sort qui fait la part belle au hasrd, replace bien la politique dans l’universel, donc dans son sens naturel…

et représente donc la seule chance pour les 20% d’irréductibles qui selon le Yéti refuseraient génétiquement le naufrage (% mesuré par l’élection si on croit à cet instrument de mesure, en n’adhérant pas à la présentation qu’on leur fait du contexte actuel), de leur donner une réelle possibilité d’exprimer librement ce qu’ils pensent de ce contexte.

Avec toutes les chances que cette nouvelle présentation ne permette de modifier le contexte même…

Le refuser est alors pour eux suicidaire.

Pour copie conforme de mon message sur un autre fil

[b]Ostracisation[/b]

Il appartient à l’administrateur du site et aux modérateurs de prendre les mesures voulues dans le cadre de leurs responsabilités si un participant contrevient aux règles du site. Cette règle suffit et je ne vois aucune raison d’y ajouter une quelconque procédure d’ostracisation.

Il ne faut pas confondre : dire des choses qui ne conviennent pas à certains, d’une part, et d’autre part contrevenir aux règles du site. Nous souffrons déjà ces temps-ci du fascisme islamiste, n’y ajoutons pas un fascisme démocratique.

Dans les circonstances présentes, je ne vois pas en quoi précisément le Yéti aurait contrevenu aux règles du site (il est vrai que je lis assez distraitement ses messages). Si ce n’est pas le cas, son exclusion nous ferait du tort.

Par contre je ne verrais pas d’un mauvais œil que ceux qui se laissent aller (c’est rare, heureusement) dans le feu de l’action à des attaques nettement personnelles soient rappelés systématiquement à l’ordre par les modérateurs. Nous y gagnerions en standing. JR

Jacques, j’ai déjà répondu aux arguments que vous employez.

Premièrement, il n’y a pas de modérateurs sur ce site. Le seul rôle dévolu à ceux qui ont ce « titre » est de corriger l’orthographe et de surligner les propos dont il leur semblent qu’ils méritent de l’être. La censure des idées leur est formellement interdite. A vrai dire ils n’ont aucune responsabilité, au sens où même dans les cas extrêmes de propos qui seraient potentiellement racistes, appelant à la violence et autres renvoyant aux spécificités du droit français, ils n’ont guère plus que le devoir d’informer l’administrateur… si par bonheur ils ont été au bon endroit au bon moment.

Par ailleurs, le Yéti a beau avoir violé copieusement les seules règles de courtoisie définies pour ce forum, Étienne a dit qu’il préfèrerait finalement qu’il ne soit pas éjecté, liberté d’expression totale oblige. En d’autres termes, désolé de le dire ainsi, mais les règles en question sont au mieux du vent, au pire une loi d’exception. Là-dessus aussi, j’ai répondu par avance (message n°24).

L’un dans l’autre, ladite règle « automatique » n’existe pas, de fait. Je comprends l’idée de vouloir s’abriter derrière cette règle au demeurant si simple, mais en pratique, ça revient à s’en laver les mains. Encore pourrait-on s’abstenir, lorsqu’il s’agit de voter pour ou contre le principe d’une procédure d’ostracisme décidée collectivement, mais c’est une autre chose de voter systématiquement contre cette idée.

Car ce n’est pas à vous, grand recordman des interventions sur ce forum et personne notoirement soigneuse en matière juridique, que je devrais avoir à rappeler à quoi rime l’objet même de ce forum. Est-il si difficile, le connaissant, de conclure que c’est à ceux qui le font vivre ce forum, et certainement pas à une ou deux personnes, seules, de s’organiser, en mettant en oeuvre intelligemment le genre de procédures qui nous agitent ici le cerveau, pour établir et faire respecter les conditions de la souveraineté de l’assemblée en question ? Mais à ma grande surprise, ni vous ni Sandy, recordmen de la participation sur ce forum, ne semblez vouloir l’admettre. Ce qui me chagrine vraiment. A quoi donc rime cette expérience collective ?

Quant à l’idée que le modérateur, déjà à ce point amputé de son pouvoir d’agir, passe son temps à jouer au policier courant derrière le voleur : au mieux, en pratique, ce sera la loi d’exception. Du reste, faire des rappels à l’ordre sans pouvoir éventuellement les faire suivre de sanctions réelles, c’est du vent.

Bref, je conçois que vous votiez non à la première proposition (par distraction, peut-être, mais peu importe, je ne veux pas revenir ici sur le fond et vous êtes libres de ne pas avoir le temps de vous perdre dans la lecture des délires du Yéti), mais pas que vous votiez non à la troisième sous prétexte (si j’ai bien compris) qu’elle serait sans objet.

J’ai longtemps délaissé mon rôle d’observateur et je ne fus jamais qu’un acteur mineur de ce site. C’est pourquoi je n’ai jamais eu le temps d’être gêner par le Yéti. Néanmoins je puis comprendre que certains membres plus assidues puissent être ralentie dans leurs travail et que les contenus du Yéti appauvrissent le message plutôt que l’inverse.
Une mesure d’exception serait très mal venue, et si nous voulons doter la modération d’un outil supplémentaire, il devra s’appliquer à tous. Ce site doit continuer d’exister, nous devons rester vigilant. La démocratie fut balayée après 200 ans d’exercice, elle en est chez nous à ses balbutiements. Il serait fort dommage que cette expérience périssent dans l’œuf.

Si malgré les injonctions tant de fois répétées les règles ne sont toujours pas respectées, il faut prendre acte. J’apprécie assez l’idée de progressivité dans les mesures.

1° Recadrages ponctuels avec notifications personnels
2° Avertissement d’exclusion temporaire
3° Exclusion temporaire
4° Proposition de rencontre en vrai (à faire dans les formes pour que cela ne soit un traquenard pour personne)
5° Si le comportement *nuisible perdure, limitation à 1 message par jour pour le membre concerné
6° Si le comportement nuisible perdure, passage au vote d’exclusion définitive sur un sujet dédié et à main levée
7° Si le membre est exclue définitivement (avec l’accord de l’administrateur), apparition d’un sujet dédié aux ostracisés, avec un résumé des motifs d’ostracisme et un lien vers le site ou le blog de l’exclu. Oui l’exclu pourra continuer d’ouvrir sa mouille et tant mieux, mais pas devant cette assemblée.

*nuisible: se dit d’un comportement compromettant le bon fonctionnement du forum

J'ai longtemps délaissé mon rôle d'observateur et je ne fus jamais qu'un acteur mineur de ce site. C'est pourquoi je n'ai jamais eu le temps d'être gêner par le Yéti. Néanmoins je puis comprendre que certains membres plus assidus puissent être ralentis dans leurs travail et que les contenus du Yéti appauvrissent le message plutôt que l'inverse. Une mesure d'exception serait très mal venue, et si nous voulons doter la modération d'un outil supplémentaire, il devra s'appliquer à tous. Ce site doit continuer d'exister, nous devons rester vigilants. La démocratie fut balayée après 200 ans d'exercice, elle en est chez nous à ses balbutiements. Il serait fort dommage que cette expérience périsse dans l’œuf.

Si malgré les injonctions tant de fois répétées les règles ne sont toujours pas respectées, il faut prendre acte. J’apprécie assez l’idée de progressivité dans les mesures.

1° Recadrages ponctuels avec notifications personnels
2° Avertissement d’exclusion temporaire
3° Exclusion temporaire
4° Proposition de rencontre en vrai (à faire dans les formes pour que cela ne soit un traquenard pour personne)
5° Si le comportement *nuisible perdure, limitation à 1 message par jour pour le membre concerné
6° Si le comportement nuisible perdure, passage au vote d’exclusion définitive sur un sujet dédié et à main levée
7° Si le membre est exclue définitivement (avec l’accord de l’administrateur), apparition d’un sujet dédié aux ostracisés, avec un résumé des motifs d’ostracisme et un lien vers le site ou le blog de l’exclu. Oui l’exclu pourra continuer d’ouvrir sa mouille et tant mieux, mais pas devant cette assemblée.

*nuisible: se dit d’un comportement compromettant le bon fonctionnement du forum


Pour rappel, puisque nous sommes en train de les perdre de vue, voici les « conditions d’utilisation » du Forum fixées par Étienne. En caractères gras ce qui me paraît important.

[i]Ce forum est ouvert sur mon site perso (Étienne Chouard), sous ma responsabilité donc.

Je demande donc à chaque participant de respecter ses interlocuteurs et de s’interdire toute agression verbale.

[ATTENTION : pour cause de spam ultra-actif mi 2012, je FERME la possibilité aux nouveaux venus de créer un compte : il faut m’écrire à etienne.chouard@free.fr pour que je réactive temporairement cette possibilité (au cas par cas). Désolé, mais les spammeurs deviennent infects, et je n’ai pas le temps de gérer ça. 19 août 2012]

Mon objectif est de permettre aux citoyens de tous bords, (« centre », « gauche », « droite », « indépendants »…), de bonne volonté, de rapprocher leurs points de vue pour définir une Constitution d’origine citoyenne, réellement protectrice contre les abus de pouvoir.

Il est donc essentiel de considérer l’autre avec bienveillance, a priori, comme un ami qu’on ne connaît pas encore :o

Je vous fais confiance et la « modération » de ce forum est « a posteriori » (le contrôle n’a lieu qu’après publication, en fonction de mon temps disponible), mais les messages ne respectant pas les règles de courtoisie seront finalement retirés des discussions.

J’essaie autant que possible de corriger les coquilles des messages, mais je n’en ai pas toujours le temps.

Essayez de bien respecter le sujet de chaque forum. De nouveaux forums seront créés en cas de besoin dans les grandes catégories : adressez vos propositions à l’adresse etienne.chouard@free.fr :o)

Dans la dernière catégorie, vous pouvez créer vous-même de nouveaux fils de discussion, de nouveaux sujets de conversation, ce qui vous donne cette liberté qui manque volontairement sur les autres fils (pour rester concentrés sur des points précis). Étienne[/i]

Le bon fonctionnement du forum doit s’évaluer à la lumière de ces conditions d’utilisation. Mais dans aucun cas ces conditions n’autorisent la majorité des participants actifs à vouloir clore le bec de la minorité sous prétexte que celle-ci n’accepte pas les objectifs particuliers de la majorité, ou que les messages sont trop nombreux. JR

[...] Je conçois que vous votiez non à la première proposition (par distraction, peut-être, mais peu importe, je ne veux pas revenir ici sur le fond et vous êtes libres de ne pas avoir le temps de vous perdre dans la lecture des délires du Yéti), mais pas que vous votiez non à la troisième sous prétexte (si j'ai bien compris) qu'elle serait sans objet.
Sam,

Vous avez soumis au vote une série de questions. J’ai voté comme je l’entendais et il n’y a pas lieu d’y revenir. JR

Il est donc essentiel de considérer l'autre avec bienveillance,
[size=12][b] C'est juste un précepte religieux de bobo bétonné et remplacé, qui se croit un pieux saint car il a pris de la bobodrucaïne pour ne rien sentir de ce que le Seigneur Capitaliste lui fait dans son dos.

De toute façon je vais arrêté, je suis assez confirmé dans l’intuition nietzschéenne …

CONTRE L’ABRUTI OU LE TRAITRE, Il FAUT UN EXTRÊME ABRUTI.

C’est la démarche la plus efficace, c’est toujours ce que j’ai non-pensé.
Le curé ou le bodruchonien (la même chose) enverrait des paquebots chercher des immigrés s’il pouvait


"N’importe quelle dictature serait meilleure que la démocratie moderne. Il ne peut y avoir de dictateur assez incompétent pour montrer plus de stupidité qu’une majorité populaire. La meilleure serait une dictature où de nombreuses têtes rouleraient et où le gouvernement empêcherait toute croissance économique. "[/b]
[/size]

[align=right]Pentti Linkola [/align]

[align=center][/align]

Jacques,

bien sûr je ne ne parlais pas de revenir sur votre vote. D’ailleurs le vote à bulletin secret ne sert-il pas à protéger les votants contre le harcèlement ? A ce jour, personne n’a à savoir ce que vous avez voté, et d’ailleurs plus de 45% des votants ont demandé le bulletin secret. En parlant de « votre vote », je ne faisais qu’interpréter les arguments que vous avez développés publiquement.

Vous faisiez ici un commentaire et c’est à ce commentaire – en ce qu’il argue que toute démarche commune pour mettre en place une procédure d’ostracisation est sans objet – que je répondais. Cet argument (donné publiquement), lui, peut aussi influencer le vote des autres, et quoi qu’il en soit, c’est aussi moi droit de le contredire, non ?

Yéti,

comme d’habitude tu parles tout seul ou, plutôt, tu nous fais savoir sans aucune gène que tu n’entends pas du tout discuter. Autrement dit, tu revendiques toi-même haut et fort que tu est un spammeur et rien d’autre, un troll.

Tu as une fois de plus tronqué une citation comme cela t’arrangeait pour justifier le monologue plutôt que la discussion. Mais dans ce cas, c’est plus fragrant que jamais :

Étienne avait écrit, dans l’onglet « règles et conseils » :

Mon objectif est de permettre aux citoyens de tous bords, ("centre", "gauche", "droite", "indépendants"…), [b]de bonne volonté, de rapprocher leurs points de vue pour définir une Constitution d'origine citoyenne[/b], réellement protectrice contre les abus de pouvoir.

Il est donc essentiel de considérer l’autre avec bienveillance, a priori, comme un ami qu’on ne connaît pas encore :slight_smile:


Ta troncature enlève entièrement le motif. Et bien qu’elle garde le « donc », et le qualificatif d’ « essentiel », on ne les voit même pas vu qu’on ne sait pas du tout à quoi ce « donc » renvoie.

Le motif était, donc, l’évidente nécessité de s’entendre et de faire converger les points de vue, pour qui a l’intelligence minimale pour comprendre que ce forum a un objet précis, un sujet dont il est d’ailleurs demandé de bien vouloir le respecter. Et que tout débat suppose de réfléchir ensemble à un sujet commun.

Ta citation tronquée a ceci de génial de supprimer ce motif pourtant évident pour te permettre soi-disant de justifier le fait qu’on pourrait venir « débattre », ici ou ailleurs, tout en s’en tenant à prêcher comme un autiste. Bref, tu es ridicule mais malin.

Tu finis en citant des propos bidons (sinon d’origine fantoche) louant la dictature qui serait meilleure qu’une soi-disant « démocratie » qui n’en est à l’évidence pas une.

Mais le roi autoproclamé est à poils.

@Sam (votre 36)

Je vous ai peut-être répondu un peu trop sèchement, pardon. JR

Jacques,

y a pas de mal.

Pour ma part, désolé aussi car j’aurais du mieux marquer les distinctions dans mon message; à la relecture je conçois que ça puisse être mal interprété.

Le Yéti et les benêts

La procédure lancée par Samedi n’a rien à voir avec la liberté d’expression me semble-t-il et c’est bien plutôt la façon dont se comporte le Yéti sur le forum qui est en cause. Je suppose donc que plusieurs de ses messages ont déjà été signalés par des membres - au demeurant pas très courageux parce qu’impossibles à répérer sur ce fil - et que Sam a préféré un débat démocratique laissant à chacun l’opportunité de s’exprimer sur un sujet qui paraît absolument central quand on a pour objectif de faire naître une politique citoyenne et par conséquent collective.

Le problème est qu’aujourd’hui la discussion semble plutôt donner raison au Yéti:
- pour Étienne, la liberté d’expression prévaut et ce même si la parole d’un seul nuit à celle d’autres plus nombreux mais moins vindicatifs,
- à l’exception de Sam et Bernardo, les interventions font seulement état d’opinions personnelles absolument ignorantes d’autrui, le summum étant atteint par « les interventions du Yéti ne m’importunent pas vraiment alors ça va être difficile de me prononcer sur la question ». L’intérêt du collectif n’est jamais évoqué,
- que Patrick se prononce contre l’usage du vote sur un forum démocratique est un paradoxe supplémentaire,
- en quoi l’éventualité d’une pertinence des propos du Yéti devrait mener à plus de tolérance à son égard? S’il faut plébisciter les meilleurs, c’est l’aristocratie,
- il ne peut pas exister de vérité qui, une fois qu’elle est détenue, suffirait à convaincre tout le monde. L’existence d’une seule vérité supposerait un accès possible à toutes les informations nécessaires à l’établissement de cette vérité en plus bien sûr d’une analyse pertinente de ses informations. La non reconnaissance d’un biais, d’une déviance, au sein de chaque intelligence retire toute pertinence à la démocratie. À quoi bon sinon chercher à s’auto-gouverner s’il existe une vérité dont le caractère unique suppose qu’elle puisse être comprise par un seul ou quelques-uns, derrière lesquels il suffirait de s’aligner? 100% des messages du Yéti contiennent ce reproche de sujétion aux nobles idées qui sont la première cause selon lui de la situation actuelle. Par exemple, en décrétant que les droits de l’homme étaient la loi des lois, on a colonisé, puis décolonisé, puis on s’est retrouvé devant le paradoxe de l’immigration en temps de crise, de l’assistanat au sein de populations ostracisées et puis confronté au problème de savoir si l’État n’avait pas sa part de responsabilité dans les actes délinquants commis en banlieue, etc. Bilan: des génération entières sacrifiées et une situation toujours plus difficile. La supposition a priori de l’unicité du vrai est une manière de se rassurer face à la complexité des choses mais mène à tous les paradoxes possibles
- le système semble aujourd’hui malade de ne plus transmettre de valeurs morales, entre autres parce que les droits de l’individu ont prévalu sur tous les autres. L’instituteur d’aujourd’hui n’a plus les moyens d’imposer les contraintes nécessaires à l’instruction parce que les droits de l’enfant priment, ce que certains parents ont bien compris. On a acquis le droit de faire chier le collectif parce que la DUDH est le document légal prévalent. L’échange sur ce fil de discussion en témoigne assez bien,
- répondre aux questions de Sam-modérateur en disant que la décision appartient aux modérateurs est une façon de nier le travail produit ici de construction d’un collectif démocratique. Il est grand temps de se rendre responsables de ce qui nous arrive plutôt que de déléguer sans cesse et de critiquer quand la décision ne nous plaît pas,
- beaucoup se lancent dans une tentative d’analyse psychologique du yéti, comme si la découverte d’une évidente pathologie devait soulager tout le monde. Ainsi, on ne serait pas obligé de contraindre un individu bien portant contre son gré comme nous le défend la DUDH. Ce serait aussi un moyen de repousser le problème aux calandes et de nier que c’est un des principaux noeud de la théorie démocratique,
- les diverses tentatives de compréhension de l’importun traduisent le caractère privilégié de la victime aujourd’hui,
- il me semble qu’en tant qu’utilisateurs du forum nous avons tous les droits puisque nous organisons une expérience de réflexion collective-démocratique qui semble être l’intention première d’Étienne.

Je remercie donc Sam d’avoir abordé ce problème qui à mon avis devrait se trouver au coeur des débats en matière de démocratie mais que tout le monde occulte parce qu’elle obligerait les individus narcissiques que nous sommes devenus à se dissoudre de temps à autre dans le collectif. Je me prononce personnellement en faveur d’une solution progressive d’exclusion ressemblant à celle deSaratogagy pour les raisons suivantes:
- les messages du Yéti sont ignorants de ses interlocuteurs,
- les messages du Yéti ressemblent à de la masturbation au milieu d’un partouze parce que les gens y sont trop moches,
- le Yéti est résigné à la bêtise de ses contemporains, hors lui bien évidemment,
- le Yéti est une publicité qui ne vend rien d’autre qu’un prosélytisme mal odorant qui s’auto-convainc qu’il n’a aucune responsabilité dans la situation actuelle, ce qui lui permet d’occuper la place qu’il dispute précisément aux bobos-benêts irresponsables qui ont sur lui l’avantage de ne pas avoir envie de comprendre mais avec lesquels il ne veut pas échanger.