85 Pourquoi oublions-nous de traiter la 2ème catégorie d'Élus ? Les Élus culturels/artistiques. Ils sont pourtant au fondement la vision élective.

Pourquoi oublions-nous de traiter la 2ème catégorie d’Élus ? Les Élus culturels/artistiques. Ils sont pourtant au fondement la vision élective.

Les artistes sont bien une autre catégorie de représentants. Nous parlons bien au théâtre de « représentation ». Et le théâtre et le cinéma sont bien deux arts de la représentation. La classe politique actuelle et les stars (people ou téléramesque) ne sont que les faces d’une même médaille.

Je dis : « pourquoi oublions-nous de traiter », car j’ai sagement vérifié que ce sujet n’était pas encore abordé dans ce forum.

Parmi les champs de militance politique et de transformation sociale radicale que je pratique quotidiennement, il en est un qui trouve des échos et des relais hyper limités (contrairement au nucléaire, anticapitalisme et cie), alors que cela me paraît tout à fait central.
C’est ce que j’appelle la militance culturelle. C’est à dire, militer pour une égalité culturelle et artistique réelle.

Je ressens que les champs d’intervention de E. Chouard m’offrent une nouvelle possibilité d’expliquer le caractère central de cette lutte, tout simplement parce que « la cause des causes » dont E. Chouard parle est strictement la-même. Et que le champ culturel évolue en parallèle du champ politique. La « société du spectacle » (Guy Debord) avec « Les stars » (Edgar Morin) étant un des visages principaux de la société capitaliste.

Les artistes étant LA deuxième catégorie méconnue d’élus « représentants frauduleux » qu’il faut traiter en même temps que la première catégorie. Je pense même que cette catégorie est encore plus perverse et peut-être à l’origine des maux, puisque souvent non perçue en tant que telle. La manipulation est donc parfaite. Et dans cette catégorie s’ajoute le problème du fanatisme humain. C’est pourquoi d’ailleurs la première catégorie d’élus (élus politiques) utilisent de plus en plus le système de la deuxième catégorie (élus culturels).

La culture officielle, les artistes « autorisés » par le pouvoir utilisent donc aussi une sorte de système électif tout aussi corrompu qui engendre, aussi, une caste culturelle que l’on peut nommer également : oligarchie aristocratique (mais dans sa version « culturelle »). Majoritairement, les « élus artistiques » sont mêmes choisis par les élus politiques (double peine donc). Même problème de fossilisation, sédimentation.

L’égalité culturelle et artistique réelle n’existe pas MAIS, comme la démocratie, elle nous est vendue, on nous demande d’y croire, alors qu’on nous propose exactement son contraire. (Voyez comme tous les schémas sont identiques !)

Les solutions pour obtenir l’égalité politique réelle seraient pratiquement les mêmes que pour obtenir l’égalité culturelle réelle. (Tirages au sort, contrôles etc.)

Les objections et réfutations de ces objections ressemblent également (« On tombera que sur des incompétents » etc.). Je pense néanmoins que dans le champ culturel et artistique, on doit partir de volontaires et que l’ostracisme ne peut pas fonctionner.

Si nous gagnons prochainement sur le terrain de l’égalité politique réelle, mais qu’il perdure l’ancien système pervers dans le champ culturel et artistique, alors, ce que nous aurions gagné resterait menacé en permanence.
C’est comme pour la peine de mort, c’est l’idée philosophique profonde qu’il faut extirper pour gagner entièrement.

Nous avons combattu localement dans le champ dont je vous parle. Cela a donné : le manifeste des artistes atterrés et le site http://www.jerepetedansmacuisine.net. Le manifeste est très pratique et centré sur le local, il manque la réalisation d’un document plus général (et d’un site) pour remettre en cause l’ensemble du système culturel actuel dans ses fondements (qui fera donc le lien avec l’égalité politique réelle comme j’ai tenté de vous le faire ici).

J’ai dit que nous avions peu d’échos et de relais à plus grande échelle. Sauf le « Inculture (I) » de F. Lepage qui rayonne heureusement de plus en plus.

J’aimerais voir comment le traitement de cette autre catégorie d’Élus pourrait être fait dans ce projet constitutionnel.

Amitiés.

Sylvain Rochex

Pouvoir et vouloir du rêve et de l’acte
Pouvoir de choix, pouvoir de dire, de rire et dénoncer, pouvoir d’aimer, de faire aimer, d’impulser, d’infléchir le réfléchir, d’amuser, d’éveiller
Le partage équitable … du partage , du partage et de la pensée et du vouloir et du faire voir
La démocratie étendue au delà de la gestion des lois et des choix


Merci pour cette ouverture immense sur un champ oublié sous-vents que l’on croit à tort plus urgents

Senzu, nous sommes tous représentants de quelque chose, personnellement ou collectivement.

Mais ici il s’agit de représentation politique, de gouvernance.

Je ne crois pas qu’on puisse aller plus loin. Sinon, il faudra aussi s’intéresser aux médecins, boulangers, chauffeurs de taxi, etc., qui font tous partie de la société du spectacle et de la deuxième catégorie dont vous parlez, parce qu’ils sont acceptés (= élus) d’une certaine manière JR

Bonjour Jacques, je comprends votre réponse et j’entends ce que vous me signifiez.

Pourtant mon intervention n’est pas sectorielle. Les élus culturels et les élus politiques sont les deux seules catégories de représentants du peuple. Pour les boulangers et les médecins c’est autre chose, ils représentent leurs corps de métier ou une toute petite partie de la société. D’ailleurs, une partie de la réponse au sujet que j’aborde se trouve bien dans L’ISÉGORIA. Ce qui est bien un des chantiers ici, non ? Y’a-t-il une section spéciale sur le développement de l’Iségoria ?

Merci pour cette ouverture immense sur un champ oublié sous-vents que l'on croit à tort plus urgents
Je suis pas sûr de comprendre. Est-ce pour me signifier que je donne l'impression de croire à "plus urgent" et que j'ai tort ?

« Je suis pas sûr de comprendre. » >>> C’était un message d’accueil qui se voulait 100% positif. A la place de « on » j’aurais pu mettre les « hiérarques » en effet.

La pensée politique est un système de poupées russes, mais ce qui est au dedans est comme ce qui est au dehors, et ce qui est au dehors est comme ce qui est au dedans. Je ne pense pas que le souci législatif puisse se résoudre à pure technique sans nous voir tôt ou tard emboîter le pas des artisans des erreurs d’antan (et présentes).

Saurons nous ici sur ce forum mettre plusieurs soucis en cohérence et synergie ? Vivre et voir.
Balle au centre :wink:

J’avoue (moi aussi :)) avoir du mal à comprendre de quoi il retourne.

Quand vous parlez d’égalité culturelle je suppose que vous ne parlez pas de culture dans son sens d’antonyme de nature. Si la culture est tout ce qui n’est pas génétique, alors, presque par définition l’égalité culturelle est un oxymore. Chaque groupe social (au minimum) doit avoir une culture différente puisque ce qui fonde un groupe social est le fait qu’il a une culture particulière.

Donc je suppose que vous voulez parler d’égalité d’accès à la culture spectacle ? Mais égalité d’accès pour qui ? le spectateur ou l’acteur ? ou égalité d’accès de l’un à l’autre dans le cadre de la culture spectacle ? ou autre chose ?

Pour que ce sujet soit pertinent dans ce forum, il faut qu’il y ait un pouvoir culturel (un pouvoir des acteurs culturels ?) qui menace la liberté, ou les libertés, du peuple, et qui doit donc être limité par des mécanismes qui relèvent d’un contrat entre les citoyens et entre les citoyens et leurs représentants (la constitution).

Quant à l’urgence, ne vous inquiétez pas, ceux qui se distraient autour d’une constitution utopique pendant que se déroulent l’extinction massive de l’holocène, la destruction accélérée des sols, le réchauffement climatique, l’acidification des océans, l’épuisement des sources d’énergie fossiles, l’épuisement des ressources minières, les crises alimentaires à répétition, j’en passe et des meilleures (non, pas le 21 Décembre 2012), ne sont pas à un problème d’urgence près :wink:

Pour moi les artistes ont beaucoup à faire dans la révolution, et rien à faire dans la constitution.

Il me semble au contraire que les outils de la culture, comme les médias, qui de fait façonnent indéniablement la pensée, ont ce « pouvoir » de façonner le cours des choix par l’intérieur des êtres, pouvoir qui peut hélas être accaparé, squatté, ont leur place dans la constitution, au titre des thématiques de la séparation des pouvoirs et de l’égalité en droit, au moins.

Senzu,

À vrai dire, il n’y a pas d’élus culturels : il y a des intellectuels qui sont aussi des communicants, et ceux-là constituent une catégorie sectorielle de professionnels (et d’amateurs) tout à fait comparable avec la catégorie professionnelle des plombiers: ils n’ont en tout cas aucun mandat pour représenter le peuple même si certains que je ne nommerai pas sont évidemment, en France surtout, persuadés du contraire.

Je ne sais pas si le poujadisme vous rappelle quelque chose. Je me rappelle qu’à ses débuts, en 1956, ce mouvement des petits commerçants et artisans se considérait volontiers comme généralement représentatif du peuple français.

Amicalement. JR

Nous sommes bien dans le sujet que j’ai proposé, puisqu’il s’agit bien d’abord d’un pourquoi.

Et c’est vrai que j’ai du mal à comprendre pourquoi vous ne comprenez pas. Surtout quand je lis des choses comme ça :

« Je trouve que les blogs sont une réactivation de quelque chose qui était essentiel sous la démocratie athénienne, l’isègoria, le droit de parole pour tous à tout moment. Les Athéniens le considéraient comme le plus important de tous les droits dans la démocratie. Le fait que toutes les opinions dissidentes aient voix au chapitre protégeait la démocratie contre les erreurs, contre les dérives. Avec l’élection, on a renoncé au droit de parole pour chacun. Et Internet est un outil pour les humains qui ont toujours cette pulsion, ce besoin de s’exprimer, de protester, de résister. C’est l’isègoria qui revient sur le devant de la scène malgré les hommes politiques et je trouve ça très fort. » E. Chouard

Et donc ma question : ça vous va que l’Internet soit l’Isègoria ?! Vous ne souhaitez pas voir revenir l’Isègoria réel ?

ENSUITE :

Pour que ce sujet soit pertinent dans ce forum, il faut qu’il y ait un pouvoir culturel (un pouvoir des acteurs culturels ?) qui menace la liberté, ou les libertés, du peuple, et qui doit donc être limité par des mécanismes qui relèvent d’un contrat entre les citoyens et entre les citoyens et leurs représentants (la constitution).

:):slight_smile:

Ce sujet est donc ultra pertinent. Il existe exactement ce que vous dites. Mais ?? Vous en doutez ?? Le pouvoir culturel est démentiel. Seul les amis du Prince (élus) ont accès au théâtre (Théâtre… Agora… Isègoria…)
Et seule une classe va au théâtre.

Je pense qu’il faudrait arrêter avec les plombier, les boulangers et cette histoire de poujadisme. Ce n’est pas moi qui fait du théâtre l’art principal de la représentation. Tant que vous verrez mon intervention, comme sectorielle (et donc intéressée), on ne pourra pas avancer.

Je vous transmets un manifeste, qui peut comporter peut-être quelques aspects locaux et/ou sectoriel, mais pas seulement, et je pense qu’il peut permettre de comprendre les enjeux pour une Démocratie réelle et pour les libertés : http://www.jerepetedansmacuisine.net/manifestedesartistesatterres2.pdf

Car si uniquement certains ont le droit de s’exprimer dans la cité, tout ce qu’on fait ici est inutile.

Pour moi les artistes ont beaucoup à faire dans la révolution, et rien à faire dans la constitution.
Il faut cesser d'enfermer les gens dans des métiers et des formes d'esprits. Et ce message n'est pas très accueillant. :/

Et c’est même pire que ça votre message. Le titre de ce forum c’est bien : « Forum du plan C : pour une Constitution écrite par et pour les Citoyens »

Considérez-vous les artistes comme des non-citoyen ?

Et donc ma question : [b]ça vous va que l'Internet soit l'Isègoria ?! Vous ne souhaitez pas voir revenir l'Isègoria réel ?[/b]
C'est certainement mieux que rien. Pour moi "l'Isègoria réel", celui d'Athènes, c'est un monde révolu où l'occupation principale (en temps consacré et en investissement) du citoyen est la politique. Pouvez vous être plus explicite ?
ENSUITE :
Pour que ce sujet soit pertinent dans ce forum, il faut qu'il y ait un pouvoir culturel (un pouvoir des acteurs culturels ?) qui menace la liberté, ou les libertés, du peuple, et qui doit donc être limité par des mécanismes qui relèvent d'un contrat entre les citoyens et entre les citoyens et leurs représentants (la constitution).
:):)

Ce sujet est donc ultra pertinent. Il existe exactement ce que vous dites. Mais ?? Vous en doutez ?? Le pouvoir culturel est démentiel. Seul les amis du Prince (élus) ont accès au théâtre (Théâtre… Agora… Isègoria…)
Et seule une classe va au théâtre.


Je vous lis mais vous ne me répondez pas. Vous employez des mots dans un sens que je ne leur donne pas et que je cherche à cerner.
Est ce que vous voulez dire que seuls les artistes qui se prostituent avec le pouvoir peuvent accéder à un public ? Est ce que pour vous le Théâtre est une forme d’Iségoria ? (donc que seul l’artiste a le droit de s’exprimer ; je ne crois pas que ce soit votre point de vue ; quoi alors ?) En quoi le fait que seule une classe va au théâtre (comme acteur ou comme spectateur d’ailleurs ?) est il un problème de liberté ? Quand je vais voir Shakespeare, Ionesco ou Beckett, je n’ai pas l’impression qu’on attente à ma liberté, quand je n’y vais pas non plus, quand j’y vais dans une salle nationale non plus, pas plus que dans une salle d’amateurs ou de semi-pros. Quand mon beau frère est sur scène il ne m’a jamais dit que ça attentait à sa liberté, quand il n’y est pas non plus. Les gens que je connais qui ne vont pas au théâtre ou qui ne font pas de théâtre, le font par choix, pas par exclusion. Bref j’ai l’impression de lire une langue que je ne pratique pas. N’en soyez pas vexé, c’est moi qui le suis.

[b]Car si uniquement certains ont le droit de s'exprimer dans la cité, tout ce qu'on fait ici est inutile.[/b]
Voulez vous que les spectateurs participent au spectacle ? Un psychodrame permanent (j'ai pratiqué : bull shit pur) ? Ou une participation sévèrement encadrée (j'ai pratiqué : amusant mais rien de politique ne peut en sortir) ? Vous récusez le poujadisme (dont personne ne vous a accusé) donc vous ne vous plaignez pas que quand on parle de citoyens on ne précise pas "y compris les artistes"... bref je me débats mais je nage.

Je suis là pour essayer de clarifier ce que je veux exprimer.

Oui, le théâtre et l’Isègoria sont des proches synonymes pour moi (le premier c’est {politique + métaphysique} et le deuxième {politique} uniquement). Je ne parle pas vraiment ici du théâtre en tant que divertissement. Le spectacle de théâtre va devoir sortir de la société du spectacle pour dire au monde ses enjeux pour la démocratie et pour une société pacifiée.

« seuls les artistes qui se prostituent avec le pouvoir peuvent accéder à un public », oui, c’est presque ça.

Mais surtout, je veux aborder la responsabilité politique des artistes. Aujourd’hui la majorité des spectacles autorisés portent l’idéologie capitaliste parfois dissimulée sous des couches de fausse subversion. La majorité des spectacles disent que la condition humaine est trop dure, que l’homme a perdu, que les vices de l’homme nous emportent (voir F. Lepage), et un spectacle sur la Décroissance ou d’autres spectacle plus utopistes de réelle contestation et dissidence ne pourront pas grandir et n’auront pas accès aux dispositifs culturels.

Le copinage culturel est organisé en haut-lieu. Cela a un impact direct sur la démocratie.

En fait, je suis terrifié. Or, je suis d’ordinaire quelqu’un plein d’espoir et de foi mais quand je vois la façon dont les gens réagissent sur ce sujet, le désespoir me frappe parce que je ressens plus que jamais que l’égalité politique n’est pas voulue par les gens puisque les gens semblent aimer et vouloir la discrimination culturelle.

Pour moi l’égalité politique n’est possible que si l’égalité culturelle existe. Un homme, une voix. Culturellement, politiquement.

Pour être plus concret, je pense que l’accès au théâtre doit fonctionner comme l’école, les hôpitaux etc. Donc en vertu de planning et de tirage au sort si jamais ça se bouscule. Pour en terminer avec le snobisme culturel et la corruption dans ce domaine.

Et pourquoi ? Parce qu’il s’agit d’un art de la représentation et donc implication directe sur la politique, la démocratie et la vision du monde.

En somme, l’égalité politique et égalité culturelle vont de paire.

Exemple inventé : Si deux personnes peuvent dire politiquement leurs vues sur la manière d’organiser la fin de la vie.
Mais que sur ces deux personnes, une seule est autorisée à mettre en scène et à raconter l’histoire de la fin de la vie de son propre père. (Alors que les deux le souhaitent)
L’oeuvre de l’égalité politique servira à rien. Celui qui n’a pas le droit de raconter son histoire oubliera l’égalité politique, la discrimination culturelle le bouffera entièrement.
Et la paix s’éloignera.

Considérez-vous les artistes comme des non-citoyens ?
Non, mais ils n'ont pas à apparaitre comme une catégorie à part dans la constitution. Par contre ils auront un rôle particulier à jouer dans la révolution.

En effet, lorsque la situation est bloquée politiquement il n’y a que l’art qui puisse faire bouger les lignes.

Pour dire cela je me base sur le structuralisme français, qui enseigne que lorsque ceux qui veulent ne peuvent pas, et ceux qui peuvent ne veulent pas, alors il n’y a que ceux qui savent qui peuvent changer le pouvoir en devoir. Et il se trouve dans les exemples concrets, que le savoir-faire s’exprime le plus souvent par l’art parce que c’est sous cette forme qu’il est reconnu par le plus grand nombre.

Peut-être cela changera t-il dans notre ère technologique mais dans les derniers millénaires c’était le plus souvent comme ça.

Alors je crois comprendre que vous avez des intentions pures, celles de donner à chacun le droit et surtout le pouvoir de d’exprimer, d’être compris. C’est un enjeu important, qui dépasse les frontières et qui ne peut bien être compris à mon sens qu’à l’aune du subtancialisme indien.

Mais pour revenir aux raisons qui font que je ne souhaite pas voir mentionner le terme « artiste » dans la constitution, elles sont d’un niveau beacoup plus bas, même si je ne sais pas si on peut aller plus bas que le ministère de la culture. Il s’agit d’une simple manipulation de l’art par le pouvoir politique, un grand classique, sur lequel il ne faut plus s’attarder il me semble.

Bienvenue en tout cas.

:slight_smile: je suis plutôt pour le post-structuralisme pré brahmanique sans tartinisme étalobeurriste :slight_smile:

Vive Derrida !

Ce qui me fait soudainement penser, à toute chose malheur est bon, que nous faisons peut être fausse route en voulant structurer à l’ancienne sans changer de grammatologie. Mais bon, il faut bien vivre.

Pour être concret. Voici ce que je souhaite pour la constitution (je n’aurai peut-être pas le langage adéquat, je vous invite à me corriger et à faire évoluer mon propos) :

Tous les citoyens sont égaux en droit d’utilisation et d’accès aux moyens publics de diffusion de la Culture.
Chaque collectivité (État, Région, Département, Communauté de communes) doit mettre en place les moyens pratiques pour atteindre cette égalité en droit (tirage au sort, planning) et doit bâtir au minimum [15 agora publiques (théâtres intérieurs circulaires) simples d’utilisation de 300 sièges] / [zone géographique de 100 000 habitants].

Par ailleurs :
Le pourcentage de radios libres doit être augmenté et respecté farouchement.

Y’a évidemment tout le sujet des médias qui est connexe et traité ailleurs sur ce forum je crois bien.

Je n’étais pas sérieuse :wink:
propositions dignes d’intérêt, au minimum.

Quand un citoyen s’exprime à propos d’un champ où s’organise l’assassinat quotidien de la liberté, l’égalité et la fraternité, c’est forcément digne d’intérêts ;).

Je souhaiterais modifier le titre : « Pourquoi oublions-nous de traiter la 2ème catégorie d’Élus ? Les Élus culturels/artistiques. Ils sont pourtant au fondement la vision élective. » situé dans « Vos critiques, vos propositions »

PAR :

« L’Égalité en droit d’utilisation et d’accès aux moyens publics de diffusion de la Culture - L’Égalité culturelle pilier de l’Égalité politique. »

C’est possible ?