Jacques, les conditions et les contraintes sous lesquelles doivent être validés les résultats de transactions financières ou économiques sont FONDAMENTALEMENT différentes de celles qui concernent les transactions électorales.
Pour ne fournir qu’un exemple… lorsque quelqu’un verse 1.000€ sur un compte, la seule chose qui importe est que ces 1.000€ sortent de quelque-part… transfert d’un autre compte identifiée avec solde suffisant ou apport en espèces dans n’importe quel guichet par n’importe qui pourvu qu’il paie en plus si nécessaire le cout de la transaction (plus dernièrement quelques conditions supplémentaires pour tracer le possible blanchissement d’argent sale ). Lors de votations démocratiques, beaucoup plus de conditions sont à respecter, entre autres l’absolue certitude de l’identité du votant COUPLÉ au besoin de garantir l’impossibilité de tracer le sens de son vote. Cela, et d’autres considérations pas du tout moindres, complique la faisabilité informatique de l’organisation d’élections démocratiques.
Croyez moi, beaucoup de professeurs universitaires et autres autorités s’efforcent à trouver des solutions acceptables sans y arriver pour le moment d’une façon totalement transparente.
http://pagesperso.lina.univ-nantes.fr/info/perso/permanents/enguehard/
http://fr.wikipedia.org/wiki/Vote_électronique
Vos croyances dans ce domaine sont certainement respectables, mais elles ne font pas le poids face au réticences persistantes dans trop de cas.
Il faut des preuves scientifiques dans un sens surtout: pas d’élections électroniques sans garanties en béton AVANT. Sinon, on va refaire le cas des OGM… avec quelque-chose d’au moins aussi important. Trop d’expériences ont déjà été faites et trop de couts supportés avec des machines qui ont finalement été prouvés infantilement manipulables.