3A2a Les élus devraient rendre des comptes à la fin de leur mandat (impératif)

Je pense qu’un Chirac n’aurait eu que faire des « cartons rouges ». [bgcolor=#FFFF99]S’il n’est pas contraignant, ce type de référendum ne sert à rien. [/bgcolor]Ce type de référendum (d’initiative populaire) doit être un moyen d’action permettant de mettre fin au mandat d’un élu. Certes, cela peut se traduire, notamment au début, par l’éviction d’élus qui auront proposé une bonne réforme mais qui auront oublié de l’expliquer (si sûr qu’ils sont d’avoir raison sur le fond).

De plus, je pense qu’il est important de permettre ce référendum de révocation mais qu’il est inutile (et coûteux) de le rendre systématique. Et je ne vois pas pourquoi il faudrait limiter les motivations de ce référendum aux seuls engagements de campagne du candidat.

Aussi, je rappelle juste l’étymologie de deux mots : Démocratie le « gouvernement du peuple » et Aristocratie le « gouvernement des meilleurs ».

Je vous trouve, Monsieur, bien agressif.
Petite correction à vos propos: un referendum prévu à une date donné par la constitution ne peut être, par essence, d’origine populaire mais constitutionnelle.
Merci

(Désolé, je ne souhaitais pas être agressif, je n’ai pas bien vu d’ailleurs ce qui motivait cette vue de ma maigre prose…)
Pour moi, il s’agit de faire rentrer dans notre future constitution, un mécanisme de type référendum d’initiative populaire permettant notamment de mettre fin au mandat d’un élu.

Je donnais plus haut un exemple parmi d’autres : passée une période minimale de qq mois, une pétition rassemblant au moins 25% des inscrits (municipale, législative, présidentielle…toute élection doit permettre de remettre en cause son mandat) déclenche automatiquement un référendum organisé par l’état posant la question posée par la pétition, notamment « Suite à la période qui vient de passer, doit-on conserver son mandat à mr/mme l’élu/e ? »

Révocation des élus

Moi non plus je ne vois pas ce qui justifie le reproche d’agressivité contenu dans le message 2234 de Vincent Delauney.

En ce qui concerne le référendum proposé par Bruno (2235), on peut aussi penser que pour éviter des procédures inutiles et coûteuses la demande citoyenne de révocation devrait émaner d’un nombre d’électeurs au moins égal au nombre des suffrages obtenus initialement par l’élu. JR

[bgcolor=#FFFF99]« Observatoire politique des promesses électorales,
tenues et non tenues, avec un débat par promesse »[/bgcolor]

http://www.observatoire-politique.fr/

« L'Observatoire Politique rassemble les 570 promesses de Nicolas Sarkozy formulées pendant la campagne. Sur chaque promesse, les internautes sont invités à donner leur avis et dire si, selon eux, la promesse est tenue, est en cours de réalisation, ou non tenue.

Ainsi, le site permet d’avoir un instantané de l’état de réalisation des engagements du Président que l’on retrouve simplement sur la page d’accueil. Il permet également d’avoir des statistiques détaillées par thème ou ministère.

De plus, les internautes peuvent ajouter du contenu sur chaque promesse (actualités, analyses, calendrier et dates clés, commentaires). Ils sont ainsi des observateurs privilégiés de l’action politique et du respect (ou non) des engagements pris et deviennent e-Observateurs. Ils peuvent aussi, en un clic, obtenir directement et simplement toutes les promesses qui les concernent en choisissant leur catégorie socio-professionelle. (…) »

Les Allemands aussi rencontrent des difficultés majeures avec le contrôle de leurs représentants entre deux élections

[b][bgcolor=#FFFF99]Un plébiscite contre le lobbying et la trahison du peuple[/bgcolor][/b] http://www.horizons-et-debats.ch/index.php?id=529 Allemagne

[bgcolor=#CCFFFF]Le «vote de défiance constructif» à l’échelon des circonscriptions[/bgcolor]
par Ewald Wetekamp, Stockach (D)

Le 12 octobre, le Bundestag (Parlement fédéral allemand) à Berlin s’est prononcé sur l’engagement de la Bundeswehr en Afghanistan. Le résultat est une honte, sous divers aspects, et une trahison aussi bien du souverain que des militants de base. Le congrès extraordinaire du parti des Verts a été obtenu par force à la demande des militants. Ceux-ci se sont prononcés en majorité contre l’engagement de la Bundeswehr en Afghanistan. Ce fut une décision claire. A peine le résultat connu, les dirigeants du parti firent leurs commentaires. Est-ce nécessaire de commenter un verdict clair? Les militants de base ne sont-ils pas le fondement d’un parti politique?

Néanmoins, M. Kuhn et Mme Künast ont déclaré que malgré le vote du parti, ils voteraient, le 12 octobre, en faveur de l’intervention, puisque – finalement – ils n’étaient pas obligés de suivre des directives et qu’ils n’étaient responsables qu’envers leur propre conscience. C’est ce qu’ils dirent et ce qu’ils firent. Ce 12 octobre, le Bundestag se décida, avec un majorité de trois quarts, en faveur de l’exportation de soldats allemands, d’armes allemandes et en faveur d’une guerre menée par des Allemands.

Même si le corps électoral, les citoyens, le souverain s’est exprimé, à une forte majorité, contre l’intervention de la Bundeswehr en Afghanistan, les élus du peuple prétendent ne pas être tenus de suivre les directives du souverain. Certains députés sont d’avis que suite à leur élection la souveraineté leur est transmise. Cela correspondrait à l’abolition de la souveraineté du peuple. Mais cela ne marche pas ainsi.

Etait-ce l’intention des fondateurs de la Loi fondamentale allemande que les députés, les mandataires, une fois élus par le peuple, ne doivent plus se soucier de la volonté du peuple? Certainement pas! Les députés au Bundestag ne sont pas liés par des directives et ne sont responsables qu’envers leur conscience. C’est ce qui est dit et pour cause. Etre responsable envers sa conscience veut dire responsable envers les valeurs humaines, la moralité, l’amélioration du bien commun, l’imposition et le respect des droits humains, le développement du salut public. Si un député a un problème avec cet engagement, qu’il libère sa place et qu’il démissionne.

Si l’article 20, al. 2 de la Loi fondamentale allemande stipule: «Tout pouvoir d’Etat émane du peuple», alors cela veut réellement dire «tout pouvoir d’Etat». Pas seulement une partie ou une toute petite partie mais «tout pouvoir d’Etat». Dans ce contexte, on ne pense pas à une formalité qui doit être renouvelée tous les quatre ans pour conserver une pseudo-légitimité, afin de faire croire qu’il s’agit de la souveraineté du peuple. Le terme «souveraineté du peuple» comprend l’imposition de la «volonté» du peuple. Si «tout pouvoir d’Etat» émane du peuple, cela est, à plus forte raison, vrai pour la question de l’engagement de la Bundeswehr à l’étranger.

Si les élus continuent sur cette voie, les électeurs devront suivre le modèle des anciens citoyens de la R.D.A. et rappeler à leurs députés à l’aide du slogan «Nous sommes le peuple» qui est le souverain. «Nous sommes le peuple» exprime dans sa forme la plus courte qui est le fondement juridique et politique de l’Etat. La démocratie n’est pas une formalité mais une évolution constante de l’autogestion du peuple par le peuple en tenant compte de très près de la volonté du peuple pour le bien public.

Comment traiter les représentants qui croient être le souverain et prétendent être absolument indépendants de tous intérêts dans leur façon de voter. Le «vote de défiance constructif» utilisé à l’encontre de chaque député est un moyen auquel nous devons réfléchir pour rappeler aux élus sur ordre de qui il doit s’engager pour le bien commun et le salut public.

Le candidat qui a été envoyé au Bundestag par les électeurs d’une circonscription devrait pouvoir être destitué par les électeurs suite à un vote de défiance constructif même au cours de la période de législature s’il ne se tient pas à la volonté du peuple. Puis il serait remplacé par un nouvel élu suite à la même procédure. Celle-ci pourrait se dérouler de manière similaire qu’une initiative populaire.

Si 10% des électeurs d’une circonscription votent en faveur d’une nouvelle élection, celle-ci doit avoir lieu. Si le nouveau candidat rassemble la majorité des voix sur lui, il sera le nouvel élu de cette circonscription. Il faut mentionner qu’aussi des personnes non-affiliées à un parti pourraient être élues. Le «vote de défiance constructif» pourrait aujourd’hui déjà être introduit grâce à un référendum populaire au niveau fédéral.

L’article 20, al. 2 stipule: «Tout pouvoir d’État émane du peuple. Le peuple l’exerce au moyen d’élections et de votations.» Rappelons-nous l’article 20 et prenons au sérieux notre Loi fondamentale !


Comment les militants d’un parti peuvent-ils garder le contrôle de leurs propres élus en cours de mandat, au moins sur l’essentiel ?

Question lancinante, transversale et fondamentale : comment freiner la tendance séculaire des élus à l’autonomisation ?

Bonsoir,

Je rapporte ici une suggestion faite sur le blog d’Etienne:

Le problème des élections est, on l'a bien compris notamment depuis la réforme du quinquennat et l'inversion du calendrier associée, qu'elles se résument à une sorte de blanc seing pour le candidat élu pour une période minimale de 5 ans, sans intervention citoyenne possible dans ce laps de temps.

Maintenant [bgcolor=#FFFF99]imaginons une inversion du processus: On ne voterait plus pour élire un représentant mais pour le limoger[/bgcolor] (en cas de désaccord entre le peuple et ses représentants, bien entendu). Ainsi la longévité politique d’un représentant serait fonction de la qualité de son action, tandis qu’aujourd’hui elle repose avant tout sur la capacité de ce dernier à formuler les promesses que les électeurs veulent entendre. On peut d’ailleurs constater à ce sujet, que l’élection (et surtout la réélection) d’un candidat n’est pas nécessairement en corrélation avec le bilan qu’il présente. L’expression quelque peu galvaudée de « vote sanction » prendrait un sens tout nouveau, en somme.


De cette suggestion ont découlé deux questions de la part de notre hôte:

Qui déclenche l'élection, et comment ?
Il me semble que la solution la plus stable, sans pour autant tomber dans le même travers que le système actuel, serait d'établir un calendrier relativement resserré: [bgcolor=#FFFF99][b]Un vote par an[/b][/bgcolor], par exemple. L'année me semble un bon compromis, c'est une échéance suffisamment courte pour conserver le personnel politique "sous pression" tout en leur laissant une marge de manœuvre suffisante pour au moins gérer le quotidien. Cette durée correspond qui plus est avec l'établissement du budget de l'État, l'un des indicateurs privilégiés du bilan d'un gouvernement.

Bien entendu, le risque de ce système est l’instabilité politique, et sa conséquence, l’impossibilité à mener des actions sur le long terme. Toutefois il faut envisager que le but de ce système soit précisément de maintenir une cohérence entre l’action politique et les aspirations du peuple. Ainsi, dès lors que les aspirations du peuple sont satisfaites, le gouvernement n’a pas vocation à changer.

En outre, sur la question des réformes « nécessaires mais douloureuses » qui pourraient mettre en péril la stabilité gouvernementale, et pour lesquelles les politiques actuels n’hésitent pas à faire une analogie médicale, on peut filer la métaphore: Jusqu’à preuve du contraire, en médecine, lorsqu’on s’apprête à amputer un membre, on anesthésie le patient. Ceci pour dire qu’une réforme bien menée devrait toujours être relativement indolore. Du reste, une politique qui mettrait à rude épreuve la majorité de la population pourrait-elle encore être considérée comme étant « d’intérêt général »?

En cas de révocation, justement, par quel procédé prévoyez-vous la désignation du successeur ?
Cette question est plus complexe à traiter, j'avoue ne pas avoir eu beaucoup de temps pour y réfléchir. Il me semble par ailleurs que le thème de cette question se rapporte à celui évoqué [url=http://etienne.chouard.free.fr/forum/viewtopic.php?id=20]ici[/url].

Soit on vote également pour désigner les représentants, soit on les désigne au hasard. Je vous avouerais que mon inclination naturelle s’oriente vers le second choix, qui présenterait potentiellement l’avantage d’éradiquer ce qu’on appelle couramment « la logique de parti ». Parler de logique pour désigner ce système est d’ailleurs un pur abus de langage, tant certains comportements partisans sont parfaitement irrationnels. Je préfère m’en tenir là sur cette question pour l’instant, d’autant que comme indiqué ci-dessus, il me semble qu’elle fasse l’objet d’une autre discussion. :slight_smile:

Cordialement.

[b][bgcolor=#FFFF99]« Observatoire politique des promesses électorales, tenues et non tenues, avec un débat par promesse »[/bgcolor][/b] http://www.observatoire-politique.fr/
« L'Observatoire Politique rassemble les 570 promesses de Nicolas Sarkozy formulées pendant la campagne. Sur chaque promesse, les internautes sont invités à donner leur avis et dire si, selon eux, [b]la promesse est tenue, est en cours de réalisation, ou non tenue[/b].

Ainsi, le site permet d’avoir un instantané de l’état de réalisation des engagements du Président que l’on retrouve simplement sur la page d’accueil. Il permet également d’avoir des statistiques détaillées par thème ou ministère.

De plus, les internautes peuvent ajouter du contenu sur chaque promesse (actualités, analyses, calendrier et dates clés, commentaires). Ils sont ainsi des observateurs privilégiés de l’action politique et du respect (ou non) des engagements pris et deviennent e-Observateurs. Ils peuvent aussi, en un clic, obtenir directement et simplement toutes les promesses qui les concernent en choisissant leur catégorie socio-professionelle. (…) »

Bonjour Etienne, y a t il le même genre d'exercice mais qui recenserait [b]toutes les politiques mises en oeuvre mais non voulues par les citoyens car non présentées dans son programme[/b] ?

Est-ce que la proposition d’importer les subprimes en France est présente dans cette exercice ? :wink:

Bienvenue Dissonance, je suis heureux de vous retrouver ici :slight_smile:

J’aime bien votre idée d’une élection annuelle de validation des acteurs : elle colle bien avec la reddition des comptes et le respect de la volonté générale, mais à y bien réfléchir, elle recoupe complètement l’institution du référendum d’initiative citoyenne (un des fils les plus importants de ce site, avec celui sur la monnaie et celui sur le tirage au sort).

Peut-être pourrions-nous continuer sur ce fil-là (celui du RIC) cette réflexion pour sortir du carcan politicien. Mais non, finalement, en fait, la question est transversale et nous pouvons aussi bien l’évoquer ici, en connaissant les arguments avancés dans les fils connexes.

Amicalement.

Étienne.

Sandy,

vous avez raison, il y a plusieurs façon de mentir, pour un politichien (comme dit Nigùn)

On peut même en mettre une troisième couche, en matière de doléances contre nos prétendus représentants, en listant les questions essentielles pour la cité qui n’arrivent pas à surgir dans le débat public.

Bonjour Étienne!

Je reprends l’idée de Roland Mattéoli (premier message laissé sur le blog retransmis par Laura_Z) :

  • Il n’est pas idiot du tout de [bgcolor=#FFFF99]permettre le mandat impératif par l’initiative populaire.[/bgcolor] Il faudrait seulement trouver un bon nombre (comme par exemple, pour un Président de la République, 1/10e de la population? Et encore cela serait-peut-être dangereux si seulement 1/12e le soutient… ce qui est à peu près le cas actuellement) pour lancer une procédure de destitution. Quand on sait que la procédure de destitution du PdlR est compliquée, pourtant elle est là, et elle est dangereuse (voir les articles 67 et 68 de la Constitution), donc c’est mettre le mandat impératif dans les mains des parlementaires cette fois! Et pourtant, il n’y a toujours pas eu de débordement ni de perversion.

  • Pour les députés, pourquoi ne pas faire cette règle toute simple? Que j’explique : [bgcolor=#FFFF99]Chaque semaine, le représentant d’une circonscription électorale vient faire un rapport à ses électeurs, et si les électeurs sont mécontents, il peut être lancé une procédure de révocabilité, en statuant à 3/5e de l’assemblée réunie (pour protéger tout de même l’élu des dénonciations calomnieuses ou de la bêtise de certaines personnes.[/bgcolor] Et encore, peut-on lancer également une enquête de fond menée par d’autres élus…?)

Message court. Merci bonne journée!

Bonjour Antoine :slight_smile:

Je crois aussi possible le mandat impératif, contre l’avis de mon cher Jacques :/, à condition de lui donner un peu de souplesse pour que les débats (et donc les changement d’avis) soient possibles (ceci est essentiel).

Je vous signale qu’[bgcolor=#FFFF99]une controverse sur le mandat impératif est née de façon subreptice dans le fil sur le vote blanc : [/bgcolor]
Pour info, ça commence là : http://etienne.chouard.free.fr/forum/viewtopic.php?pid=13930#p13930

Mais si vous voulez leur répondre, réagissez plutôt par ici : ils vont sans doute vous rejoindre ici (c’est un fil mieux intitulé pour retrouver plus tard leur conversation).

Étienne.

Le mandat impératif suppose qu’on choisirait d’abord les projets, et ensuite seulement leurs responsables. (?)

Il pourrait y avoir cependant des gens chargés de dresser une liste de projets. Ces gens seraient exclus du rôle d’acteurs. (?)

Je rêve :wink:

Étienne, à toutes fins utiles je vous rappelle ma proposition de combiner en un seul fil sous un titre général les discussions concernant l’élection, le vote blanc, le mandat impératif et même le tirage au sort. Sinon, on va se perdre. JR

http://fr.wikipedia.org/wiki/Mandat_impératif
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mandat_représentatif
http://fr.wikipedia.org/wiki/Démocratie_directe
http://fr.wikipedia.org/wiki/Régime_représentatif

A lire bien sûr avec prudence, comme tout Wikipédia. Mais intéressant quand même.

Le mandat impératif suppose qu'on choisirait d'abord les projets, et ensuite seulement leurs responsables. (?)

Il pourrait y avoir cependant des gens chargés de dresser une liste de projets. Ces gens seraient exclus du rôle d’acteurs. (?)

Je rêve :wink:


Choisir d’abord les projets, c’est déjà possible, il suffit de militer dans des partis politiques / en créer.

Le mandat impératif suppose qu'on choisirait d'abord les projets, et ensuite seulement leurs responsables. (?)

Il pourrait y avoir cependant des gens chargés de dresser une liste de projets. Ces gens seraient exclus du rôle d’acteurs. (?)

Je rêve :wink:


Choisir d’abord les projets, c’est déjà possible, il suffit de militer dans des partis politiques / en créer.

Ou encore mieux militer pour un vrai RIC. Qui permettrait de proposer d’incorporer le mandat impératif dans la constitution puis d’initialiser des propositions de loi (les projets de loi sont des textes élaborés par le gouvernement, pas par les partis), pour lesquelles on pourrait alors mandater des élus chargés de les peaufiner avant de les soumettre au peuple. Rêvons !

Une question aux juristes du forum.

Ne pourrait/devrait on pas poursuivre les députés qui suivent à la lettre les directives de leur parti en vertu de l’article 27 de la constitution en arguant que ces directives sont un mandat impératif ?

J’avais écrit sur l’autre fil :

[bgcolor=#FFFF99]Si chaque assemblée territoriale nommait un ou des représentants, avec un mandat impératif, pour chaque débat individuel[/bgcolor], ce problème serait levé.

Il semblerait que ce soit justement le fonctionnement du [bgcolor=#FFFF99]Bundesrat[/bgcolor].

Une question aux juristes du forum. Ne pourrait/devrait on pas poursuivre les députés qui suivent à la lettre les directives de leur parti en vertu de l'article 27 de la constitution en arguant que ces directives sont un mandat impératif ?
[color=red]Tu prouves comment[/color] que ce sont des directives de leur parti et qu'ils ne font pas ça parce qu'ils sont d'accord tout simplement ?