Voici la suite, le chapitre sur la démocratie. Le texte est pas mal. Bien expliqué. Simplement en ce qui concerne la première définition, mieux vaut peut-être aller la chercher ailleurs que sur wikipédia, qui n’est pas considérée comme une encyclopédie nécessairement très fiable. Je pense que citer Wikipédia comme source décrédibilise un peu…
En ce qui concerne les fautes d’orthographe, j’ai pu en oublier quelques-unes, donc si vous en voyez…
La démocratie est le régime politique dans lequel le peuple est souverain, la démocratie est « le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple ».
« Cependant, cette définition reste susceptible d'interprétations différentes, aussi bien quant à la signification concrète de la souveraineté populaire que pour son application pratique- ce qui apparaît clairement au regard de la diversité des régimes politiques qui se sont revendiqués et qui se revendiquent comme démocratie. Ainsi, aujourd'hui encore, il n'existe pas de définition communément admise de ce qu'est ou doit être la démocratie. » Wikipédia
Si l’on considère que notre démocratie a commencé à naître à partir de 1789, Henri Guillemin qui a toute sa vie étudié la littérature et l’histoire nous raconte sa version (version simplifiée par mes soins. N’hésitez pas pour plus d’info à écouter ses radio conférences qui expliquent en détails les révolutions françaises et autres…).
Les révolutionnaires bourgeois de 1789 voulaient constituer la nouvelle élite dirigeante. Ne voulant plus de la monarchie, ils voulaient diriger. Alors comment faire ? Renverser le pouvoir ?
Difficile, oui la bourgeoisie était une minorité, tout comme les nobles, le clergé…
La plus grande parti du peuple était le Tiers État : les paysans, les gueux…
On comprend vite que les bourgeois voulant prendre le pouvoir n’avaient que peu de solution, il fallait le soulèvement du Tiers État.
Et oui !
Ces paysans étaient, pour la plupart, illettrés. Comment ont-ils fait pour prendre conscience un beau matin qu’ils se faisaient berner, jusqu’à se dire :
« On veut vivre en démocratie ! » ?
Quand on y réfléchi c’est logique, ce sont les bourgeois instruit qui ont lancé l’idée, c’est évident.
Ces mêmes bourgeois ont dirigé de près ou de loin cette révolution, les grands penseurs étaient pour la plupart aisés, ils défendaient les intérêts de leur classe sociale.
Ce sont eux qui ont écrit les règles de la république démocratique.
Jean Jacques Rousseau disait déjà :
Leurs passions, qui gouvernent leur doctrine, leurs intérêts
de faire croire ceci ou cela rendent impossible à pénétrer
ce qu’ils croient eux-mêmes.
Peut-on chercher de la bonne foi dans des chefs de parti ?
Leur philosophie est pour les autres ; il m’en faudrait une
pour moi.
Ils ont donc écrit les règles qui, vous l’aurez peut-être déjà compris, sont à leur avantage.
LA SE TROUVE TOUT LE PROBLEME !
C’était vrai à l’époque, c’est toujours vrai aujourd’hui.
Une fois la monarchie renversée, qu’est-ce qu’ils ont fait ?
Ils ont dit au grand public (donc principalement le tiers état) :
« Maintenant, c’est nous qui choisissons qui nous représente ! »
Le suffrage universel était né, nous le peuple nous élirons nos représentants.
D’ailleurs Alexis de Tocqueville, un riche de l’époque a dit «Je ne crains pas le suffrage universel : les gens voteront comme on leur dira. » .
Les bourgeois de l’époque le savaient bien, l’élection est par définition aristocratique, le but de l’élection est de choisir les meilleurs.
Qui les paysans allaient-ils choisir ? Un de leurs amis, paysan, qui ne sait pas lire ? Non évidemment, ainsi la bourgeoisie, les aristocrates, les riches en utilisant ce système étaient sûrs de diriger.
Si demain vous gagnez l’euromillion ? Tous vos amis proches savent bien qu’ils vont être à l’abri aussi, là c’est pareil.
De plus ils avaient l’argent, le temps et les amis nécessaires à une bonne propagande, convaincre la populace était un jeux d’enfant.
On y voit déjà le dessin de nos parti politique. Dans les dizaines d’années qui ont suivi 1789, les mécanismes de cette machine se sont agrandis non sans mal jusqu’à aujourd’hui.
Laissant évoluer sans contrainte cette chose étrange que l’on appelle le pouvoir…
Cette chose qui donne la capacité de faire, et tout particulièrement la capacité de faire plus que les autres. Qui permet à celui qui le détient d’obtenir cette satisfaction, cette jouissance dans le moindre avantage, dans le plus petit gain imposé à autrui. Ce goût du pouvoir qui explique ou qui justifie toutes les manœuvres, tous les calculs, toutes les trahisons, tous les crimes. Plus le pouvoir est grand, plus les intérêts de le garder sont grands.
Ce pouvoir qui nous dirige depuis 200 ans, s’est maintenu envers et contre tout. Et il a fait plus d’un mort…
Dans la sphère politique, la masse des citoyens investit une poignée de représentants de pouvoirs considérables. Ce n’est plus un gangster avec une arme de poing, c’en est un autre, le président de la République, avec, dans sa main, la bombe atomique. Carrément !
Il faut que la démocratie soit devenue folle pour en arriver là.
C’est comme si un père-peuple donnait à son fils-président un pistolet chargé en espérant qu’aucun accident n’arrive.
Voilà l’inconscience des peuples, qui se déchargent de toute responsabilité par l’intermédiaire du suffrage universel et des représentants élus qui se contentent de profiter du système et de le faire perdurer. Il faudra bien qu’un jour les citoyens prennent directement en main leur destin. Mais cela suppose une prise de conscience, une volonté et un déclenchement. L’emprise du système et le conditionnement sont tels que cela paraît impossible. Et pourtant, les écroulements de l’empire soviétique et des Twin Towers semblaient aussi impossibles.
Notre démocratie n’est donc pas et n’a jamais été. Le mensonge est énorme et juste sous nos yeux…
« Le premier remède serait d’en finir avec le suffrage universel, la honte de l’esprit humain. […] Le nombre domine l’esprit, l’instruction, la race et même l’argent. »
Gustave Flaubert
Même sans parler histoire, le pouvoir au peuple ? Nous élisons nos maîtres pour 5 ans, qu’avons-nous à dire pendant ce temps-là ? Oh oui manifestez braves gens, peut-être qu’on vous écoutera…
La vrai démocratie c’est celle des Athéniens. Vu qu’il faut tout de même des représentants du peuple pour s’organiser, la seule possibilité est le tirage au sort. Peut-être existe t-il une meilleure façon de faire… Dans tous les cas le suffrage universel, l’élection n’est pas la bonne méthode.
Redonnons aux mots leurs sens, la démocratie nous ne la connaissons pas, nous vivons une oligarchie, un gouvernement représentatif.
Tout à fait d’accord Jacques Roman, d’ailleurs, nous ferons aussi traduire les textes officiels européens en hindi