2E Les médias d'information doivent être libres, politiquement et économiquement

Science sans conscience est telle un rasoir dans la main d’un singe :wink:
Et rien de pire qu’éperon à la cheville du jeune cavalier.

La science et la conscience sont deux des plus grandes et nobles choses qui demandent à croître encore et toujours.
Mais notre civilisation souffre de la croissance vertigineuse de la science, qui dans une course stupide a laissé la conscience sur place, pour faire de nous humanité un être unijambiste pratiquant l’équilibre au bord du gouffre.

Il serait possible d’ajouter à cela le fait que la science, et la technologie qu’elle rend possible, sont soumises à l’argent, au souci de la rentabilité immédiate, au dogme de la compétition, à rebours des besoins de la survie de la vie ; mais cela n’est qu’une conséquence et non pas la cause : la prise de pouvoir de l’argent, qui de nos jours gouverne l’homme, et en particulier celui qui croit posséder, quand il n’est que possédé, cette substitution du chiffre à l’esprit, n’est qu’une conséquence de la trop lente croissance de la conscience sur Terre.

Ca m’embête d’avoir un tel désaccord avec vous Lanredec, car j’ai beaucoup de respect et d’attention par rapport à ce que vous écrivez généralement sur ce forum, mais pour le technicien que je suis et le scientifique amateur qui sommeil en moi se sens obligé de répondre par la controverse. J’espère que nos désaccords ne viendront pas pourrir des discussions à venir, que je resterai courtois a vos yeux, que je ne vous paraîtrais pas hautain et surtout poli.

La seule différence entre la science et la religion est le fait que la religion assume la subjectivité de la perception de la réalité ultime (l'expérience directe) alors que la science prétend à une objectivité qui n'est en fait qu'une pluri-subjectivité, qui n'est elle même qu'une conviction, ou une opinion, et en rien un fait prouvé (rien ne me permet d'être certain que je perçois la même chose que vous). Il n'y a pas d'expérience prouvée et reconnue en science. Il n'y a que des expériences dont la répétition n'a pas encore échoué. Le fait qu'une expérience réussit 1000 fois n'est en rien une preuve qu'elle n'échouera pas 1000 fois à partir de demain. Effectivement la science obtient des résultats. En ce sens elle peut être utile. Mais au Moyen Âge vous m'auriez dit que la religion obtient des résultats...
Je pense que vous êtes en train de prendre en référence des phénomènes scientifiques controversé avec le temps, comme par exemple la Terre qui était plate à une époque puis est devenue ronde. Beaucoup de scientifiques, ont une manie très particulière, tout comme les politiques et les économistes de prendre leurs raisonnements comme des fait établies, et que leur réflexions, suite à des carrières soutenue auparavant, sont légitimes malgré leurs manques évident de preuves à leurs théories, tout ca par notoriété. Il va de soi que je ne cautionne évidement pas ces pratiques, mais elles existent et à toutes époques. Cependant ce n'est pas ca la science! La science c'est de l'observation des expériences, des théories et des pratiques montré et démontré. Prenons en exemple [url=http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&frm=1&source=web&cd=11&ved=0CHoQFjAK&url=http%3A%2F%2Fwww.utc.fr%2F~tthomass%2FThemes%2FUnites%2Fhist%2FHistoire%2520du%2520systeme%2520metrique.pdf&ei=5w8RUbTlOYaj0QXdioDgBQ&usg=AFQjCNExqPTYIHjeqwr5NYoYjdsc_xtVKg&sig2=arV3gst8iRkIdmp29W8Evg]le système métrique (fichier au format .pdf)[/url], l'Évèque[url=http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles-Maurice_de_Talleyrand-P%C3%A9rigord]Talleyrand[/url] proposa un système de mesure basé sur le quart de la circonférence de la Terre, et que le 1/10 000 000 de cette circonférence serait "un mètre". Or personne ne peut remettre en cause ou modifier cette découverte et son utilisation sans remettre en cause toutes les mesures prise au préalable. Attention si je ne peux pas remettre en cause l'origine scientifique du système métrique et son calcul pour y parvenir, je peux remettre en cause l'homme qui prétend avoir faite la découverte, ce qui vous conviendrez n'est pas la même chose.

Vous parlez du Moyen-âge et des résultats de la religion que j’aurai peut-être défendu, n’ayant pas d’exemple en tête pour cette époque je prendrai le cas de Galilée religieux et scientifiques de l’époque de la renaissance, qui c’est vu menacé d’être brulé vif pour être partisan et avoir enseigné le copernicanisme (théorie de Copernic) qui mettait bien à mal la bible puisqu’il décrivait une trajectoire parabolique des planètes y compris la Terre, que cette dernière n’est pas le centre de l’univers et que c’est bien les planètes qui tourne autour du soleil.

Tout ceci pour dire que la religion, à l’époque pratiquait les sciences (et encore aujourd’hui), et censurait toutes découvertes qui étaient en contradiction avec la bible. Aujourd’hui ce n’est plus la religion qui bloque la recherche et la découverte, mais bel et bien le pouvoir de l’argent et des lobbies, qui pour ne pas casser un marché façonnent et censurent les parties délicates des découvertes (c’est ce qui se passe avec les médicaments.).

Vous aussi car vous mélangez des techniciens et des scientifiques
Ce sont deux métiers intiment lié, car même si le technicien est capable sous certaines conditions, et pour quelques objets, remplacé la partie scientifique de la conception. Mais ce n'est qu'avec des théories (donc des outils mathématiques) qu'il pourra perfectionner ses créations.

Je suis à la base électronicien de métier qui me suis convertit à l’informatique (au niveau dépannage dans sa partie matériels et logiciels), je serai incapable de dépanner sans les lois physique de Georges Simon Ohm au minimum.

Alors certes, vous allez peut-être me trouver un technicien qui peut se passer de théorie pour son métier, mais j’imagine qu’ils sont rares.

Ah ! Évidemment ! Si tout ce qui est phénomène et matière est issu de la science, je dois m'incliner. Mais je vous ferais quand même remarquer que les religions prétendent, elles, que c'est Dieu qui est à l'origine des phénomènes et de la matière. Autrement dit votre argument assimile, comme moi, la religion et la science.
Tout ce que vous pouvez voir et toucher, sont des atomes, ce n'est plus une nouvelle, c'est une réalité qui est observable. Je ne parle pas de vos convictions ou des miennes quant à l'origine de la matière mais simplement du fait établie. Une goute d'eau est une multitude d'atomes qui forme une composition chimique répertorié (H2O), et cela n'est pas une théorie que l'ont peut casser puisqu'elle est observable et vérifiable. Il en va de même pour les forces qui nous entourent (le vent, le feu...) une flamme pour se consumer à besoin d'oxygène et d'un combustible pour bruler, c'est bel et bien un phénomène physique car il est bien impossible d'allumer un feu dans l'espace.

Je ne sais pas si je suis clair dans mes explications, mais je souhaiterai vous faire comprendre que la science s’occupe des phénomènes observable, alors que la religion essai de donner une explication à l’invérifiable (comme la vie après la mort, l’importance de l’âme…).

Et qui étaient la poignée de Romains qui connaissaient les principes moléculaires des réactions chimiques ?
Je n'ai pas cherché à vous faire croire que les Romains connaissaient les principes moléculaires, loin de là, mais plutôt que leurs essais de bétons leurs ont permis un jour de trouver un dosage qui leurs ont permis de consolider très fermement leurs bâtiments, et cela sans connaitre une once de principes scientifiques. Aujourd'hui avec l'aide de la science, le béton est approprié par son mélange au type de construction, et normalement, les contraintes recensées sont pris en compte, pour fabriquer le béton adéquat à la structure à réaliser.
Ce n'est pas une question d'esprit, c'est une question de volume et de vitesse.
Donc de besoin imposée, et une obsolescence programmée de plus en plus courte, et un besoin de satisfaire l'égo à travers des objets inutiles censée amélioré le quotidien, qui ne sont en faite qu'un signe de richesse (éphémère) extérieur tout comme la grosse berline, ou le cross over à la mode désormais. Donc c'est bien une question d'esprit collectif qui à pour but de surconsommer pour paraitre.
Justement Newton c'était de la science parce qu'Einstein a pu le contredire. Et les théories de la relativité c'est de la science parce que c'est réfutable. Et d'ailleurs c'est en contradiction radicale avec la physique quantique. Donc les deux sont probablement (!) fausses.
Je n'ai jamais dis que Newton n'était plus de la science parce qu'il s'était trompé. J'essai d'expliquer que la science ce n'est pas la controverse, mais l'art d'observer et de démontrer. Newton à déduit ses théories avec la limite des outils qu'il disposait à l'époque, et puis comme je le précise plus haut, de part sa notoriété, il s'est certainement laissé emporter par ses propres convictions et théories en les présentant comme vérité établie alors qu'il était incapable de les observer.

De plus la physique quantique et la physique générale ne peuvent pas être mis en relation puisque la physique générale s’intéresse à l’infiniment grand, et que la physique quantique se focalise sur l’infiniment petit. Les scientifiques cherchent depuis Einstein, précurseur de la théorie de l’unification, à concilier les deux. Vous pouvez regardez ce documentaire si vous souhaitez en savoir plus:La théorie des cordes

Enfin, Leucippe c'était quand même il y a 2500 ans.
Leucippe a émis l'hypothèse, ceci n'est devenue de la physique lorsque [url=http://fr.wikipedia.org/wiki/Mod%C3%A8le_atomique_de_Thomson]Thomson[/url] et [url=http://fr.wikipedia.org/wiki/Mod%C3%A8le_atomique_de_Rutherford]Rutherford[/url] pu les observées et les retranscrire en langage mathématiques fin 1800 début 1900.
Oui. D'ailleurs depuis presque un siècle la science est même dirigée par la technique. On ne cherche que ce sur quoi la technique promet des résultats. D'où la nécessité de surveiller également la technique. Et de la séparation de la technique et de l'État.
Je ne suis pas d'accord, la science travaille sur les techniques parce qu'elle est financé pour ces sujets. Si les scientifiques pouvaient être financé pour des recherches qui ne soient pas en relation avec une production que l'ont veut grandissante je suis persuadés que beaucoup le feraient volontiers. Pourquoi l'État devrait se détourner de la science et de la technique? Elle existe, et mérite des règles tout comme la politique, car la connaissance et la science sont à partager pour ceux qui s'y intéressent, afin de mieux comprendre et de mettre des réponses à nos "pourquoi". Il faut s'imaginer une autre vision de la recherche, de la science et de la technique, tout comme vous le faites pour la politique.
Effectivement, c'est du domaine de la croyance. Ça relève donc bien de la laïcité. Laïcité = neutralité = respect.
Vous détournez mon commentaire à votre avantage ici ;).

Je pense qu’effectivement que les scientifiques sont nécessaire à notre compréhension des phénomènes scientifiques qui nous entourent, les croyances sont pour un autre corps de métiers ;).

Il serait possible d'ajouter à cela le fait que la science, et la technologie qu'elle rend possible, sont soumises à l'argent, au souci de la rentabilité immédiate, au dogme de la compétition, à rebours des besoins de la survie de la vie ; mais cela n'est qu'une conséquence et non pas la cause : la prise de pouvoir de l'argent, qui de nos jours gouverne l'homme, et en particulier celui qui croit posséder, quand il n'est que possédé, cette substitution du chiffre à l'esprit, n'est qu'une conséquence de la trop lente croissance de la conscience sur Terre.
Je suis curieux de connaitre votre version sur la ou les cause(s) de la dérive scientifiques. Peut-être qu'elle me ferait changer d'avis.

La conscience sur Terre n’évolue qu’après coup, tout comme un enfant à besoin de se bruler une fois pour comprendre que le feu c’est chaud, l’homme à besoin de faire des erreurs pour que sa conscience comprenne que ce n’est pas la bonne méthode. Ceci n’est pas un frein puissant face à l’avancé technologique et scientifique qui est aujourd’hui un outil pour les grandes puissances de nous façonné à leur modèle qu’ils ont choisies.

Ghislain et lanredec, pouvez-vous m’expliquer le rapport entre vos discussions et la liberté politique et économique des médias ?

http://etienne.chouard.free.fr/forum/viewtopic.php?pid=23308#p23308

Mais vous avez raison → j’ai simplifié.

Vous avez raison, je me suis emporter dans des analyses qui n’avaient pas sa place sur ce post, je m’en excuse.

Si vous souhaitez que je supprime mes interventions, je le ferais sans en demander la raison.

Ghislain, cela arrive à tout le monde, ne supprimez rien, tenez, réagissez à la contribution qui parmi les précédentes traitait du sujet et qui vous branche. Je pense que cela sera suffisant pour recadrer. :wink:

Je reprends donc au même endroit:

Pouvoir du Savoir (ou connaissance, ou science, à débattre):
Science: Source de toutes connaissances.
Médias: Outils de diffusion du savoir, constamment et pour tous.
Education: Outil de formation initiale et/ou continue des citoyens.

Qu’en pensez vous?


Sujet du fil : " Les médias d’information doivent être libres, politiquement et économiquement "
Media : du latin « lieux accessibles à tous »
Informer : instruire de quelque chose, du latin former, façonner, instruire
Instruire : enseigner, du latin mettre dans, construire, agencer

Alors, libres ? Libre des autres pouvoirs, certainement. Le pouvoir de façonner l’esprit ne doit pas être abandonné au détenteur d’un autre pouvoir (politique ou économique). Mais aucun autre pouvoir ne doit être laissé à la portée de celui qui a celui ci.

Par contre le pouvoir de façonner l’esprit ne doit certainement pas être libre politiquement. Au contraire il doit être contrôlé de près par la société. C’est une condition de la liberté d’expression et de la liberté d’opinion.

On a déjà la séparation de l’Église et de l’État, et la MIVILUDES. Il faut poursuivre la logique par la séparation de l’État et de l’ensemble des pouvoirs de façonner l’esprit (science, information, éducation, religion, …) et par une structure de contrôle démocratique. Donc hors de l’exécutif.

Le pouvoir, c’est quand on fait appliquer sa volonté par quelqu’un d’autre.

Transmettre une idée a qqun d’autre, tout le monde peut le faire. Si vous arrivez à convaincre qqun, cela n’a rien avoir avec le pouvoir.

Le problème n’est pas là.

Vive la propagande et la publicité, vive Bernays et Goe … oups, j’ai failli atteindre le point Godwin. Allons, soyons sérieux, contredire pour contredire ne fait pas progresser.

Quelques lectures pour aller plus loin :
Aldous Huxley, dans Retour au meilleur des mondes
Aldous Huxley, dans la préface à Meilleur des mondes
Noam Chomsky, Manipulation de la peur
Kirkpatrick Sale, Cinq facettes d’un mythe
Ivan Illich, dans Valeurs vernaculaires

Un état totalitaire vraiment efficace serait celui dans lequel l'exécutif tout-puissant des chefs politiques et leur armée de managers contrôle une population d'esclaves qui n'ont pas besoin d'être contraints, parce qu'ils aiment leur servitude. Leur faire l'aimer est la tâche assignée, dans des états totalitaires actuels, aux ministères de la propagande, aux éditeurs de presse et aux enseignants.

Pour aller dans le sens d’Aldous, mais à la lumière du temps présent :

Si un petit groupe d’individus ou plusieurs petits groupes d’individus, détiennent :

 - les outils d'information principaux
 - ceux des terrains de jeux et loisirs qui participent à la fabrique de l'imaginaire
 - la création monétaire
 - le pouvoir de financer les projets
 - une grande partie de l'outil de production industrielle et agricole
 - le marché de l'emploi
 - la gestion des ressources naturelles
 - une grande partie de la production d'énergie
 - les principales voies de communication aériennes ou autoroutières
 - et d'autres choses encore

Alors ces gens là ont la possibilité de gouverner les gouvernements
Alors ces gens là sont les maîtres de toute l’organisation humaine
Alors ces gens là ont la possibilité de créer désirs et dépendances
Alors ces gens là gouverneront jusqu’aux âmes des gens.

Ils détiendront collectivement le réglage fin du besoin et de l’assouvissement, ajusté judicieusement pour maintenir l’angoisse suffisante pour entraîner la soumission, mais insuffisante pour induire la révolte.

Point n’est besoin pour eux de se réunir en conclave pour ourdir quelque complot : leur instinct boulimique, leurs grossiers appétits, le tropisme au profit, seront le moteur de leur harmonisation naturelle : d’instinct ils travailleront dans le même sens, même si à l’occasion leurs guerres intestines peuvent être sans pitié, lorsqu’il s’agit de « conquérir des parts de marché ».

Point n’est besoin d’une théorie du complot pour expliquer l’étonnante convergence des pouvoirs, mis en synergie pour asservir.

La question des médias, l’origine de ce fil, n’est qu’une brique de l’édifice :wink:

Voila ce que j’appelle une belle et pertinente synthèse, ou je ne m’y connais pas … Joli

Le réglage fin des politiques ajusté judicieusement pour maintenir l'angoisse suffisante pour entraîner la soumission, mais insuffisante pour induire la révolte.
Merci Ana pour les enchainements logiques convaincants. Pour confirmer : Un document pdf de 42 pages, de l'OCDE ( tiens, ils se réunissent quand même, Ana ! ), sur ce sujet : La faisabilité politique de l'ajustement structurel :

[size=9][b][i]http://www.oecd-ilibrary.org/fr/development/la-faisabilite-politique-de-l-ajustement_110210303112;jsessionid=ty47pppsyyqb.x-oecd-live-01[/i][/b][/size]

Nous pouvons y lire par exemple page 31 :

« L’autre mesure de stabilisation qui peut être recommandée est une politique monétaire restrictive. Comme celle-ci frappe de manière uniforme tous les revenus et qu’elle a des effets négatifs à la fois différés et indirects (les salariés licenciés par une entreprise en faillite ne manifestent pas contre la Banque centrale), elle comporte peu de risque politique. »

Fin de citation

Mon analyse :
Politique monétaire restrictive de la BCE => Crédits plus chers et plus difficiles à obtenir pour les entreprises => Difficultés pour les entreprises => Soit salaires abaissés ou fermeture => Fin de mois difficiles pour les salariés => Soumission aux désirs des employeurs avec faible possibilité de soutien syndical en raison du chômage => Dégoût de la politique qui a été détournée pour ne pouvoir rien changer à l’ordre social => Les décideurs ne tiennent pas compte des dégoûtés de la politique => ils continuent la soit-disant « construction » européenne => Toujours plus de pouvoir hors-contrôle des citoyens par le biais de la « construction » européenne => Toujours plus de politiques monétaires restrictives

Il faut casser ce cercle infernal. Reprendre le pouvoir sur notre monnaie est nécessaire pour la souveraineté du peuple sur les décisions.
— « La sortie de l’euro est l’outil le plus puissant pour rééquilibrer l’Europe et créer de la croissance. »

Jonathan Tepper

Étude économique détaillée en anglais :
http://fr.scribd.com/doc/82034284/VP-February-2012-Eurozone-Breakup-Summary?secret_password=2fxqq6wvrmf87v9n2wv8

— « Le plus frappant, c’est qu’il y a remarquablement peu de mouvements économiques au moment de la dissolution d’une union monétaire. »

Andrew Rose

Entretien filmé explicatif de l’étude économique :

Cliquez sur l’image pour ouvrir la vidéo.

Très enrichissante réponse :slight_smile:
Concernant la très dense vidéo de Laurent Pinsolle, je suis plus favorable à un système de monnaies emboitées ( continentale, nationales, régionales, locales )
Mais c’est hors sujet.

C’est bien résumé AS! Joli en effet! :slight_smile:

Une occasion de voir si l’initiative citoyenne européenne est autre chose que du vent :

Initiative Européenne pour le Pluralisme des Médias

Objet: Protéger le pluralisme des médias par une harmonisation partielle des règles nationales relatives à la propriété des médias et sa nécessaire transparence, aux conflits d’intérêts avec les instances politiques, à l’indépendance des organes de régulation et de contrôle des médias.

Principaux objectifs:
Nous demandons que soient apportés des amendements à la Directive Services de Médias Audiovisuels (ou l’approbation d’une nouvelle Directive) afin d’introduire des règles harmonisées en ce qui concerne la défense du pluralisme des médias en tant qu’étape nécessaire pour le bon fonctionnement du marché intérieur. Une telle législation, en conformité avec la Charte européenne des droits fondamentaux, saura également répondre à l’objectif d’intérêt public de maintien d’un débat démocratique pluraliste à travers le libre échange des idées et de l’information dans l’Union européenne.


Enregistré depuis deux mois. Il y a 280 soutiens venant de 21 pays (comme il en faut un million, à ce rythme il en manquera 998 000). C’est aussi une occasion de nous compter puisque ce fil montre un consensus sur ce sujet.

Principaux objectifs: Nous demandons que soient apportés des amendements à la Directive Services de Médias Audiovisuels (ou l’approbation d’une nouvelle Directive) afin d’introduire des règles harmonisées en ce qui concerne la défense du pluralisme des médias en tant qu’étape nécessaire pour le bon fonctionnement du marché intérieur.
lanredec, je n'ai aucune inquiétude, cette initiative pourra facilement être acceptée par la Commission Européenne™ puisqu'elle se base qu'en tant étape nécessaire pour le « bon fonctionnement du marché intérieur », c'est à dire qu'en tant étape pour plus de concurrence libre et non-faussée entre entreprises des médias. C'est leur version à eux du pluralisme. Pour moi, le pluralisme, ce n'est pas forcément une pléthore de médias forcément privés qui se font concurrence avec un contenu idéologique identique, c'est le pluralisme des opinions.

™Vous savez ces braves gens qui ont le pouvoir de retoquer les budgets votés par nos représentants élus pour y mettre encore plus d’austérité sans devoir subir aucune responsabilité politique de leurs actes, d’où une montée de l’extrémisme et de la popularité de solutions autoritaires. C’est en ce sens que je pense qu’il est préférable que nous dénoncions comme caducs les traités qui nous ont menés où nous sommes avant que nous ayons vraiment besoin d’hommes providentiels pour nous en sortir.

Pour moi, le pluralisme, ce n'est pas forcément une pléthore de médias forcément privés qui se font concurrence avec un contenu idéologique identique, c'est le pluralisme des opinions.
Pour moi aussi. Et pour tout le monde ici, j'ai l'impression. Mais si interdire à une poignée de milliardaires de détenir la poignée de médias résiduels, ça n'assurera pas le pluralisme des opinions, du moins ça le permettrait. Alors que le statu quo ...

Évidemment, si les seules initiatives que vous acceptez de soutenir ce sont celles qui n’ont aucune chance d’être ne serait ce que lues par la Commission, je n’ai rien à dire.

Et est-ce que cette Commission a lu les résultats des référendums du 29 mai 2005, l’opposition soutenue et manifeste à sa politique d’austérité au Portugal, en Espagne, en Grèce, le rejet de plus en plus important de l’idée d’intégration et l’initiative pour une Banque Européenne pour l’Emploi proposée par le groupe de la Gauche Européenne ? Si elle est autiste à ce point d’où tire-t-elle sa légitimité ? Parce qu’elle est truffée de lobbystes à la solde des plus grandes entreprises ?

Oui, c’est ce que je veux dire. Si vous refusez de lui présenter les choses d’une façon qu’elle peut entendre, il est inutile d’espérer qu’elle écoute le reste.

Sa légitimité ? J’en ai parlé sur un autre fil (la doctrine de « l’assentiment implicite » : tant que le despote est en place c’est que les gens ne sont pas réellement contre).

Initiative européenne relative aux médias

"Nous demandons que soient apportés des amendements à la Directive Services de Médias Audiovisuels (ou l’approbation d’une nouvelle Directive) afin d’introduire des règles harmonisées en ce qui concerne la défense du pluralisme des médias en tant qu’étape nécessaire pour le bon fonctionnement du marché intérieur.
"

Voici le type même de l’initiative qui n’a aucune chance de passer à la Commission, ni même d’être signée par plus de quelques milliers de citoyens européens.

Elle est beaucoup trop vague.

Il faut demander des choses précises et concrètes : de préférence une seule, qui soit immédiatement comprise et ressentie par tout le monde comme juste (en s’assurant qu’elle relève de la compétence de la Commission). Pour commencer, voir ce que dit la Directive européenne actuelle. JR