2A2f Les votes blancs doivent être décomptés et suivis d'effet

Il me semble que [bgcolor=#00CCFF]le vote blanc, comme rejet explicite de tous les candidats, jugés tous mauvais, a sa cohérence propre, sa légitimité naturelle[/bgcolor], sans qu’il soit nécessaire d’y adjoindre un mode de candidature alternatif (le tirage au sort des nouveaux candidats).

Je suis très intéressé par ce mode de candidature alternatif, mais je ne le trouve pas indissociable du vote blanc qui se suffit très bien à lui-même : en cas de vote blanc majoritaire, les candidats rentrent chez eux (pour combien de temps ?), et on recommence simplement : campagne électorale (avec d’autres candidats, évidemment) et scrutins. Pendant ce temps, les élus sortants expédient les affaires courantes, on sait faire. Comme dit Jacques, ça va coûter de l’argent (pas tant que ça), mais je trouve ça dérisoire à côté des coûts infinis et variés de l’élection d’un affreux (« le moins pire »).

Par ailleurs, le tirage au sort ne peut sans doute pas remplacer l’élection sans changer d’autres modalités, sans lesquelles il est critiquable (dangereux) : remplacer UN élu par PLUSIEURS tirés au sort (la collégialité compense le risque d’erreur inhérent au sort), prévoir des MANDATS COURTS ainsi que la REDDITION DES COMPTES en fin de mandat (puisque l’élection n’existe plus pour « sanctionner »), etc.

Surtout, je rappelle que je cherche à mettre au point un texte [color=red][b]consensuel[/b][/color], pour permettre une vaste union, temporaire mais déterminée sur l'essentiel. Or chacun sent que [b]le tirage au sort ne va pas être consensuel[/b], pas tout de suite en tout cas. On risque fort de se focaliser, de se bagarrer, on risque de se désolidariser, et on va finalement continuer à se faire enfumer par les cratocrates parce qu'on n'aura pas su nous unir sur l'essentiel : organiser enfin [bgcolor=#FFFF99][b]les institutions permettant la résistance permanente aux abus de pouvoir.[/b][/bgcolor]

Le vote blanc décisionnel, lui, est sûrement un principe consensuel, très fort s’il reste simple.


ET LE NOM ?

« Vote alternatif », c’est bien, mais à mon goût, ça ne sent pas assez le coup de balai général attendu…
On cherche ?

« Alter vote »
« Vote récusatoire »
« Vote dehors ! »
« Vote contestation »
« Vote désaveu »
« Vote tous dehors ! »
« Vote essayons-en d’autres »
« Vote renouvellement »
« Vote de défiance »
« Vote protestataire »
« Vote rentrez chez vous »
« Vote vert » (espoir)

« Vote blanc » (pitié pour les citoyens…) :confused:

Consensus?

Je suppose que faute de pouvoir aller plus loin il yaurait consensus sur les deux points suivants :

  • Garder « vote blanc » dans l’usage courant (mais on pourrait aussi l’appeler : « vote d’exclusion », « vote récusatoire », etc., dans l’usage officiel) ;

  • Admettre que si le vote blanc arrive en tête il faudra recommencer l’élection (dans le cas contraire, ce sera le même vote blanc qu’autrefois - sans effet particulier).

Ce serait déjà un progrès. JR

Progrès décisif, en effet.

Vous résumez ainsi : « si le vote blanc arrive en tête, il faudra recommencer l’élection ».
Il faudrait préciser ]« avec d’autres candidats »[/color], bien sûr.

Je n’aime pas beaucoup « vote d’exclusion », car le terme « exclusion » a actuellement une connotation sociale très négative. « récusatoire » est très significatif, mais sonne peut-être un peu trop « technique ». J’aime bien « vote de défiance », mais je propose également « vote de censure »…

L’expression « vote blanc » a aujourd’hui une telle connotation d’inutilité que la conserver serait, je pense, contraire à notre volonté de revaloriser ce type de vote. Ce serait un peu comme « traîner un boulet », comme un frein à notre effort de remotivation des électeurs.

Cela dit, je suis d’accord avec Jacques : si on continue d’utiliser l’expression « vote blanc » dans l’usage courant pour des raisons de simplicité, il faudra faire parallèlement un gros effort pour compenser la vacuité qu’elle véhicule aujourd’hui en utilisant abondamment la nouvelle désignation dans le langage officiel et dans les médias, afin de changer les habitudes de pensée.

Bonjour à tous,

il nous faut dépasser la contradiction entre :

le respect de la volonté populaire dans sa majorité ET dans ses minorités, d’une part, et…

la recherche d’efficacité, du point de vue « gouvernance », d’autre part.

Peut- être, en réalité, la complexité, ici, n’est qu’une « valse » de choses simples.

à chaque moment de cette valse, il y a déséquilibre , tantot en faveur de « l’efficacité », tantot en faveur de la « représentativité »…

c’est le problème de l’intervention citoyenne, de ses rythmes propres, face à ceux que l’on a décrétés d’avance dans la « partition » constitutionnelle.

… on peut penser que le vote blanc a un sens non pas " statique", mais « dynamique » :

tout le monde n’est pas sur la même longueur d’onde au même instant, et c’est plutôt rassurant, ma foi !

cette « cacophonie » , cache l’émergence d’une musique « inattendue »: celle de la vie réelle face aux lois figées…

je trouve essentiel QUE L’ON SE CASSE LA TÊTE, ICI, sur ce problème, et la discussion en cours me semble potentiellement fructueuse :

le « dépassement » des contradictions a sans doute besoin d’ un arsenal d’idées, à ne pas abandonner :

  • comme la place du tirage au sort (qui donnerait à « l’aléatoire » la vertu qu’il peut avoir), « pour donner du temps au temps ».

-comme la place du « doute provisoire », moment du débat .

  • le « VOTE BLANC », qui peut surgir « librement » et donc avec une identité « ambigue », ( doute? récusation? alternative?) …personne ne possédant « la vérité à priori », le fameux « doute scientifique » fait partie du cheminement vers une remise en cause copernicienne.)

mon idée, donc, c’est que :

SI BLANC OBTIENT UN SCORE NON NEGLIGEABLE, il doit pouvoir PORTER DU SENS :

ou du moins le droit d’être représenté .(tirage au sort…? )…mais , peut-on « faire dire » aux électeurs ce qu’ils n’ont pas dit explicitement ?

il me semble que celà créerait un nouveau parti encore plus" usurpateur" que les partis traditionnels, tout comme les « candidats sans étiquette » des années « chapeau melon et botte de cuir »…

je ne vois que le TEMPS, pour faire le travail de lecture du sens d’un vote blanc:

comment?

justement, là, dans LE TEMPO:

BLANC MODIFIERAIT LE TEMPO, par exemple en réduisant la durée du mandat des « bien élus », au « prorata » de l’importance de ce doute/récusation qu’on a pu exprimer (contre eux.) , par le vote blanc

…donc, BLANC fait changer le pas de danse…ne permettant plus à l’alternance récusée de se reproduire dans les mêmes conditions

mais ne devrait-on pas lui accorder un autre droit ?

celui, dans le délai désormais raccourci , qui nous sépare de la prochaine échéance électorale, de devenir « ALTERNATIF » , c’est à dire d’être exploité au grand jour par les tenants d’une « alternative » revendiquant le sens du vote blanc, mais acceptant de le prouver (et de s’en donner le TEMPS nécessaire…)

pas d’à priori sur le sens du vote blanc, mais acceptation par tous de son impact (qui devrait stimuler le sens du débat), et inviter à s’intéresser à « la proposition politique » ( les forums du Blanc…?)

j’imagine , donc que si, une fois ce « travail du temps » accompli, le nouveau vote confirme l’émergeace d’un « parti de l’alternative », celui-ci peut comme les autres, etre remis en cause ( par un nouveau vote blanc…

mais je crois qu’en réalité la vie politique ainsi enrichie, irait vers plus de détermination des citoyens, donc plus de « participation », voire, à « la mutation suivante », une forme de « démocratie directe » ( encore à inventer).

…ceci est une correction influencée par les remarques d’Etienne et de Jacques.

amicalement :cool:

Intéressant… (de toutes façons, ce n’est pas l’époque des tomates ;))

Attention : ne pas mettre la barre à « 50 % + 1 voix » dans l’absolu. En effet, il y a de nombreux cas où c’est la majorité relative qui l’emporte, lors des deuxièmes tours, notamment.

Dans ces cas (importants) où règne la majorité relative, voyez-vous de bonnes raisons d’exiger une majorité absolue des votes blancs pour les rendre décisifs ?

Réduction du temps de mandat, nouveaux candidats. vote alternatif

Réduction du temps de mandat. Je ne suis pas d’accord. Premièrement, nous entrerions dans des complications effroyables - par exemple, avec ce système l’Assemblée générale changerait constamment de composition suite à des élections partielles. Deuxièmement (pardon Alain), la proposition n’est pas logique : si on a un doute sur un candidat, on ne l’élit pas, serait-ce pour un jour (supposez que ce jour là soit celui où l’Assemblée nationale décidera de faire la guerre?)

Nouveaux candidats : en réfléchissant, je ne crois pas qu’il y ait consensus à-dessus. Ce serait donner un pouvoir exorbitant au vote blanc, surtout s’il n’a que la majorité relative. Il appartient aux candidats et à leurs groupes de tirer les conclusions du vote blanc, et aux électeurs de revoter dans la même conditions : le vote blanc ne sera peut-être plus majoritaire.

Je reviens quand même sur un point essentiel : sans tirage au sort d’une liste correspondant au vote blanc, ce vote restera sans effet à moins d’être majoritaire (Etienne en conviendra, je pense).

« Vote alternatif » continue de me paraître à la fois précis et poli, et approprié dans tous les cas (quel que soit l’effet qu’on veut donner au vote blanc, y compris celui d’un « vote de censure »). JR

Bonjour Jacques,

Merci de votre objection qui pèse certainement, et interpelle en conséquence, et que je ne prétends pas évacuer ici avec ma petite réponse de roseau pensant planté peut-être n’importe où…

je ne me sens pas offensé, car je sais bien que ma proposition est discutable, mais loin d’être idiote, car il y a beaucoup de demandeurs d’une plus grande « précarité » des élus et des puissants, et d’une moindre précarité sociale des citoyens…

la logique à chercher n’est pas seulement celle de celui qui a voté pour son candidat, c’est celle de celui qui n’a voté pour aucun des candidats, notament quand tous les candidats sont porteurs d’une pensée unique… cela pourrait arriver, non ?

que l’Assemblée générale de ces Messieurs soit perturbée par l’arrivée d’intrus, cela reflète une réalité qui de toutes façons dérangera, voire « bousculera » la société entière tôt ou tard, surtout si « en amont », la constitution n’envisage pas d’intégrer cette « turbulence légitime » dans un cadre légal.

remettre à plus tard l’écoute du peuple, c’est faire régner une "tranquillité illusoire " de gouvernants qui ne comprendront que trop tard les « urgences sociales » et autres perturbations de leur petite musique de nuit…

je préfère avoir un remous permanent à l’Assemblée, plutot que la chienlit dans la rue, l’étude des « dossiers en cours » ne sera pas meilleure avec une assemblée d’absentéistes occupés à « gérer leur cumul de mandats ».

Jacques, excusez-moi de défendre mon idée, il faut tenir compte de ce que signifie « l’antiparlementarisme » que je suis le premier à redouter, car il fut porteur du pire.

pour éviter le pire, chaos plus « complexe » que la complexité organisée , il faut bien chercher encore à améliorer la réactivité, le renouvellement et la représentativité du Parlement.

…On ne dira pas sur ce forum que les allées et venues d’intervenants nouveaux ou passagers nous perturberait dans notre travail : il sentirait le renfermé s’il ne visait qu’à bénéficier du "calme de la réflexion " (nécessaire, mais pas suffisant)…:cool:

J’appelle le vote blanc « EXPRESSION DU DOUTE », le doute est permis, il n’accuse personne, il est en train de réfléchir…

… Bonne nuit les amis !

Vote blanc, expression du doute

Le vote blanc est certainement l’ « expression d’un doute », mais il est plus que douteux qu’on puisse retenir l’expression « expression d’un doute » dans la constitution.

Il faut trouver autre chose. JR

Vote blanc = expression d’un rejet global explicite = beaucoup plus virulent qu’un simple doute.

Essayons de ne pas stériliser cet outil fondamental de résistance à l’oppression qu’est le vote blanc.

Le vote blanc est beaucoup plus radical qu’un simple doute.

L’expression politique d’un simple doute ne servirait pas à grand chose : quelle décision pourrait-on programmer à partir de la constatation d’un simple doute ? Ce constat resterait forcément lettre morte et nous serions toujours bâillonnés.

Par contre, il nous manque, il nous manque cruellement, la possibilité de voter : « je trouve mauvais ou dangereux tous les candidats en présence dans ce scrutin précis et je souhaite leur renouvellement complet ».

Pensez à l’injustice criante du scrutin du 21 avril 2002 : on ne peut pas dire que le « piège politique de la neutralisation du vote blanc par confusion avec les nuls » soit douteux ou théorique, nous parlons bien avec le vote blanc décisif d’un outil central pour une démocratie authentique.

Le vote blanc permet de s’affranchir d’une supercherie politicienne qui consiste, pour les partis politiques, à présenter un choix qui n’en est pas un, ou une alternative qui réduit l’élection au choix entre la peste et le choléra, ce qui n’est pas l’horizon indépassable de la démocratie.

Je trouverais parfaitement paralysant de réduire le vote blanc, qui devrait être un vote puissant, à « l’expression d’un doute », formulation bienveillante pour les candidats.

Je ne fais évidemment aucun reproche à Alain (qui ne peut guère être suspecté d’être complice des institutions qui musellent les citoyens sans l’avouer), et je suis sûr qu’il me comprendra :confused:

Bonsoir,

je partage la révolte des votes « blanc », exprimée par Étienne, et je regrette de compliquer (provisoirement) l’approche du problème, mais

c’est ce que fait « BLANC »…

si on lui attribuait exclusivement le sens de vote récusatoire, outre que l’on se priverait d’un « bénéfice du doute », réduit à aller grossir l’abstention, on se condamne à récuser, sans alternative explicite disponible.

les gens ont « peur de l’aventure », et l’effet de cette peur n’aiderait pas à donner au" blanc "une vraie liberté d’expression.

il me semble que les récusateurs peuvent accueillir dans le front commun du vote blanc tous ceux dont le doute est aussi « citoyen ».

partons du résultat recherché:

1)Pour que les abstentions baissent sans contrainte ?

il faut que voter ait un écho, une conséquence, un « sens »… un enjeu… etc … donc :

  • qu’une majorité puisse s’assumer.
  • que l’opposition puisse jouer son rôle de contre-pouvoir
  • que le doute soit au moins permis, même s’il n’est pas entendu en tant que tel…(dommage)
  • que la récusation du système, (donc à la fois de la « majorité » et de « l’opposition bidon », …) obtienne une tribune « alternative », si elle n’est pas majoritaire, et ne soit pas sans impact sur la suite des évènements (là, je pense quand même à rendre relativement « instable » l’Assemblée, avec variation de la durée des mandats…)
  1. Pour que, si le vote « BLANC » est majoritaire, (relatif ou absolu) il s’en suive un changement effectif permettant à une authentique majorité de s’assumer , il faut:
  • que les minoritaires acceptent les récusations demandées (souci de démocratie )
  • que cela débouche sur une renégociation de tout le protocole électoral, un débat public, un tirage au sort d’arbitres, voire un référendum, bref : un processus correctif, permettant de dépasser le « blocage » en respectant la démocratie, donc permettant l’émergence d’une revendication politique non audible jusqu’alors…

il faut que la Constitution ne dise jamais qu’elle est parfaite, sacrée, éternelle et immuable…
donc elle doit prévoir ces phases de transition « constitutionnelles », dans un esprit positif, envisageant comme possibles les mutations nécessaires.

je pense qu’il est primordial de prévoir ce qui se passerait si on avait un réel souci de respect de la démocratie., et d’en anticiper le processus pour que celui-ci reste un phénomène dont la légitimité serait déjà inscrite dans la loi : je rejoins Jacques quand il fait référence à la transition relativement pacifique de l’Union soviétique vers… je dirais « d’autres choses »… excusez-moi, c’est trop long… j’arrête ici…

[bgcolor=#FFFF99]Le vote blanc n’est pas une récusation du système, mais seulement des candidats en présence.[/bgcolor]

À mon avis, le vote blanc n’exprime pas la « la récusation du système », mais bien celle des candidats en présence, dans le scrutin en cours seulement, mais radicalement.

En effet, pas plus que « l’expression d’un doute », nous ne pourrions tirer de la « récusation du système » une décision concrète (essayez d’écrire l’article de la Constitution qui décrirait les conséquences pratiques d’un vote blanc massif, interprété comme « récusation du système »).

Il me semble que le vote blanc doit avoir un sens à la fois simple et fort, avec des conséquences concrètes sur le choix (ou le rejet) des candidats présentés au suffrage.

Et c’est indirectement que l’abstention baissera avec cette prise en compte honnête des votes blancs, car il est probable que de nombreux électeurs se détournent actuellement des isoloirs en ayant bien compris que les élections sont souvent un jeu de dupes où le choix véritable n’est pas possible.

Qu’on leur rendre le choix, qu’on établisse enfin une vraie possibilité de contester, et ils seront nombreux à revenir voter, c’est sûr.

Et pour exprimer un simple doute (toujours possible et intéressant pour nuancer l’opinion exprimée), on peut proposer un autre vote (à nommer), mais cela me semble moins primordial.

Le doute a encore plus mauvaise presse que le fanatisme…

On risque de voir défiler des « candidats » éliminés par une « récusation permanente », et cela finira comment ?

Nous vivons dans un monde du zapping où personne n’écoute personne, et où la haine seule s’exprime : on ira voter (« éliminer ») rageusement, et après ?

Est-ce un « homme providentiel » que l’on recherche ?

Je ne me fais aucune illusion, bien que « je croie en l’homme », ce sont les situations où un « système » les propulse, qui « dénaturent » les individus.

Ils ne sont pas « tous pourris », et si on est amené à tous les récuser, c’est à mon humble avis un problème de « système ».

… Mais ce n’est pas à cette petite idée-là que je tiens, cela revient au même d’appeler le vote blanc « récusation de tous les candidats » ou « récusation du système qui fait qu’ils sont tous à bannir », ce qui est important c’est en effet qu’un vote puisse récuser un tyran .

Alain,

Je comprends votre point de vue, mais j’ai l’impression que votre vision est un peu trop globale. Je m’explique :

Je ne pense pas que le système tout entier soit mauvais. Il est même plutôt bon mais, comme vous le dites, ce sont les politiciens professionnels qui le détournent à leur profit.

Pour mettre les individus à l’abri des tentations du pouvoir, il suffirait donc peut-être de changer quelques-unes des règles de son fonctionnement — telles que le rétablissement du vote blanc, le non cumul des mandats, la limitation de leur durée, l’interdiction de plus de x mandats consécutifs, etc. — pour corriger les dérives et les dysfonctionnements que nous constatons depuis si longtemps et qui nous ont conduits à la situation actuelle…

Candide, et Étienne,

En fait, je suis personnellement d’accord avec vos observations, et il faut simplifier, non sans avoir exploré la complexité, sait-on jamais ?

Concrètement, je me satisferais en donnant à un vote blanc dépassant la majorité relative, le pouvoir d’annuler l’élection et de convoquer des candidats alternatifs (ou prétendus tels…)

En attendant que des gens compliqués inventent mieux… mais je pense à priori que "la race des salauds "n’existe pas… C’est même mon parti-pris.

Bon dimanche !

Consensus?

Alin Guillou dit :

Concrètement, je me satisferais en donnant à un vote blanc dépassant la majorité relative, le pouvoir d’annuler l’élection et de convoquer des candidats alternatifs ( ou prétendus tels…).

Moi aussi, faute de mieux. Mais nous ne sommes que quatre à avoir un avis là-dessus, vraiment, alors qu’il y a près de cent participants inscrits? JR

Bonjour,

Ce serait déjà bien à condition de faire partie d’un ensemble de progrès démocratiques : non cumul des mandats, limitation à 2 mandats consécutifs, vote à points, RIC, mandat impératif, etc.

Cordialement, Jacques.

Questions à Jacques

  1. Voulez-vous dire que vous suspendez votre accord sur le vote blanc en attendant d’avoir réglé les autres questions que vous mentionnez ?

  2. Proposez-vous vraiment que les électeurs donnent des instructions aux candidats au moment de l’élection?

  3. Sinon, qu’entendez-vous par « mandat impératif »?

Merci d’avance pour les éclaircissements. JR

Réponse à Candide…

Je pense que si le système de la démocratie représentative (délégation de pouvoir) permet l’émergence de candidats « mauvais » sans permettre celle de candidats « alternatifs », cela signifie qu’il est un « mauvais système » (ma pensée est « primaire », mais elle commence ainsi…).

Permettre l’amélioration de la démocratie représentative, c’est louable…

Constater les limites à cette amélioration, c’est à l’ordre du jour…

Vouloir dépasser ces limites, c’est admettre la nécessité de « changer le système » !

(Là, ma pensée reste « primaire », mais déjà un peu moins…?)

Car enfin, prétendons-nous être les premiers de l’Histoire à nous confronter à ce grave problème ?

Sans arrêt, c’est une histoire recommencée de trahisons-domination de la part de « celui que nous faisons roi » !

On a coupé la tête du roi divin, on a chassé Aznar d’Espagne, on a jeté Jospin, on va oublier Chirac, mais à chaque fois, c’est la même trahison de « partis » prétenduement « populaires »…

Il y a au moins deux écoles (c’est déjà beaucoup pour mes petites cellules grises) face à ce « MYSTÈRE » :

  1. suite au « PÉCHÉ ORIGINEL », tous les hommes sont mauvais, donc c’est ainsi, prions, mes frères (pourquoi pas ? je respecte…).

2) « NON »…

(et alors, pour ma part, il y a un « SYSTÈME », dynamique, complexe, à plusieurs inconnues, aléatoire, etc… mais aussi "déterminé"par quelques variables accessibles à nos initiatives « citoyennes », …donc…: À CHANGER ! )

J’imagine que si « la majorité » pensait comme moi, le « parti du doute », se situant quelque part entre mon 1) et mon 2), exigerait son droit d’expression…