En l’occurrence, il s’agissait des fascistes européens des années 30-40.
Mais cela peut se transposer à d’autres « ils » et à d’autres situations.
Depuis, il y a du neuf …
Les g,eôles, les goulags, et les camps d’extermination ne sont plus pour le « ils » moderne son seul ni son principal outil génocidaire : Le « ils » ,de nos jours en use peu, ou pas du tout, car il a trouvé beaucoup plus malin et subtile, une arme contre laquelle la résistance armée ne peut rien : la complicité de « toustes », obtenue par la manipulation des âmes (manipulation dont le chantage au chômage n’est que l’un des fleurons les plus visibles, d’autres étant infiniment mieux cachés).
La dictature moderne réussit cet exploit de ne plus user d’escadrons de la mort, ni d’escouades de chemises brunes : elle s’insinue dans la pensée de ses victimes comme seul recours aux peines qu’elle institue elle-même.
Alors, ce « ils » moderne, qui tire les ficelles et non plus à balles réelles, c’est l’égrégore dominance, un être sans corps qui cependant pense, est capable de stratégie, dont nous, individus, sommes les neurones désunis ; « ils » est une émanation de notre incohésion et de nos faiblesses morales ; et ceux que nous nommons les dominants, ou les riches, ou les affreux, bien que jouissant de privilèges qui nous les font détester, font partie eux aussi du cheptel des ressources humaines, et ne sont que les capos de ce léviathan moderne.
Puisque même un participant assidu de ce site qui intervient toujours pour mesurer ses opinions à l'aune de celle des autres et jamais pour troller ne semble pas avoir compris le jargon constitutionnel d'un constitutionnaliste professionnel, il est probable qu'un passant moins averti aura aussi du mal à le comprendre. J'essaie donc de le traduire en français populaire :
Si une constitution ne sert qu’à mettre en place la dictature de la majorité, à quoi bon l’avoir écrite ?
ou encore :
Une constitution qui ne ferait qu’entériner une forme de droit du plus fort n’est rien d’autre qu’une absence de constitution.
Vous souvenez vous de Martin Niemöller (à mon tour d’atteindre le point Godwin) ?
« Lorsque les nazis sont venus chercher (la minorité qu’étaient) les communistes,
je n’ai rien dit,
je n’étais pas communiste.
Lorsqu’ils ont emprisonné (la minorité qu’étaient) les socialistes,
je n’ai rien dit,
je n’étais pas socialiste.
Lorsqu’ils sont venus chercher (la minorité qu’étaient) les syndicalistes,
je n’ai rien dit,
je n’étais pas syndicaliste.
Lorsqu’ils sont venus me chercher
il ne restait plus personne
pour protester. »
Tu n’as pas le choix quand tu prends une décision collective, quand les gens sont d’un avis différent, si tu dois trancher il faut bien choisir quelle volonté va s’appliquer.
Soit tu choisis d’appliquer la volonté d’une minorité. Soit tu choisis d’appliquer la volonté d’une majorité.
Si tu considères que ce n’est pas légitime, alors qu’est ce qui l’est ?
La Constitution dans une démocratie doit protéger l’ensemble des citoyens quelles que soient leurs divergences d’opinion. Elle n’est pas la loi, elle est l’esprit des lois, qui doit au mieux s’approcher d’un consensus social garantissant la paix à tous, faisant fi de la dictature de la majorité qui trouvera son expression plus tard, au cours d’élections. Les efforts consentis par Lanredec pour se faire comprendre de tous sont exemplaires et je l’en remercie, sauf peut-être à les mesurer à l’entendement d’un seul dont l’unique nuance envisageable est de crier plus ou moins fort. D’ailleurs Sandy, je me demande souvent si tu as lu Castoriadis? Je le pense au moins respecté au FdG, ce qui te le rendra plus facile à entendre peut-être.
[b] [/b]La Constitution dans une démocratie doit protéger l'ensemble des citoyens quelles que soient leurs divergences d'opinion. Elle n'est pas la loi, elle est l'esprit des lois, qui doit au mieux s'approcher d'un consensus social garantissant la paix à tous, faisant fi de la dictature de la majorité qui trouvera son expression plus tard, au cours d'élections.
[b] [/b]Les efforts consentis par Lanredec pour se faire comprendre de tous sont exemplaires et je l'en remercie, sauf peut-être à les mesurer à l'entendement d'un seul dont l'unique nuance envisageable est de crier plus ou moins fort. D'ailleurs Sandy, je me demande souvent si tu as lu Castoriadis? Je le pense au moins respecté au FdG, ce qui te le rendra plus facile à entendre peut-être.
En gros, il vaut mieux écrire une constitution qui va dans l'intérêt général, merci de nous faire part de ce genre de banalité, mais cela ne change rien au fait que les citoyens auront des divergences d'opinion quand à ce qu'est l'intérêt général, et que certains groupes eux, chercheront à écrire une constitution qui va dans le sens de leurs intérêts particuliers.
Donc même pour la constitution il faudra savoir trancher entre les diverses opinions. Et je réitère donc ma question.
Si pour vous le fait d’appliquer la volonté d’une majorité de personnes est une dictature et n’est pas légitime, alors qu’est ce qui est légitime ?
C’est vous qui exprimez des réserves aux motivations associées au projet de constitution islandaise. Pourriez vous préciser en quoi ces motivations se sont traduites dans ce projet par une (des) restriction(s) dangereuse(s) du principe de majorité ?
Souhaitez vous qu’une constitution démocratique précise que que le principe de majorité prime sur les droits de l’homme ? les droits du vivant ? les droits des générations futures ? Souhaitez vous qu’elle n’évoque aucun garde-fou contre les réactions émotionnelles et les manipulations populistes ?
@Lanredec, plus qu'à définir le "ils"!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
En français le pronom défini à la 3e personne se réfère à quelque chose dont on vient de parler. La première fois qu'il est utilisé c'est au début de la deuxième strophe. Dans la première strophe il est question des nazis et des communistes. Arrivés à la deuxième strophe, les communistes étant emprisonnés, ou pire, il y a peu de chances que ce soit eux. Mais si vous aviez un doute, il vous était possible de demander à Wikipédia les circonstances de l'écriture de ce poème : 1942, [url=http://fr.wikipedia.org/wiki/Camp_de_concentration_de_Dachau]Dachau[/url].
Maintenant, si votre question était plus générale, « ils » peut être n’importe quel pouvoir (et les communistes peuvent être n’importe quelle minorité, et « me » peut être vous). Et comme on le sait au moins depuis La Boétie, tout pouvoir découle d’une majorité. Au minimum de l’assentiment passif d’une majorité.
Oui, douze appelle le pluriel.
Mais nous sommes en train de dériver, aucun des douze n’était Islandais, et leur procès n’a pas évoqué la constitution islandaise.
Je ne vous fais pas l’injure de croire que vous voulez dire que ces douze ont commis ce qu’ils ont commis (entreprendre l’élimination méthodique de minorités) malgré l’opposition active de la majorité des Allemands (ou des Européens, d’ailleurs).
Les politiques ont de nouveau trouvé un moyen de s’emparer du pouvoir…
Ce n’est pas étonnant, il n’y a qu’à voir comme Hollande, par exemple, à peur que les citoyens prennent le pouvoir, comme il l’a prouvé jeudi soir lors de son interview :
« Il faut arrêter l’austérité, elle n’apporte que l’impopularité des gouvernements, les populistes ne feront qu’une bouchée de nous… »
La seule chose qui lui importe dans l’austérité c’est de devoir laisser sa place à quelqu’un qui ne serait pas issu le l’ENA ou de science-po…
Accord de gouvernement de la coalition au pouvoir (les opposants à la constitution, responsables de la crise de 2008) :
La constitution est mentionnée à la page 10 sur 11.
Traduction automatique:
[i]Les travaux se poursuivront pour réviser la Constitution de la République de large consensus et
professionnalisme à l'esprit. L'accent sera mis sur la fourniture des ressources naturelles et
référendums sur les lois instigation partie importante de l'électorat. Conformément à
révision de la Constitution actuelle de la Constitution aura lieu sous la supervision et la responsabilité
Parlement qui travaillera au cours des dernières années en compte. L'accent sera mis sur la transparence et
discussion éclairée avec la participation du public.[/i]
... et un article sur [url=http://www.opendemocracy.net/kristinn-m%C3%A1r-%C3%A1rs%C3%A6lsson/real-democracy-still-missing]les leçons à tirer de l'expérience[/url] : [i]Real democracy still missing[/i] (la fenêtre d'opportunité n'est pas encore totalement refermée, des nouveaux partis politiques défendant les idées émises pendant le processus ont émergé dont deux sont au parlement, l'optimisme du précédent gouvernement est en partie responsable de la perte de certaines opportunités, ...).