1B Ce n'est pas aux hommes au pouvoir d'écrire les règles du pouvoir

[b]Toujours chercher la cause des causes.[/b]

Les décrets, [bgcolor=#FFFF99]qui permettent à l’exécutif de produire lui-même les règles qu’il exécute ensuite[/bgcolor], sont la négation même du concept de Constitution, une grave atteinte aux Droits de l’homme, la plus criante confusion des pouvoirs, la porte ouverte à tous les abus de pouvoirs.

Ce décret-là (par lequel les professionnels de la politique créent sans la moindre vergogne un nouveau privilège pour les professionnels de la politique) n’est qu’une goutte d’eau croupie au sein d’un océan croupi : les pouvoirs ne sont pas séparés, [bgcolor=#FFFF99]nous n’avons pas de Constitution.[/bgcolor]

Et nous n’avons encore rien vu car, déchaînés, les pouvoirs sont en phase d’autonomisation rapide, et ça va nous coûter très cher, je le crains : nous sommes désormais dans les griffes de véritables gredins.

Et privés de Constitution pour nous protéger.

Je vois d’ici Jacques venir nous dire que tout va bien, que la Constitution n’est pas en cause mais les gibiers de potence qui l’appliquent mal… :expressionless:

Étienne.


Étienne,

  1. Soyez raisonnable :

La question n’est pas de savoir comment interdire au pouvoir exécutif de produire des règles qu’il exécutera ensuite, mais de savoir si les règles produites par le pouvoir exécutif sont bien celles envisagées et autorisées par la loi.

Vous voudriez que le gouvernement ne prenne pas de décisions ? Que les décisions soient toutes prises par le peuple directement ?

Chaque citoyen, en France du moins, a le pouvoir d’attaquer personnellement en justice une décision règlementaire qu’il juge contraire à la loi. Qu’est-ce que vous voulez de plus ?

« Décrets », « arrêtés », « règlements », « circulaires », « avis », « décisions » – tous ces mots se rapportent à la forme de publication des décisions et indiquent la place de la décision du pouvoir exécutif dans la hiérarchie des normes (la loi lui étant évidemment supérieure). Les rares « ordonnances » du président de la République qui tiennent lieu de loi sont prévues et autorisées par la constitution et par la loi.

Vous savez bien que le gouvernement doit, dans le cadre de la loi, décider des situations que la loi n’a pas spécifiquement prévues et ne pourrait jamais toutes prévoir.

Si ces décisions ne doivent pas être prises par le gouvernement et si le peuple n’a pas les moyens de les prendre lui-même directement, comment voulez-vous que qu’elles soient prises ?

Et qu’est-ce que vous entendez par « gouvernement », par « pouvoir exécutif » ?

  1. Soyez juste, aussi : je n’ai jamais dit ou laissé entendre que tout allait pour le mieux dans le meilleur des monds.

J’ai dit que la constitution actuelle était la meilleure que nous ayons jamais eue (je continue de le penser), et j’ai proposé sur votre site, comme vous le savez bien, toute une série de changements institutionnels (en particulier dans un message que je ne retrouve pas – vu l’abondance de la matière et le fait que les fils demanderaient à être remis en ordre…). Au hasard de ma mémoire (je suis sûr d’en oublier) :

– confirmation du rôle du président de la République (qui n’est pas président de la France) en tant que garant (surveillant) du bon fonctionnement des institutions, sans fonction de gouvernement ;

– interdiction constitutionnelle au président de la République de se comporter en représentant d’un parti ou d’une majorité quelconque ;

– limitation du mandat présidentiel : un seul mandat, non renouvelable (sept ans ?), ou du moins non consécutivement renouvelable ;

– abolition de l’appartenance de droit au Conseil constitutionnel pour les anciens présidents de la République ;

– renforcement des pouvoirs de supervision du parlement par rapport au gouvernement ;

– maîtrise de son ordre du jour par le parlement, avec possibilité pour l’Exécutif de demander des délibérations d’urgence ;

– principe de la session parlementaire continue (365 jours par an, 366 les années bissextiles) ;

– institution d’un sénat social et économique (dans cet ordre, parce que l’économie doit être au service de la société – principe que j’ai expressément inclu dans le projet de constitution européenne http://www.euroconstitution.org) élu au suffrage universel, qui, outre les fonctions législatives traditionnelles, reprendrait les fonctions du Conseil économique et social ;

– suppression du Conseil économique et social ;

– obligation faite au parlement et au gouvernement d’assortir toute proposition et tout projet de loi d’un état complet des incidences financières ;

– interdiction faite au parlement d’adopter des loi ou résolutions qui n’expriment pas la volonté générale de la nation mais le point de vue des parlementaires en tant que corps constitué (par révision de l’article 34 actuel de la constitution);

– interdiction du cumul des mandats électoraux et autres mandats publics avec une autre activité publique ou privée sauf dans les cas expressément prévus par la loi ;

– renforcement de l’indépendance fonctionnelle du pouvoir judiciaire (par révision de l’article 65 de la constitution relatif notamment au Conseil supérieur de la magistrature) ;

– principe de la collégialité des candidatures électorales (proposition innovante qui associerait un petit nombre de citoyens ordinaires tirés au sort à l’exercice du mandat de chaque élu) ;

– procédure de la proposition de loi citoyenne avec possibilité de demande citoyenne d’organisation d’un référendum ;

– interdiction aux pouvoirs publics de prendre l’initiative d’un référendum : les référendums sont prévus spécifiquement dans la constitution, ou alors ce sont les citoyens qui en prennent l’initiative ;

– institution du vote blanc en tant que vote signifiant le rejet de tous les candidats et propositions en présence, entraînant le cas échéant la répétition du vote ;

– réorganisation de la structure administrative notamment par suppression du département, échelon inutile maintenant que nous avons les régions – sauf pour servir de réservoir de postes électoraux aux partis ;

– remplacement du scrutin majoritaire uninominal à deux tours par le scrutin majoritaire uninominal à trois tours, le premier tour servant alors de « primaire » (tour largement ouvert permettant aux électeurs d’exprimer leur préférence sur d’autres bases que des options partisanes) ;

– soumission automatique des lois constitutionnelles au référendum ;

– recours systématique au vote Internet comme moyen d’une démocratie directe effective ;

– surtout : contrôle de tous les pouvoirs, publics et privés, par les citoyens eux-mêmes, indépendamment de toute institution officielle, dans le cadre d’une association civique « loi de 1901 » provisoirement appelée « Les Sans-Œillères », ouverte à tous les citoyens et résidents français et qui fonctionnerait par le moyen de comités civiques pyramidaux tous composés par tirage au sort.

Je soutiens que ces propositions, plus celles que j’oublie et celles que j’aurai encore à faire, entraîneraient un renouveau institutionnel beaucoup plus radical que les propositions de « sixième république » avancées par Mélenchon ou Montebourg, lesquels nous renverraient à un régime parlementariste régressif (primauté de l’Assemblée sur le pouvoir exécutif = régime d’assemblée = régime des partis).

Cette sixième république serait comme celle de 1946-1958 caractérisée par l’omnipotence des politiciens rejetée par les Français de 1958 et certainement pas très souhaité par les Français actuels, d’autant que si la IVème République a disparu, ils ont bien d’autres régimes du même style sous le nez – comme le régime britannique – pour se faire une religion éclairée.

Pardonnez-moi d’avoir l’air de me vanter, mais si vous trouvez vraiment que tout ça signifie que « je pense que tout va bien et que la Constitution n’est pas en cause », il ne me restera plus qu’à m’interroger sur l’utilité de s’exprimer ici ! JR

Un être humain jouissant d’un pouvoir incontrôlé est incontrôlable.
Rien ne justifie l’infamie d’un gouvernement.
Le décret ne la justifie pas mais l’autorise.
Et ce n’est pas un développement au format A3 qui mélange tout en mode JR qui y changera quelque chose.

J'ai dit que la constitution actuelle était la meilleure que nous ayons jamais eue (je continue de le penser), et j'ai proposé sur votre site, comme vous le savez bien, toute une série de changements institutionnels (en particulier dans un message que je ne retrouve pas – vu l'abondance de la matière et le fait que les fils demanderaient à être remis en ordre...). Au hasard de ma mémoire (je suis sûr d'en oublier) :

– confirmation du rôle du président de la République (qui n’est pas président de la France) en tant que garant (surveillant) du bon fonctionnement des institutions, sans fonction de gouvernement ;

– interdiction constitutionnelle au président de la République de se comporter en représentant d’un parti ou d’une majorité quelconque ;

– limitation du mandat présidentiel : un seul mandat, non renouvelable (sept ans ?), ou du moins non consécutivement renouvelable ;

– abolition de l’appartenance de droit au Conseil constitutionnel pour les anciens présidents de la République ;

– renforcement des pouvoirs de supervision du parlement par rapport au gouvernement ;

– maîtrise de son ordre du jour par le parlement, avec possibilité pour l’Exécutif de demander des délibérations d’urgence ;

– principe de la session parlementaire continue (365 jours par an, 366 les années bissextiles) ;

– institution d’un sénat social et économique (dans cet ordre, parce que l’économie doit être au service de la société – principe que j’ai expressément inclu dans le projet de constitution européenne http://www.euroconstitution.org) élu au suffrage universel, qui, outre les fonctions législatives traditionnelles, reprendrait les fonctions du Conseil économique et social ;

– suppression du Conseil économique et social ;

– obligation faite au parlement et au gouvernement d’assortir toute proposition et tout projet de loi d’un état complet des incidences financières ;

– interdiction faite au parlement d’adopter des loi ou résolutions qui n’expriment pas la volonté générale de la nation mais le point de vue des parlementaires en tant que corps constitué (par révision de l’article 34 actuel de la constitution);

– interdiction du cumul des mandats électoraux et autres mandats publics avec une autre activité publique ou privée sauf dans les cas expressément prévus par la loi ;

– renforcement de l’indépendance fonctionnelle du pouvoir judiciaire (par révision de l’article 65 de la constitution relatif notamment au Conseil supérieur de la magistrature) ;

– principe de la collégialité des candidatures électorales (proposition innovante qui associerait un petit nombre de citoyens ordinaires tirés au sort à l’exercice du mandat de chaque élu) ;

– procédure de la proposition de loi citoyenne avec possibilité de demande citoyenne d’organisation d’un référendum ;

– interdiction aux pouvoirs publics de prendre l’initiative d’un référendum : les référendums sont prévus spécifiquement dans la constitution, ou alors ce sont les citoyens qui en prennent l’initiative ;

– institution du vote blanc en tant que vote signifiant le rejet de tous les candidats et propositions en présence, entraînant le cas échéant la répétition du vote ;

– réorganisation de la structure administrative notamment par suppression du département, échelon inutile maintenant que nous avons les régions – sauf pour servir de réservoir de postes électoraux aux partis ;

– remplacement du scrutin majoritaire uninominal à deux tours par le scrutin majoritaire uninominal à trois tours, le premier tour servant alors de « primaire » (tour largement ouvert permettant aux électeurs d’exprimer leur préférence sur d’autres bases que des options partisanes) ;

– soumission automatique des lois constitutionnelles au référendum ;

– recours systématique au vote Internet comme moyen d’une démocratie directe effective ;

– surtout : contrôle de tous les pouvoirs, publics et privés, par les citoyens eux-mêmes, indépendamment de toute institution officielle, dans le cadre d’une association civique « loi de 1901 » provisoirement appelée « Les Sans-Œillères », ouverte à tous les citoyens et résidents français et qui fonctionnerait par le moyen de comités civiques pyramidaux tous composés par tirage au sort.
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JR


Ben si ça c’est pas une bonne critique de l’actuelle, nécessitant de passer à une nouvelle constitution (qui ne serait pas nécessairement celle de Mélenchon) , je sais pas ce qu’il vous faut !
(ma mère disait " on ne fait pas du neuf avec du vieux…"

Aussi, il ne s’agit pas dans mon esprit de nouveauté mais d’une progression constitutionnelle qui se poursuit depuis 1791, progression à laquelle la constitution de la Vème République aura beaucoup contribué quoiqu’il arrive, surtout par le système du double exécutif et le développement de la démocratie directe.

Du moment que nous serions d’accord sur le sens que doivent prendre les réformes institutionnelles, peu importerait le nom qu’on donnerait à la loi fondamentale rénovée !

Mais avant tout, pas de régression au modèle IVème Rèpublique : pour le moment, c’est ce qui nous menace.

Si quelqu’un voit d’autres changements, d’autres nouveautés à introduire, qu’il se sente libre de faire ses propositions.

(Ce n’est pas le penchant de tout le monde : les généralités sibyllines aigres-douces sont tellement plus faciles à proférer - je ne parle pas pour vous, AJH). JR

Une généralité sibylline aigre-douce peut en cacher une autre…

Vos longues argumentations, Jacques, ne sont pour la plupart, et comme vous le reconnaissez vous-même, que des redites :
« j’ai dit… »
« j’ai proposé… »
« comme je l’ai dit précédemment… »
Vous n’êtes pas face à une classe de cancres ! S’il vous plaît !

J’ai autre part réagi (sans en revendiquer la moindre paternité) contre votre appropriation pleine et entière des « Sans-Œillères », qui illustre pour moi notre différence d’approche du travail en commun, et d’acception du mot consensus. En jouant sur ces mots, je vous livre cette pensée de Fernando Pessoa : « Un être doté de nerfs moderne, d’une intelligence sans œillères, d’une sensibilité en éveil, a le devoir cérébral de changer d’opinion et de certitude plusieurs fois par jour. »
Le monde bouge. Ce n’est rien encore, il va bouger très vite. Au delà des alarmistes et fin-du-mondistes, des donneurs d’alertes attirent notre attention, posément, raisonnablement…
Je suis souvent à l’écoute attentive de « Sur les épaules de Darwin », captivante émission de Jean-Clause Ameisen, le samedi matin sur France-Inter. La Nature, dont nous ne sommes qu’un des actuels aboutissements, nous montre qu’elle évolue parfois par petites touches, parfois par bonds révolutionnaires, voire par autotomie.
Votre stratégie d’ajustement de la Constitution actuelle ne me paraît pas adaptée à la gravité de l’impasse dans laquelle le processus qui l’a générée nous a conduit. Cette Vème vous semble « la meilleure que nous ayons jamais eue » : c’est peut-être vrai pour le cadre politique actuel (j’évite d’utiliser démocratique), mais c’est ce cadre-là qu’il s’agit de changer, fondamentalement. C’est je crois l’une des idées de base d’Etienne, qui fédère ce site.

« il me faut bien constater ma situation de perpétuel minoritaire », disiez-vous encore autre part.
Vos choix sont les vôtres, tout à fait respectables, et pour certains tout à fait admis, vous le savez. Votre projet fait l’objet d’un site sur lequel il serait peut-être opportun que vous concentriez vos efforts : ce serait sans doute plus profitable que de dissiper ici autant d’énergie à conformer le PlanC à vos vues.
Je vous ai vu prôner l’unique voix de la majorité, ce que je n’acceptais déjà pas avant de connaître cette citation de Maurice Allais (merci Etienne) : « Le fondement véritable de la démocratie n’est pas la règle de la majorité. C’est essentiellement le respect des individualités et des minorités. » Respecter votre état minoritaire, ce n’est pas devoir vous laisser, ici, une place majoritaire. C’est pourtant celle que vous prenez, d’où certaines de mes réactions très épidermiques ! Si nécessaire, je m’en excuse pour la forme, mais je maintiens le fond. Le respect est aussi dû des minorités vers la majorité.

Pardon à AJH, Ana, Etienne, Lanredec, et à tous les autres, pour cette (dernière, j’essaye de tenir !) digression.

Merci Téhach d’avoir rappelé cette phrase d’Allais qui me pose un problème de fond, car « intuitivement » j’aurais une certaine propension à être d’accord avec lui.

Si, comme le dit Allais, " Le fondement véritable de la démocratie n’est pas la règle de la majorité. C’est essentiellement le respect des individualités et des minorités." , comment pourrions nous envisager un gouvernement et surtout une démocratie qui fasse une place importante au RIC ou au tirage au sort qui donneraient chacun une large place à la majorité qui parfois écrase les minorités (y compris « de pensée »)?
Je cherche la réponse…

Je pense qu’une partie de la reponse réside dans le principe fédératif.

Concerne : l’alerte au décret située quelques encablures plus haut.

Je viens de recevoir un appel téléphonique sur la question :
« on » me dit que cette possibilité était attribuée à une plus vaste « clientèle », et en particulier aux maires, et cela depuis Napoléon.
A VERIFIER bien sûr.

Ce décret serait donc un durcissement et non pas une largesse nouvelle :lol:

Mais il n’en demeure pas moins qu’il y a là une collusion entre l’exécutif et le législatif, ici à peine écornée, donc de fait pérennisée.

André, ce qu’évoque pour moi cette phrase…
La démocratie (comme tout autre système de droit ?) suppose le gouvernement de la majorité, mais ce n’est pas suffisant : dans la phrase d’Allais, c’est pour moi (qui ne l’ai pas lu in extenso) comme si c’était un pré-supposé.
Il faut qu’en sus, la majorité n’écrase pas la(es) minorité(s).
Et pour ce qui est de l’individualité, la démocratie ne doit pas considérer son peuple comme une seule entité : la gouvernance d’un peuple de moutons, fussent-ils d’accord pour rester moutons, peut-elle se revendiquer de la démocratie ?

Il faudrait déjà s’entendre sur ce que représente la majorité : le fonctionnement actuel des scrutions, tel en tous cas qu’illustré par Olivier Berruyer, fait que seulement quelques % de voix font pencher la balance. Voire pire, l’élu n’ayant qu’une (parfois faible) minorité ! Comment peut-on parler de majorité dans ce cas ? Pour moi, la majorité ne saurait être inférieure à 50% de ceux pouvant voter et non ayant voté.

La démocratie doit respecter chacune des personnes, chaque ensemble de personnes la composant. Pour cela, j’en reviens à la notion de consensus, qui suppose l’adhésion de chacun aux fondamentaux, ici de la démocratie : sa Constitution, dans ses préambules et ses quelques articles, une forme simple sur un fond clair.
Le consensus est souvent mêlé au compromis, et partant teinté négativement. Pour moi il n’en est rien, au contraire : c’est prendre acte, donner corps à ce tronc commun. C’est se donner quelques idées claires des tenants afin d’aller vers des aboutissants semblables. Chacun pourrait ainsi prendre des décisions différentes, mais le fil commun de ces décisions sera de faire avancer le navire dans le même sens, dans le respect des idées communes. Et le tirage au sort ne fait que valider ça !
Le RIC n’est pas pour moi antinomique non plus, puisqu’il donne à chacun de nous la possibilité, avec un peu de motivation, de faire entendre sa voix (voie ?)… même si là encore ça se termine par la décision du plus grand nombre. Reste que, pour un referendum, la façon de poser la question peut être elle-même un piège ! Ou pour un scrutin présidentiel, le choix prétendu « ouvert » des prétendants. D’où le vote à point ou au minimum la reconnaissance du vote blanc ! d’où aussi l’éducation civique, qui ne fasse pas de nous des moutons amnésiques… d’où aussi débats locaux… d’où aussi fédéralisme, pourquoi pas, et sans nécessairement vouloir faire plaisir à Frigouret…
Oui, il y a du chemin à faire !

Merci Téhach d’avoir pris le temps de développer votre point de vue qui, même si je ne poursuis pas le débat à ce sujet (fatigue) est une bonne base de réflexion que je fais mienne.

Résumé audio en 15 minutes chrono !
Conférence à BRUXELLES, le 25 mars 2012
[bgcolor=#FFFF99]POUR UN PEUPLE CONSTITUANT :[/bgcolor]
Fichier à télécharger :
http://etienne.chouard.free.fr/Europe/multimedia/E_Chouard_Bruxelles_25_mars_2012-pour-un-peuple-constituant_montage_reduit_15_min.mp3

Démocratie et non-arbitraire

Ceux qui ne ne reconnaissent pas qu’il y a une différence de nature radicale entre démocratie et non-arbitraire se retrouvent sans arguments quand ils doivent se battre contre d’éventuels excès arbitraires de la démocratie (je pense que ce n’était pas le cas de Maurice Allais – paix à ses cendres).

Ils risquent de contribuer indirectement au discrédit de la démocratie, donc à son affaiblissement.

Mais en pratique, dans la plupart sinon dans la quasi-totalité des cas, démocratie et non-arbitraire s’entendent très bien et marchent ensemble. JR

Je veux passer le lien de la conférence 15 min d’étienne sur un autre forum et j’y arrive pas. Comment on fait ?

si tu clique sur le lien qu’Etienne a posté ca t’ouvres, une nouvelle fenetre ou un nouvel onglet, ensuite tu n’as plus qu’à copier l’adresse. Sinon tu peux enregistrer la conference avec un logicel pour avoir la conference sur ton disque dur

pour l’avoir sur HD (avec mozilla) : clique droit puis « enregistrer la cible du lien sous »

Merci, mais sur un téléphone il n’y a pas toutes ces fonctionnalités. Quand je clique sur le lien je l’écoute, c’est tout. Il me faudrait l’intitulé complet du lien que je puisse le recopier manuellement sur l’autre forum.

Merci Lanredec mais sa fonctionne toujours pas, j’abandonne. De toutes façons c’est pas très grave je destinait ce lien à un forum d’anars assez étanche à.toutes formes organisationnelles.

Pour une procédure d’ostracisme

@Téhach (268) :

Je vous suis infiniment reconnaissant de vos conseils, mais vous m’excuserez de ne pas les suivre, d’autant plus que le projet http://www,constitution.org est à peu près arrivé à son terme en ce qui me concerne : l’avant-projet, à paraître prochainement, marquera sans doute la fin officielle de ce travail, qui restera ensuite à la libre disposition de ceux qui voudraient l’utiliser.

Les réactions épidermiques ne se contrôlent pas : vous avez les vôtres, vous vous doutez que j’ai les miennes. De toute façon, ce ne sont pas de bonnes conseillères.

Vous n’avez peut-être pas remarqué, dans tous ces messages qui s’accumulent un peu en désordre, qu’une sorte de procédure d’ostracisme a été utilisée il y a quelques années, justement pour régler la question de mon activisme, qui s’était posée à peu près dans les mêmes termes. Cette procédure, c’est moi (avec mes regrets pour votre épiderme) qui l’ai mise en place et qui l’ai appliquée (à mon encontre) pour la première fois : pour donner le bon exemple, j’avais même voté pour l’exclusion – mais j’ai été le seul, et c’est pourquoi avez maintenant à me supporter.

Les circonstances ont changé avec l’arrivée de nouveaux membres. Il me semblerait tout naturel de faire un nouveau « référendum » sur la même question :

« Est-il dans l’intérêt du site que Jacques Roman se retire des débats ? »

Comme la dernière fois, je m’engage à me retirer si les « oui » l’emportent sur les « non ». Mais dites-vous bien que si les « non » l’emportent, je resterai !

Un tout petit message avec la question en sujet et une réponse par « oui », « non » ou " « abstention » suffira.

Disons, si les participants le veulent bien, que le vote sera clos le 30 avril au soir.

Dès maintenant, j’annonce mon vote : Abstention.

JR

Bonjour,

j’ai été très pris par mon activité citoyenne ces temps-ci, et je m’étais fait la remarque avec Ana (Au fait: super la soupe ! Et une soirée mémorable: c’est quand au bord du lac ? Et les morilles, ça pousse, toi ? moi, ça pousse hyper lentement, et on se pèle) que ça tournait en rond. Je reviens faire un tour, plein d’enthousiasme, et je vois un truc d’ostracisme :mad::mad: que je sais même pas ce que ça veut dire: le niveau baisse. moi, je dis pas ça de manière négative, et si vous voulez pas l’entendre, j’en ai rien à péter.

J’ai trouvé qu’avec Etienne et plein d’autres, il y a un super boulot qui a été fait, mais que tout ça, si ça débouche sur l’élection d’un bouffon à la présidence, ça va encore prendre la poussière et vous allez finir par vous foutre vraiment sur la gueule.

Je suis dans un groupe de citoyens qui a un angle d’attaque politique fort et qui recueille des soutiens de poids. Manque de bol, c’est moi qui cause à l’UMP et au PS. Le manque de bol, c’est surtout pour eux parce que je me fâche vite et je lâche vite ce que j’ai envie de lâcher (tout en restant à peu près correct et irrespectueux). Sans déc., si vous me croyez pas, demandez-le lui, mais j’ai envoyé des fleurs à Marie-Hélène AUBERT au QG de Hollande: même qu’elles étaient en .pdf.

Je me suis lâché sur le blog à Jorion et le blog de Matthieu Auzanneau et sur Tera Eco et via quelques autres caneaux. J’avais causé à la radio du grésivaudan pour rester local, mais l’émission se télécharge, dure 30 minutes pour l’écoute et 30 à 50 minutes pour les rires. C’est pas pour les gens qui ont des cravates.

Je pense que je vais avoir une réponse bientôt, sauf si je coupe mon portable.

C’est drôle, non ? :D:D:D

Vos ostracismes, c’est pas drôle.

Signez pendant qu’il reste des places: à 99 % de la population mondiale ayant signé, ceux qui restent sont envoyés en enfer fiscal.

C’est là: http://tribune-pic-petrolier.org

ElaX, le seul, le vrai, l’authentique
Made in Grésivaudan
Pas de marquage CE: non conformité garantie

Bonjour ElaX ailés Zotr

Quand tu es passé, c’était un soir sans le bâton de parole.
En effet quand on est peu nombreux il est inutile et chacun s’autolimite ou bien reçoit des coups de griffe peu profonds.
Par contre quand on est nombreux, il est nécessaire.
C’est une technique efficace.
Le notre est malin : il est creux avec des grelots à l’intérieur. ça permet de tolérer le désordre (riche et dynamisant) avec la possibilité pour le détenteur de réclamer le silence sans effort.

Le problème sur un forum, c’est qu’il n’y a ni soupe :wink: ni bâton de parole.
On tombe vite dans le « flood ».
Il faudrait que chacun en prenne conscience et s’autolimite avant la crise.
L’apprentissage de la concision est nécessaire.
Eviter les disques rayés serait une bonne chose.

Je suis très intéressée à vivre la suite sans décision coupante.
La démocratie directe du verbe et du temps de parole sans modérateur est très difficile et sa naissance passe par du poil à gratter.
Eliminer le poil à gratter élimine l’apprentissage.
Et lui interdit ( au poil à gratter) la découverte de ses autres talents.