Les partis politiques sont des outils, mais « la fin ne justifie pas les moyens » :
Il faudrait un controle populaire des fins comme des moyens, bien en amont des pouvoirs établis, dès la constitution des associations politiques : cela a commencé avec les débuts de « transparence des financements ».
Des partis qui fonctionneraient comme les citoyens le souhaitent seraient des espaces favorables au maintien de l’état de veille citoyenne des peuples, sans lequel le pire est sûr d’arriver.
Les partis devraient servir pour la confrontation de projets différents. … et non pas pour le lancement de vedettes politiques conformes à ce que réclame la monstruosité d’un « pouvoir »…
Monstruosité médiatique…? Enfer économique ? … Le fric, en toute « liberté », a besoin de leaders charismatiques pour protéger ses féodalités contre les assauts d’un peuple « arrogant »…
Les partis dominants actuels sont condamnés par leurs génies présidentiables, à servir la soupe aux féodaux.
Je trouve que cela ressort de la même « logique » que celle qui produit des constitutions iniques, et des « conseils constitutionnels » composés « d’amis politiques du Président », etc.
On ne sursaute même plus quand ce Dernier remet à « son parti godillot » les clefs de la Maison « République » afin d’organiser la non-application d’une loi scélérate promulguée par Sa Majesté…
Ici, c’est « le Parti qui sauve la face cachée de l’État de droit »…
Si les partis servent à ça, Adieu ! … Mais que l’on ne se moque pas, alors, de " l’arrogance du peuple qui prétend écrire lui-même une vraie Constitution" !
Pourtant, je ne veux pas déserter mes réunions avec mes camarades et amis de parti, et j’ose espérer que les valeurs de fraternité (et pas de conspiration) règnent dans la vie interne de tous les « partis républicains ».
Ces partis doivent être les partenaires des associations et autres espaces citoyens, mais on a raison de rejeter leurs « avances » tant qu’elles ne visent qu’à nous « instrumentaliser », à nous « phagocyter », à nous « récupérer ».
« Nous »… (pas un peuple endormi ?) construirons une Constitution où sera garanti et favorisé le droit d’association à" la vie politique" dans toute sa diversité, mais aussi où « ceux qui dirigent » aussi bien les entreprises que les partis et les ministères, devront rendre compte à la collectivité devant des instances de controle citoyen.
Toute organisation qui ferait la promotion de « candidats vedettes », mais qui se dispenserait de faire la lumière sur les contenus réels de ses propositions et programmes devrait subir « l’ostracisme », en cas de réponse insuffisante aux « sphynx » de « l’information citoyenne », et ses dirigeants seraient passibles de l’accusation de duper à la fois des « militants de base » et des électeurs racolés par des « publicités mensongères ».
La Constitution doit protéger les peuples contre le règne d’une « pensée unique » et contre les vocations de « parti unique » de ceux qui ont des pratiques hégémoniques.
Bien sûr, il n’est pas question de désigner de tels partis à priori et sans laisser un maximum de chances à toutes les formations d’effectuer les « mutations » qu’appelle l’époque moderne : il faut une instance populaire qui appréciera la déontologie mise en pratique par les partis prétendant à quelque représentativité…
…Et si l’Assemblée Constituante était cette instance ? (tirée au sort ?) … (hum!.. )