09 Questions et suggestions diverses

AJH (10284), ne faites pas semblant de ne pas comprendre, svp.

Je parlais du temps de réflexion entre deux tours : il s’agit, par exemple, de savoir si l’on va voter Chirac ou Le Pen quand on aurait préféré voter pour quelqu’un d’autre : vous vous rappelez ?

Vos cinq ans n’ont rien à voir avec cette situation. JR

AJH (10284), ne faites pas semblant de ne pas comprendre, svp.

Je parlais du temps de réflexion entre deux tours : il s’agit, par exemple, de savoir si l’on va voter Chirac ou Le Pen quand on aurait préféré voter pour quelqu’un d’autre : vous vous rappelez ?

Vos cinq ans n’ont rien à voir avec cette situation. JR


Vous critiquiez ma « proposition » d’élection à 1 tour en écrivant " L’élection à un tour serait une calamité car elle priverait les électeurs du temps de réflexion." … il n’y a donc pas de temps de réflexion entre 2 tours!!!

Nouvelle question

Quels sont les avantages d’un régime présidentiel tel que nous le connaissons par rapport à un régime parlementaire (Wikipédia = Le régime parlementaire est le système constitutionnel caractérisé par l’équilibre entre les pouvoirs du gouvernement (ou cabinet) et du Parlement. Le cabinet est politiquement et collectivement responsable devant le Parlement; en contrepartie, le cabinet peut recourir au droit de dissolution.)

Je me pose la question d’une part de l’intérêt d’un Président V république élu au suffrage universel, par rapport à un Président type IV (élu par le Congrès) dont la fonction ne serait pas de gouverner ni même d’orienter la politique, mais seulement de représenter la Nation

On voit actuellement les « dégâts » du suffrage universel dans une élection à 2 tours où le premier tour n’est plus de faire son propre choix mais de devoir faire un « calcul » du « vote utile ».

Ne vaudrait-il pas mieux aussi, si l’on doit rester dans un système d’élection présidentielle au suffrage universel d’envisage une élection à un seul tour ?


Bonjour. Je crains qu’une élection à un seul tour renforce encore plus le phénomène désastreux du « vote utile » qui tient finalement non pas à la forme du scrutin mais simplement au fait de concentrer d’innombrables pouvoirs autour d’un seul homme ( ou d’une seule femme ).

LA CONSTITUTION EST ELLE FAITE POUR UN TERRITOIRE
OU POUR DES INDIVIDUS

Peut il y avoir plusieurs constitutions sur un territoire ?

salut, la constitution est liée à un peuple
un peuple c’est un groupe d’individus qui vivent sur un territoire donné qui partagent une histoire et une culture commune, la constitution est un élément de cette culture et un produit de cette histoire

il ne peut pas y avoir plusieurs constitutions, pour la simple et bonne raison qu’un peuple obéit aux mêmes lois

Merci pour ta reponse.
Alors constitution planétaire?

Salut.
Sur la définition du peuple que m’a donné Sandy.
Ce n’est pas plutôt la définition d’une nation que tu donnes?
Est-il sage de se référer à une nation?
Pour ma part je ne me sent pas concerné.
Je ne fait pas mienne l’histoire et la culture de la nation française.
Pour la bonne raison que ce n’est ni l’histoire ni la culture d’une démocratie .
C’est du peuple et non de la nation que je reçois ma culture et mon histoire.Et c’est avec le peuple que je veu bâtir un devenir.

Message 11227
Peut il y avoir plusieurs constitutions sur un territoire ?

  • C’est le fonctionnement normal en Confédération
  • C’est un fonctionnement normal en Fédération
  • Ça n’a aucun sens sous un régime jacobin

Message 1919
-Cette question n’est pas « diverse » elle est fondamentale
-Le système confédéral est mon idéal et à mon sens le système naturel des communautés humaines
-Ça ne semble pas aller dans le sens de l’histoire (même la Suisse a choisi de se transformer en fédération)
-Il est beaucoup plus facile de passer d’un régime confédéral à un régime jacobin (ça a juste demandé quelques mois de terreur à la France) que le contraire (la décentralisation a commencé il y a trente ans, et on n’a encore avancé que d’un cheveu).

Message 1946
Je pense qu’il y a confusion sur ce qu’est une fonction régalienne.
Que les règles économiques, fiscales, sociales, … soient définies au niveau communal, cantonal, étatique, elles restent régaliennes au niveau communal, cantonal, étatique. C’est quand elles sont abandonnées à un sous-ensemble de la communauté ou pire à une entité extérieure à la communauté (une personne morale par exemple, puisque la communauté n’est constituée que de personnes physiques (sommes nous d’accord là dessus ?)) qu’elles cessent de l’être.

Message 10282
Je vous rappelle que l’élection du président au suffrage universel n’est pas constitutif de la Ve. Il a été introduit par un amendement au bout de quatre ans. Souvenez vous : le coup d’état permanent …

Salut.
Bon c’est la dernière fois que j’en parle par ce que on va finir par croire que je radote mais symboliquement on pourrait éviter regalien.

Message 10282 Je vous rappelle que l'élection du président au suffrage universel n'est pas constitutif de la Ve. Il a été introduit par un amendement au bout de quatre ans. Souvenez vous : le coup d'état permanent ...
La constitution de 1958 a 53 ans d'existence. L'élection du président de la République par les parlementaires a tenu quatre ans. Son élection au suffrage universel, décidée spécifiquement par le peuple, tient depuis 49 ans.

Qu’est-ce qui est plus constitutif de la Vème République : l’élection du président de la République par les parlementaires, ou son élection au suffrage universel ?

Le « coup d’État permanent » dont parlait Mitterrand, c’était selon lui la constitution de 1958 elle-même (pourtant approuvée directement par le peuple), pas l’élection du président de la République au suffrage universel.

Il y a de nos jours une autre espèce de coup d’État permanent : le fait que l’actuel président de la République veuille « gouverner » alors que jusqu’à preuve du contraire la constitution ne lui confère qu’un rôle d’arbitre institutionnel sauf circonstances exceptionnelles (article 16) et attribue le gouvernement… au gouvernement. JR

Son élection au suffrage universel, décidée spécifiquement par le peuple,
NON : acceptée !
Il y a de nos jours une autre espèce de coup d'État permanent : le fait que l'actuel président de la République veuille "gouverner" alors que jusqu'à preuve du contraire la constitution ne lui confère qu'un rôle d'arbitre institutionnel sauf circonstances exceptionnelles (article 16) et attribue le gouvernement... au gouvernement. JR
Entièrement d'accord, le rôle d'un Président est ... de présider. Mais son élection au suffrage universel, comme la périodicité bâtarde de cette élection, comme sa synchronisation avec les élections législatives, sont les principales causes de la situation actuelle (plus que le caractère de l'actuel président, même si ça n'aide pas).
salut, la constitution est liée à un peuple
La constitution n'est liée ni à un peuple ni à une nation. La constitution est un des actes constitutifs possibles pour un État. Un État est une organisation contingente particulière, mise en place par une ou plusieurs nations ou une fraction d'une nation ou un despote ou ce que vous voulez (vous n'aurez aucun mal à trouver un exemple pour chaque cas et des exemples qui ne rentrent pas dans ces cas), mais qui ne se confond en aucun cas avec eux (contrairement à ce que la propagande jacobine, qui parasite même la terminologie des constitutions françaises, tente de faire croire en France depuis 1793).

L’élection du président de la République au suffrage universel

À propos du message 34 de lanredec :

L’acceptation (comme d’ailleurs le refus) est une décision. Que l’initiative de la proposition vienne du peuple ou des gouvernants est une tout autre question.

En ce qui concerne l’élection du président au suffrage universel, mon avis, au contraire, est qu’elle renforce l’autorité du président en tant qu’arbitre du moment que la constitution prévoit que le président sera un arbitre et non un gouvernant. L’origine du « coup d’État » dont je parlais tient à une connivence politique entre le président et le gouvernement rendue possible par une interprétation laxiste de la constitution et par l’indulgence coupable de l’opinion publique française, toutes tendances politiques confondues. Il appartenait au gouvernement de ne pas se laisser faire : le gouvernement actuel est le principal responsable du dévoiement institutionnel auquel nous assistons depuis près de cinq ans, et le dévoiement aurait été encore plus facile si le président avait été élu par les députés et les sénateurs du parti du président (ça me paraït d’une évidence éblouissante). D’autre part, il appartenait au peuple de protester plus vigoureusement. (Être démocrate ne consiste pas à croire que la majorité ne peut jamais se tromper, mais à appliquer les décisions de la majorité en attendant de pouvoir la faire changer d’avis.)

Quant à la mandature du président, il faut à mon avis revenir à sept ans, et interdire le renouvellement consécutif du mandat, qui transforme le président en candidat en campagne pendant une partie substantielle du quinquennat, au détriment des responsabilités que lui confie la constitution et notamment de son rôle d’arbitre, incompatible avec celui d’un partisan.

Enfin, il faut considérer que la cohabitation est un évènement normal (peut-être même souhaitable dans bien des cas) et pleinement conforme à l’esprit de la constitution adoptée en 1958 par les Français. Par contre, le raccourcissement du mandat présidentiel à cinq ans pour faire coïncider la majorité présidentielle et la majorité législative contredit selon moi les intentions profondes de la constitution de 1958. JR

[b]L'acceptation (comme d'ailleurs le refus) est une décision[/b]. Que l'initiative de la proposition vienne du peuple ou des gouvernants est une tout autre question.
OK, mais avouez qu'une initiative qui tombe du ciel comme un cheveu sur la soupe relève de la manipulation.
En ce qui concerne [b]l'élection du président au suffrage universel[/b], mon avis, au contraire, est qu'elle renforce l'autorité du président en tant qu'arbitre du moment que la constitution prévoit que le président sera un arbitre et non un gouvernant.
Ce qui n'est pas le cas. Ou plus exactement ce qui est aisément (et volontairement) contournable (la preuve).
(Être démocrate ne consiste pas à croire que la majorité ne peut jamais se tromper, mais à appliquer les décisions de la majorité en attendant de pouvoir la faire changer d'avis.)
Nous sommes d'accord.
Quant à la mandature du président, il faut à mon avis revenir à sept ans, et interdire le renouvellement consécutif du mandat, qui transforme le président en candidat en campagne pendant une partie substantielle du quinquennat, au détriment des responsabilités que lui confie la constitution et notamment de son rôle d'arbitre, incompatible avec celui d'un partisan.
7 ans est un compromis acceptable. Il permet de passer chaotiquement (ce qui est un bien, les politiques n'ont pas le temps de s'habituer et de bâtir des stratégies de contournement des institutions) dans différentes formes de cohabitation. Le système Suisse (ou Européen) avec 6 mois est pas mal aussi. Le système scandinave de la présidence à vie [b]avec une constitution qui limite les pouvoirs du roi à un véto limité dans le temps[/b] est excellent. L'important étant que l'arbitre ne soit pas partie (ou pas trop souvent).
Enfin, il faut considérer que la cohabitation est un évènement normal (peut-être même souhaitable dans bien des cas) et pleinement conforme à l'esprit de la constitution adoptée en 1958 par les Français. Par contre, le raccourcissement du mandat présidentiel à cinq ans pour faire coïncider la majorité présidentielle et la majorité législative contredit selon moi les intentions profondes de la constitution de 1958. JR
Souhaitable, oui. Le président de la Ve n'a joué son rôle que dans les périodes de "cohabitation" (raccourci pour dire cohabitation avec un premier ministre d'une sensibilité différente, ce qui n'est pas le sens que j'ai utilisé au dessus).

Une seule remarque à propos du dernier message de lanredec :

Quand un proposition faite au peuple tombe comme un cheveu sur la soupe, il appartient au peuple de prendre la décision voulue. C’est ce qu’il a fait par exemple en mai 1946, quand il a rejeté le premier projet de constitution de la IVème République, ou en 1969 quand il a rejeté la proposition référendaire intempestive de de Gaulle.

Si le peuple français – sans doute un des plus avertis du monde – se laisse manipuler dans les circonstances politiques qui sont les siennes depuis très longtemps déjà, il n’a qu’à s’en prendre à lui-même.

La seule vraie manipulation dont le peuple pourrait se plaindre dans ces circonstances est celle qui s’appuierait sur la force des baïonnettes. JR

Une belle erreur 1969 !

A rajouter dans la Constitution benête :

  • le droit au duel par consentement mutuel.

De quel droit un bobo humaniste ou chrétien empêcherait 2 individus de se battrent s’ ils assument les frais médicaux (à organiser par la Police)

  • le droit à la corrida contre rhinocéros

De quel droit un bobo animaliste ou chrétien empêcherait un pauvre de rendre sa famille riche ?
De quel droit un bobo cathare animalier empêcherait un rhinocéros de naître pour se battre dans une arène ? De même il préfère renvoyer le taureau de corrida au néant, mieux vaut son néant que sa souffrance (mais le veau qui vit 6 mois dans le noir, lui peut vivre)