J'apprécie l'attention portée sur le dilemme volontaires/pas volontaires.
J’apprécie l’attention portée au concept de présélection.
Je n’y suis pas favorable :
Cela interdit le respect du principe de similitude tout en ouvrant la porte à la manipulation, même si on imagine les meilleures procédures.
Cela fait penser au travail des sondeurs qui ne choisissent pas un échantillon rigoureusement aléatoire mais pour des raisons de coût officient sur des groupes judicieusement choisis, avec du coup parfois de mauvaises surprises.
Traduction de ce § : Je suis favorable à un tirage au sort strictement aléatoire sans présélection.
D’où un nombre de participants plus élevé et un coût supérieur, qui en aucun cas n’atteindra le coût de nos élus !
Si j’ai bien compris, il s’agirait alors de prévoir un plus grand nombre de tirés au sort pour compenser les défections.
Il me semble que ce procédé, certes de beaucoup préférable à la présélection, induirait un risque de biais social très important, on peut penser que les défections seraient plus nombreuses chez les couches défavorisées qui seraient ensuite globalement lésées. Même s’il ne s’agit pas d’une démonstration, le risque me semble important.
On pourrait compenser ce manque de similitude sociale par une similitude d’idées en imposant au tiré au sort qui décline sa participation de désigner (dans son entourage CONNU et acceptant) celui à qui le représentera. C’est certes une manipulation mais à mon sens moins importante que celle de la liste complémentaire.
Que faire quand l'assemblée n'aboutit pas au consensus ?
Le processus du vote n'a que peu à voir avec le consensus, mais simplement avec la notion de rapport de forces, qu'il faut accepter parce qu'il est incontournable.
Le consensus, est en effet une exigence technique, PROFESSIONNELLE, ENTRE LES EXPERTS qui ont conçu les projets de loi en balance, (qui résulte de la cohérence et de la complétude que ces projets doivent avoir pour tenir la route, chose qui par parenthèse, sera bien mieux vérifiée que maintenant car la diversité des tirés au sort permettra d’en voir tous les aspects via les experts indépendants auxquels ils pourront faire appel.
Il n’est en aucune manière une exigence pourle processus de vote, par lequel les AMATEURS se détermineront en toute LIBERTE.
Et pour qu’il y ait un bon traitement de ce rapport de force,
(a) il faut une alternative,
(b) il faut refuser tout ce qui peut « squeezer », quand on vote la loi, on ne joue pas au bridge !
C’est pour cela que, quand on arrive au vote final, il me semble ainsi sinon stupide, du moins anormal de voter une loi, sans qu’au moins une alternative ne lui soit opposée, et que l’adoption par défaut (ou squeeze) soit neutralisée.
Et il me semble tout aussi anormal que devant une alternative A ou B, on ne puisse pas choisir entre A (1), ou B (1), ou ni A ni B (2), plutôt A ou plutôt B (3)
(1) arrivé en tête, adopté
(2) arrivé en tête, on repart sur autre chose
(3) arrivé en tête, on demande aux experts de reprendre les 2 hyp en fonction des débats précédents.
Mais l’important est en amont:
D’abord définir démocratiquement une priorité sur les sujets sur lesquels on doit légiférer. (A mon sens fait l’objet des discussions d’une assemblée spécifique)
Ensuite accompagner les diverses propositions
Il est nécessaire que l’ensemble des propositions puisse être admises et défendues (par leurs idées directrices) à la discussion initiale. On peut ensuite voter pour les éliminer ou les sélectionner, avant d’aborder la phase de construction qui est affaire d’EXPERTS.