Le.probleme d’une politique basée sur la taxation des riches, c’est qu’en faire les vaches à lait du système conduit à les dorloter comme des poules aux œufs d’or et à mettre la société à leur service sinon sous leur direction, il vaut bien mieux passer par une réflexion sur la propriété qui donnerait à tous des possibilités d’indépendance.
Evidemment il est possible que je me trompe et qu'ayant atteint tous ces but "de base" l'on constate que l'absence de limite arbitraire a la richesse individuelle pose des problèmes, a ce moment la il me semblerait légitime d'y réfléchir plus sérieusement.Pour creuser un peu, vous pouvez lire [url=http://contreinfo.info/article.php3?id_article=604][i]Comment les riches détruisent la planète[/i], de Hervé Kempf[/url].
Il y a aussi l’idée de l’indexation du SMIC sur les hauts revenus (ou d’un salaire maximum indexé sur le SMIC).
Le.probleme d'une politique basée sur la taxation des riches, c'est qu'en faire les vaches à lait du système conduit à les dorloter comme des poules aux œufs d'or et à mettre la société à leur service sinon sous leur direction, il vaut bien mieux passer par une réflexion sur la propriété qui donnerait à tous des possibilités d'indépendance.Qui parle de se contenter de taxer les riches? l’impôt sur le revenu ou le patrimoine est loin d’être la seule façon de récolter des fonds, tu as les cotisations, tu as la taxation sur la valeur ajoutée.
De plus je trouve ton raisonnement simpliste et surtout faux: taxer les riches reviendrait a les dorloter et a leur donner les clefs de baraque? C’est surement pour ça que cette classe cherche pare tous les moyens a faire baisser ses impôts… Je ne suis pas du tout d’accord avec ce que tu dis, les raisons lesquelles les riches nous dirigent aujourd’hui n’ont a mon avis absolument rien a voir avec le fait qu’ils contribuent à l’impôt, c’est un problème institutionnel. Je crois au contraire qu’avoir un système ou les contributions de chacun seraient équitables et suffisantes a une redistribution permettant la fin de la misère permettrait d’affaiblir largement l’influence des plus riches par la repartirions d’un partie de leur fortune réduisant leur puissance financière d’autant et par la libération des plus pauvres de l’esclavage « de subsistance ».
En ce qui concerne la réflexion sur la propriété je n’ai rien contre et ce n’est pas absolument antinomique d’un système de taxation/répartition. Par exemple garantir a chacun l’accès a la propriété d’usage serait une mesure très simple a mettre en oeuvre et pas forcément antinomique de la propriété lucrative. Je pense que c’est un droit nouveau que chacun peut comprendre facilement, qui n’est pas trop révolutionnaire par rapport aux valeurs actuelles de notre société et qui aurait toutes ces chances de remporter rapidement l’adhésion du plus grand nombre. C’est un droit qui entraînerait progressivement, de manière non spoliatrice, la généralisation de la propriété d’usage.
Evidemment il est possible que je me trompe et qu'ayant atteint tous ces but "de base" l'on constate que l'absence de limite arbitraire a la richesse individuelle pose des problèmes, a ce moment la il me semblerait légitime d'y réfléchir plus sérieusement.Pour creuser un peu, vous pouvez lire [url=http://contreinfo.info/article.php3?id_article=604][i]Comment les riches détruisent la planète[/i], de Hervé Kempf[/url].Il y a aussi l’idée de l’indexation du SMIC sur les hauts revenus (ou d’un salaire maximum indexé sur le SMIC).
Je vais regarder, merci.
Ben moi je constate que l’univers tourne autour des chiffres de la croissance, de la balance commerciale, du CAC 40 ect ,bref des problèmes des propriétaires , parce que nôtre société depend de leur bonne santé, il que c’est leur grand motif de chantage.
D’ailleurs les droits de l’homme ça devrait être ça : tout homme à le droit à un bon champ, un cheval , une cabane et qu’on lui foute la paix. Basta.
l'esclavage "de subsistance"L'économie de subsistance n'a rien à voir avec l'esclavage. C'est même la destruction de la subsistance qui fait tomber les pauvres dans la misère et l'esclavage. Voir les livres de Majid Rahnema (et de Gandhi, et d'Ivan Illich, ...)
Je ne parles pas de ca. Involontairement ou non tu joues sur les mots avec moi la...l'esclavage "de subsistance"L'économie de subsistance n'a rien à voir avec l'esclavage. C'est même la destruction de la subsistance qui fait tomber les pauvres dans la misère et l'esclavage. Voir les livres de Majid Rahnema (et de Gandhi, et d'Ivan Illich, ...)
Je parle du fait que la misere permet au riches de faire bosser le pauvres pour un bol de soupe et une pailasse. Et je suis d accord sur le fait que l economie de subsistance dans le sens de mode de vie rural agricole traditionnel casi autarcique est preferable a la misere des bidon villes et des situations proches de l esclavage qui en decoulent…
Cependant il faut se garder d idealiser les modes de vie ruraux, au dela des bouquins si tu vas te balader du cote des cambrousses de pays « en voie de developpement » (comme ils disent) tu y constatera que la precarite est loin d y etre absente, la je parle de choses que j ai vu avec mes yeux, ok a la campagne on mange, quand tout vas bien, mais ca ne fait pas tout.
Et Frigouret rien ne t empeche de te trouver un champ et un cheval, cependant je ne serais pas surpis de te croiser au centre commercial a l occase…lol…
Attention de ne pas idealiser des choses qui ne le sont pas forcement et a cracher dans la soupe a laquelle vous allez comme les autres…
Evidement qu il y a plein de choses a reformer mais pour moi il n y a pas que du mauvais dans notre civilisation, bien au contraire.
Et ben t’es pas difficile. Peser les raisons et les résultats de ce monde , le condamne.
Mwai…ca veut tout et rien dire ce genre de phrases…plein de choses sont a l envers, c est evident, mais ca ne veut pas dire qu on peut pas le mettre a l endroit…Et le projet de s enfiler un plume dans le derriere, de cultiver des patates et de s habiller avec des sappes en laine de mouton tricotees au coin du feu…j veux dire, si il y a des volontaires grand bien leur fasse mais je crois pas que ce soit la solution a tous nos problemes.
Oula, je n'ai absolument pas la prétention d'accomplir quoi que ce soit et loin de moi l'idée de dénigrer le travail ou la pensée des personnes que tu cites (je ne suis pas fan de j'ai lu a propos du type appelé Kaczynski par contre)... je donne mon avis du jour, ça s’arrête la.Attention [...] a cracher dans la soupe a laquelle vous allez comme les autres...Dans le mille ! C'est vrai, je ne suis pas Gandhi, ni même Illich, ni Thoreau, ni même Kakzynski, ni même Henri.cultiver des patates et de s habiller avec des sappes en laine de mouton tricotees au coin du feu...j veux dire, si il y a des volontaires grand bien leur fasse mais je crois pas que ce soit la solution a tous nos problemes.Sur le sujet je fais plus confiance à Gandhi, et même à Rabhi. J'espère que vous ne m'en voudrez pas. Quand vous aurez accompli autant qu'eux vous aurez plus de chance de me faire changer d'avis.
Oui ben des cultivateurs de patates avec plume au cul ça changera des cravates pour écrire des constitutions, c’est d’ailleurs un peu l’idée du site.
La somme des intérêts privés n’a jamais constitué un espace public. L’espace public est précisément ce qui n’est ni à l’État ni aux personnes privées, mais à tous, entendu comme la société dans sa plus grande diversité. Dans ce cas l’État doit néanmoins pour posséder un minimum de légitimité collective défendre le bien public en sa généralité. Et c’est ce bien public qui, au-delà des classes sociales en lutte, constitue l’espace public comme objet et lieu de débats ininterrompus, d’incessantes controverses, de vivaces conflits, mais aussi comme moments de négociations et de compromis plus ou moins durables. C’est cela, et seulement cela, qui peut engendrer les fondements d’une réelle démocratie moderne, vivante, et respectueuse des différences, dût-on savoir que le pouvoir des élites ne se laisse pas subvertir aisément.
On le constate avec les propos de Frigouret, il n’y a pas de débats publics sérieux dès lors qu’il n’y a pas d’espace public reconnu comme tel et défendu comme tel. Mais pour qu’un tel espace, à la fois réel et imaginaire puisse exister, il faut qu’auparavant d’aucuns se pensent et agissent comme citoyens, c’est-à-dire comme autant d’individus à la fois conscients de leurs droits, mais, et, c’est fondamental, de leurs devoirs vis-à-vis de la collectivité… Or, une telle conscience de la citoyenneté qui est à la fois exigence à l’égard de l’État (les droits) et sacrifice d’une fraction de sa liberté privée (les devoirs), n’est pas encore à la portée de la conscience de certains sur ce forum.
Que constates tu exactement de pas sérieux dans mes propos, remarque ça peut m’arriver.
Parce que j’ai suffisamment de cornes aux mains, et d’investissement collectif pour ne pas recevoir la leçon.
Oui ben des cultivateurs de patates avec plume au cul ça changera des cravates pour écrire des constitutions, c'est d'ailleurs un peu l'idée du site.La cariatide en survêtement est acceptée?
Et si le préambule se contentait de rappeler ce qu’est une démocratie, avec des principes simples et indiscutables, et traitait de la façon d’assoir notre constitution sur les bases les plus légitimes par rapport à ces principes.
Voilà ce que pourrait être une ébauche de préambule de la constitution, à mon sens
Rappel : La démocratie est le régime politique dans lequel le pouvoir est détenu par le peuple (principe de souveraineté).[/size]
A noter :
a) Dans cette définition, le pouvoir est au singulier, car il ne doit pas être discuté (la souveraineté du peuple ne peut être contestée). Il ne saurait se partager, et le peuple souverain n’a pas de compte à rendre à quiconque.Cela reste vrai si la constitution a substitué au peuple une instance pour le représenter, et cette instance n’a donc pas à rendre de compte à quiconque.
Il résulte de cette unicité que tous les pouvoirs prétendus, (ceux qui relèvent de l’exercice du pouvoir comme l’exécutif, le militaire et le judiciaire, mais aussi ceux qui relèvent de la sphère publique, comme le pouvoir des médias, de la science et de la finance, et de tout autre forme)seront sous le contrôle de l’instance représentative en tant que pouvoirs délégués de premier rang pour la première catégorie, et pouvoirs délégués de second rang pour les autres.
b) Une attention particulière doit être portée aux règles (dites) internationales. La souveraineté nationale s’applique également dans ce domaine, et tout en participant activement aux instances qui les établissent, le choix restera ouvert de celles qui seront à accepter ou à rejeter.
La Constitution : vers le tirage au sort
Son objet est de définir le cadre d’élaboration des textes légaux qui régissent les rapports des citoyens entre eux, des prérogatives accordées (et du contrôle exercé sur) à ceux qui seront chargés de les élaborer et de les mettre en application ou chargés de sanctionner les infractions.
L’objectif de cette élaboration est de se rapprocher au maximum de cette démocratie directe qui, seule, peut rapprocher autant que faire se peut le légal du légitime.
Or, ce principe de démocratie directe n’étant pas réalisable pratiquement, et il en résulte la nécessité de déléguer ce pouvoir à des représentants, qui
1 Doivent donner une image représentative des citoyens
Il en résulte que l’instance représentative souveraine définie plus haut devra comporter suffisamment de citoyens pour proposer, ou appeler le plus vaste ensemble de diagnostics et de propositions qui peuvent être faites dans le champ législatif, et permette d’imaginer quantitativement la majorité des positionnements individuels relatifs aux conséquences relatives à l’adoption ou au rejet de celles-ci, pour anticiper au mieux l’accueil qu’elles recevraient dans une assemblée citoyenne directe.
L’arbitrage étant alors réalisé par le procédé majoritaire.
La façon de réaliser cette anticipation :
- à quantité de représentants égale, avec le maximum de précision ou
- à précision égale avec le minimum de représentants
est scientifiquement le tirage au sort de cette instance.
2 Sont libres et égaux en droit.
Ce principe d’égalité et de liberté implique que :
-
tout citoyen est éligible à la représentation pour un temps limité, mais devra également être soumis à la loi générale intégrale toute son existence, y compris celle de sa période de représentativité. La rotation du pouvoir est donc essentielle. Le pouvoir est affaire d’amateurs.
-
tout citoyen appelé à la représentation doit donc conserver sa pleine liberté de décision. Il en résulte qu’ils ne peut représenter que lui-même, et que doivent être éliminés au maximum tous les atteintes ci-dessous relatives à l’exercice authentique de cette liberté,
- être mandaté par quelqu’un d’autre
- faire l’objet de pression de la part d’individualités ou de groupes (d’où la nécessité d’éviter toute pression antérieure à la représentation, et de la rapidité de la rotation pour limiter les pressions dont il peut être l’objet pendant sa période de représentation.
- exercer cette liberté en toute connaissance de cause, ce qui suppose que TOUTES les opinions pourront lui être exposées avec l’ensemble des argumentaires associés, sans exclure aucun porteur d’opinion qui aurait été sollicité par un appelé à la représentation, l’ensemble de ces exposés étant présenté simultanément à l’ensemble des citoyens. (par une chaîne parlementaire et un journal officiel dédiés)
-
ce principe d’égalité et de liberté établissant des droits pour le citoyen, il est juste qu’il lui établisse également des devoirs : le devoir étant que nul citoyen n’a le droit de s’exempter de ce service de représentation, s’il ne présente pas d’incapacité à l’exercer.
Le tirage au sort est le seul mode d’appel à représentation cumulant toutes ces caractéristiques
Bonjour, je me permets de poster ce texte qui je pense , pourrait être un excellent préambule, clair, qui résume et exprime exactement pourquoi nous avons besoin de justice, de lois, et donc d’ une constitution.
C’ est un texte qui m’ à toujours inspiré, puisqu’il englobe aussi la dimension spirituelle ( sujet qui n’ est pas bcp aborder par Etienne mais qui m’ est très chère…je pourrais développer si besoin ultérieurement…).
C’ est le texte d’ un grand homme qui m’ a bcp aidé et m’ aide toujours d’ ailleurs.
Il est tiré de l’ anglais, j’ ai essayé de le traduire au mieux, mais il y a encore 1 ou 2 erreurs à corriger, je vous enverrai la version anglaise pour que vous puissiez vérifiez ,au besoin.
Je vous remercie pour votre attention ( n’ hésitez pas à me contacter pour plus d’ information, j’ en serai ravi…)
Il s’ agit de Hailé Selassie . Voici :
Celui qui cherche la justice, connaît aussi la valeur de la justice.
La justice est l’axiome fondamental pour la survie de la liberté et du gouvernement.
DE LA SAGESSE DE LUI HAILE SELASSIE I
CONCERNANT LA JUSTICE ET L’ÉGALITÉ
Tous les hommes sont égaux devant la loi.
La religion est personnelle; l’État est pour tous.
Dans une paix sans justice, il n’y aura ni paix ni justice.
Puisque dans l’échelle de la création tous les hommes naissent égaux, il est impératif que toutes les lois soient équitables dans leur application. Car quel est le fondement de la liberté et quelles sont les raisons pour lesquelles les hommes la chérissent, s’ils ne sont pas égaux devant la loi?
L’origine naturelle de tout homme étant l’homme lui-même et donc égal par la création, la seule différence réside dans les possibilités offertes.
L’honneur et l’intérêt de toutes les personnes dépendent de la sagesse des lois, où comme l’humiliation, la honte, l’iniquité et la négation des droits de l’homme, tous proviennent de l’absence ou de l’insuffisance des lois.
Celui qui est digne de louange parmi les hommes est l’homme qui, animé par des sentiments de justice, persévère dans la voie de l’équité…
A moins que les droits des plus petits des hommes ne soient aussi assidûment protégés que ceux des plus grands, les graines de la confiance tomberont sur un sol stérile.
L’honnêteté veut dire ne pas rabaisser personne ni lui (…oter ?)sa part méritée.
Quand Nous parlons de l’amélioration de la vie de l’homme, Nous n’entendons pas seulement l’amélioration économique du niveau de vie; Nous nous référons, en outre, aux conditions spirituelles dans lesquelles l’homme vit, car de même qu’un homme dépourvu de moyens pour nourrir sa faim et vêtir sa nudité ne peut s’enorgueillir de son existence en tant qu’être humain, de même que celui qui est vilipendé et discriminé à cause de sa race ou de sa religion, privé de son respect de soi et de sa dignité humaine.
Nous devons nous exprimer sur les grandes questions mondiales, courageusement, ouvertement et honnêtement, et en termes directs de bien et de mal. Si nous cédons aux flatteries ou aux menaces, si nous faisons des compromis quand aucun compromis honorable n’est possible, Notre influence sera tristement diminuée et Notre prestige terriblement préjugé et affaibli. Ne renions pas nos idéaux ou ne sacrifions pas notre droit pour être partout les champions des pauvres, des ignorants et des opprimés.
Quand personne ne tient la cause du droit et de la justice pour lui-même, quand la petite voix immobile de la conscience ne parle plus, l’immoralité et le manque de principe ont triomphé, et en cela, l’histoire et toute l’humanité est perdante.
Si nous élevons la voix contre l’injustice, là où elle se trouve, si nous exigeons un arrêt de l’agression là où elle se produit et sous quelque forme que ce soit, et si nous le faisons sur une base totalement impartiale, nous pouvons servir la conscience collective du monde.